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  • Pourquoi on ne travaillait pas le dimanche.

    Catastrophe de Courrières
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Catastrophe_de_Courri%C3%A8res

    Elle tire son nom de la Compagnie des mines de Courrières qui exploitait le gisement de charbon du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais dans le Pas-de-Calais et fournissait à l’époque 7 % de la production nationale de charbon.

    Un coup de poussier a dévasté 110 kilomètres de galeries dans les fosses nos 2 à Billy-Montigny, 3 à Méricourt et 4 - 11 à Sallaumines. Le choc fut tel que les cages ne pouvaient plus circuler dans le puits de la fosse no 3 et que des débris et des chevaux ont été projetés à une hauteur de dix mètres sur le carreau de la fosse.

    Trois jours après l’explosion, les recherches pour retrouver les survivants sont abandonnées et une partie de la mine est condamnée, pour étouffer l’incendie et préserver le gisement. Cette gestion de la crise par la compagnie minière a été particulièrement mal vécue par les mineurs et leurs familles. Le 30 mars, soit vingt jours après l’explosion, treize rescapés réussissent à retrouver le puits par leurs propres moyens après avoir erré dans le noir total sur des kilomètres ; un quatorzième est retrouvé quatre jours plus tard.

    La catastrophe a provoqué une crise politique et un mouvement social qui a débouché sur l’instauration du repos hebdomadaire.

    • Il est intéressant comment le souvenir des victimes et des actes meutriers par la classe capitaliste et ses alliés est censuré et modifié au fil du temps et du progrès technologique.
      D’abord on ferme la mine en prétendant que tout a été fait pour sauver les survivants.

      Le 30 mars, soit vingt jours après l’explosion, treize rescapés réussissent à retrouver le puits par leurs propres moyens après avoir erré dans le noir total sur des kilomètres. Ils sont aperçus par un ouvrier sauveteur à proximité de l’accrochage dans le puits no 2. Une équipe descend et trouve 13 hommes faisant des gestes désespérés dans l’obscurité. Les mineurs racontent avoir mangé le peu qu’ils trouvaient, y compris de l’avoine et un cheval qu’ils ont abattu à coups de pic.

      puis ...

      Un quatorzième survivant, Auguste Berthon, mineur à la fosse no 4 de Sallaumines, fut retrouvé le 4 avril, grâce aux secouristes allemands qui avaient apporté des appareils respiratoires, qui faisaient cruellement défaut aux compagnies minières locales. Il avait erré durant 24 jours à plus de 300 mètres de profondeur, dans le noir complet et les fumées toxiques. Il fut remonté par le puits no 4.

      fin de la première phase de manipulation.

    • Ensuite on embauche un maximum d’ouvriers étrangers moins chers et moins bien organisés que leurs camarades régionales.

      Une enquête réalisée en 1914 décompte 1 500 Algériens employés dans les mines de charbon du Nord-Pas-de-Calais.

      Après la catastrophe, la langue française s’est enrichie d’un mot nouveau d’origine picarde : rescapé, largement repris dans la presse, et qui supplanta réchappé.

      On n’échappe pourtant pas aux modifications de la langue et de la manière d’apercevoir le travail des mineurs.

    • Il a fallu cent ans et la disparition de tous les témoins qui représentaient le mouvement ouvrier pour intégrer le récit de la catastrophe minière dans le grand discours sur l’histoire de la France et de l’Occident désormais démocratiques et humains.

      Ce type de modification de l’histoire dans l’intérêt d’un groupe d’exploiteurs va beaucoup plus vite et provoque moins de protestations.

      On trouve un bel exemple pour le nouveau type de manipulation du souvenir historique en suivant le lien dans l’article vers la plus grande catastrophe minière de tous les temps.

      Dans le lien pointant vers l’article français on a omi de mentionner qu’à l’époque le lieu de l’accident ne faisait pas partie de la Chine mais du Mandchoukouo où l’occupant japonais poursuivait une politique comme celle des nazis allemands en Europe de l’Est.

      Voici l’événement dans la version française.
      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Benxi

      Le 26 avril 1942, une explosion dans la mine de charbon de Liutang (柳塘, Honkeiko en japonais) appartenant à la mine de Benxihu fit 1 549 morts, la plus grande perte humaine recensée dans un accident minier. Après l’explosion, le directeur japonais de la mine aurait fait arrêter l’aération, parant au danger d’incendie mais condamnant à mort tous ceux qui se trouvaient sous terre.

      Comme c’est décrit ici on déculpe ses responsables japonais.

      La version anglaise de l’article sur l’accident de « Benxi en Chine en 1942 » décrit assez bien le contexte de l’époque sous occupation japonaise. 1500 mineurs chinois et trois ingénieurs japonais sont morts sur ordre des japonais. On les a asphyxiés au fond de la mine avec le feu après une explosion.
      https://seenthis.net/messages/1012230

      L’article sur la catastrophe en France continue.

      Une quarantaine d’années après la catastrophe, le sujet reste sensible et surveillé par les autorités politiques. Le film de Louis Daquin La Grande Lutte des mineurs est interdit par la censure, après les grèves de 1947-1948, et un autre produit au même moment Le Point du jour subit de nombreuses coupes au montage, via la censure exercée par le service de communication des Charbonnages[22] officialisées par un accord conclu le 25 mai 1948 : 65 coupes, restrictions et modifications, sont apportés au scénario, pour le rendre cohérent avec la propagande du moment. Parmi les modifications importantes, celles concernant l’évocation de la catastrophe de Courrières : la date sera supprimée du commentaire, le nombre de victimes passe de 1 100 morts à « Plus de 300 », le nom du puits est modifié.

  • PFAS - Getting ‘forever chemicals’ out of drinking water
    https://seenthis.net/messages/1010623

    Suivant l’article répéré par @kassem la situation aux États Unis est très inquiétante.

