BOÎTE À MEUH – Les scientifiques planchent sur une vache du futur aux pets écolos

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  • Réduire les émissions de gaz à effet de serre dues à l’#élevage : c’est possible
    http://www.fao.org/news/story/fr/item/198099/icode

    Toutes filières de production animale confondues, les émissions de gaz à #effet_de_serre (GES) s’élèvent à 7,1 gigatonnes d’équivalent #CO2 par an - soit 14,5 pour cent de toutes les émissions d’origine #anthropique.

    Les principales sources d’émissions sont la production et la transformation de fourrage (45 pour cent du total), la digestion des bovins (39 pour cent) et la décomposition du fumier (10 pour cent). Le reste est imputable à la transformation et au transport des produits animaux.

    • BOÎTE À MEUH – Les scientifiques planchent sur une vache du futur aux pets écolos
      http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/04/09/boite-a-meuh-les-scientifiques-planchent-sur-une-vache-du-fu

      L’agriculture est le secteur qui émet le plus de méthane (36 % des émissions totales), principalement à cause de la production laitière. Le fumier produit par les vaches en émet en quantité en se décomposant, par exemple quand il est répandu dans les champs. Mais il est également produit par les flatulences bovines.

      Pour Juan Tricarico, directeur du Centre américain d’innovations pour les produits laitiers, de l’institut de recherche de l’Illinois, s’attaquer à ce problème est une priorité. Selon lui, la « vache de l’avenir » n’est pas une chimère. Equipé de pilule antiméthane, ou d’un sac à dos à gaz — une équipe argentine travaille sur ce projet —, l’animal pourrait voir ses émissions de méthanes réduites à néant. Mais les obstacles financiers sont trop nombreux pour le déploiement au niveau national d’une telle technologie, encore plus sans financement public.

      La solution pourrait aussi passer par une approche totalement repensée du mode d’alimentation des vaches. Nourries en partie de basilic, ou à l’aide de granulés faciles à digérer, l’impact sur les émissions de méthanes dans l’air pourrait être spectaculaire. « Quatre-vingt-dix-sept pour cent du gaz produit par les vaches est évacué sous forme de rots », explique Juan Tricarico au Financial Times.