De la statistique appliquée au contenu des manuscrits hagiographiques | Apocryphes
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Mon travail porte sur la mémoire des Apôtres Tite et Barnabé. Si donc j’étudie les formes littéraires que prend cette mémoire — ou plutôt ces mémoires —, je ne peux oublier que ces formes littéraires n’existent pas de manière « pure », mais sont toujours incarnées dans des supports physiques, en l’occurrence des manuscrits. Je m’intéresse donc aux types de manuscrits dans lequel sont présents mes textes.
Très sommairement on peut diviser dans mon cas les manuscrits en trois catégories :
- Les manuscrits d’érudits à partir de l’époque moderne, qui ne m’intéressent pas directement, puisque j’étudie la question uniquement à l’époque byzantine, et encore, pas sur toute la période.
- Les manuscrits de type ménologiques, où les textes sont classés selon l’ordre du calendrier liturgique.
- Les manuscrits hagiographiques non ménologiques, où les textes sont classés et selectionnés selon des critères non calendaires.
Pour les deux derniers types de manuscrits, la présence ou non d’un texte peut-être signe de son importance. Toutefois pour évaluer correctement cette importance, il ne suffit pas de la remarquer, il faut la comparer avec celles d’autres textes. Autrement dit, faire de la statistique. Et ceci n’est pas sans poser quelques problèmes. C’est à ces problèmes qu’est consacré le présent billet.