    En Europe centrale on est parfois encore à l’abri du problème sauf dans les endroits proches d’usines produisant ou utilisant les PFAS et, deuxième facteur à risque, dans les communes où la privatisation du traitement des eaux usées empêche les investissements nécessaires dans l’épuration. Malheureusement il y a de nombreux endroits en Europe qui sont touchés par l’un de ces problèmes.

    https://foreverpollution.eu

    More than 17 000 sites all over Europe are contaminated by the “forever chemicals” PFAS, an exclusive, months-long investigation from 18 European newsrooms shows. The investigation “The Forever Pollution Project” reveals an additional 21 000 presumptive contamination sites due to current or past industrial activity. The contamination revealed by this project spreads all over Europe.

    Les PFAS font partie de l’héritage de « trente glorieuses » quand l’industrie utilisait n’importe quelle substance qui promettait un gain en cométivité et une augmentation du chiffre d’affaires sans se soucier des conséquences pour l’environnement.

    https://de.wikipedia.org/wiki/Per-_und_polyfluorierte_Alkylverbindungen#Geschichte

    Die PFAS-Chemie wurde in den späten 1930er-Jahren entdeckt. Seit den 1950er-Jahren wurden viele von Verbrauchern und der Industrie häufig verwendete Produkte mit oder aus PFAS hergestellt.

    Voilà la carte des endroits pollués par les PFAS en Europe
    https://www.lemonde.fr/en/les-decodeurs/article/2023/02/23/forever-pollution-explore-the-map-of-europe-s-pfas-contamination_6016905_8.h

    Résultats de l’enquête en open data
    https://assets-decodeurs.lemonde.fr/decodeurs/medias/foreverpollution/map_data.csv

    La carte affiche plusieurs régions particulièrement touchées par la production et la contamination par les PFAS. Il s’agit de l’italie du nord autour de Venise, la vallée du Rhin entre la France et l’Allemagne, toute la Belgique et de la région d’Amsterdam au Pay Bas.

    Il y a plusieurs régions parsemées de sites de production et de contamination PFAS : Stockholm, la région parisienne, toute l’Allemagne, le Danemark avec Copenhague et l’Angleterre (sans le Pays de Galles et l’Écosse). Un peu moins touchés sont la Pologne et les autres pays de l’Europe de l’Est, la France, l’Espagne et les autres régions de l’Italie.

    On constate qu’il y a une correlation entre le degré de l’industrialisation d’un endroit et sacontamination avec les PFAS.

    La ville de Berlin est peu contaminée pour une agglomération de sa taille. C’est sans doute la conséquence de sa désindustrialisation après 1989 et du fait qu’elle est située au milieu de la région la moins peuplée d’Allemagne. Il y a 5 endroits contaminés et quelques contaminations probables qui sont tous d’anciens aeroports et sites industriels. On verra sans doutes des travaux de décontamination dans les années à venir. Il n’y a qu’un seul utilisateur industriel de PFAS connu à Berlin. A ma connaissance l’eau potable de la ville ne contient pas de PFAS.

    Est-ce qu’il faut utiliser les filtres à eau pour se protéger contre les PFAS ?

    Avant la l’enquête sur les PFAS en Europe les filtres d’eau étaient généralement considérés comme plutôt nuisibles. On peut alors dire que leur utilisation n’apporte toujours pas d’avantage sauf peut-être dans les régions connues pour leur pollution par PFAS. Il faut attendre les résultats de tests européens avant de pouvoir prendre des décisions raisonnables.

    Wasser­filter im Test Über­flüssig bis schädlich
    https://www.test.de/Wasserfilter-im-Test-Gut-filtert-keiner-4840828-0

    Sie verheißen weiches Wasser, weniger Kalk, mehr Teegenuss. Doch das schaffen Wasser­filter nur für wenige Liter. Ein Modell trug sogar Schimmelpilze ins Wasser ein.

    Ist ein Wasser­filter sinn­voll? Die Anbieter erwecken den Eindruck, ohne Wasser­filter gehe es nicht. Im Prüf­labor erwies sich das als ziemlich über­trieben. Filtern ist meist ohnehin über­flüssig, nahezu über­all in Deutsch­land fließt einwand­freies Trink­wasser aus der Leitung.

    Trotzdem kann es Gründe geben, zu Hause weiches Wasser genießen zu wollen. Für Teegourmets kann ein Wasser­filter zum Beispiel interes­sant sein. Fast alle frischen Filter verwandelten im Test hartes Wasser in weiches. Doch schon nach dem ersten Viertel der angegebenen Kapazität schafften sie nur noch mittel­hartes Wasser. Das gilt selbst für den besten Wasser­filter.

    La situation en Allemagne est généralement nettement moins inquiétante qu’aux États Unis, mais les municipalités sont obligés de dépenser chaque année des millios pour éliminer les terres contaminées.

    https://www.berliner-kurier.de/berlin/wie-sicher-ist-unser-grundwasser-hochgiftiges-pfas-auf-dem-gelaende-

    18.07.22, Wie sicher ist unser Grundwasser? Hochgiftige PFAS auf dem Gelände des ehemaligen Flughafens in Berlin-Tegel entdeckt! Sie sind extrem gesundheitsschädlich

    Bref à Berlin la rivière de la Spree est polluée à quelques endroits mais elle n’est heureusement pas la source pour l’eau potable de la ville qui s’alimente en eau par des puits proches des autres cours d’eau dans ses banlieues vertes.

    PFAS - Substances per- et polyfluoroalkylées
    composés organiques synthétiques
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Substances_per-_et_polyfluoroalkyl%C3%A9es

    Il semble que les PFAS ne fassent pas partie des perturbateurs endocriniens mais ont simplement des effests poisonneux. Ils sont connus par exemple pour la réduction de l’efficacité des vaccinnations.

    Perturbateur endocrinien
    substance chimique qui affecte le système hormonal
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Perturbateur_endocrinien

    #USA #Europe #Berlin #PFAS #pollution #perturbateur_indocrinien

  • CSD in Freiburg - Antifa als Publikumsmagnet ?
    https://www.kontextwochenzeitung.de/gesellschaft/639/antifa-als-publikumsmagnet-8938.html

    Les associations d’homosexuels et d’homosexuelles boycottent la manifestation du Christopher Street Day à Fribourg à cause de son affiche antifasciste. Pourtant la référence à l’esprit de Stonewall en fait la plus grande manif queer jamais vu dans la petite ville en Forêt-Noire.

