M. Manuel Valls se portait candidat à la direction d’un parti « qui doit changer de nom ». Coqueluche des médias, ce jeune « modernisateur » avait réponse à tout. D’où venait la crise ? Pas de la planète finance, mais d’un « Etat-providence qui craque de toutes parts ». Quelle était la priorité ? « Je veux aider à concilier la gauche avec la pensée libérale. » Vers quel modèle fallait-il regarder ? « Les Anglo-Saxons ont une souplesse que nous, Français, nous, Latins, n’avons pas toujours. » (...) Ainsi se préparait le congrès de Reims : des assises qui devaient sceller, officiellement, définitivement, la fin des « archaïsmes ».
Le Parti socialiste à contresens sur l’autoroute des idées, par François Ruffin (novembre 2008) #paywall
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