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https://fr.news.yahoo.com

  • Bahreïn et Israël concluent un accord de normalisation de leurs relations
    Reuters11 septembre 2020
    https://fr.news.yahoo.com/bahre%C3%AFn-isra%C3%ABl-concluent-accord-normalisation-173229420.htm
    https://s.yimg.com/ny/api/res/1.2/XV0tFw8CINQnlZgmzB_i_A--~A/YXBwaWQ9aGlnaGxhbmRlcjt3PTgwMDtoPTM1MztzbT0xO2lsPXBsYW5l/https://media.zenfs.com/fr/reuters.com/a40c3469028d6733e2e608ffa64ea43a.cf.jpg

    WASHINGTON (Reuters) - Bahreïn et Israël ont conclu un accord de normalisation de leurs relations, annoncent vendredi les dirigeants des deux Etats et le président américain Donald Trump dans un communiqué commun.

    « C’est une étape historique en direction de la paix au Moyen-Orient. L’ouverture d’un dialogue direct sur la création de liens entre ces deux sociétés dynamiques et économies développées va permettre de confirmer la transformation du Moyen-Orient et accroître la stabilité, la sécurité et la prospérité dans la région », est-il écrit dans ce communiqué.

    La décision de Bahreïn suit celle qu’ont prise au mois d’août les Emirats arabes unis, provoquant une vague de réprobation dans certaines parties du monde arabo-musulman. (...)

    #IsraelBahrein

    • Bahrainis Speak Out Against ’Betrayal’ of Palestinians in Normalization With Israel
      Jack KhouryNoa Landau and Reuters | Published on 12.09.2020
      https://www.haaretz.com/israel-news/bahraini-opposition-slam-betrayal-of-palestinians-in-israel-normalization-d

      A day after Trump announces a second Gulf state has agreed to establish relations with Israel, local intellectuals and rights activists blast the move ■ Israeli officials say embassy to open soon
      Intellectuals and human rights activists in Bahrain expressed Saturday their fierce opposition to the kingdom’s move to normalize ties with Israel, saying the decision is a “betrayal” of the Palestinian people.

      Israel and Bahrain announced the decision on Friday in a joint statement along with the United States. The agreement will be signed on Tuesday in Washington, senior officials in Israel’s Foreign Ministry said that the ministry will soon open an embassy in Manama.

      Foreign Minister Gabi Ashkenazi spoke on Saturday with his Bahraini counterpart Dr. Abdullatif bin Rashid Al-Zayani in a phonecall and “exchanged friendly talks on the occasion of the peace declaration.” The two ministers also “stressed the need to move these relations forward in all aspects in a way that serves the mutual interests and promotes peace and stability in the region,” said the Bahrain Foreign Ministry in a statement.

      A Shia majority country ruled by a Sunni minority, Bahrain is experiencing more popular opposition to the deal with Israel than the UAE. After the move was announced, Palestinian Ambassador to the United Kingdom Husam Zomlot said that “Bahrainis against normalization” was trending high on Bahraini Twitter.

      Organizations representing the Shia majority in the kingdom, which make up 70 percent of the Bahraini population, rejected to move to establish ties with Israel.

      Bahrain’s opposition umbrella group, the al-Wefaq political association, condemned the move and called it “betrayal.” In addition, the group said that the Bahraini regime is illegitimate, dubbing Israel an illegitimate entity."

      The organization, which is illegal in Bahrain, but is very influential there, said in a statement that it opposes the normalization with Israel due to its support for the Palestinian people. (...)

    • Behind the scenes of the U.S.-brokered Israel-Bahrain agreement
      Sep 11, 2020 - Barak Ravid
      https://www.axios.com/behind-scenes-us-brokered-bahrain-israel-deal-44d1a7d3-a93c-4eee-970e-1e354f3

      Hours after the August 13 announcement of the U.S.-brokered normalization agreements between Israel and the United Arab Emirates, senior Bahraini officials called President Trump’s senior adviser Jared Kushner and White House envoy Avi Berkowitz with a message: “We want to be next,” U.S. officials involved in the talks tell me.

      Why it matters: Israel and Bahrain had a secret relationship for over two decades, meaning neither country had diplomatic relations and most of their contacts were through covert talks behind the scenes. However the talks which led to the joint statement on establishing full diplomatic relations took just 29 days.

      The state of play: Sources familiar with the talks told me that starting August 13, intense discussions between the U.S., Bahrain and Israel started. Other than Berkowitz and Kushner, several other U.S. officials were involved in the talks including: National security adviser Robert O’Brien, Iran envoy Brian Hook, national security council Middle East director General Miguel Correa, White House official Adam Boehler and U.S. ambassador to Israel David Friedman. (...)

  • Expatrié, Louis explique les mesures drastiques de Hong Kong contre le Covid-19
    https://fr.news.yahoo.com/coronavirus-hong-kong-expatrie-louis-explique-mesures-drastiques-1631

    "À titre de comparaison, j’ai vécu une expérience assez lamentable en France la semaine dernière, rembobine-t-il. Pour être sûr qu’on était négatif avant de prendre l’avion, on a voulu faire se faire tester il y a quelques jours dans les Alpes, dans un labo situé à Bourg-Saint-Maurice. Étonné de voir que je vivais à Hong Kong, le biologiste me dit : « il y a vraiment un rythme à deux vitesses : il y a les gens qui comprennent qu’il ne faut pas voyager, et les autres, comme vous, qui voyagent. Si les gens ne bougeaient plus et ne voyageaient plus, il n’y aurait plus de Covid ». J’ai été surpris par ses propos et je lui ai répondu que le problème, ce n’était pas le fait de se déplacer, mais le fait de se protéger".

    « À Hong Kong, depuis le 1er février, le masque est obligatoire, tout comme la distanciation, argumente Louis. Le gel est partout, et on se fait contrôler sa température où qu’on aille. Conclusion : on n’a quasiment pas de mort et très peu de contaminés. Effectivement, il y a un rythme à deux vitesses : il y a un pays dans lequel les gens savent se protéger et respecter les autres, et un autre pays dans lequel les gens ne respectent pas les règles parce que c’est dans la culture ». Chacun aura son avis sur la question.

  • Malgré leurs trésors, les musées berlinois peinent à séduire
    https://information.tv5monde.com/culture/malgre-leurs-tresors-les-musees-berlinois-peinent-seduire-3680


    Johann Peter Hasenclever : Das Lesekabinett (1843)

    Plutôt que de faire la queue devant les musées chers de Londres, Madrid et Paris venez à Berlin, c’est le meilleur endroit pour profiter de moments intimes avec les tableaux classiques. Les neolibéraux font tout pour faire venir les fouiles, mais l’effort ne réussit pas pour le moment. Il faut profiter du moment présent car on est en train de modifier la structure des musées afin de les aligner avec les besoins du tourisme de masses. Dans un an ou deux le calme dans les grandes galeries aura fait place au brouhaha ignoble qui envahit les oreilles de chaque visiteur du louvre qui s’approche de la salle de la Joconde.

    Malgré des trésors inestimables et des rénovations pharaoniques, les musées de Berlin restent nettement à la traîne de ceux de Londres, Paris ou New York. Un fossé que la crise sanitaire risque de creuser encore davantage.

    A deux pas de la bouillonnante Potsdamer Platz, la Gemäldegalerie semble plongée dans une profonde léthargie.

    Pas de file d’attente aux caisses, salles d’exposition assoupies voire désertes dans ce bâtiment qui renferme pourtant l’une des plus grandes collections mondiales de peintures avec des chefs-d’oeuvre du Caravage, de Rembrandt ou de Vermeer.