    8.6.2023 von Minh Schredle| - Das vermummte Schwarzwaldmädel war zu viel: Nachdem sich der Freiburger CSD zur Antifa bekannte, boykottierten ihn drei Schwulen- und Lesbenverbände. Dennoch wurde der CSD am vergangenen Samstag der größte, den Freiburg je erlebt hat.

    À l’Ouest, rien de nouveau. Depuis toujours il y a un conflit entre les militants gays de gauche et la mouvance qui cherche surtout l’intégration dans la société capitaliste.

    Doch manche Ziele sind gleicher. Während Diskriminierungsfreiheit als gemeinsamer Nenner von den allermeisten unterschrieben werden dürfte, gab es innerhalb der Community seit jeher Auseinandersetzungen. Angefangen als gemeinsamer Protest verschiedener marginalisierter Gruppen in den USA spaltete sich von der Gay Liberation Front, die sich unmittelbar nach dem Stonewall-Aufstand in der Christopher Street formiert hatte, nur wenige Monate später die Gay Activists Alliance ab: ein Zusammenschluss, der sich als politisch neutral verstand, im bestehenden System arbeiten wollte und in dem zum Beispiel Transpersonen nicht willkommen waren. Auf diesem Weg versprachen sich die Beteiligten bessere Chancen für ein Antidiskriminierungsgesetz.

    Banal gesagt: Gerade weil die Sexualität einer Person keine Rückschlüsse auf ihr politisches Denken zulässt, ist es ziemlicher Unsinn, von grundsätzlich gemeinsamen Zielen zu reden. „Einem großen Teil der Homosexuellenbewegung geht es seit jeher weniger um die Überwindung der Zweigeschlechtlichkeit und die daran gebundenen Begehrensstrukturen als um Sichtbarkeit, Anerkennung und Integration“, schrieb der Autor Julian Volz 2021 in der Zeitschrift „Konkret“. Zu dieser Zeit protestierte Markus Söder mit Regenbogenmaske gegen die UEFA, und die europäische Grenzschutzagentur Frontex färbte sich anlässlich des Pride Month Juni das Logo bunt, um „die Kernwerte der EU – Gleichheit und Nichtdiskriminierung“ zu fördern. Kernwerte, die aktuell mit kindgerechten Haftbedingungen und einer beim Ertrinken behilflichen Küstenwache gegen Ausländer:innen verteidigt werden.

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fribourg-en-Brisgau

    #Allemagne #Fribourg-en-Brisgau #CSD



  • Pour la dissolution de la FNSEA

    Syndicat hérité du régime de Vichy, la FNSEA oriente et influence la politique agricole française depuis 80 ans. Promoteur de l’agriculture industrielle écocidaire, maintes fois condamné pour actes de violences, destructions, détournement d’argent, etc., il est urgent de le dissoudre pour permettre une réelle autonomie dans les prises de décisions politiques en faveur de l’environnement.


    https://politipet.fr/1385

  • Die Woche auf dem Boulevard: Schockierendes Sausackwesen
    https://www.berliner-zeitung.de/panorama/die-woche-auf-dem-boulevard-schockierendes-sausackwesen-li.350258

    21.5.2023 von Anja Rützel - David Beckham ist unter die Imker gegangen, Lily Allen fürchtet die digitale Schamspeicherung und Helene Fischer wirbt für Lidl.
    ...
    Auch die Hollywoodlegende Jane Fonda, inzwischen 85 Jahre alt, erzählte vergangene Woche davon, während ihrer Arbeit am Filmset belästigt worden zu sein. Ein Regisseur habe verlangt, sie solle mit ihm Sex haben, damit er beurteilen könnte, ob ihr Orgasmus filmreif sei.

    Die Geschichte ist so dreist und traurig, und man kann sich gleichzeitig gut vorstellen, dass solche Übergriffe in dieser Branche ganz bestimmt keine schockierende Ausnahme sind. Laut Jane Fonda passierte das Ganze am Set von „Joy House“. Sie war damals 27 Jahre alt, und der französische Regisseur René Clément habe ihr diese unglaubliche Forderung unterbreitet: Er wolle mal eben in der Praxis erproben, ob sie die für den Film geplante Sexszene auch zufriedenstellend abliefern würde. Das offenbart neben unglaublichem Sausackwesen auch eine wirklich sonderbare Vorstellung von Schauspielkunst. Fonda wand sich damals aus der Situation, indem sie vorgab, sein auf Französisch vorgebrachtes Ansinnen schlicht nicht verstanden zu haben.

    René Clément
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Cl%C3%A9ment

  • Étienne de La Boétie - Gegen die freiwillige Knechtschaft - Diskurs über den Tyrannensturz -
    http://www.nonviolent-resistance.info/exhibitions/ger/boetie/pg01.htm


    Exposition en ligne, commentaire en allemand

    „ par ce que c‘estoit luy ;
    par ce que c‘estoit moy “
    „ weil er es war ;
    weil ich es war “
    (Montaigne über Étienne de La Boétie)

    Discours de la servitude volontaire (Wikipedia) https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Discours_de_la_servitude_volontaire

    Discours sur la servitude volontaire : Analyse linéaire (BAC 2023) https://la-classe-du-litteraire.com/discours-de-la-servitude-volontaire-analyse-lineaire

    Texte français (1922) https://fr.m.wikisource.org/wiki/Discours_de_la_servitude_volontaire/%C3%89dition_1922/Discours

    Von der freiwilligen Knechtschaft des Menschen (Gustav Landauer, 1910) https://www.projekt-gutenberg.org/boetie/knechtsc/knechtsc.html

    à mettre en relation avec
    Der Hessische Landbote, Flugschrift von Georg Büchner (1834) : http://buechnerportal.de/werke/der-hessische-landbote

