Patrick Bruel, « Place des Grand Hommes », (1989).

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    Aux grands hommes : derniers hommages et aubes prometteuses.

    C’est au moment de la Révolution Française que l’église est transformée en un temple laïc chargé d’abriter la dépouille des grands hommes qui ont œuvré pour la liberté. Mirabeau est le premier d’entre eux à entrer au Panthéon. Comme d’autres après lui (Marat, Le Peletier) son corps n’est plus dans l’édifice. Il en fut expulsé suite à la découverte de sa correspondance avec le roi.

    Par conséquent, le premier « locataire » du Panthéon entre dans les murs lorsque l’église redevient un temple républicain en 1885 ; c’est Victor Hugo. Décédé fin mai 1885, le transfert de son corps au Panthéon résulte d’une décision conjointe des députés et sénateurs d’octroyer au grand homme des funérailles nationales. Fixées au 1er juin, celles-ci sont suivies par 2 millions de personnes. Plutôt que de rejoindre le caveau familial au Père Lachaise, la dépouille de celui qui donna vie à Gavroche, Fantine, Cosette et aux Thénardiers, le inoubliables Misérables, est conduite au Panthéon par décret du 26 mai 1885. Déposé d’abord sous l’Arc de Triomphe, son cercueil placé dans un corbillard noir dénué de toute décoration autre que les couronnes de fleurs de ses petits-enfants, suit un trajet que certains considèreront comme trop bourgeois jusqu’à sa destination finale, en haut de la rue Soufflot après 8 heures de défilé et 19 discours.