• #Mélanome : feu vert de l’EMA pour un virus herpétique génétiquement modifié
    http://www.medscape.fr/voirarticle/3601897

    La première #immunothérapie_oncolytique, Imlygic® (talimogene laherparepvec), devrait bientôt recevoir une autorisation de mise sur le marché en Europe, selon un communiqué de l’EMA publié vendredi 24 octobre [1]. En parallèle, un feu vert à également été accordé, hier, à ce nouveau traitement du mélanome non résécable métastatique par la Food and Drug Administration (FDA) [2].

    [...]

    Deux mécanismes d’actions différents
    Imlygic est dérivé du virus de l’herpès (herpex simplex virus-1) génétiquement modifié pour entrer et se répliquer dans les cellules cancéreuses mais aussi pour produire le facteur de stimulation des colonies de granulocytes et de macrophages (FSC-GM). Il semble agir de deux façons. D’une part, en entrant dans la cellule tumorale et en utilisant ses ressources pour se répliquer, ce qui entraîne un surmenage de la cellule et provoque sa mort. D’autre part, en produisant la protéine FSC-GM qui stimule le système immunitaire du patient afin qu’il reconnaisse et qu’il détruise les cellules cancéreuses. Une fois que les cellules cancéreuses infectées meurent, des copies du virus d’échappent dans la circulation du patient et peuvent infecter de nouvelles cellules cancéreuses. Bien qu’Imlygic puisse entrer dans les cellules saines, il n’est pas capable de s’y répliquer et ne les tue pas

    A ’huge milestone’: approval of cancer-hunting virus signals new treatment era
    http://www.theguardian.com/society/2015/nov/02/fda-approval-imlygic-cancer-hunting-viral-treatment

    Some of the treatments use a modified version of measles, rather than herpes, as a vehicle. Both Russell and Bell pointed to a trial participant of Russell’s named Stacy Erholtz, whose incurable myeloma – blood cancer – disappeared, largely side effect free, in 36 hours after a treatment using a modified measles virus, an example of the kind of miraculous results that viral oncology researchers hope to replicate.

    Of course, individual success stories like Erholtz’s are relatively meaningless without the hard data that come with replicable and repeated clinical trials. There are currently a number of similar treatments at the third stage of clinical testing – still several years of work behind Imlygic in terms of development – but progress is being made.

    #cancer #santé

  • Comment les conflits d’intérêt et l’intransigeance des labos minent la réputation des vaccins
    http://multinationales.org/Comment-les-conflits-d-interet-et-l-intransigeance-des-labos-minent

    Au prétexte de ne pas accroître les peurs et de ne pas prêter le flanc aux attaques des mouvements anti-vaccins, les autorités de santé et les labos pharmaceutiques discréditent toute critique et interrogation sur certains produits. Voire s’enferment dans le déni. « Cela fait gagner du temps de dire qu’il n’y a pas de problèmes », estime un pédiatre. Pour ne rien arranger, à cette indifférence s’ajoutent plusieurs cas de conflits d’intérêts entre experts chargés d’évaluer l’efficacité d’un vaccin et (...)

    #Enquêtes

    / #France, #Sanofi, #Pharmacie, #influence, #lanceur_d'alerte, #normes_et_régulations, #transparence, santé (...)

    #santé_environnement
    « http://www.prescrire.org/fr/Summary.aspx »
    « http://pratiques.fr »
    « https://www.flickr.com/photos/danielpaquet

    Flickr
     »
    « http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20150529.OBS9827/des-victimes-de-vaccins-a-l-aluminium-demandent-reparation.html »
    « https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CCIQFjAA&url=http%3A%2F%2Fansm »
    « http://www.who.int/immunization/sage/meetings/2012/february/declaration_interests_feb2012/en »
    « http://www.who.int/immunization/sage/meetings/2013/november/declaration_interests_nov2013/en »
    « http://www.infovac.fr/infovac »
    « http://www.principes-de-sante.com/article/coups-de-gueule-interview-dr-dalbergue.html »
    « http://tempsreel.nouvelobs.com/l-enquete-de-l-obs/20140404.OBS2688/exclusif-cancer-du-col-de-l-uterus-pourquoi-le-vaccin-gardasil- »
    « http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20140331.OBS1996/gardasil-plus-de-500-medecins-reclament-l-evaluation-du-vaccin.html »
    « http://www.medscape.fr/voirarticle/3600897 »
    « http://www.leem.org/quel-est-poids-de-l-industrie-du-vaccin-0 »

  • Le #paracétamol, #anti-douleur… et #anti-émotions ? | Passeur de sciences
    http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2015/04/15/la-paracetamol-anti-douleur-et-anti-emotions