    Helden-Tod der vierhundert Pforzheimer (Büchner, 1829/30) http://buechnerportal.de/werke/schuelerschriften#ht1
    à propos http://buechnerportal.de/aufsaetze/schuelerschriften-und-schulhefte#gelegenheitsgedichte-und%20schuelers

    La France Insoumise https://lafranceinsoumise.fr

    Institut La Boétie https://institutlaboetie.fr/etienne-de-la-boetie

    #histoire #lumières #France

  • How Pete Seeger Turned Green
    https://jacobin.com/2023/05/pete-seeger-environmentalism-hudson-river-sailing-activism

    J’ai perdu mon unique héro de jeunesse encore vivant quand Pete Seeger a chanté pendant la cérémonie d’inauguration du serial killer Barack Obama. J’étais écoeuré par le fait qu’une personne sincère, humaine et intelligente puisse seulement se rendre à un événement en honneur d’un futur chef des bandes armées que les impérialistes américains envoient piller le monde et détruire l’avenir des peuples.

    J’avais tort. J’aurais du me rappeller de ma première jeunesse quand je passais des soirées avec les GIs autour d’un feu de camp en chantant This Land Is Your Land et Take Me Home Country Roads . Le peuple des États Unis est tout compte fait naïf et enfantin y compris ses grandses figures culturelles de gauche.

    Cet article sur l’engagement de Pete Seeger pour la rivière Hudson me reconcilie un peu avec le pragmatisme de sa méthode.

    3.5.2023 by Jodie Childers - Styled “America’s tuning fork” by Studs Terkel, Pete Seeger (1919–2014) was known for his anthems of protest and his support for the labor struggle, civil rights, and the antiwar movement; yet arguably, his most innovative contribution to the American left was his environmental activism. Although this work spanned fifty years of his life, it has received the least amount of acknowledgment and recognition. Seeger’s environmental pivot emerged from a space of revolt in the aftermath of political persecution during the Second Red Scare. Denounced as “un-American” and pushed outside of mainstream media outlets during the 1950s and ’60s, he was forced to rethink how to enact social change from the political margins. Out of this experience of political suppression, Seeger launched a new kind of movement.

    Seeger’s decision to plead the First when he testified before the House Un-American Activities Committee (HUAC) in 1955 altered the trajectory of his life and career. While other unfriendly witnesses opted for the Fifth after the Hollywood Ten were cited for contempt in 1947, Seeger took a bold, principled approach — one advocated by Albert Einstein. Predictably, Seeger was also charged with contempt. After a seven-year battle over his case, which resulted in the dismissal of his charges, he remained barred from television and faced demonstrators at his concerts who branded him a subversive. Some venues simply barred him from performing. Even WQED, the public television station in Pittsburgh known for Mister Rogers’ Neighborhood, canceled Seeger’s gratis folk performance on a program for children called Dimple Depot because of the singer’s “Commie ties.”

    During this political and personal struggle, Seeger took up sailing only to encounter industrial toxins and “toilet waste” on the Hudson River. For Seeger, the pollution evoked John Kenneth Galbraith’s notion of “private affluence amid public squalor.” Two books also prompted an environmental revolution in his thinking. The first and most obvious one was Rachel Carson’s Silent Spring. The second, however, was a more idiosyncratic choice. In 1963, Vic Schwarz, fellow musician, artist, and history buff, loaned Seeger a copy of the book The Sloops of the Hudson, which featured images of the elegant single-masted wooden ships of a bygone era. This prompted an extraordinary, even preposterous idea: Could they resurrect one of these extinct vessels as an emblem for the nascent environmental struggle? By building a community boat for the people, Seeger hoped to reclaim the neglected river and the act of sailing itself, which had become a hobby for the rich, despite its ties to working-class labor history.

    In the years that followed, Seeger attempted to raise money for the Great Hudson Sloop Restoration project through grassroots benefit concerts. Musically, this green evolution corresponded with his album God Bless the Grass, which he released in 1966. Contending with resistance from some who ridiculed his idealism and even more who perceived him as a threat to national security, Seeger performed old folk standards alongside new songs about an earth in crisis, such as “My Dirty Stream.” He also told stories about the polluted Hudson and outlined the plans for the construction of the boat. Despite the benign character of this set list, he was stymied at every level. Three hundred protesters picketed his concert in Westbury, New York, in March of 1967 — a performance that had been called off the previous year and only rescheduled after a legal battle, which determined the cancellation unconstitutional. Later that month in Granville, New York, the American Legion organized a demonstration, but when Seeger arrived, they changed their course and instead opted to monitor the standing-room-only show from the back of the auditorium.

    When Seeger finally returned to television on a variety show hosted by the Smothers Brothers in September of 1967, CBS censored his performance of “Waist Deep in the Big Muddy.” In some towns, the rumors alone were enough to prompt nervous organizers to postpone or cancel Seeger’s benefits. In January of 1969, the Nyack Board of Education voted to bar him from performing at the high school auditorium because, as one concerned member explained, “I did some research on this man. I found he did some work for the Communist Party. He was affiliated with the Daily Worker.”

    Raising the money was not the only obstacle to the project. No Hudson River sloop survived the nineteenth century extant, so finding a marine architect willing to design an obsolete vessel also presented a challenge. Nevertheless, with his expertise, eye for detail, and artistic sensibility, Cyrus Hamlin took on the task using two sources: a plan from a maritime magazine and a detailed painting. Local legend Harvey Gamage of Maine directed the labor and construction of the vessel, optimistically christened the Clearwater. After they laid the keel in October of 1968, the donations increased. Seven months later, on May 17, 1969, in South Bristol, Maine, the 106-foot wooden sloop, as Hamlin recalled, “slid into the water” for its maiden voyage.