    Un désamour qui affecte de longue date cette galerie mais aussi de nombreux autres musées de Berlin, même si la pandémie de Covid-19 qui la prive de ses touristes depuis près de quatre mois l’a encore accentué.

    Caspar David Friedrich : Der Mönch am Meer (1808–1810)

    À Berlin, la crise sanitaire augmente la fracture entre le public et ses musées
    https://fr.news.yahoo.com/%C3%A0-berlin-crise-sanitaire-augmente-111542250.html?guccounter=1

    À deux pas de la bouillonnante Potsdamer Platz, la Gemäldegalerie semble plongée dans une profonde léthargie. Pas de file d’attente aux caisses, salles d’exposition assoupies voire désertes dans ce bâtiment qui renferme pourtant l’une des plus grandes collections mondiales de peintures avec des chefs-d’oeuvre du Caravage, de Rembrandt ou de Vermeer.

    À Berlin, la crise sanitaire augmente la fracture entre le public et ses musées
    https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/a-berlin-la-crise-sanitaire-augmente-la-fracture-entre-le-public-et-ses

    Malgré leurs trésors inestimables, les musées berlinois sont à la traîne par rapport à leurs confrères londoniens, new yorkais et parisiens. Un écart qui risque de s’accentuer avec la crise sanitaire.

    #Berlin #art #tourisme

    • Jahreskarte der Staatlichen Museen zu Berlin - Staatliche Museen zu Berlin
      https://www.smb.museum/besuch-planen/jahreskarte
       ;-)

      CLASSIC 50 EURO / ermäßigt 25 EURO

      Der Klassiker unter den Jahreskarten für alle, die ihre Lieblingswerke in den ständigen Ausstellungen gerne häufiger besuchen.

      Die Jahreskarte CLASSIC ist gültig für den Besuch aller Dauerausstellungen der Staatlichen Museen zu Berlin während der gesamten Öffnungszeit.

      Um Wartezeiten zu vermeiden, können für das Pergamonmuseum online und telefonisch vorab kostenlose Zeittickets zu den oben genannten Zeiten gebucht werden.

      Le prix pour un an de visites illimitées dans tous les musées d’état est imbattable. Pour les expos exceptionnelles il faudrait choisir une autre formule. La collection Berggrün avec plein de Picassos est comprise dans l’offre :-)

      La liste des musées et collections
      https://www.smb.museum/museen-einrichtungen/alles-auf-einen-blick

  • Un effet très marrant des regroupements de #titre-de-la-mort-qui-buzze (ou qui essaient de buzzer) sur Gougoule Niouze, c’est que l’affichage simultané des différents titres rend totalement inopérants certains effets.

    À l’instant par exemple :

    Covid-19 : est-il possible de repérer les patients à risque de développer une forme grave ?
    https://fr.news.yahoo.com/covid-19-estil-possible-de-reperer-les-patients-a-risque-de-developpe

    Hum, voilà qui est alléchant, une question avec un énigme à résoudre… Et même que l’autrice du billet t’en tartine deux paragraphes bien mystérieux pour te tenir en haleine avant de te balancer l’info :

    Des chercheurs français révèlent une piste pour repérer les patients qui pourraient souffrir d’une forme grave de la maladie.

    C’est une découverte qui pourrait chambouler la prise en charge de la Covid-19. Selon une étude menée par des chercheurs français de l’Inserm, de l’Université de Paris à l’Institut Imagine, de l’APHP et de l’Institut Pasteur, il serait possible d’identifier en amont des patients à risque de développer une forme grave de la maladie en plus des malades déjà identifiés à risque (diabète, obésité, etc). En moyenne, environ 5% des patients évoluent vers une forme grave et développent une pneumonie sévère se transformant en syndrome de détresse respiratoire aiguë.

    Pas de bol, l’article traitant exactement du même sujet, positionné juste avant par l’algorithme de Gougoule, est titré sobrement : Coronavirus : le déficit d’une protéine dans le sang pourrait être à l’origine des cas graves.

    Et ainsi, avant même de lire l’article de Youhou Actualité au titre mystérieux, tu as déjà la réponse dans le titre du dessus. Visuellement ça donne ça :

    Mais c’est quoi cette façon de killer le game, La Dépêche ?

  • Au rayon #titre-de-la-mort-qui-buzze, hier nous avions un formidable candidat pour illustrer « la crainte de l’inquiétude de la peur qui effraie ». Ou : « notre métier c’est l’industrie de la peur ».

    Chine : Faut-il avoir peur de la nouvelle grippe porcine ?
    https://www.20minutes.fr/sante/2813055-20200702-chine-faut-avoir-peur-nouvelle-grippe-porcine

    Chine : faut-il craindre une pandémie de grippe porcine ?
    https://www.rtl.fr/actu/international/chine-faut-il-craindre-une-pandemie-de-grippe-porcine-7800646208

    Grippe porcine : faut-il s’inquiéter de la nouvelle souche du virus découverte en Chine  ?
    https://www.sudouest.fr/2020/07/01/grippe-porcine-faut-il-s-inquieter-de-la-nouvelle-souche-du-virus-decouvert

    Virus de la grippe porcine : la Chine minimise le risque
    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/virus-de-la-grippe-porcine-la-chine-minimise-le-risque_145648

    Grippe porcine en Chine : cette terrible découverte annoncerait une nouvelle pandémie
    https://www.barbanews.com/international/grippe-porcine-en-chine-cette-terrible-decouverte-annoncerait-une-nouvell

    Le virus G4, cette grippe porcine qui suscite la crainte d’une nouvelle pandémie
    https://www.france24.com/fr/20200701-le-virus-g4-cette-grippe-porcine-qui-suscite-la-crainte-d-une-nou

    Un virus porcin attise la crainte d’une nouvelle pandémie
    https://www.lecho.be/economie-politique/international/general/un-virus-porcin-attise-la-crainte-d-une-nouvelle-pandemie/10236797.html

    Après le COVID-19, des scientifiques chinois redoutent une pandémie du G4
    https://www.realites.com.tn/2020/07/apres-le-covid-19-des-scientifiques-chinois-redoutent-une-pandemie-du-g

    Virus porcin G4 : une nouvelle menace ? Ce que l’on sait vraiment sur la maladie
    https://www.linternaute.com/actualite/societe/2501435-virus-g4-une-nouvelle-menace-ce-que-l-on-sait-vraiment

    La découverte, en Chine, d’un virus de grippe porcine est-elle inquiétante ?
    https://www.lci.fr/sante/medecine-il-peut-probablement-se-transmettre-entre-humains-la-decouverte-en-chin

    Le G4 : le nouveau virus qui effraie des scientifiques chinois
    https://lanouvelletribune.info/2020/07/le-g4-le-nouveau-virus-qui-effraie-des-scientifiques-chinois

    Grippe porcine : faut-il avoir peur de la nouvelle souche semblable à H1N1 ?
    https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/grippe-grippe-porcine-faut-il-avoir-peur-nouvelle-souche-semblable-

    Virus G4 : faut-il s’inquiéter de la nouvelle souche de la grippe porcine découverte en Chine ?
    https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/grippe-porcine-decouverte-dun-virus-potentiellement-capable-de-provoqu

    Chine : Découverte d’un inquiétant virus de grippe porcine capable de provoquer une pandémie
    https://news.google.com/articles/CAIiEHpl9S0yu900NFl-ASBZzz0qGAgEKg8IACoHCAowwZrmATCM6xEwv-21Bg?hl=fr&gl

