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  • Intéressant papier dans Reporterre sur l’immense potentiel du vélo

    Robuste, fiable, ce mode de transport pourrait être plus répandu, on s’en doute. Tout comme on sait son intérêt pour la santé des hommes et de la planète. Pour désengorger les villes, les rendre plus douces, plus respirables, asphyxiées qu’elles sont par la suprématie de l’automobile.

    Censée relier les hommes, l’auto aujourd’hui les isole dans des habitacles de tôles, « des bureaux mobiles » pour beaucoup, dévoreurs d’espace. Ce soir, Olivier Razemon insiste sur le formidable potentiel économique, généralement méconnu, du vélo.

    Ce dernier peut non seulement revivifier les cœurs de villes, créer des connexions avec les banlieues mais en plus il est bon pour le commerce : « Des études montrent que les gens à vélos sont de meilleurs acheteurs que ceux en voiture ! » explique-t-il. De plus, à pied, en vélo, en selle, on se croise, on se salue, on discute… Bref, le vélo fait société.

    En terme d’emplois, son potentiel tient la route nous assure-t-on, sans compter le volet recyclage et réemploi. « Il existe 70 ateliers-vélos participatifs et solidaires en France rappelle Amelie Dumoulin, du réseau L’Heureux cyclage, en progression avec 30000 utilisateurs, 80 salariés et 1 million de bénévoles.

    http://www.reporterre.net/spip.php?article5657

    • Vivant à 5 km du premier espace civilisé, je trouve que le vélo serait l’idéal pour me déplacer : courses, école, etc. Mais même en plein jour, les routes étroites et sinueuses où règnent des abrutis pied au plancher sont vraiment trop dangereuse. J’ai manqué 20 fois de me faire tuer par des connards qui rasent les mollets en klaxonnant. Et quand j’ai décidé d’occuper toute la voie pour les obliger à me dépasser proprement, je les ai rendus fous, limite s’ils ne me roulaient pas dessus pour me punir de ne pas rouler dans le fossé.

      Le culte de la bagnole rend vraiment les gens totalement abrutis.

    • L’écarteur fonctionne bien pour ce genre de cas. Après, c’est sˆur, il faut adopter gilet jaune, casque, etc... Actuellement, avec 10 vélos en bon état, on peut en retaper 7. Il est sˆur que ce taux va diminuer avec les « perfectionnements » apportés par les fabricants.

    • C’est l’hymne de nos campagnes :-D
      Mon père, facteur à la campagne, a des tonnes d’anecdotes sur les chiens cons. Ma préférée, le berger allemand hyper agressif et écumant à sa mémère, et la mémère qui ouvre la fenˆetre du haut (graaah j’en ai marre des accents circonflexes décalés) : « vous inquiétez pas, il est castré »

    • @aude_v : sur les dangers hors agglo, il faut aller en Norvège par exemple : égalité totale voiture - vélo/piéton, chacun a sa voie séparée, c’est assez génial de voir s’enchainer les tunnels avec sur le côté, contournant le bout de montagne, la voie sécurisée.

      Le développement du vélo foutrait par terre une partie de l’argumentaire des tenants de la smart city top down qui entendent s’attaquer aux problèmes de trafic en bardant la ville de capteurs. Remplacer les voitures par des vélos ne coûtent quasiment rien pour une efficacité réelle.

    • Ici, on est encore dans les années 60. Le mec au chien, c’est un électeur comme tous ses potes : pas touche le clébard. Par contre, comme il a bouffé des poules, récemment, je pense qu’un jour, il aura un accident de chasse. Ça se passe encore comme ça, par ici.
      Les chemins de cambrousse ont tous été clôturés et surtout annexés par les agriculteurs, quand ils n’ont pas été purement et simplement labourés. Il y a des associations de randonneurs qui ont négocié pour l’ouverture des chemins (pourtant publics) à la belle saison, pour que les groupes puissent se promener ailleurs qu’au ras des bagnoles.

      Quand aux voies douces séparées, c’est surtout une question de volonté. En Allemagne, dans un coin rural de Bavière assez semblable à la Gascogne, il y a des pistes cyclables partout, y compris entre les villages où elles coupent à travers bois et champs, loin de la circulation.
      Le prétexte pour ne rien faire, c’est qu’il n’y a ni usage ni demande. Personne ne demande, parce que tout le monde sait très bien que les élus, c’est de la vieille école de bitumeurs tout bagnoles et personne ne circule à vélo parce que tous ceux qui s’y sont essayé ont eu des problèmes de sécurité.
      Mais il suffit que se déplacer devienne possible pour que les gens sortent les vélos, j’en suis convaincue : moins cher, agréable, adapté aux petits trajets du quotidien...