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  • #OMC : un #accord au #profit des #multinationales et des plus #riches ! | Attac France
    http://www.france.attac.org/articles/omc-un-accord-au-profit-des-multinationales-et-des-plus-riches

    Tous les commentateurs saluent un accord historique qui aurait sauvé l’OMC et le multilatéralisme, tout en facilitant le commerce mondial au bénéfice des populations. A y regarder de plus près,le paquet de Bali va profiter aux multinationales, les pays pauvres devant se contenter de quelques promesses. Décryptage.

    La 9ème ministérielle de l’OMC à Bali (Indonésie) ne devait pas être une réunion de négociations. Le nouveau directeur général de l’OMC, Roberto Azevedo, souhaitait y arriver avec un accord finalisé que les ministres n’auraient eu qu’à valider. Aucun accord n’ayant été atteint lors de la dernière session de négociations à Genève, les négociations se sont poursuivies à Bali après un coup d’éclat médiatique d’Azevedo ayant déclaré que ce n’était ni plus ni moins que « l’avenir de l’OMC » qui était en jeu à Bali. Comportant une dizaine de textes portant sur trois sujets principaux, à savoir « la facilitation des échanges », « l’agriculture » et le « développement », le paquet de Bali ne porte que sur une petite partie de l’agenda du « cycle de développement » initié à Doha il y a 12 ans et jusqu’ici bloqué. En s’accordant sur le paquet de Bali, premier accord depuis la naissance de l’OMC en 1995, les pays membres de l’OMC, désormais au nombre de 160 depuis l’adhésion du Yémen, ont-ils ouvert une nouvelle expansion des politiques de libre-échange et d’investissement au sein de l’OMC que les importantes mobilisations de la société civile, notamment à Cancun en 2003, et les désaccords intervenus entre les pays membres, notamment sur l’agriculture, avaient jusqu’ici limité ?

  • Réforme fiscale : de l’argent, il y en a ! 360 milliards d’euros pour un vrai débat | Attac France
    http://www.france.attac.org/dossiers/reforme-fiscale-de-largent-il-y-en-360-milliards-deuros-pour-un-vrai-d

    Le Premier ministre a annoncé qu’il souhaitait « remettre à plat » la fiscalité, un an après avoir renoncé à mener la « révolution fiscale » promise par le candidat Hollande. C’est pourtant bien d’une révolution dont nous aurions besoin, à un moment où la fiscalité - qui frappe plus durement les plus fragiles et qui épargne les plus riches - est remise en question dans sa légitimité même.

    Un exemple significatif : la hausse de la TVA, programmée pour janvier 2014, va frapper les plus faibles pour mieux financer des cadeaux fiscaux qui vont bénéficier en grande partie aux plus grosses entreprises, et ce sans contrepartie ! De quoi questionner les vélléités de « remise à plat » du Premier ministre...

    Les riches et les grandes entreprises doivent contribuer à hauteur de leurs moyens à l’effort fiscal, c’est une affaire de justice sociale. Mais aussi une nécessité économique en ces temps d’austérité. Au lieu de persévérer dans l’erreur en imposant des mesures d’austérité qui détruisent l’économie, il suffirait de prendre l’argent là où il se trouve !

    Dans la poche des spéculateurs : 200 milliards d’euros pourraient être récupérés à l’échelle de l’Europe. Dans la poche des actionnaires et des créanciers : 100 milliards de surcoût du capital qui pèsent sur l’économie française. Et quid de l’évasion fiscale ? Ce sont 60 milliards qui sont soustraits au budget chaque année en France par les fraudeurs.

    Alors pour une vraie réforme fiscale, Attac fait monter les enchères. De l’argent il y en a : 360 milliards d’euros pour un vrai débat !

    #économie
    #réforme-fiscale
    #spéculateurs
    #bulles
    #crises-financières
    #dividendes
    #actionnaires
    #fraude
    #évasion-fiscale

    • Argh c’est typiquement le genre de publication quasi contre-productive je trouve : parler de milliards de façon abstraite et non illustrée, à tel point que ça fait penser à un tract de LO.. (le truc vrai mais pourtant pas crédible, qui ne fait pas bouger les lignes dans l’opinion..).
      Une infographie qui montre les volumes en jeu et illustre le comportement des acteurs incriminés (spéculateurs, actionnaires, créanciers..) ce serait tellement bienvenu..
      En plus la sémantique est inadaptée, parler d’aller chercher le pognon « dans la poche des actionnaires », ça ne peut convaincre que les convaincus, le reste de l’opinion publique est très servile vis à vis du concept de propriété privée, tout ce qui touche à la spoliation ne peut que les braquer.
      Il suffirait de parler de la piste consistant à imposer les revenus des spéculateurs, des actionnaires et créanciers (c’est la même chose, mais ça fait moins spoliation), en disant que 100 milliards d’euros c’est 1 fois et demi la recette de l’impôt sur le revenu, et là oui ça pourra faire infléchir la façon de penser des gens.. Elle est où l’éducation populaire chère à Attac ?