    Doit-on s’inquiéter de la nouvelle grippe porcine découverte en Chine ?
    https://fr.news.yahoo.com/inquietude-nouvelle-grippe-porcine-decouverte-en-chine-133905979.html

    Pandémie - Une souche de virus de grippe porcine fréquente en Chine suscite l’inquiétude
    https://www.courrierinternational.com/article/pandemie-une-souche-de-virus-de-grippe-porcine-frequente-en-c

    La découverte, en Chine, d’un virus de grippe porcine est-elle inquiétante ?
    https://www.lci.fr/sante/medecine-il-peut-probablement-se-transmettre-entre-humains-la-decouverte-en-chin

  • Un policier blesse sa collègue aux cervicales avec… une clé d’étranglement
    https://fr.news.yahoo.com/policier-blesse-coll%C3%A8gue-cervicales-cl%C3%A9-d%C3%A9tranglement-

    L’agent souhaitait faire une démonstration pour prouver qu’il maîtrisait encore cette technique d’interpellation controversée, raconte « Le Parisien ».

    L’affaire tombe mal, au moment où les tensions autour des violences policières sont plus que jamais palpables. Lors d’une patrouille dans un train, un policier a effectué une clé d’étranglement sur l’une de ses collèges afin de vérifier qu’il maîtrisait toujours cette technique d’interpellation extrêmement controversée.

    Résultat : la gardienne de la paix s’est retrouvée avec deux vertèbres déplacées, raconte Le Parisien. Une plainte a d’ores et déjà été déposée et l’IGPN s’est saisie de l’enquête ouverte par le parquet de Bobigny. La fin de cette technique a récemment été annoncée par Christophe Castaner, mais le ministre de l’Intérieur a précisé par la suite qu’une décision finale serait prise en septembre, face à la gronde des syndicats.

    Ah, toi aussi, tu trouves que #l'affaire_tombe_mal ?

    #gorafi_encore_plagié

  • Ankara salue l’"impartialité" de Rome en Libye
    https://fr.news.yahoo.com/ankara-salue-l-impartialit%C3%A9-rome-144404253.html

    La Turquie a annoncé vendredi qu’elle continuerait de coopérer avec l’Italie pour parvenir à une paix durable et un processus politique fructueux en Libye, saluant l’"impartialité" de Rome dans ce dossier « contrairement à d’autres pays européens ».

    « Ensemble avec l’Italie, nous allons poursuivre nos efforts pour une paix durable et un processus politique fructueux en Libye », a déclaré le chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu lors d’une conférence de presse à Ankara aux côtés de son homologue italien Luigi Di Maio.

    « Nous sommes conscients du rôle essentiel que joue l’Italie dans ce dossier et nous la remercions pour cela », a-t-il ajouté. Les Italiens ont eu « une attitude impartiale. L’Italie n’a pas soutenu le putschiste Haftar, contrairement à certains autres pays de l’UE, l’Italie a fait des efforts sincères pour le cessez-le-feu et le processus politique. »

    Le chef de la diplomatie turque n’a pas précisé le nom des pays de l’Union européenne auxquels il faisait allusion mais ses propos surviennent après des crispations diplomatiques entre la France, accusée de soutenir le maréchal Haftar - ce que Paris dément-, et la Turquie.

    Cette dernière intervient militairement en Libye en soutien au gouvernement d’entente nationale (GEN), reconnu par la communauté internationale, face à l’offensive du maréchal Haftar, l’homme fort de l’Est libyen.

    Ce soutien turc, qui s’ajoute à l’appui de Moscou à Khalifa Haftar, fait grincer des dents et suscite l’inquiétude de l’Onu et des pays engagés ces dernières années dans la médiation visant à sortir le pays du chaos et à aboutir à un cessez-le-feu durable entre les deux camps rivaux.

    Mercredi, un responsable du ministère français des Affaires étrangères a estimé que l’Otan ne pouvait pas s’en tenir à une « politique de l’autruche » face aux agissements de la Turquie notamment en Libye.

    • Embargo sur les armes contre la Libye : la Turquie remet en cause l’impartialité de la mission européenne
      https://www.france24.com/fr/20200619-libye-embargo-armes-turquie-critique-mission-europeennne-irini

      La Turquie a estimé vendredi que la mission européenne Irini sur le contrôle de l’embargo sur les armes à destination de la Libye était « partiale » en favorisant l’homme fort de l’Est, le général Khalifa Haftar.

      Le chef de la diplomatie turque a critiqué, vendredi 19 juin, la mission européenne Irini chargée de contrôler l’embargo sur les armes contre la Libye, après l’ouverture d’une enquête de l’Otan à la suite d’un incident dénoncé par la France et impliquant des navires turcs.

      Lors d’une conférence de presse à Ankara avec son homologue italien Luigi Di Maio, le ministre turc, Mevlut Cavusoglu, a estimé que l’opération Irini était « partiale », et « n’a pas tenu compte des demandes et des préoccupations du GNA », le gouvernement de Tripoli soutenu par Ankara.

      Il a reproché à cette mission de chercher à empêcher les livraisons d’armes par voie maritime destinées au GNA tout en passant sous silence celles fournies à l’homme fort de l’Est, Khalifa Haftar par ses alliés par voies aérienne et terrestre.

      « Est-ce qu’elle dit quoi que ce soit au sujet des avions (russes) qui arrivent en Libye en provenance de la Syrie ? S’intéresse-t-elle aux armes fournies pour Abou Dhabi ? A-t-elle dressé des rapports sur les fournitures d’armes à Haftar par la France ? », s’est interrogé le ministre. « La mission Irini n’est pas objective et ne contribue pas à un règlement du problème libyen ou au respect de l’embargo », a-t-il ajouté.

      « Nous croyons que cette mission pourra contribuer, même si ce n’est pas la panacée, mais elle peut contribuer à ralentir l’entrée (des armes) et au respect de l’embargo des Nations unies », a pour sa par déclaré Luigi Di Maio.

      Un comportement jugé « extrêmement agressif »
      La France a dénoncé cette semaine le comportement « extrêmement agressif » de la Turquie, membre de l’Otan, contre une frégate française engagée dans la mission Irini en Méditerranée lors d’une tentative de contrôle d’un cargo suspecté de transporter des armes vers la Libye. L’Otan a annoncé jeudi l’ouverture d’une enquête sur cet incident.

      Le soutien armé d’Ankara au GNA, avec notamment le déploiement de conseillers militaires et de drones, a permis à celui-ci d’inverser le rapport de force et de multiplier les succès militaires ces dernières semaines contre les forces du maréchal Haftar.

      Quant à l’Italie, elle se considère comme un acteur important face à la situation en Libye en raison de ses liens historiques avec ce pays en tant qu’ancienne puissance coloniale.

  • « Il faut se serrer un peu plus la ceinture » : quand chômage partiel rime avec fiche de paie amputée, Bertrand Bissuel, Julie Carriat
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/04/18/il-faut-se-serrer-un-peu-plus-la-ceinture-quand-chomage-partiel-rime-avec-fi

    A l’arrêt du fait de l’épidémie due au coronavirus, près de 9 millions de salariés en chômage partiel voient leurs revenus baisser. « Le Monde » a récolté les témoignages de certains d’entre eux.

