Palimpseste toponymique...
photo : Frédéric Giraut, qui tient ce blog sur la toponymie politique : ►https://neotopo.hypotheses.org
et qui a aussi un compte sur seenthis : @neotoponymie
#toponymie_politique #France #Assa_Traoré #noms_de_rue
Palimpseste toponymique...
Seulement 2% des rues françaises portent le nom d’une femme
Par Agathe Auproux
• Le 28 janvier 2014
▻https://madame.lefigaro.fr/societe/seulement-2-rues-francaises-portent-nom-dune-femme-280114-685236
Nan, mais c’est le figaro, (les autres ont oublié) mais va pas espérer que ça dépasse le cadre du journal pour la madame Figaro
éh wéé
Madame L’ Equipe, Madame Midi-Olympique, Madame Libération, Madame Le Monde, Madame Le Parisien, Madame La Tribune, Madame Les Echos, Madame Le Figaro, Madame L’Humanité, Madame La Croix, Madame France Soir, Madame Metro, Madame 20 minutes, Madame Charente Libre, Madame L’Est Républicain, Madame L’Expansion, Madame La Croix, Madame La Provence, Madame La Tribune, Madame La Voix du Nord, Madame Le Bien Public, Madame Le Courrier de Mantes, Madame Le Figaro, Madame Le Journal de Saône-et-Loire, Madame Le Monde, Madame Le Parisien, Madame Le Républicain Lorrain, Madame Le Télégramme, Madame Les Dernières Nouvelles d’Alsace, Madame Les Echos, Madame Lyon Capitale, Madame Midi Libre, Madame Ouest France, Madame Sud Ouest
Il y avait Siné madame qui a vraiment existé et dans lequel j’ai publié quelques dessins au début.
C’est un article qui date de 2014... à voir si les choses ont évolué depuis...
Sur les questions de #toponymie, je vous conseille de suivre le compte @neotoponymie :
►https://neotopo.hypotheses.org
Et aussi ce billet que j’ai écrit pour le blog neotopoymie, repris par @visionscarto sur la toponymie de la ville de Terni :
« Terni, un quartier dédié aux femmes » :
#toponymie_politique #femmes #France #invisibilisation #noms_de_rue #odonymie #statistiques #chiffres
Renommer les lieux dans la mondialisation en #Amérique_latine
Si le nom même d’#Amérique provient de la première #mondialisation, et à sa suite la grande vague de baptêmes qui couvrit l’Amérique hispanique d’un manteau chamarré d’#hagiotoponymes (Velut, 2002), la mondialisation actuelle amène à renommer certains lieux. C’est sur cette néo-toponymie, révélatrice à la fois de transformations des sociétés et des dynamiques de la mondialisation que porte cette communication.
#Kaliningrad : nom stalinien de l’insignifiance (d’après #Kundera)
Quand Milan Kundera livre un roman-essai sur l’insignifiance et emprunte largement à la création toponymique pour les besoins de la démonstration. C’est le nom de Kaliningrad qui permet de montrer comment le fait du prince, lorsqu’il relève seulement de la tactique, voire de la dérision, s’impose alors dans la durée, à la différence des références idéologiques qui n’ont qu’un temps. L’insignifiance toponymique serait un gage de longévité.
D’aucuns attribuent la longévité politique – voire sa simple survie – de l’insignifiant Mikhaïl Ivanovitch Kalinine à son caractère photogénique et, notamment, sa ressemblance avec Lev Davidovitch Bronstein (Léon Trotsky)
Kalinine
Trotsky
donnant lieu ainsi à une Sainte Trinité (légèrement) révisée (révisionniste, peut-être…)
Toponymie et #architecture, dans Faut-il pendre les architectes ? de Ph. Trétiack
Dans Faut-il pendre les architectes ?, publié en 2001, #Philippe_Trétiack s’efforce de montrer combien les architectes ne sont pas les seuls responsables des ratés de la construction et de l’#urbanisme en #France, ciblant ainsi en même temps les élus, leur folie des grandeurs et leur inculture. Dans son ouvrage, il évoque succinctement la question toponymique. La #toponymie peut-elle constituer en elle-même une qualité du matériau urbain qu’elle qualifie ?
La toponymie politique entre soft et hard power | NEOTOPONYMIE
▻http://neotopo.hypotheses.org/577
La nomination des lieux (place naming) a toujours une dimension politique par le biais de la sélection ou de la hiérarchisation qu’elle opère dans la commémoration et la mise en scène des mémoires et références collectives ou communautaires. Elle a aussi une dimension géopolitique lorsqu’elle promeut certaines représentations territoriales et/ou place certains espaces ou lieux en position dominante ou centrale.