      Faut mettre plus en avant les arguments comme ceux décrits ci-dessous, même si c’est #selon_une_étude_récente :-), ça c’est parlant.. Les gens sont sensibles au bon sens, et ils savent faire la différence entre les rémunérations acceptables et les privilèges indus..

      Chaque année, les entreprises non financières versent 130 milliards d’euros, sous forme de dividendes aux actionnaires et d’intérêts aux prêteurs.

      Selon une étude de l’Université Lille I*, une partie des dividendes peut se justifier au titre du risque économique pris et une partie des intérêts paie légitimement les coûts de fonctionnement des banques. Mais 100 milliards d’euros sont versés chaque année par les entreprises aux prêteurs et actionnaires sans aucune justification économique.

      http://www.france.attac.org/articles/100-milliards-deuros-le-surcout-annuel-du-capital

  • Le secteur privé prend le contrôle sur la COP19 et le climat

    http://www.france.attac.org/articles/le-secteur-prive-prend-le-controle-sur-la-cop19-et-le-climat

    A l’occasion de la nouvelle conférence internationale sur le climat de Varsovie (Pologne - COP19 - 11-22 novembre), et deux ans avant celle que le gouvernement français veut accueillir à Paris (aéroport du Bourget), près de 140 organisations et réseaux du monde entier, dont près de trente français, publient une déclaration intitulée « Le secteur privé prend le contrôle sur la COP19 et le climat ».

    Extension des marchés carbone défaillants et dangereux, plus d’emprise des secteurs privés et lobbies pétroliers sur les négociations, moins de régulations contraignantes et à la hauteur des enjeux, voilà l’horizon qu’on nous construit alors que la crise climatique s’accélère au détriment de la survie des populations et des écosystèmes.

    #climat #Varsovie #marchés_carbone #Varsovie #COP19 #lobbies #contrôle #emprise #pétroliers #secteur_privé #UnionEuropéenne #charbon #

    @rezo

  • Pour son amie la finance, la France s’obstine à saborder la taxe Tobin européenne | Attac France
    http://www.france.attac.org/articles/pour-son-amie-la-finance-la-france-sobstine-saborder-la-taxe-tobin-eur

    Par la voix de Christian Noyer1, gouverneur de la Banque de France et représentant français au Directoire de la BCE, les autorités françaises ont renouvelé leur assaut contre le projet de taxe Tobin élaboré par la Commission européenne. Sous l’influence du lobby bancaire, le gouvernement français semble décidé à l’épreuve de force avec le commissaire Semeta, dont le projet, selon M. Noyer, « n’est pas viable et doit être entièrement revu ». S’il n’intervient pas rapidement pour ramener Bercy et la Banque de France à la raison, François Hollande confirmera que la France a décidé de saborder la taxe Tobin européenne. 

    M. Moscovici avait déjà jugé « excessif » ce projet en juillet dernier. Depuis, le lobby Bercy-banquiers-BCE a redoublé d’assauts contre tout ce qui pourrait ressembler à une taxe Tobin. La semaine dernière, le gouvernement pesait de tout son poids pour faire barrage à un amendement du rapporteur socialiste du budget 2014, Christian Eckert, qui souhaitait durcir un peu la taxe française (introduite en 2011 par Sarkozy) pour qu’elle s’applique aux transactions de court terme. Hier, dans une interview au Wall Street Journal, M. Noyer qualifie le projet de la Commission d’erreur « qui déclencherait la destruction de pans entiers de l’industrie financière française, provoquerait une délocalisation massive d’emplois et porterait atteinte globalement à la reprise ».