    “We had a wonderful singing crew,” Seeger reminisced upon the group he rallied together for the journey. This cross-section of sailors and musicians included countercultural Captain Allan Aunapu; civil rights activists Len Chandler, Jimmy Collier, and Frederick Douglass Kirkpatrick; first mate Gordon Bok; sea shanty performer Lou Killen; and a young Don MacLean. While American news outlets covered the quest to clean up the river, reports did not highlight how the ecological mission extended beyond water pollution to encompass civil rights and antiwar resistance. When the sloop arrived in New York, Chandler performed his powerful protest song “Turn Around, Miss Liberty” in front of the Statue of Liberty. In a 1969 CBC interview on the deck of the Clearwater, Seeger belted out the chorus from “Bring Them Home” and then lamented the censorship in the American media landscape: “I don’t know what a song can do. But there must be something in a song or they wouldn’t try to blacklist them off TV.”

    Singing and sailing along a river that Aunapu described as smelling “like diesel fuel,” the Sloop Singers stopped in the towns along the banks of the Hudson to perform concerts at every port. Collier remembered their daily life on the boat:

    The hole where we slept was tiny. We were feet to head, feet to head. . . . What you got from that was being a sailor was not a fun lifestyle . . . and there was no beer down there.

    Seeger recalled the resistance they faced: “They said these hippies will have this thing sunk or sold within a year.” Yet despite the difficulties of the labor for this group of musicians, who were not all used to sailing, the dedication to the cause kept them going. “We were fulfilling a mission, and whether it was popular or not or people embraced it, we didn’t care,” Collier recollected.

    Despite the opposition, the movement grew, albeit slowly. Five hundred welcomed the arrival of the boat in Croton-on-Hudson in July; an older man came to the river and offered Seeger a mango, which he shared with the crowd. Locals jumped on board and learned how to raise the sail. Seeger made progress in Nyack too; when he returned in August of 1969, the town that had banned him now welcomed him for a concert at Memorial Park.

    However, he faced controversy close to home in Kingston that September. One of his staunchest antagonists was Democrat and local politician John P. Heitzman, who would later become mayor of the city. This was not the first time Seeger faced resistance in the Hudson Valley. The 1949 Peekskill Riots, a racist anti-communist mob attack on Paul Robeson, Seeger, and other performers left a lifelong impression on Seeger, whose car was belted with stones, shattering the windows. Twenty years later, in an editorial in the Kingston Daily Freeman, an anonymous detractor demanded to know, “Is Pete Seeger interested in cleaning up the Hudson, or is he a modern Pied Piper using this cause as a front to spread an ideology that is contrary to our American way?”

    Seeger explained how he sustained the momentum in the face of such resistance:

    The wind may be blowing against you, but if you use your sails right you can sail into the wind, into the wind, into the wind and you make slow progress using the very power of the wind that is against you. This is a great analogy in life. If you can use the forces against you to push ahead, you’re winning.

    With its distinctive aesthetic and its singing sailors, the Clearwater became a symbol of the colossal battle against corporate greed, linking the fight for the Hudson with a national environmental movement on the rise. In 1970, the Clearwater sailed to Washington, DC, for the first Earth Day, and Seeger performed before Congress. In 1972, the Clean Water Act passed, despite Richard Nixon’s veto.

    Over the years, the boat became the center of an environmental awakening that fomented campaigns and creative projects along the river, linking the local and the global. In 1978, Toshi Seeger expanded the concept of the riverside concert and created a two-day event called the Great Hudson River Revival (also known as the Clearwater Festival). The decades that followed are filled with stories of people whose lives were changed by what became a political and artistic movement, from Dan Searles, a resident of Beacon who helped transform the dump at the Beacon rail station into what is now known as the Pete and Toshi Seeger Riverside Park, to countless crew members on the Clearwater like Andra Sramek, who gave their time and energy to steer the course of the ship over the years.

    Seeger’s goal was to prompt the formation of small sloop clubs in towns along the river, all with their own boats, managed by volunteers whose activism would be driven by local concerns. He had always dreamed the Clearwater would be surrounded by dozens of these sloops, and while several popped up in the early 1970s and ’80s, including the Woody Guthrie and the Sojourner Truth, the plan did not pan out as Seeger had anticipated. The Clearwater still sails and is now a nonprofit and a historical landmark with a pedagogical and social justice mission. The local Beacon Sloop Club maintains the sloop Woody Guthrie and its grassroots character, offering free sails five nights a week and sponsoring festivals throughout the year staffed entirely by volunteers. Until the end of their lives, both Toshi and Pete could be found down at the waterfront on the first Friday of every month at the Beacon Sloop Club’s Circle of Song.

    The questions that Pete Seeger began to pose in the 1960s and the radical solutions he devised throughout the last fifty years of his life are particularly relevant to the present moment. Although Seeger maintained a defiant posture of resistance his entire life, he simultaneously channeled this creative energy of dissent into world-building as he and Toshi Seeger crafted and sustained a participatory, collectivist, and future-oriented eco-movement, devising imaginative arts-based environmental projects that carried forward the utopian spirit of the ’60s into the twenty-first century.

    As a new ecological crisis looms, the earnestness of Seeger’s response to the destruction of the natural environment is instructive. His unflinching belief that collective human action is capable of transforming the world offers an antidote to contemporary political nihilism, and a fusion of the joy of artistic expression and political participation. As we confront industrial crises in America’s waterways once again, perhaps now is the time to consider building upon Seeger’s unrealized dream, reclaiming the rivers in our country, from the Potomac to the Ohio, the Mississippi to the Cuyahoga. As Seeger proclaimed in 1969, “If there’s hope for the human race, there’s hope for the Hudson.”