    Thierry a beau s’y être préparé, le manque à gagner qu’il vient de subir lui a causé une petite émotion. Cadre dans un restaurant de la région parisienne, il ne travaille presque plus depuis la mi-mars, l’établissement qui l’emploie ayant dû fermer ses portes, comme tous les « lieux, recevant du public, non indispensables à la vie du pays ». Thierry a, du même coup, basculé en « activité partielle », dispositif plus connu sous le nom de chômage partiel ou chômage technique. Un changement de situation synonyme de salaire amputé : pour le mois de mars, « l’écart est de 340 euros net », affirme-t-il, soit environ « 10 % » de sa rémunération habituelle.

    Thierry ne se lamente pas, conscient du fait qu’il se situe en haut de l’échelle des revenus. Mais il va essuyer une perte financière plus importante sur avril, puisque cette période-là sera intégralement chômée. « Je suis locataire et n’ai donc pas de crédit immobilier à rembourser, confie cet homme, encarté à Force ouvrière (FO). Mais si mes ressources sont diminuées pendant trois ou quatre mois, je vais commencer à rencontrer des difficultés. »

    Aujourd’hui, ils sont près de 9 millions à relever, comme Thierry, de l’activité partielle, soit près d’un salarié du privé sur deux. Une situation sans précédent, en France. Le gouvernement a voulu faire jouer ce mécanisme au maximum, afin que les patrons conservent, autant que possible, leur main-d’œuvre durant la récession déclenchée par la pandémie due au coronavirus. Dans cette optique, les règles ont été revues en profondeur, le but étant de bâtir le système « le plus protecteur » d’Europe, selon la formule de la ministre du travail, Muriel Pénicaud. Grâce à ce dispositif, cofinancé par l’Etat et par le régime d’assurance-chômage (Unédic), les salariés perçoivent une indemnité correspondant, en moyenne, à 84 % de leur salaire net. L’employeur peut, s’il le souhaite, mettre la main à la poche pour compenser la différence et assurer, ainsi, le maintien de la paye.

    Un filet de sécurité, mais des limites

    Si le filet de sécurité dressé par l’exécutif préserve une large part du pouvoir d’achat des personnes concernées, il comporte des limites. Ainsi, certaines composantes de la rémunération du salarié ne sont pas prises en considération pour fixer le montant de l’indemnité d’activité partielle : parmi elles, il y a l’intéressement, la participation et les « primes ou indemnités ayant le caractère de remboursement de frais professionnels » – par exemple, la prime de panier, précise Patrick Bordas, vice-président du Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables.

    Maçon coffreur dans une entreprise de travaux publics, Ibrahim indique, lui, avoir perdu un peu plus de 200 euros sur sa paye du mois de mars – période durant laquelle il a chômé plusieurs jours. Un manque à gagner qu’il impute à la non-prise en compte de la prime de panier et de l’indemnité de transport. « Ça a des conséquences sur mon budget », souligne ce délégué syndical CGT, père de six enfants et dont l’épouse est sans profession. Il envisage « de supprimer certaines dépenses », sans trop savoir lesquelles à ce stade : peut-être cessera-t-il de participer au règlement des assurances des voitures appartenant à ses fils.

    Dans certains cas, les baisses de ressources s’avèrent plus importantes, à en croire les propos de salariés qui ont répondu à un appel à témoignages lancé sur Lemonde.fr. Salarié d’un grossiste pour la restauration dans les pays de la Loire, Lkif est au chômage partiel depuis le 14 avril. Sa rémunération fixe – 1 350 euros par mois – lui sera payée à 100 %, grâce à un coup de pouce de son employeur. En revanche, faute de clients, il fait son deuil des quelque 500 euros mensuels de commission qu’il empoche habituellement. « On [le salarié porte parole du patron, un must pour Le Monde] a trois emprunts à payer, jusqu’à quand ça va durer ? Je ne vais pas toucher mon salaire d’avant-crise avant plusieurs mois », présage-t-il. Pour autant, il estime ne pas être « à plaindre ». Sa compagne travaille, ce qui permet au couple de faire face aux mensualités de ses crédits, non négligeables, de 1 400 euros en tout.

    En activité partielle depuis le 23 mars, Mathilde, elle, a demandé à sa banque de décaler de trois mois les remboursements d’un prêt immobilier. « Ils me réclamaient presque 1 000 euros de frais de dossier pour accepter ma requête, j’ai refusé », raconte cette commerciale dans un laboratoire pharmaceutique, qui continue, du coup, à honorer ses créances.
    Il arrive que des ménages cumulent les manques à gagner. Assistante maternelle à proximité de Toulouse, Pascale perçoit 300 euros de moins qu’à l’accoutumée. Pour son conjoint, employé 39 heures par semaine, la perte se monte à un peu plus de 800 euros, notamment parce que le travail effectué à partir de la 36e heure a été exclu du calcul de l’indemnité en mars – ce qui ne devrait, toutefois, plus être le cas par la suite (la réglementation ayant très récemment évolué). Au total, les revenus du couple dégringolent de plus de 1 000 euros. Et la banque « refuse de me décaler les mensualités » d’un emprunt immobilier, soupire-t-elle.

    « Il y a une diminution de salaire, bien évidemment, mais pas de diminution des loyers ou des charges, donc il faut se serrer un peu plus la ceinture », abonde Pauline, 28 ans, responsable de salle dans un restaurant d’Annecy, qui est passée de 1 800 à 1 650 euros en mars. Désormais, il faut tenir les comptes au cordeau, entre la location du logement (650 euros par mois) et les achats plus fréquents de produits alimentaires, puisqu’elle ne mange plus avec ses collègues, avant le service. Si l’envie de retourner à son poste la tenaille – « les journées sont très longues » –, elle craint aussi le pire pour la saison d’été, plusieurs événements, dont le Festival international du film d’animation, ayant été annulés.

    « C’est un vol »

    Dans le monde de l’hôtellerie-restauration, les incidences du passage au chômage partiel sont fortes, observe Nabil Azzouz (FO) : les pourboires non déclarés échappent au calcul de l’indemnité. Et s’agissant des salariés dont la paye est indexée sur le chiffre d’affaires de leur société, le préjudice pourrait, là aussi, être important, complète M. Azzouz.
    Parfois, le chômage partiel n’a rien de chômé : sous pression de leur hiérarchie, des personnes poursuivent leurs missions
    Cependant, une rémunération amoindrie n’entraîne pas forcément des sacrifices supplémentaires. « Depuis que je suis au chômage partiel, je gagne 100 euros de moins que d’ordinaire, mais je ne le ressens pas », confie Laura, 27 ans, rédactrice dans une agence de relations presse en Ile-de-France. Avec le confinement, certaines dépenses ont disparu : l’abonnement aux transports en commun, les achats de livres… Elle en viendrait même à conclure qu’elle « épargne plus qu’avant ». Ce qui ne l’empêche pas d’être inquiète pour l’avenir : l’inactivité pourrait se prolonger « au moins jusqu’à l’été », relate-t-elle, et des « rumeurs » de licenciements économiques commencent à circuler parmi le personnel.

    Parfois, le chômage partiel n’a rien de chômé. Sous la pression de leur hiérarchie, des personnes sont contraintes de poursuivre leurs missions, en dépit des mises en garde répétées de Mme Pénicaud qui a martelé que de telles pratiques étaient contraires à la loi.
    Cadre dans une entreprise de rachat de crédits, Christophe, qui témoigne sous un prénom d’emprunt, se souvient du jour où son supérieur lui a annoncé qu’il était désormais en activité partielle : « Il m’a demandé directement de continuer à faire avancer les projets, pour qu’on ne soit pas en perte de vitesse. » Occupant une position élevée dans la société, il a protesté mais continue, toutefois, de travailler, à son domicile, pendant les siestes de ses enfants, par conscience professionnelle. Avec ce dispositif financé par des deniers publics, « ils ont limité la casse, fortement », dit-il, mais en agissant de manière « immorale ».