    Particulièrement singulier est le motif avancé par les banquiers et repris par le gouvernement français pour dénoncer la taxe Tobin : elle « amputerait la liquidité des marchés financiers », a osé affirmer le ministre du budget Bernard Cazeneuve. Quel scoop ! C’est précisément le but de la taxe : réduire la liquidité excessive des marchés, qui contribue de façon décisive à leur instabilité chronique. Depuis quinze ans, Attac répète que le principal mérite de la taxe Tobin sera qu’elle rendra trop coûteuses ces transactions répétées un nombre gigantesque de fois dans la même journée dans un but purement spéculatif. Et voici que cet effet d’utilité publique devient le principal argument contre la taxe…

    #économie
    #Taxe-Tobine
    #finance
    #France
    #lobby
    #banque
    #bankers
    #spéculation

  • L’Accord de libre-échange Union européenne–Canada est inacceptable | Attac France
    http://www.france.attac.org/articles/laccord-de-libre-echange-union-europeenne-canada-est-inacceptable

    Non-démocratique et porteur de graves régressions sociales et écologiques, l’Accord de libre-échange Union européenne – Canada est inacceptable

    L’Union européenne et le Canada sont finalement parvenus à s’entendre sur un accord de libéralisation du commerce et des investissements. Si l’accord politique confirmé aujourd’hui par J.M. Barroso et le Premier ministre canadien S. Harper reste symbolique à ce stade (les négociations techniques vont certainement se poursuivre plusieurs mois), cet AÉCG (Accord économique et commercial global) confirme cependant la volonté communautaire d’accélérer le rythme de construction d’un grand marché unique transatlantique, porteur de lourdes menaces du point de vue des mouvements sociaux et citoyens de part et d’autre de l’Atlantique. 

    Cette annonce intervient alors que personne – hormis les négociateurs et hommes d’affaire – n’a pu accéder directement au texte négocié, ou aux informations quant aux concessions faites par l’Union européenne et le Canada en vue de conclure cet accord, malgré les appels répétés des organisations de la société civile européenne et canadienne..

    D’après les informations fuitées qui nous sont parvenues en novembre 2012, les répercussions de cet accord seraient majeures pour l’agriculture européenne, les services publics, les droits accordés aux multinationales, les règles environnementales et sanitaires, l’accès aux médicaments, etc. Mais les intérêts des multinationales semblent bien plus préoccuper le Président de Commission, J.M. Barosso, qui déclare : « Cet accord ouvrira de nouvelles opportunités pour les entreprises européennes et canadiennes en augmentant l’accès aux marchés des biens et services, et en accordant de nouvelles opportunités aux investisseurs européens. »

    Les multinationales peuvent en effet se féliciter des concessions faites concernant l’ouverture des services publics à la concurrence. Comme le souligne Frédéric Viale d’Attac, « l’AÉCG est très offensif en matière de libéralisation des services publics puisqu’il adopterait une approche par ’liste négative’, qui signifie que tous les services qui ne sont pas explicitement exclus par le texte de l’accord sont susceptibles d’être libéralisés ! ». A ce jour, nous ne savons toujours pas la liste des services que l’Union européenne a explicitement exclu de l’ouverture à la concurrence aux entreprises canadiennes. Mais les offres probables du Canada concernant l’ouverture des marchés publics de l’eau laissent présager des concessions importantes de l’Union européenne en retour.

    L’ #Accord de #libre-échange #Union-européenne #Canada est inacceptable

  • Jean-Baptiste Eyraud passé à tabac par les CRS : deux côtes cassées, silence radio ?

    Ce qui s’est passé samedi après-midi place de la République à Paris est à la fois banal et indigne. Banal parce que la répression contre les mouvements sociaux est devenue une routine quotidienne dans notre pays, sous Manuel Valls comme sous Brice Hortefeux, et en particulier contre les sans logis ou les sans emploi|...]

    http://www.france.attac.org/articles/jean-baptiste-eyraud-passe-tabac-par-les-crs-deux-cotes-cassees-silenc

  • L’Accord de libre-échange Union européenne–Canada est inacceptable

    L’Union européenne et le Canada sont finalement parvenus à s’entendre sur un accord de libéralisation du commerce et des investissements. Si l’accord politique confirmé aujourd’hui par J.M. Barroso et le Premier ministre canadien S. Harper reste symbolique à ce stade (les négociations techniques vont certainement se poursuivre plusieurs mois), cet AÉCG (Accord économique et commercial global) confirme cependant la volonté communautaire d’accélérer le rythme de construction d’un grand marché unique transatlantique, porteur de lourdes menaces du point de vue des mouvements sociaux et citoyens de part et d’autre de l’Atlantique.

    http://www.france.attac.org/articles/laccord-de-libre-echange-union-europeenne-canada-est-inacceptable

  • Ras-le-bol fiscal : l’urgence est au « mieux d’impôt » !