    A propos de John Denver
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/John_Denver

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/This_Land_Is_Your_Land
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/This_Land_Is_Your_Land

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Take_Me_Home,_Country_Roads

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/American_Pie_(song)

    #USA #gauche #écologisme #socialisme #musique

  • « Les casseroles c’est un truc de gens bien élevés » - une GJ | Libé | 02.05.23

    https://www.liberation.fr/politique/paroles-danciens-gilets-jaunes-les-casseroles-cest-un-truc-de-gens-bien-e

    Ceux qui ont occupé les ronds-points en 2018 [et 2019] observent avec une certaine circonspection et beaucoup d’amertume l’évolution des mobilisations contre le gouvernement.
    [...]
    Louis, et la bataille ­contre la réforme des retraites ? « Je les vois défiler les syndicats, ils sont trop gentils. Le pouvoir ne ­comprend que la force. Ils auraient dû nous filer un coup de main en 2018 mais ils ont préféré nous traiter de sauvages. Franchement, ils font pitié avec leur casserole. »
    [...]
    Johanna coupe net la conversation : « Il ne faut pas comparer les casseroles aux gilets jaunes, surtout pas. Les casseroles c’est bien beau, ça fait du bruit, mais c’est un truc de gens bien élevés à la demande de la gauche. Alors que nous, c’était autre chose. C’était une colère non organisée, ce n’était pas un truc de politiciens. »
    [...]
    Ludovic ça donne : « Je ne juge pas, les gens luttent avec leurs moyens mais on voit bien que Macron ne flippe pas. Il se moque des casseroles alors qu’il avait peur de nous. Si demain le mouvement devient un peu plus sérieux et déterminé, je serais prêt à faire mon retour dans la rue. En attendant, je ne veux plus perdre mon temps et avaler de lacrymogène gratuitement. »

    Et la manif du 1er mai ? « C’était super, il y avait du monde et une belle ambiance, sauf à Paris je crois ou c’est parti en vrille. Et maintenant, ils vont faire quoi, continuer avec les casseroles et continuer à se laisser endormir par Macron ? C’est très compliqué de faire ressortir les gens dans la rue une fois qu’ils rentrent chez eux. »

  • Top German wolf warrior wants China to end war the West sponsors
    https://www.scmp.com/comment/opinion/article/3217122/top-german-wolf-warrior-wants-china-end-war-west-sponsors

    Pour les Chinois connaissant la politique occidentale la ministre des affaires étrangères allemande est une précieuse ridicule. L’auteur du South China Morning Post de #Hong_Kong se moque d’elle en l’appellant une guerrière loup qui aurait mieux fait rester chez elle pour assouvir ses besoins d’écologiste.

    14.4.2023 My Take by Alex Lo

    It’s unlikely Annalena Baerbock will convince Beijing during her visit to toe line of Washington, Nato and force Moscow to capitulate in Ukraine

    When a former peacenik makes a religious conversion to American-style neoconservative interventionism, she can be more gung-ho than your average Pentagon general.

    Here we have Annalena Baerbock, Germany’s warrior foreign minister, who is going to Beijing to tell China to behave and follow instructions – or else.

    “China bears a special responsibility for world peace,” she said ahead of her trip. “The role that China plays with its influence vis‑a‑vis Russia will have consequences for the whole of Europe and for our relationship with China.

    “At the top of my agenda … is our interest in bringing the war on our European doorstep in Ukraine to a swift, lasting and just end.”

    I am sure she will find a receptive audience in Beijing by issuing a direct threat before starting her visit.

    The leader of the Greens, the once peace-loving lefty party of Germany, Baerbock has openly declared that her country, along with Nato and the United States, is fighting a war against Russia.

    This is what she said at the Parliamentary Assembly of the Council of Europe in Strasbourg, on January 24: “We are fighting a war against Russia … We can fight this war only together.”

    Let me include the whole passage lest someone accuse me of quoting out of context: “Yes, we have to do more to defend Ukraine. Yes, we have to do more also on tanks. But the most important and the crucial part is that we do it together, and that we do not do the blame game in Europe, because we are fighting a war against Russia, and not against each other.

    “Obviously, Ukraine needs more military support, but not only by one country like mine or the US, by all of us. We can fight this war only together.”

    The day after her speech, Berlin announced it was sending 14 cutting-edge Leopard 2 tanks – and would allow other countries to send theirs as well – to Ukraine. Earlier in January, she visited the front lines in eastern Ukraine to rally for more Western weapons.

    So, let me wrap my head around her warning against China. The collective West has been sending endless weapons and military training, along with the provision of real-time intelligence on Russian troop movements and targets, but it is China’s responsibility to get Russia out of Ukraine.

    Beijing has supplied no weapons or intelligence to Moscow’s war machine and is the only world power to have offered something that resembles a peace proposal.

    Baerbock reminds me of an internet meme a while back: “Sorry, but I can’t hear you over the sound of how awesome I am.” It seems she is so mesmerised by the awesomeness of her Churchillian war-rallying cries she can’t be bothered to gauge how she sounds to others.

    She is probably too used to adulation and cheerleading – “Germany is waking up to its historic responsibility” blah, blah, blah – at Nato headquarters and in Washington.

    Her country is now at the forefront of the European Union’s military resurgence, led by a former peacenik.

    There is the minor problem, though, that most people in the EU want the war to end quickly by starting negotiations. According to a December poll conducted by the Project Europe Research of Szazadveg, a Hungarian think tank, an overwhelming 82 per cent of people in the EU agreed with the statement that “Russia and Ukraine should be forced into peace talks to end the war”.

    Somehow the majority voices don’t count in Europe – despite repeated surveys showing similar results and mass rallies across the continent – when it comes to prosecuting the war in Ukraine.

    It’s hard not to conclude Baerbock’s China trip is more window-dressing to show Western warmongers like her are reasonable people, and it’s the Chinese who won’t play to the tunes of Washington and Nato to force Moscow to capitulate.

    As a greenie, she might have helped Mother Earth by saving her trip and its carbon footprint from her state jet to China.

    Alex Lo has been a Post columnist since 2012, covering major issues affecting Hong Kong and the rest of China. A journalist for 25 years, he has worked for various publications in Hong Kong and Toronto as a news reporter and editor. He has also lectured in journalism at the University of Hong Kong.

    Le site Nachdenkseiten nous offre une traduction du commentaire du SCMP.
    https://www.nachdenkseiten.de/?p=96479
    Le traducteur allemand de l’article se trompe quand il explique la signification du titre du commentaire.

    L’expression « diplomatie du guerrier loup » ("wolf warrior diplomacy") est un terme répandu parmi les diplomates chinois qui désigne une attitude agressive, cherchant le conflit avec la Chine. Il représente l’équivalent du « guerrier froid » dans les relations internationales ou du « faucon » en général.

