La vigne au rythme des sabots

?article5683

  • L’État abandonne ses chevaux de trait - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article6213

    Près de sa maison de Saint-Jean-de-Liversay (Charente-Maritime), Florent Chevreau a laissé paître l’un de ses chevaux de trait poitevins. Un jeune mâle de trois ans, imposant et paisible, à la robe gris sable. Il se repose sous un arbre, quelquefois troublé par l’attaque incessante des mouches.

    Les autres chevaux sont un peu plus loin, dans les prés communaux. Parmi eux, il y a Pépito de Marigny, un des meilleurs chevaux reproducteurs de la race trait poitevine. La bête appartient à France-Haras, un groupement d’intérêt public qui possède les sept meilleurs étalons trait poitevins. Florent Chevreau le loue, afin de faire reproduire ses juments et ainsi assurer la pérennité de la race, originaire des marais du bas Poitou.

    Cette vente est la dernière étape du démantèlement des Haras nationaux, une institution publique vieille de 300 ans. « L’État a décidé d’arrêter l’étalonnage [gestion des étalons, NDLR], cela coûtait trop cher », explique Geneviève de Sainte Marie, présidente de France-Haras.

    #chevaux_de_trait #chevaux #patrimoine #tout_doit_disparaître

  • La vigne qui tue - France Info (v Anne Légier-Desgranges et Bibeyran Marie-lys )
    http://www.franceinfo.fr/actu/france-info-revue-xxi/la-vigne-qui-tue-1375783-2014-04-06

    Raffa

    La vigne qui tue - France Info (v Anne Légier-Desgranges et Bibeyran Marie-lys ) - http://www.franceinfo.fr/actu...

    18 minutes ago

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    Le journaliste Michel Bessaguet a enquêté pendant un an dans le Bordelais, sur le danger des pesticides pulvérisés d’avril à septembre dans les vignes. Il fait un parallèle avec l’amiante et prévient qu’une catastrophe sanitaire est à venir. Il publie un article accablant dans le nouveau numéro de la revue XXI. - Raffa

    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2014/04/05/1375775/images/ressource/vigne.jpg

    • En fait, c’est le système avec ses mauvais choix économiques qui est à la source de cette catastrophe sanitaire

      http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/04/07/verdict-lundi-pour-le-viticulteur-bio-qui-a-refuse-de-traiter-ses-vignes_439

      Le viticulteur bio Emmanuel Giboulot va enfin savoir s’il pouvait dire non aux pesticides. Le tribunal correctionnel de Dijon doit rendre sa décision, lundi 7 avril à 13 h 30, concernant ce vigneron de Côte-d’Or qui avait refusé de traiter ses 10 hectares de chardonnay et de pinot noir contre une grave maladie de la vigne, la flavescence dorée. Un jugement très attendu, tant l’affaire, largement médiatisée, a divisé militants écologistes et profession viticole.

    • Le vignoble productiviste est une plaie pour l’environnement. Ne nous faisons pas d’illusion : les fabricants pourront toujours se retrancher derrière le non respect par les exploitants des consignes de sécurité liées à l’utilisation des produits.
      Les « exploitants » (encore un nom qui me fait braire) sont les premiers à « manger » mais en bout de chaîne, où iront s’accumuler les poisons ? Parce que pour ruisseler, ça ruisselle : la moindre pluie d’orage déclenche des torrents de boues dans les coteaux plantés de vigne. Et là, il faut mettre en cause l’exploitant (encore) lui-même : depuis plusieurs générations, on a complètement bouleversé le vignoble : il y a une cinquantaine d’années, la plantations de la vigne suivaient les courbes de niveaux ; les anciens avaient construit des « murgers » pour retenir la terre et constituer ainsi des terrasses. Avec la mécanisation, les vignes ont été planté ... dans le sens de la pente, plus facile pour les tracteurs et autres « enjambeurs » pour circuler (et du même coup bien compacter les sols) entre les rangs. Les murgers ont été systématiquement démolis et les seuls obstacles pour endiguer le flot sont les fossés au bord des routes qui sont saturés en 5 minutes lorsqu’un gros orage s’abat sur la contrée. Alors je vous laisse imaginer l’érosion à laquelle sont soumis les terrains à un point tel que les vignes poussent maintenant sur des champs de cailloux. Mais (ô miracle de l’entêtement stupide de ces ingénieux exploitants soutenus par l’argent du contribuable), dans certaines communes, on a pensé à creuser des bassins de rétention où se déversent à gros bouillons lors de chaque épisode pluvieux toute la boue arrachée aux rangs de vignes. Ainsi après décantation, de gros tractopelles remontent à plein godets toute la terre et la déversent sommairement sur les parcelles les plus décapées.

      On cause, on cause mais en fait voilà où je voulais en venir :
      http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/04/07/verdict-lundi-pour-le-viticulteur-bio-qui-a-refuse-de-traiter-ses-vignes_439

      Le viticulteur bio Emmanuel Giboulot a finalement été reconnu coupable. Lundi 7 avril, le tribunal correctionnel de Dijon a condamné à 1 000 euros d’amende, dont 500 avec sursis, ce vigneron de Côte-d’Or pour avoir refusé de traiter chimiquement, comme le prévoit le code rural, ses 10 hectares de chardonnay et de pinot noir contre une grave maladie de la vigne, la flavescence dorée.

      Elle est pas belle, la vie ?...

    • À propos du travail de la vigne

      http://www.reporterre.net/spip.php?article5683

      Philippe Chigard est responsable de la formation « Utilisateurs de chevaux attelés » au lycée agricole d’Amboise (Indre-et-Loire), l’un des douze établissements à disposer de cette option reconnue par le ministère de l’Agriculture.

      Ce lundi, accompagné d’Estelle, une formatrice, ainsi que de Jean-Noël et Michaël les stagiaires, il effectue le labour de printemps d’une parcelle de vigne surplombant le village de Vernou-sur-Brenne. C’est l’occasion pour les élèves de se perfectionner dans le travail viticole, la spécialité du lycée d’Amboise. Mais c’est aussi une prestation à part entière, rémunérée par le vigneron.

      Justement, Vincent Carême, le propriétaire des lieux, est venu voir l’avancée du travail. « C’est une vieille vigne qu’on a failli arracher, raconte-il. Mais on a décidé de la valoriser avec le travail du cheval. Cela tasse moins les sols, c’est silencieux et sympa à regarder ! »

      Le tassement, entraîné par le passage du tracteur, empêche la vie biologique du sol, limite l’accès des minéraux aux racines et retient l’eau de pluie qui ruisselle au lieu de s’infiltrer pour constituer des réserves. Le cheval permet un travail doux, très précis et dans des zones à fort dénivelé.