Une initiative (…) est allée jusqu’au bout de ses conséquences en janvier 2016 à Téhéran lorsque les autorités iraniennes (ici le Tehran Islamic City Council) ont décidé de renommer la rue (Boustan Street) dans laquelle se trouvait l’ambassade d’Arabie Saoudite en « Nimr Baqir al-Nimr » du nom d’un fameux Imam chiite opposant au régime saoudien et exécuté la veille à Ryad.
La question de la sous-représentation des #femmes dans le paysage toponymique de l’agglomération transfrontalière genevoise
La question de la sous-représentation des femmes dans les noms de rues (l’#odonymie) fait l’objet de dénonciations régulières en Europe occidentale par les mouvements féministes et par les partis de gauche au niveau local. Des initiatives associatives, militantes et artistiques via des performances et journalistiques via des inventaires, viennent régulièrement souligner le déséquilibre existant et proposer des promotions toponymiques. Nous avons déjà consacré une note de recherche (►https://neotopo.hypotheses.org/44) et un billet (▻https://neotopo.hypotheses.org/311) à cette question aux niveaux international et francophone.
▻http://neotopo.hypotheses.org/570
#toponymie #Genève #genre #toponymie_féministe
Inauguration de la place du #Brozoufland. Quand la #néotoponymie valide la fiction
La Place du Brozoufland a été inaugurée à #Saint-Dié-des-Vosges à l’occasion de l’édition 2015 du Festival international de géographie. Il s’agit d’un pays imaginaire (voire en cache sa page Wikipedia) dont la description géophotographique par Ariane Bourbaki et le photographe Alberto Campi autorise à la fois un retour sarcastique sur le pays de son université de conception, en l’occurrence la #Suisse et Genève, et une leçon de géographie culturelle et politique critique.
La mairie et l’équipe du festival ont joué le jeu en créant un odonyme éphémère projetant, au moins momentanément, la fiction dans le paysage toponymique. Mais au delà de la performance humoristique, n’est ce pas finalement la fonction même de la néotoponymie que de produire du storytelling à partir d’un patrimoine construit et d’un imaginaire acceptable ?
Bienvenue dans le Brozoufland, pays situé en Afrique de lʹOuest, ancienne colonie suisse. Mais quel est donc ce pays ? Qui sont les Brozouflandais ?
A l’occasion du Festival de géographie de Saint-Dié (2-4 octobre 2015) dont le thème est cette année l’imaginaire, le Département de géographie de l’UNIGE organise une série de manifestations à propos du Brozoufland.
Pour une géopolitique de la planète Mandela
Frédéric Giraut
Le mouvement massif et universel des nominations en Mandela n’est cependant pas homogène, ni dans le temps ni dans l’espace. On peut donc s’interroger sur la localisation et la nature des toponymes qui se réfèrent à cette grande figure sud-africaine pour identifier des significations différenciées selon les contextes spatio-temporels et produire in fine une véritable géopolitique du phénomène. Outre l’analyse et l’interprétation politique d’un phénomène sémiotique mondial, cela permet d’étudier les déclinaisons contextualisées de l’usage politique d’un référent global déterritorialisé. Il est ainsi possible de se livrer à une géopolitique de la Planète Mandela en nous posant la question : de quoi Mandela est il le Nom ?
pour faire des extractions de Open_street_Map on peut employer ▻http://seenthis.net/messages/454680 ; un des premiers exemples disponibles c’est la recherche des rues nommées “Martin Luther King”.
–-> Cela vaudrait la peine d’en faire un petit billet cartographique pour VisionsCarto ?
Le texte de Frédéric et quelques expérimentations cartographiques ?
cc @reka
tu peux aussi le faire depuis R, cf ►http://freakonometrics.hypotheses.org/19201 ou ▻http://freakonometrics.hypotheses.org/16604
Les initiatives de nomination de lieux d’après #Nelson_Mandela en #Suisse : Quand des acteurs souhaitent affirmer leur vocation internationale
Le présent travail porte sur les premières et rares initiatives de nomination de lieux d’après Nelson Mandela en Suisse. Il existe ou ont existé en effet quelques initiatives privées et publiques et celles-ci ne manquent pas de susciter le débat de par leur caractère éminemment politique.
Pour une géopolitique de la planète #Mandela
Premières analyses de la distribution globale et locale des toponymes en #Nelson_Mandela d’après la base de données #TopoWorld
Contre la sous-représentation des #femmes dans les #noms_de_rues : #géopolitique d’une mobilisation contemporaine multiforme
Les initiatives se multiplient pour dénoncer le privilège accordé aux #hommes dans les #odonymes_commémoratifs de personnalités des grandes villes occidentales. Autrement dit, il devient de moins en moins supportable que le grand livre commémoratif et identitaire que constitue le répertoire des noms de voies et de lieux accorde un privilège inouï aux hommes et évite même soigneusement certaines figures féminines. Ce #marquage_symbolique et matériel du #paysage contribuant grandement à la perpétuation de #stéréotypes_patriarcaux.