    Cet article de Wikipedia nous permet une meilleure compréhension de la fine ironie d’Alex Lo.
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Diplomatie_du_loup_guerrier

    La diplomatie du guerrier loup se caractérise par l’utilisation par les diplomates chinois d’une rhétorique de confrontation, ainsi que la volonté accrue des diplomates de repousser les critiques à l’égard de la Chine et de susciter la controverse dans des interviews et sur les médias sociaux. Il s’agit d’une rupture avec l’ancienne politique étrangère chinoise, qui s’attachait à travailler en coulisses, à éviter la controverse et à privilégier une rhétorique de coopération internationale, illustrée par la maxime selon laquelle la Chine « doit cacher sa force » dans la diplomatie internationale. Ce changement reflète la façon dont le gouvernement chinois et le PCC entendent interagir avec le monde entier.

    Quand les représentants de deux nations différentes s’expriment de la même façon ce n’est pas la méme chose.

    Les efforts visant à incorporer la diaspora chinoise dans la politique étrangère de la Chine se sont également intensifiés, l’accent étant mis sur la loyauté ethnique plutôt que nationale.

    Alex Lo dessine implicitement l’image d’une diaspora allemande en Chine incorporée dans la politique étrangère allemande C’est fort drôle à cause de sa taille minuscule en comparaison avec la diaspora chinoise en occident. Ce faisant il qualifie de mégalomane l’attitude d’Annalena Baerbock par rapport à la Chine. Ici sa fine ironie prend la même signification comme la maivaise blague qui présente la politicienne verte comme « la pire ministre des affaires étrangères allemande depuis Ribbentrop ».

    #Chine #Allemagne #OTAN #Ukraine

  • Prix de la BD du ministère des Armées : l’auteur Nicolas Juncker annonce « reverser » sa récompense « aux victimes des violences militaires de Sainte-Soline »
    Publié le 16/04/2023
    https://www.francetvinfo.fr/culture/bd/prix-de-la-bd-du-ministere-des-armees-l-auteur-nicolas-juncker-annonce-
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/pXRk_V6bNWB_BVj1D0T6hZ-_jxA/0x61:619x410/944x531/filters:format(webp)/2023/04/16/643c49d55612c_juncker.jpg

    « Il y a des prix qui font plaisir, d’autres moins », a lâché Nicolas Juncker. L’auteur de bande dessinés est l’un des lauréats du prix les « Galons de la BD », décerné par le ministère des Armées, avec le dessinateur François Boucq pour Un général des généraux , publié aux éditions Le Lombard. Mais il annonce dans un post Facebook qu’il lui « est impossible d’accepter ce prix en l’état » et souhaite « reverser » sa « part de 3 000 euros à une caisse de solidarité avec les grévistes contre la réforme des retraites » et « à une caisse de soutien aux victimes des violences militaires de Sainte-Soline ».

    « Que par mon maigre biais, le ministre des Armées soutienne financièrement ces causes, en se demandant, peut-être, comment rétablir les ’liens qui unissent un peuple à son armée’ plutôt que de chercher à les détruire, voilà qui ne pourrait que me réconforter », explique Nicolas Juncker. Il « rappelle qu’un des manifestants de Sainte-Soline est toujours entre la vie et la mort ».

  • Shinzō Abe : histoire longue | Wikipédia | 15.04.23

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Shinzō_Abe

    Shinzō Abe : histoire longue néolibérale nippone

    Au début était le Conseil pour la nouvelle politique (清和政策研究会, Seiwa Seisaku Kenkyūkai) ou Seiwakai (清和会), connu pour sa volonté de réformer le fonctionnement interne du parti pour le rendre plus démocratique et moins dépendant des luttes d’influence entre chefs de faction, pour sa recherche d’une déréglementation administrative et économique et pour son attachement à l’alliance nippo-américaine.
    [...]
    victoire aux législatives de 2003 de la coalition au pouvoir, avec 275 sièges sur 480 dont 237 pour le PLD ; Abe préside à l’absorption par le LPD du Nouveau Parti conservateur. Ce dernier, partisan d’une « révolution conservatrice » sur le modèle de l’action de Margaret Thatcher, de Ronald Reagan voire de George W. Bush, allié depuis sa création en 2002 avec les libéraux-démocrates, apporte ainsi ses 4 députés au parti, lui permettant de regagner à lui seul la majorité absolue.
    [...]
    Mais il doit surtout gérer la fronde de l’opposition à la Diète concernant la réforme des retraites préparée par le gouvernement, ainsi que le scandale touchant justement au même moment les retraites de plusieurs personnalités politiques de la majorité. [...] ce qui rend le parti impopulaire [en 2004].
    [...]
    Abe succéde le 26 septembre 2006 à Jun’ichirō Koizumi au Kantei [et] devient le deuxième Premier ministre le plus jeune de l’histoire du pays après Fumimaro Konoe ainsi que l’un des plus nationalistes, bénéficiant d’une opinion publique très positive.

    Moins d’un an plus tard, cette popularité s’est effondrée (moins de 30 % de la population japonaise soutient ses actions) et Abe annonce son intention de démissionner du poste de Premier ministre le 12 septembre 2007. Parmi les raisons de cette impopularité, Abe s’est entouré principalement de ministres issus de sa « coterie personnelle », cinq d’entre eux ont dû démissionner pour malversations et l’un s’est suicidé. Il a délaissé la question du dysfonctionnement du système des retraites qui menace des millions de Japonais pour privilégier d’autres points de son programme et est confronté à l’échec du PLD lors du renouvellement de la moitié de la Chambre des conseillers de juillet et à l’impossibilité de prolonger une loi antiterroriste qui autorisait la force navale japonaise à ravitailler les navires militaires des États-Unis opérant en Afghanistan. Abe quitte la présidence du Parti libéral-démocrate.

