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  • CIP-IDF > Le journal de France 2 interrompu par des intérimaires en collants et des intermittentes en colère
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6940

    Ce mardi 8 avril à 20h17, une cinquantaine de personnes ont investi le plateau du #journal de #France_2 afin de lire un communiqué contre un projet de Convention #Unédic qui aggraverait la #précarisation en s’attaquant principalement aux salariés les plus pauvres, qu’ils soient au chômage, en emploi discontinu ou au chômage « en activité à temps réduit » .

    Au nom d’un déficit soigneusement entretenu et d’une supposée « équité », ce projet s’attaque tout particulièrement à ces fameux nantis que sont les #intérimaires... Ces derniers perdraient mensuellement de 50 à 300 euros chacun si une telle convention devait entrer en vigueur. Nous disons non à une #logique_concurrentielle qui nous rabaisse tous [1].

    A peine les manifestants étaient-ils arrivés sur le plateau, que le son était interrompu... Quelques secondes plus tard, David Pujadas déclarait rendre l’antenne en raison d’une #occupation.

    De même que les soit disant « négociations » Unedic sont une mascarade scandaleusement anti-démocratique (n’y sont sérieusement évoquées que les propositions patronales...), lorsque les média de masse évoquent des questions aussi cruciales que celles du chômage et de la précarité, c’est le plus souvent pour livrer des « informations » qui constituent autant de #publireportages en faveur des orientations patronales et de celles des « syndicats » qui osent s’allier avec le MEDEF contre l’ensemble des salariés.

    Voici le texte qui aurait pu être lu à l’antenne sur France 2 :

    Nous sommes ici….

    Nous sommes ici, chômeurs, travailleurs précaires, intermittents, intérimaires, avec ou sans papiers, pour vous informer.

    Nous sommes ici parce que les négociations sur le régime d’assurance-chômage se sont faites sans nous et contre nous. Nous refusons cet accord du 22 mars 2014 conclu entre les organisations patronales et la CFDT, la CFTC et FO.

    Nous ne sommes pas dupes et nous sommes en colère : cet accord, imposé par le #MEDEF, nous affaiblit tous. Le gouvernement ne doit pas agréer cet accord. […].

    #interruption #lutte