    Le « ras le bol fiscal » est au cœur de l’actualité sociale et économique. Evoqué tant au sein du gouvernement que de l’opposition, il ne fait pas l’objet de l’analyse de fond qu’il mériterait, au risque d’alimenter le rejet de l’impôt alors que celui-ci constitue le lien entre l’individu et la société dans une démocratie.

    http://www.france.attac.org/articles/ras-le-bol-fiscal-lurgence-est-au-mieux-dimpot

  • Gaz de schiste : le gouvernement multiplie les incohérences ! | Attac France
    http://www.france.attac.org/articles/gaz-de-schiste-le-gouvernement-multiplie-les-incoherences

    François Hollande avait promis qu’il n’y aurait pas « pas d’exploration de gaz de schiste en France ». Pourtant le gouvernement délivre de nouveaux permis, en prolonge des anciens, encourage Total et bloque la transition. Face à cette incohérence, imposons nos solutions alternatives.

    Aussi incroyable que cela puisse paraître, le gouvernement français vient de délivrer deux nouveaux permis de recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux en Alsace1 et Lorraine2. La délivrance de ces nouveaux permis marque clairement la reprise de l’instruction des demandes d’octroi, de prolongation ou de mutation de permis d’hydrocarbures, comme l’avait promis Arnaud Montebourg le 9 juillet dernier à la fin de son audition par la commission des Affaires économiques de l’Assemblée Nationale. Le ministre évoquait plusieurs dizaines de permis concernés. Alors que la réforme du code minier n’a toujours pas été présentée au Parlement et que le Conseil Constitutionnel pourrait prochainement retoquer la loi du 13 juillet 2011 interdisant la fracturation hydraulique, ces annonces sonnent comme de nouveaux gages délivrés aux industriels.

    Les incohérences gouvernementales se multiplient. Ainsi le permis Bleue Lorraine Sud, expiré depuis presque deux ans3 et clairement identifié4 comme un permis de recherche d’hydrocarbures non conventionnels nécessitant l’utilisation de la fracturation hydraulique, est toujours mentionné sur le site du ministère et pourrait bien être prolongé officiellement dans les semaines à venir. D’autres permis se trouvent dans la même situation (Soufflenheim, etc.). Des incohérences qui ont amené les collectifs contre les gaz et pétrole de schiste à exiger du gouvernement et de son ministre de l’Ecologie de « trouver au plus tôt des réponses juridiques stables et pérennes visant à rejeter définitivement ces demandes pendantes depuis plusieurs années » et de « ne signer aucun arrêté » concernant les permis existants ou en demande. Lettre que l’annonce des deux nouveaux permis vient fouler aux pieds. Une cyberaction est en cours.

    #gaz_de_schiste

  • Petit guide d’autodéfense en temps de réforme des retraites

    L’avenir de nos retraites n’est pas une question anecdotique, ni une affaire d’« experts ». Il s’agit d’un choix de société qui nous concerne tous et toutes, jeunes et vieux, femmes et hommes, salariés, indépendants, précaires ou chômeurs.

    Au moment où le gouvernement annonce une nouvelle réforme des retraites qui s’inscrit dans la continuité des réformes précédentes menées par la droite, et où les experts du MEDEF nous expliquent qu’« il n’y a pas le choix », il est essentiel que les citoyens aient toutes les cartes en main pour permettre un véritable débat de société.

    Ce petit guide d’autodéfense publié par Attac, et auquel a collaboré les Dessous de Bruxelles, a pour vocation de déconstruire les idées toutes faites ressassées à longueur d’antenne dans les grands médias, et de montrer que d’autres perspectives sont possibles pour sortir de l’impasse et financer des retraites de qualité et solidaires.

    http://www.france.attac.org/articles/petit-guide-dautodefense-en-temps-de-reforme-des-retraites

  • Banques à l’Élysée : « Avec François Hollande, régalons la finance »

    Le 22 janvier 2012, le candidat Hollande lançait devant une foule conquise, réunie au Bourget : « si l’adversaire est la finance, alors, il faut l’affronter ! » C’est sans nul doute dans cet état d’esprit qu’il a décidé de convoquer les banques françaises à l’Elysée ce vendredi 19 juillet. Un rapide examen de son bilan suffit pour s’en persuader.Le 22 janvier 2012, le candidat Hollande lançait devant une foule conquise, réunie au Bourget : « si l’adversaire est la finance, alors, il faut l’affronter ! » C’est sans nul doute dans cet état d’esprit qu’il a décidé de convoquer les banques françaises à l’Elysée ce vendredi 19 juillet. Un rapide examen de son bilan suffit pour s’en persuader.