    « C’est un vol au détriment de la collectivité », renchérit Nathalie, employée dans une société de services à la personne, dont le prénom a été modifié. En théorie, elle est au chômage partiel à 90 % mais dans les faits, elle consacre beaucoup plus de temps à son métier : « Il n’y a pas d’injonction directe, mais l’entreprise fonctionne avec une culture du “travailler plus”. C’est un choix qui est fait, au nom de la sauvegarde des emplois, mais ce n’est pas honnête car aucun cadre clair n’a été posé. »

    Consultant dans un cabinet de conseil parisien, spécialisé en santé et sécurité au travail, Nicolas, qui témoigne également sous un prénom d’emprunt, se trouve dans une situation similaire. « Les choses sont dites à l’oral, il est conseillé à tout le monde de travailler, même durant ses congés, RTT, et au chômage partiel », rapporte-t-il, en dénonçant une « organisation hypocrite et opportuniste ». « Il y a un intérêt bien compris entre les consultants et les associés, qui est de dire : “Vous continuez à bosser parce que sinon, la boîte se casse la gueule”, ajoute-t-il, amer. On l’accepte parce qu’on comprend pourquoi c’est fait, mais sur le principe, ça choque. »

    Le chômage partiel en deux chiffres
    8,7 millions
    C’est le nombre de personnes concernées par une demande de chômage partiel déposée par leur employeur, à la date du 14 avril. Quelque 732 000 entreprises avaient accompli une démarche en ce sens, selon les services du ministère du travail.
    84 %
    C’est la part que représente l’indemnité allouée à la personne au chômage partiel, par rapport à son salaire net. Autrement dit, sa rémunération est amputée de 16 %. Il s’agit d’une moyenne, le pourcentage pouvant varier selon les situations, comme le montrent des simulations faites pour Le Monde par l’ordre des experts-comptables. Ainsi, dans l’hypothèse où la personne n’a pas du tout travaillé au cours du mois, la somme qui lui est versée correspond à 100 % de son salaire net, si elle est au smic. Pour un individu touchant 2 000 euros brut par mois, l’indemnité d’activité partielle représente 88,6 % de sa rémunération nette, soit une perte de 179,80 euros. Dans le cas d’un salarié payé 3 000 euros brut par mois, le manque à gagner équivaut à 17 % de son salaire net, soit près de 408 euros.

    30 mars 2020 : Coronavirus : le chômage partiel entraîne une perte de revenus de 1,2 milliard par mois pour les ménages, selon l’OFCE
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/03/30/coronavirus-le-chomage-partiel-entraine-une-perte-de-revenus-de-1-2-milliard

    (...) Parmi les éléments étudiés par les économistes de l’OFCE figure l’impact du dispositif de chômage partiel, sollicité vendredi 27 mars par 220 000 entreprises pour 2,2 millions de salariés au total. Ce chiffre pourrait plus que doubler et atteindre 5,7 millions d’employés − soit 21 % de l’emploi salarié en France − si l’ensemble des entreprises touchées par la baisse de l’activité économique déposent une demande de chômage partiel auprès des services du ministère du travail.

    Au global, selon les calculs de l’OFCE, ce dispositif représente, pour les salariés, un « manque à gagner » de 1,2 milliard d’euros pour un mois de chômage partiel. Soit, en moyenne, pour un salarié, 216 euros en moins sur la fiche de paie. Sous réserve que « les entreprises ne compensent pas les pertes de revenus des salariés », précise l’Observatoire.

    En effet, si le gouvernement a fait le choix d’indemniser à 100 % les salariés qui touchent le smic, ceux au-dessus du smic, eux, ne touchent que 84 % de leur salaire net dans la limite de 4,5 smic. Mais chaque employeur conserve, bien évidemment, la latitude de prendre à sa charge cette perte de revenus pour ses salariés. Le coût pour les finances publiques du dispositif atteindrait, lui, 12,7 milliards d’euros par mois, chiffre auquel il faut ajouter une perte de cotisations sociales de 8,7 milliards, soit un total de 21,4 milliards d’euros mensuels.

    Une aide proratisée

    L’OFCE a également examiné la situation des salariés des entreprises dont la fermeture a été ordonnée par le gouvernement (commerces non alimentaires, hôtels, restaurants…). Ils représentent un effectif de total 2,4 millions de personnes, dont 2 millions de salariés. Pour eux, le chômage partiel se traduit par une baisse globale de revenus de 349 millions d’euros par mois de chômage, soit environ 175 euros par mois pour chaque salarié concerné. Le coût pour les finances publiques, lui, est de 3,8 milliards d’euros d’indemnités versées et de 2,4 milliards de cotisations sociales non versées, soit 6,2 milliards d’euros par mois.
    Les personnes employées en contrats courts (CDD, fins de mission d’intérim…) pourront toucher une indemnisation, à condition d’avoir travaillé suffisamment longtemps

    A noter que la baisse de l’activité, qu’elle soit imposée du fait du confinement ou non, impacte également environ 1,2 million de personnes dont le statut n’ouvre pas droit au chômage partiel. Une partie d’entre elles est non salariée. Elles peuvent alors prétendre − si elles remplissent les conditions − au fonds de solidarité créé par Bercy. Selon les dispositions présentées lundi 30 mars, une aide forfaitaire de 1 500 euros sera versée aux personnes dont l’activité a été totalement arrêtée. Celles qui ont subi une perte d’au moins 50 % de leur chiffre d’affaires toucheront une indemnité proratisée, à concurrence de 1 500 euros.

    Restent enfin les personnes employées en contrats courts (CDD, fins de mission d’intérim, fin de période d’essai…), soit entre 140 000 et 150 000 personnes, qui ne peuvent non plus prétendre au chômage partiel. A condition d’avoir travaillé suffisamment longtemps, elles pourront toucher une indemnisation de l’assurance-chômage. Mais ce « seront, au final, les plus impactés », souligne Bruno Ducoudré, économiste à l’OFCE. L’organisme de prévision prévoit d’analyser plus en détail dans les jours qui viennent les conséquences du choc économique dû au confinement et à la baisse d’activité sur les revenus des ménages.

    Rappel, sous peu on aura au moins 11,1 millions de salariés payés hors emploi : Les salariés en arrêt de travail pour garde d’enfants et les personnes vulnérables vont passer au chômage partiel
    https://seenthis.net/messages/844741

    #chômage_partiel #revenu_garanti

    • Coronavirus : déjà 11 milliards de pertes de revenus pour les ménages en France
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/04/21/coronavirus-deja-11-milliards-de-pertes-de-revenus-pour-les-menages-en-franc

      Cette dégradation du pouvoir d’achat, pour l’instant due à l’arrêt de l’activité, risque de s’amplifier dans les mois à venir.

      Si la crise économique liée à l’épidémie de coronavirus est d’une ampleur inégalée, elle ne pèse encore que peu, en France, sur les ménages. Les 120 milliards d’euros perdus depuis le début du confinement, le 17 mars dernier, n’ont affecté les particuliers qu’à hauteur de 11 milliards d’euros, selon les scénarios établis par les économistes de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Soit 7 % du total. Les entreprises, elles, « perdent » environ 35 % du total, tandis que l’Etat essuiera, via le déficit public, le reste de l’ardoise.

