Mon toubib s’appelle Google

/Mon-toubib-s-appelle-Google_a237626.htm

  • Mon toubib s’appelle Google
    http://www.marianne.net/Mon-toubib-s-appelle-Google_a237626.html

    Mémé et ses remèdes pleins de bon sens peuvent aller se rhabiller. Patraque, un Français sur deux se met à farfouiller sur le Web. Il y trouve une mine d’infos médicales, des forums où échanger ses malheurs, un stock d’images monstrueuses. Disponible nuit et jour, sans rendez-vous ni honoraires, Internet a complètement changé notre façon de nous soigner.

    http://www.marianne.net/photo/art/default/981263-1162536.jpg?v=1396020958

    l m’informe sur les maladies et les traitements

    C’est la première motivation des e-consultants : en savoir plus sur une pathologie ou un traitement. Par simple curiosité, parce qu’un proche souffre, parce qu’on est ou se pense malade. « Il existe trois cas de figure, indique le Dr Jacques Lucas, vice-président du Conseil national de l’ordre des médecins (Cnom). Les personnes qui vont sur Internet indépendamment de tout motif médical immédiat. Celles qui y vont avant une consultation, ou qui consultent justement parce qu’elles ont lu des choses sur le Net. Enfin, celles qui y vont après la consultation. »

    Selon une étude publiée en 2013 (1) les internautes picorent en priorité (65 %) sur les sites spécialisés comme Doctissimo (5 millions de pages vues par jour), sur les forums de ces sites ou des associations de patients (62 %) et sur les encyclopédies en ligne comme Wikipédia (58 %), loin devant les pages officielles des pouvoirs publics (33 %) et les blogs de médecins et patients (20 %).

    Toutes les pathologies y passent : des plus graves (cancer, diabète) aux saisonnières (grippe, rhume), en passant par les problèmes de peau et les douleurs dentaires. L’information récoltée apparait « claire et utile » à plus de 70 % des Internautes et « fiable » pour 56 %. La fondation La santé sur Internet a créé un logo, le HON Code, pour certifier les sites qui respectent une charte de bonnes pratiques et de transparence. « Il faut recouper les sources, vérifier l’information sur plusieurs sites, préconise Célia Boyer, la directrice exécutive de la fondation. Et, surtout, ne jamais changer son traitement après avoir cherché sur Internet. Ce n’est pas parce qu’on lit de l’information santé qu’on est médecin ! » .....

    #santé
    #e-santé
    #internet
    #web