    Sous ses différentes marques et formulations (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan, sans oublier l’Actifed, le Dolirhume, etc.), le paracétamol est le médicament le plus vendu en France. Aux Etats-Unis, la molécule entre dans la composition de plus de six cents médicaments et on estime que, chaque semaine, plus de 50 millions d’Américains consomment l’un d’entre eux. C’est dire le succès de cet antalgique. Mais, précisément, l’usage généralisé du paracétamol incite les chercheurs à décortiquer davantage son mode d’action, au-delà du soulagement de certaines douleurs. Ainsi, en 2013, une étude réalisée par des psychologues canadiens avait fourni de curieux résultats : des personnes ayant avalé du paracétamol et auxquelles on avait demandé de rédiger quelques phrases sur leur propre mort semblaient peu atteintes par les sentiments négatifs et l’anxiété qu’avaient, dans les mêmes conditions, éprouvés des « cobayes » ayant pris un placebo. Comme si le médicament, en plus de jouer sur la douleur, s’attaquait aussi aux émotions négatives. Dans un article que vient de publier la revue Psychological Science, une équipe américaine de l’université de l’Ohio a voulu explorer plus avant cette intrigante hypothèse.

    • Paracétamol : attention à la « mésaventure thérapeutique » : http://www.medscape.fr/voirarticle/3601388

      Hépatite aiguë au paracétamol sans surdosage : possible chez le consommateur chronique d’alcool

      Vincent RicheuxAuteurs et déclarations30 mars 2015


      Paris, France — Au CHU de Lille, un travail rétrospectif mené sur les cas d’hépatite aiguë sévère liés à la prise de paracétamol a permis de constater que près de 30% des cas d’intoxication aiguë étaient survenus après une consommation respectant les doses maximales journalières autorisées (moins de 6g/jour). Ces hépatites étiquetées « mésaventures thérapeutiques au paracétamol chez le buveur excessif » sont observés chez des consommateurs d’alcool excessifs chroniques après quelques jours de prises du médicament.

      « Il faut attirer l’attention de la communauté médicale sur le risque de toxicité hépatique que représente la prise répétée de paracétamol chez les patients ayant une consommation excessive d’alcool », a souligné le Pr Alexandre Louvet (CHU de Lille) qui présentait ses résultats aux Journées francophones d’hépatogastro-entérologie et d’oncologie digestive (JFHOD) 2015.
      Toxicité hépatique du paracétamol

      La toxicité hépatique du paracétamol en cas de surdosage est bien connue (première cause de décès par suicide en Angleterre). Ce médicament est conjugué au niveau du foie et une petite partie est transformée en un métabolite actif toxique, le NAPBQI (N-acétyl-p-benzoquinonéimine), également responsable de la toxicité néphrologique. Aux doses journalières recommandées, le NAPQI, présent en très faible quantité, ne présente aucune dangerosité car il est neutralisé par le glutathion.

      Or chez le buveur chronique, on sait que le stock de glutathion est effondré, ce dernier étant utilisé pour les réactions d’oxydation de l’alcool. La consommation chronique d’alcool est aussi à l’origine d’une production accrue du cytochrome P450 2E1 qui majore la production de NAPBQI.

      Un risque non mentionné dans les RCP

      A ce jour, ce risque de « mésaventure thérapeutique au paracétamol » est peu considéré et ne fait pas l’objet de mise en garde spéciale. Il n’est d’ailleurs pas mentionné dans les résumés des caractéristiques du produit (RCP) des médicaments à base de paracétamol.

      Les recommandations fixent à 6 g la dose quotidienne de paracétamol à ne pas dépasser. Mais, par sécurité, la posologie limite la prise à 4 g par jour. A partir de 10 g, en une seule prise, survient l’intoxication par épuisement des réserves en glutathion (à l’origine de 39% des hépatites aiguës aux Etats-Unis).

      « En cas de consommation chronique d’alcool, les défenses antioxydantes s’effondrent », explique le Pr Louvet. La déplétion hépatique en glutathion peut alors survenir à des doses plus faibles de paracétamol.

      De la « mésaventure » à l’insuffisance hépatique

      L’étude qu’il a menée avec son équipe du CHU de Lille a porté sur 271 patients admis dans l’établissement, entre 2002 et 2014, pour une hépatite aiguë sévère provoquée par le paracétamol.

      Dans 205 cas (72%), il s’agissait d’un surdosage, majoritairement recherché dans un contexte de tentative de suicide. La « mésaventure au paracétamol » a, quant à elle, concerné 66 patients (28%).