      « Pour les ménages, cela représente une perte de pouvoir d’achat d’environ 50 euros par semaines, soit 400 euros sur la totalité de la période de confinement » , précise Xavier Timbeau, économiste à l’OFCE. Un chiffre moyen, qui recouvre une grande hétérogénéité de situations : les salariés au smic bénéficient dans le dispositif du chômage partiel du maintien intégral de leur salaire, ceux au-dessus du smic touchent 85 % de leur rémunération.

      Une « cassure »

      Les indépendants, à eux seuls, qui se rémunèrent directement avec leur activité, participent pour 2 milliards d’euros à cette baisse des revenus. Les salariés en fin de contrat court, ou en fin de mission d’intérim, et dont la mission n’a pas été renouvelée du fait de la crise voient eux leur revenu pris en charge par l’assurance-chômage – dans la mesure où les droits leur sont ouverts, et pour une durée variable.

      « Nous estimons que 460 000 personnes vont se retrouver sans emploi à l’issue du confinement, précise Bruno Ducoudré, économiste à l’OFCE. Parmi elles, environ 180 000 personnes en contrat court, et 288 000 personnes qui étaient en période d’essai, par exemple, ou qui sont licenciées – éventuellement pour d’autres raisons que le Covid-19. » Enfin, une dernière catégorie de personnes subit une amputation significative de leurs revenus – ce sont celles qui subsistaient en partie grâce à « l’économie grise » , comme le dit Xavier Timbeau, c’est-à-dire ce qui est à la frontière de la légalité et dont le nombre est par nature difficile à évaluer.

      « Seul le recul de l’inflation (importée notamment) permet d’amortir le choc et de redonner un peu d’oxygène à la dépense des ménages » , estime l’institut Xerfi.
      Toutefois, pour les ménages français, ce recul relativement faible du pouvoir d’achat risque de n’être que temporaire. En sortie de crise, l’arrêt des mesures de soutien aux entreprises, et notamment du chômage partiel, peut donner un coup d’accélérateur à la dégradation des revenus, notamment avec l’arrivée des premières défaillances d’entreprises ou des plans de licenciement. L’institut Xerfi fait l’hypothèse d’une « forte cassure de la dynamique du pouvoir d’achat des ménages » sur l’année 2020. « En 2019, le gain de pouvoir d’achat avait été de 1,9 % en moyenne » , rappelle-t-il. « En 2020, le pouvoir d’achat devrait reculer de près de 1 %. On observe donc un ralentissement de 2,5 à 3 points du pouvoir d’achat entre 2019 et 2020. Ce dernier pourrait stagner encore en 2021. »

      Xerfi explique cette « cassure » par plusieurs éléments : au chômage partiel, déjà cité, qui va entamer de 0,9 point le pouvoir d’achat des ménages et à la forte dégradation du revenu des indépendants, il faut ajouter les heures supplémentaires et les primes perdues, et enfin le recul de l’emploi à venir. « Seul le recul de l’inflation (importée notamment) permet d’amortir le choc et de redonner un peu d’oxygène à la dépense des ménages » , conclut Xerfi. Ajoutons à cela l’impact des politiques salariales à venir, qui seront « fragilisées » , de même que l’emploi, par la récession, comme le souligne Philippe Waechter, chef économiste chez Ostrum Asset Management.

      Or, si ces dernières années l’Etat a soutenu le pouvoir d’achat, notamment par les baisses d’impôt, le scénario à venir pourrait fort bien être différent. « Le rôle massif de la dépense publique en 2020 pour soutenir le pouvoir d’achat ne peut qu’être temporaire » , analyse Olivier Vigna, chef économiste chez HSBC France. « Prévus pour atteindre des niveaux record en 2020, déficit public et dette publique devront revenir ensuite sur des trajectoires plus soutenables, ce qui rendra l’évolution du pouvoir d’achat tributaire des choix fiscaux à venir. » Au programme de l’année, il faudra sans doute prévoir un retour du débat sur le partage des richesses entre les entreprises et les salariés et les politiques de redistribution.

      #travailleurs_indépendants #économie_grise

    • Les jeunes sont les premiers et les plus touchés par les effets de la récession
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/04/21/les-jeunes-sont-les-premiers-et-les-plus-touches-par-les-effets-de-la-recess


      Hassan, étudiant confiné dans sa chambre de la residence Evariste Galois, à Villeneuve d’Ascq (Nord), le 18 avril 2020. Sarah Alcalay pour Le Monde

      Les secteurs très affectés par les mesures de confinement sont aussi ceux qui emploient beaucoup de 18-25 ans. Les étudiants récemment diplômés vont également en pâtir.

      Si les jeunes sont les moins touchés par la pandémie, ils sont en première ligne de la crise économique. Ils sont particulièrement employés par les entreprises qui ont dû fermer à cause du confinement : restaurants, commerces, centres de loisirs… Au Royaume-Uni, par exemple, 30 % des employés de moins de 25 ans travaillent dans ces secteurs, contre seulement 13 % des plus de 25 ans, selon l’Institute for Fiscal Studies (IFS), un centre d’études économiques. En France, la situation est similaire.

      « Contrairement à la crise de 2008, qui a aussi touché la finance ou les services professionnels, l’effet est cette fois-ci plus concentré sur les moins qualifiés, les bas salaires et les plus jeunes » , explique Xiaowei Xu, auteure de l’étude de l’IFS.

      Non-renouvellement des CDD

      Le deuxième effet négatif pour les jeunes est qu’ils vont entrer sur le marché du travail au pire moment. Les quelque 700 000 personnes qui vont sortir cette année de formation en France seront les premières victimes de la hausse inévitable du chômage, et leur carrière professionnelle va être durablement affectée. « Lorsque l’entreprise fait face à des chocs, elle essaie de conserver les salariés qualifiés et arrête d’embaucher » , rappelle Camille Landais, professeur à la London School of Economics.

      « La première forme de régulation de l’entreprise en période de crise est le non-renouvellement des CDD et des contrats d’intérim : or, les jeunes sont massivement représentés sur ces postes » . Cet effet s’était fait durement ressentir lors de la crise financière de 2008-2009, lorsque le taux de chômage des 15-24 ans avait augmenté de moitié, atteignant un niveau record de 26,2 % fin 2012.

      Les études au long cours montrent également que démarrer sa vie professionnelle sur fond de crise est pénalisant sur le long terme. Les enquêtes « Génération » menées par le Céreq (Centre d’études et de recherches sur les qualifications) à partir d’un échantillon représentatif de jeunes quittant le système éducatif à tout niveau de formation permettent de suivre leur trajectoire sur le marché du travail jusqu’à sept ans. Leurs conclusions sont sans appel. « On assiste à un ralentissement de la dynamique professionnelle, plus de temps passé au chômage et une trajectoire de stabilisation plus lente vers un CDI » , résume Florence Lefresne, directrice générale du Céreq et docteure en économie du travail.

      Baisse des salaires médians

      Ainsi, au bout de sept ans de vie active, les jeunes qui sont sortis en 2010 − qui ont donc vécu la crise de 2008 − avaient passé 73 % de leur temps en emploi, contre 80 % pour les jeunes sortis de formation en 1998. Pour 13 % des jeunes de 2010, la trajectoire professionnelle a été dominée par le chômage, contre 7 % seulement pour les jeunes de 1998. Seuls 55 % des jeunes de 2010 ont vu leur trajectoire se stabiliser sur un CDI, contre 66 % de ceux de la génération 1998. Toutefois, comme le précise la directrice du Céreq, « l’érosion de la norme du CDI dans le recrutement des jeunes tient sans doute autant de la transformation structurelle du marché du travail que de la crise elle-même » .