    http://www.france.attac.org/articles/banques-lelysee-avec-francois-hollande-regalons-la-finance

  • L’aveu de M. Moscovici : la France veut couler la taxe sur les transactions financières proposée par la Commission européenne

    http://www.france.attac.org/articles/laveu-de-m-moscovici-la-france-veut-couler-la-taxe-sur-les-transaction

    Pierre Moscovici, le ministre français de l’#économie, a déclaré ce jeudi 11 juillet devant un parterre de banquiers que la proposition de taxe Tobin avancée par la Commission européenne était « excessive ». « Il faut être pragmatique et réaliste », a-t-il ajouté, promettant aux banquiers « d’améliorer la proposition de la Commission ». Il confirme ainsi une information révélée par Attac1 : cédant à la pression de #Goldman_Sachs et des banquiers français, la France a décidé de réduire à presque rien le projet européen de #taxe sur les transactions financières.

    #taxe_tobin #finance #taxation #moscovici #europe #banques

  • Retraites : pour un choc de répartition

    http://www.france.attac.org/articles/retraites-pour-un-choc-de-repartition

    Les précédentes réformes de retraite ont eu des effets catastrophiques, qui n’ont pas fini de se faire sentir. Une étude récente de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques a calculé que si les réformes de 1993, 2003 et 2008 s’étaient appliquées aux affiliés de la CNAV et de la MSA-salariés de la génération 1938, ceux-ci auraient eu des pensions de base réduites de 28 % en moyenne lors de la liquidation, et de 35 % sur l’ensemble de leur période de retraite.
     
    Comme précédemment, l’argument « on vit plus vieux, il faut travailler plus longtemps » est invoqué, et il semble de bon sens. Notons pourtant que l’augmentation de l’espérance de vie ne date pas d’aujourd’hui et que, par le passé, le partage de la richesse produite a permis qu’elle s’accompagne de la diminution du temps passé au travail et d’une amélioration globale du niveau de vie. Mais surtout, vouloir augmenter la durée de cotisation relève d’une double hypocrisie.❞

  • Plans de sauvetage de la Grèce : 77 % des fonds sont allés à la finance

    http://www.france.attac.org/articles/plans-de-sauvetage-de-la-grece-77-des-fonds-sont-alles-la-finance

    Une étude d’Attac montre que les « plans de sauvetage » mis en oeuvre par les institutions de l’Union européenne et les gouvernements européens sauvent les banques, pas la population.

    Depuis mars 2010, l’Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI) ont attribué 23 tranches de financement au prétendu « sauvetage de la Grèce », pour un total de 206,9 milliards d’Euros. Ils n’ont cependant fourni presque aucune précision sur l’utilisation exacte de ces énormes sommes, provenant de fonds publics. C’est pourquoi Attac Autriche a entrepris une étude sur cette question : au moins 77% de l’argent du plan de sauvetage ont bénéficié directement ou indirectement au secteur de la finance.❞

  • Marché Transatlantique : Communiqué d’Attac-France

    http://www.france.attac.org/articles/accord-transatlantique-fin-de-lexception-democratique

    Accord transatlantique : fin de l’exception démocratique

    Les ministres européens du commerce ont donné mandat à la commission européenne pour négocier un partenariat avec les États-Unis, portant sur le libre-échange des biens, des services des capitaux, et surtout sur la suppression des normes et réglementations qui porteraient préjudice au commerce et à l’investissement des entreprises. La France a porté le principe de l’exception culturelle, qui pour l’instant et de manière très confuse, se trouve exclue des négociations, avec possibilité de rouvrir le dossier. Le processus est donc lancé.

    Les gouvernements ont accepté de négocier leurs choix agricoles et alimentaires, les services publics, les droits sociaux, les normes financières, les choix énergétiques et climatiques. Ils ont accepté de renoncer à la capacité politique de construire démocratiquement des normes, des règlements, et de la transférer aux entreprises et aux tribunaux ad hoc qui jugeront des litiges entre les entreprises, les États et les collectivités territoriales.