      Près de 90% de ces patients en insuffisance hépatique par « mésaventure » consommaient quotidiennement au moins 30 g d’alcool pur (> 3 verres de vin par jour)

      Ils avaient pris en moyenne 3,15 g de paracétamol par jour, sur une durée médiane de quatre jours, tandis que ceux avec un surdosage volontaire avaient absorbés en moyenne 16 g de paracétamol en une seule journée.

      Atteinte hépatique plus sévère avec le cocktail alcool chronique + paracétamol

      Lors de l’admission, les patients présentant une « mésaventure au paracétamol » avaient une atteinte hépatique plus marquée que les patients suicidaires.

      L’albumine était notamment à 32,7 contre 38,1 g /L pour les patients avec un surdosage, la créatinine à 9,8 contre 8,7 mg/L et une bilirubine à 47,1 contre 25 mg/L.

      La survie est également moins bonne. A un mois, elle est de 85% chez les patients développant une « mésaventure au paracétamol », contre 93% pour les patients en contexte de surdosage.

      « Malgré des doses plus faibles de paracétamol, les effets sont plus graves chez ces patients », commente le Pr Louvet. La prescription du paracétamol doit donc, selon lui, être mieux encadrée.

      Ces résultats pourraient bien sonner l’alerte auprès des autorités sanitaires, en particulier de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). « C’est souhaitable », estime le médecin, qui espère « une amélioration de la communication sur le paracétamol ».

    • Une « mésaventure »... en médecine aussi, les mots sont importants.
      Et le fait de passer l’association alcool-paracétamol à l’as ressemble à s’y méprendre à un jugement de valeur contre les alcoolos.

      On m’avait parlé des TS au paracétamol : je pensais juste que c’était de la bêtise... mais la vraie bêtise c’est pas là où on pouvait le penser.

  • Deux cas de contrôle spontané de l’infection par le #VIH élucidés
    http://www.lemonde.fr/medecine/article/2014/11/04/deux-cas-de-controle-spontane-de-l-infection-par-le-vih-elucides_4518147_165

    VIH : comment deux patients non-traités ont neutralisé l’infection
    http://www.medscape.fr/voirarticle/3601076

    Les auteurs de ce papier Inserm rappellent que 8% de notre génome est fait de quelque 100 000 rétrovirus endogènes qui se sont intégrés à notre ADN au fil du temps et qui ont perdu leur pouvoir pathogène. Ils se sont donc demandés dans quelle mesure ce mécanisme pouvait être impliqué dans le contrôle du VIH par ces deux patients, qui, précisons-le, n’ont jamais reçu aucun traitement.

    (...)

    Après séquençage de l’ADN des patients, les chercheurs ont noté que des séquences de l’ADN viral s’étaient intégrées au génome de leurs cellules plasmatiques. Cependant, ces séquences étaient inactivées par la présence de nombreux codons « stop » empêchant la réplication du virus. Les codons « stop » étaient différents pour les deux patients.

    (...)

    « Nous suggérons que la persistance de VIH intégrés dans l’ADN n’est pas un frein à la guérison mais qu’elle pourrait être un pré-requis à la guérison. Nous proposons donc une nouvelle vision de la lutte contre le VIH qui passe par l’intégration, l’inactivation et une potentielle endogénisation du génome viral dans le génome humain […] Les recherches actuelles s’attachent à éliminer toute trace d’ADN du VIH dans les cellules humaines. Au contraire, nous croyons que la persistance de l’ADN de VIH peut mener à la guérison et à la protection contre le virus », concluent les auteurs.

    Ils ajoutent « qu’analyser la fréquence des codons « stop » dans l’ADN de VIH intégré dans le génome pourrait prédire le contrôle et/ou la guérison de la maladie. Ceci est critique car une fois les patients traités, la résistance naturelle n’est plus apparente. »

  • #Actos : #Takeda condamné à une amende, conteste le verdict américain
    http://www.liberation.fr/economie/2014/04/08/actos-takeda-condamne-a-une-amende-conteste-le-verdict-americain_994138

    Compte tenu de la particularité [$$] de la procédure judiciaire américaine le montant record de cette amende a plus une valeur symbolique.

    Un juge en appel est susceptible de le réduire nettement comme cela a déjà été le cas dans d’autres affaires.

    C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles l’action Takeda n’a finalement fondu que de 5,16% à la clôture à la Bourse de Tokyo, après avoir chuté de 8% en cours de séance.

    $$
    http://www.medscape.fr/voirarticle/3600511

    Les 10 précédentes affaires du même type aux Etats-Unis ont vu les jugements annulés ou les amendes fortement réduites en appel au nom du principe de proportionnalité entre la punition et les préjudices subis.