      Le choc a été observé de la même façon outre-Manche. Après la crise de 2008, les salaires médians réels ont baissé pour toutes les tranches d’âge pendant quelques années, avant de se redresser et de revenir à peu près au même niveau en 2019. Une exception : ceux qui ont aujourd’hui une trentaine d’années, et qui étaient en début de carrière il y a une décennie. Leur salaire médian demeure d’environ 7 % inférieur à leur niveau de 2008.
      Cet impact de la crise sur les carrières professionnelles n’est pas uniforme pour tous les jeunes. « Il y a de fortes chances que la crise amplifie les écarts observés entre les sans-diplôme et les diplômés , souligne Florence Lefresne. Il ne faut pas oublier que les non-diplômés sont plus durablement atteints en période de crise et connaissent une période plus longue d’exclusion du marché du travail. »

      A titre d’exemple, un non-diplômé de la génération 2010 a passé moins de la moitié des sept premières années de vie active en emploi. A cet égard, l’évolution des dispositifs d’apprentissage, qui sont très dépendants de la bonne santé des entreprises, jouera un rôle crucial. « L’impact de la crise actuelle sur les moins diplômés dépendra pour beaucoup des dispositifs de formation, en particulier des possibilités de maintenir et d’accroître les places en apprentissage, en dépit de la chute de l’activité » , ajoute Mme Lefresne.

      #jeunes #revenu

    • Chômage partiel, hôtellerie-restauration, tourisme
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/22/coronavirus-macron-en-deplacement-en-bretagne-les-ministres-rendent-leur-cop

      ...#hôtellerie-restauration, où 9 salariés sur 10 sont au chômage partiel, et le #BTP, où 93 % des salariés sont également au chômage partiel, a (...) détaillé [la manageure Pénicaud].

      A l’issue du conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a dit ne « pas confirmer » l’hypothèse d’une réouverture des cafés-bars-restaurants pour le 15 juin, dans l’attente du plan d’aide promis par le gouvernement pour ce secteur sinistré. (...)

      Les embauches dans le secteur privé ont connu une baisse mensuelle historique au mois de mars, selon les données de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) : le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois dans le secteur privé, hors intérim, a plongé de 22,6 % le mois dernier.

      Lors d’une audition par la commission des affaires sociales du Sénat, Gérald Darmanin, ministre de l’action et des comptes publics, a prévenu que l’épidémie de Covid-19 allait faire exploser le déficit de la Sécurité sociale à plus de 41 milliards d’euros, « du jamais-vu », même au plus fort de la crise financière en 2008. Le record de 2010 (28 milliards) est effacé et ce montant, « qui peut donner le tournis » , reste de surcroît « une hypothèse favorable », compte tenu notamment de probables annulations de cotisations dans « certains secteurs » , comme la #restauration, l’#hôtellerie ou le #tourisme, a précisé M. Darmanin.

    • Je suis depuis peu en emploi dans une association. On va passer au chômage technique partiel, 3/5 de mai à août compris, avec rémunération complétée par l’asso pour nous laisser à 100 % de la rémunération. Je suis en CDD et j’ai un peu peur que ça grève mes droits au chômage pour plus tard...

      Et puis surtout notre activité n’a pas baissé avec la pandémie, on a annulé un truc massif de l’activité de l’association mais ça prend aussi plein de temps et c’est remplacé par d’autres trucs. Les revenus de l’asso ne sont pas impactés, on n’a pas de clients à servir qui auraient disparu (la baisse est à craindre plus tard, avec la récession économique).

      L’équipe salariée craint que dans cette asso en récession continue depuis des années (démographie assez âgée) cet épisode fasse partie d’un mouvement continu de baisse de la masse salariale. Faire financer par l’État une baisse de productivité pendant la pandémie (les premières semaines on n’a pas fait nos heures, entre les difficultés de concentration et les soucis techniques), c’est réglo, mais en profiter pour faire raquer pour deux mois d’été moins actifs, ça l’est beaucoup moins. Donc on se retrouve à dire non quand on nous demande d’assurer des tâches...

      Et moi je flippe à mort parce que j’ai choisi de ne pas faire de démarche pour renouveler mon revenu garanti (marre d’être une machine à bouffer-chier mon AAH dans un environnement social dont la qualité ne doit qu’à mes efforts) et c’est pile au moment où je n’ai plus aucune chance de retrouver un boulot. J’avais imaginé cette possibilité mais trouver enfin à me caser quelques mois à ma 93e candidature à un boulot de larbin, ça m’avait regonflé le moral et je retombe d’un peu haut.

    • La crise sanitaire entraîne déjà des chiffres du chômage
      catastrophiques

      https://www.mediapart.fr/journal/economie/280420/la-crise-sanitaire-entraine-deja-des-chiffres-du-chomage-catastrophiques

      Sur le front de l’emploi, les mauvaises nouvelles étaient attendues, mais la gravité de la situation a de quoi inquiéter même les plus blasés des experts. Lundi 27 mars, la Dares – la direction statistique du ministère du travail – a exceptionnellement dévoilé les statistiques des inscriptions à Pôle emploi pour le mois de mars, alors que le gouvernement avait décidé de publier ces chiffres seulement tous les trimestres. La situation est totalement hors du commun : fin mars, Pôle emploi a décompté 246 100 personnes de plus inscrites en un mois dans sa catégorie A, celle qui recense les chômeurs n’ayant effectué aucune activité durant le mois.

      Cette hausse mensuelle de 7,1 % est un record, du jamais vu depuis la création de ce décompte statistique en 1996. Au total, l’effectif des catégories A, B, C (qui comprennent des demandeurs d’emploi ayant un peu travaillé le mois précédent) a augmenté de 177 500 personnes en un mois (+ 3,1 %). C’est là aussi une situation inédite, de loin : pour trouver le « record » précédent, il faut remonter à avril 2009, en pleine crise économique déclenchée par le secteur des subprimes aux États-Unis, et la hausse était deux fois moindre, de 86 300 personnes.

      [...] Dans Le Parisien, Muriel Pénicaud reconnaît être « inquiète pour l’emploi » mais « refuse » tout pronostic, arguant de la bonne dynamique de l’emploi jusqu’au début de l’année et promettant des mesures supplémentaires, notamment pour les jeunes. Elle annonce aussi qu’une réflexion avec les partenaires sociaux va s’engager sur les règles de l’assurance-chômage.

      En guise de mesure d’urgence, la ministre a annoncé que, comme en avril, les allocations des chômeurs arrivant en fin de droit seraient reconduites pour le mois de mai. Le second volet de la réforme de l’assurance-chômage, qui devait entrer en vigueur le 1er avril, particulièrement dur pour les plus précaires des demandeurs d’emploi, est quant à lui toujours annoncé comme étant reporté au 1er septembre.

      De quoi exactement vont discuter le gouvernement et les partenaires sociaux ? Mystère.
      En tout cas, il n’est pour l’heure pas question d’abandonner ce second volet de la réforme. Encore moins d’annuler la première partie de la réforme, mise en place en novembre, et qui devait toucher négativement 710 000 personnes en un an.