    Comme nous avons su le faire au moment de l’Accord Multilatéral de l’investissement, au moment de l’ACTA, nous refusons l’engagement dans un tel processus, et nous appelons à une mobilisation très large des mouvements sociaux et des élus, parlementaires et élus locaux, pour faire connaître ce processus qui se réalise dans l’opacité sur la plus totale et pour l’arrêter. Nous travaillons dans le même sens avec nos réseaux européens et internationaux.

    Attac France et AITEC,

    A Paris, le 15 juin 2013

  • La transition énergétique dans une perspective altermondialiste | Attac France
    http://www.france.attac.org/articles/la-transition-energetique-dans-une-perspective-altermondialiste

    cette brochure pointe quelques-unes des conditions à réunir pour faire de l’énergie un bien commun, un commun dont on prend soin collectivement et démocratiquement. Mettre fin à la frénésie extractive afin de satisfaire les exigences climatiques, démarchandiser et définanciariser l’énergie, éviter le piège techno-scientifique dans lequel les « spécialistes » veulent nous enfermer, reprendre le contrôle sur les grands choix énergétiques, s’assurer que les populations de la planète aient un accès collectif égalitaire aux services de l’énergie sont quelques-uns des passages obligés pour une réappropriation citoyenne et collective de notre avenir énergétique.

    #énergie
    #biens_communs

  • La transition énergétique dans une perspective altermondialiste | Attac France

    http://www.france.attac.org/articles/la-transition-energetique-dans-une-perspective-altermondialiste

    Attac France publie une brochure intitulée « La transition énergétique dans une perspective altermondialiste » afin de contribuer au débat national sur la transition énergétique. Ce texte, de caractère généraliste, propose sept principes comme fil directeur et autant de pistes d’action qui devraient guider des politiques, recherches et pratiques de « transition énergétique » dans une perspective altermondialiste, c’est-à-dire une transition énergétique au service d’une transition écologique et sociale qui soit juste, solidaire et démocratique.

    #climat #énergie #transition_énergétique

  • Pour mémoire, les États-Unis sont les seuls à disposer en pratique d’un droit de veto sur les décisions du FMI :
    http://www.france.attac.org/articles/le-fmi-un-ami-qui-vous-veut-du-mal

    Ainsi, avec une quote-part de 17,09 %, les États-Unis disposent de 16,77 % des droits de vote, ce qui leur assure un droit de veto au sein de l’institution, car aucune décision importante ne peut y être prise si elle ne recueille pas au moins 85 % des voix.

  • François Hollande en Grèce : cynisme social et écologique

    En poussant la Grèce à acquérir des frégates françaises pour explorer des gisements d’énergie fossile en mer Égée, François Hollande fait d’une pierre deux coups : il confirme que l’austérité est sélective et torpille un peu plus la crédibilité de son discours sur la transition énergétique

    http://www.france.attac.org/articles/francois-hollande-en-grece-cynisme-social-et-ecologique

  • Déclaration du réseau des Attac d’Europe sur la coopération renforcée concernant la taxe sur les transactions financières | Attac France
    http://www.france.attac.org/articles/declaration-du-reseau-des-attac-deurope-sur-la-cooperation-renforcee-c

    Des victoires sont possibles
    Le réseau des Attac d’Europe se félicite de la décision du Conseil ECOFIN (Conseil pour les Affaires économiques et Financières) du 22 janvier d’approuver la taxe sur les transactions financières (TTF) et d’avancer dans la procédure de coopération renforcée impliquant 11 États membres de l’Union européenne.

    (…)

    Le diable est dans les détails car rien n’est décidé sur les mécanismes d’application et des zones cibles. Les négociations débuteront après cette décision, mais le taux d’imposition envisagé de 0,1% pour les transactions sur actions et obligations est positif. Il est intéressant de souligner l’inclusion prévue de tous les produits financiers, à la charge de tous les acteurs financiers, y compris les fonds spéculatifs, et le fait que la taxe sera perçue dans le pays de résidence des transferts.

    Mais il y a de graves lacunes dans les propositions mises sur la table en ce moment par la Commission : le taux proposé sur les produits dérivés est très faible (0,01%) - ce qui limite sa capacité à enrayer et prévenir la spéculation et la volatilité. Et la taxe ne toucherait pas les transactions en devises, exemptant un marché hautement spéculatif et extrêmement volatile qui déplace € 4 000 000 000 000 par jour. Les es Attac d’Europe vont continuer à faire pression sur les décideurs sur ces points.