      [...] Dans une note publiée ce mardi 28 avril en fin de journée, l’Unédic, qui gère le régime, a rendu publics ses calculs. Et l’addition est à l’aune du tsunami qui s’annonce pour l’emploi : cataclysmique. La baisse des cotisations pourrait coûter à l’assurance-chômage 3,5 milliards d’euros entre mars en juin, quand la facture du versement des allocations supplémentaires s’élèverait à plus de 1,3 milliard. Des sommes auxquelles il faut ajouter un milliard d’euros par semaine pour financer le chômage partiel, et encore une centaine de millions hebdomadaires pour assurer le transfert des arrêts maladie vers le chômage partiel.

      Le chômage partiel se doit d’être involontaire : si les enfants peuvent être accueillis à l’école garderie, c’est zéro euro
      https://fr.news.yahoo.com/coronavirus-pas-chomage-partiel-si-refusez-envoyer-enfants-ecole-0853

      « A partir du 1er juin, les parents devront fournir une attestation à leur employeur pour justifier que l’établissement scolaire de leur enfant n’est pas en mesure de l’accueillir. Sans ce justificatif, ils n’auront plus droit au chômage partiel. »

  • Coronavirus : le chiffre des patients en réanimation pourrait être trompeur, selon certains médecins
    https://fr.news.yahoo.com/coronavirus-medecins-vigilance-chiffres-patients-reanimation-16131771

    La France enregistrait, mardi 14 avril son sixième jour de recul du nombre de patients en réanimations à l’hôpital, avec 418 patients de moins en réanimation entre le 9 et le 14 avril, avec 6 730 patients selon les chiffres officiels du 14 avril.

    Mais cet indicateur seul ne suffit pas, voire peut être trompeur, mettent en garde plusieurs professionnels de santé. “C’est un indicateur artificiel de tension de l’hôpital, car il est facile de le tronquer en durcissant les critères d’admissions, par exemple en n’admettant pas en réanimation les plus de 75 ans”, explique Gérald Kierzek, médecin-urgentiste.

    […]

    “On nous dit que depuis quelques jours le solde des réanimations est négatif, que la situation s’améliore. Sauf qu’on ne précise pas que beaucoup des sorties de réanimation sont des décès. Qu’on arrête de dire que ça s’améliore en montrant la baisse des réanimations, alors que le nombre de morts augmente en parallèle”.

    […]

    Un indicateur d’autant plus trompeur que la majorité des décès n’a pas lieu en réanimation. “Le taux de mortalité en réanimation a baissé depuis le début de l’épidémie, en raison de l’arrivée de plus jeunes patients. Quand on voit le nombre de décès ces derniers jours, comparé au taux de mortalité en réanimation, on constate que la majorité des décès n’ont pas lieu en réa. Il faut absolument avoir d’autres critères pour suivre la maladie”, plaide Jérôme Marty.

    • Le taux de décès final des covidés sous respi est autour de 80% (pour l’instant), contre 30 à 40% pour les chiffres habituels , et ça peut durer plus d’un mois avant le décès → on a donc des gens qui meurent qui on été infectés avant le confinement.
      Des médecins hospitaliers s’interrogent sur la pertinence de coller les covidés sous respi, mais on manque d’études et de données, donc, ça fait plus science au doigt mouillé.
      Des échanges entre équipes de réa ressort une surreprésentation des embolies pulmonaires des covidés sous respi par rapport à la normale des intubés…

      Oui, les vieux ne sont plus hospitalisés dans certains coins et tout le monde semble avoir oublié les questions de tension sur les appros en anesthésiques et analgésiques puissants, ce que je trouve aussi très inquiétant.

      l’urgence et de commencer à repenser un fonctionnement social intégrant le virus alors que notre mode de vie actuel (hyperdensité urbaine) est ce qui est le plus favorable à sa propagation.

  • Coronavirus : en Chine, un record de cas importés fait craindre un nouveau départ
    Les autorités chinoises ont annoncé dimanche 12 avril que 97 nouveaux « cas importés » de contamination au coronavirus avaient été diagnostiqués. Ce chiffre, dû à des personnes arrivant de l’étranger, n’avait jamais été atteint depuis le début de ce décompte et fait craindre une deuxième vague de l’épidémie de Covid-19. Deux autres cas de transmission locale ont également été répertoriés.
    #Civid-19#Chine#quatantaine#migrant#migration#casimporté
    https://fr.news.yahoo.com/coronavirus-chine-record-cas-import%C3%A9s-085133823.html
    https://s.yimg.com/ny/api/res/1.2/VSvpUTQL10jfKFcKaFzmQg--/YXBwaWQ9aGlnaGxhbmRlcjt3PTEyODA7aD03MjA-/https://s.yimg.com/uu/api/res/1.2/bRQozi9m5LifYR0eSlAfSQ--~B/aD01NzY7dz0xMDI0O3NtPTE7YXBwaWQ9eXRhY2h5b24-/https://media.zenfs.com/fr/rfi_475/1302cdfa030e50c89c64f640f40f801a

  • Coronavirus : une bougie à l’effigie de Didier Raoult

    Spécialisé dans les bougies parfumées fabriquées à la main, le Cabinet de Cire de La Ciotat s’est lancé en début de semaine dans la
    confection d’une bougie « Saint Raoult ». Une création originale qui
    montre, avec humour, la popularité du Professeur Didier Raoult dans le Sud de la France.

    En début de semaine, le Cabinet de Cire de La Ciotat
    (Bouches-du-Rhône) a eu l’idée originale de fabriquer une bougie
    « Saint Raoult », en hommage au Professeur Didier Raoult, le populaire
    patron de l’IHU Méditerranée Infection. Habitués à transformer des
    personnages publics en « Saint-Pathiques » sous forme de bougie
    (Beyoncé, Johnny Hallyday, David Bowie, Mylène Farmer, Alain
    Chabat...), Carole et David, les créateurs, ont prévu d’en faire
    livrer un exemplaire très rapidement à l’infectiologue le plus connu
    de France, rapporte France Bleu. Haute de 15 centimètres, et
    entièrement réalisée et peinte à la main, la bougie nécessite au moins
    30 minutes de fabrication. 20 exemplaires ont déjà été confectionnés, et pour l’instant, pas moins de 60 commandes (au prix de 20 euros pièce) ont été passées dans toute la France, via leur site web.

    « Nous attirons votre attention sur le fait que cette bougie n’a
    absolument aucun effet thérapeutique, ni spirituel !, indique avec
    humour le Cabinet de Cire sur son site. Prier devant elle ne sert à
    rien et la manger non plus ! Elle n’est pas non plus remboursée par la
    sécurité sociale. Par contre si vous l’allumez elle vous fera une
    jolie lumière douce ». La bougie « Saint Raoult », futur phénomène de
    mode.

    https://fr.news.yahoo.com/coronavirus-une-bougie-effigie-didier-raoult-113057180.html

  • L’Afrique face au Covid-19 :

    Aujourd’hui, 95 % de la flotte aérienne africaine est clouée au sol en raison de la pandémie, sauf des vols cargos

    a déclaré à l’AFP Abderrahmane Berthé, secrétaire général de l’Afraa, qui compte 45 compagnies membres sur le continent, et 85 % du trafic inter-africain
    https://fr.news.yahoo.com/lafrique-face-au-covid-19-ghana-privil%C3%A9gie-paiement-103300852.ht
    https://s.yimg.com/uu/api/res/1.2/1E7y5W5hvWIeWgq.FKdA5w--~B/aD00MjY7dz05ODA7c209MTthcHBpZD15dGFjaHlvbg--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/lepoint/20190424lpw-20191209-article-jpg_7006168.jpg
    #Covid19#Migration#Migrant#Afrique