    Le lendemain de son annonce, Abe est admis dans un hôpital de Tokyo. Il démissionne le 25 septembre 2007.
    [...]
    réélu en 2012
    [...]
    Entre 2010 et 2016, le Japon chute de la 11e à la 72e place dans les classements annuels établis par Reporters sans frontières en matière de libertés accordées à la presse. Cette situation s’expliquerait notamment par un autoritarisme accru des autorités depuis le retour au pouvoir de Shinzō Abe : selon le Guardian, plusieurs journalistes auraient perdu leur emploi pour avoir critiqué la politique du gouvernement ; de nombreux manuels scolaires auraient également été censurés s’ils ne correspondaient pas à la vision de l’histoire promue par les autorités. Le vice-Premier ministre, Tarō Asō, avait par ailleurs estimé nécessaire de s’inspirer des nationaux-socialistes dans la façon de modifier la Constitution jusqu’à la rendre fidèle aux valeurs soutenues par le régime.
    [...]
    Au cours d’un sommet de 2013, Shinzō Abe et François Hollande sont convenus de coopérer davantage pour promouvoir leurs technologies nucléaires. Dans le même temps, le groupe français Areva a conclu des accords avec plusieurs firmes japonaises pour œuvrer conjointement à diverses étapes du cycle nucléaire.
    [...]
    Son quatrième gouvernement, constitué en juillet 2019, comprend plusieurs personnalités issues de l’organisation nationaliste Nippon Kaigi, « un puissant lobby d’extrême droite », selon L’Humanité, et « qui prône la révision des livres scolaires et de la Constitution pacifiste, mais également un retour au statut divin de l’empereur ». Parmi eux, Koichi Hagiuda, connu pour ses positions révisionnistes, est nommé à l’Éducation.
    [...]
    Il doit faire face aux scandale Moritomo Gakuen : ce groupe, engagé dans la promotion d’un enseignement « réaffirmant le caractère impérial du Japon », a bénéficié en 2017, grâce à l’intervention de hauts fonctionnaires agissant peut-être sur ordre de Shinzō Abe, d’un rabais de 85 % pour l’acquisition d’un terrain public afin d’y construire une nouvelle école. Les dirigeants de Moritomo sont proches d’Akie Abe, l’épouse du Premier ministre, qui avait été nommée proviseure honoraire du futur établissement.

    Le 20 novembre 2019, Shinzō Abe bat le record de longévité de Katsura Tarō pour un Premier ministre japonais en exercice avec 2 887 jours au pouvoir.
    [...]
    le 28 août 2020 il annonce sa démission prochaine pour raisons de santé ; effective le 14 septembre.
    [...]
    Abe est assassiné le 8 juillet 2022 par Tetsuya Yamagami (山上 徹也, Yamagami Tetsuya), un homme âgé de 41 ans et ancien membre de la Force maritime d’autodéfense japonaise, qui lui tire deux fois dans le dos avec un fusil de fabrication artisanale.
    [...]
    Le tireur est immédiatement arrêté. Il aurait déclaré être « insatisfait par l’ancien Premier ministre » et avoir eu « l’intention de le tuer ».
    [...]
    émotion internationale ; au Japon, débat intense sur les liens entre la classe politique et la secte Moon, l’assassin revendiquant s’être attaqué à Abe en raison de ses rapports avec celle-ci.

    _

  • Erich Mühsam - Le révolutionnaire
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/muhsam-pn-brochure.pdf

    Ce poème plein d’humour face à la catastrophe de la trahison des social-démocrates dépeint dans des termes péjoratifs (Revoluzzer), faisant partie du langage des bureaucrates (Zivilstand) et déformés (ich revolüzze) une scène de rue pendant la révolution à Munich. L’action se dessine devant nos yeux à travers les Schüttelreime d’Erich Mühsam qui rendent ironique chaque affirmation simplement par leur forme insolite.

    L’utilisation de cette forme de poésie populaire allemande rend sa traduction difficile. L’auteur de sa version aura du mal à saisir toutes les connotations sonores tandis ce qu’il sera tout aussi difficile de reproduire la plupart des allusions dans son thème. La traduction proposée par Partage Noir est un premier jet qu’on s’amusera à améliorer.

    Dédié à la social-démocratie, ce poème est en fait une critique des
    concessions permanentes de ce mouvement.

    Il est paru dans le recueil Der Krater (Berlin, 1909).

    Le révolutionnaire

    Der Revoluzzer

    Il était une fois un révolutionnaire
    Nettoyeur de lampes de son métier
    Qui s’en alla au pas révolutionnaire
    Avec les révolutionnaires

    War einmal ein Revoluzzer
    im Zivilstand Lampenputzer;
    ging im Revoluzzerschritt
    mit den Revoluzzern mit.

    Et il cria : Je révolutionne
    Et le bonnet révolutionnaire
    Sur l’oreille gauche
    Il devenait très dangereux

    Und er schrie: „Ich revolüzze!“
    Und die Revoluzzermütze
    schob er auf das linke Ohr,
    kam sich höchst gefährlich vor.

    Et les révolutionnaires marchèrent
    A travers les rues
    Où il avait l’habitude
    De nettoyer les becs de gaz.

    Doch die Revoluzzer schritten
    mitten in der Straßen Mitten,
    wo er sonsten unverdrutzt
    alle Gaslaternen putzt.

    Afin de les éloigner du terrain
    On arracha les becs de gaz
    Pour faire des barricade
    Avec les pavés de la rue

    Sie vom Boden zu entfernen,
    rupfte man die Gaslaternen
    aus dem Straßenpflaster aus,
    zwecks des Barrikadenbaus.

    Mais notre révolutionnaire
    Dit : Je suis le lampiste
    Je vous en prie ne faites rien
    A ces bonnes lumières brillantes

    Aber unser Revoluzzer
    schrie: „Ich bin der Lampenputzer
    dieses guten Leuchtelichts.
    Bitte, bitte, tut ihm nichts!

    – Si nous supprimons la lumière
    Aucun bourgeois n’y verra clair.
    – Laissez les lampes debout je vous en prie
    Sinon je ne suis plus de la partie.

    Wenn wir ihn’ das Licht ausdrehn,
    kann kein Bürger nichts mehr sehen.
    Lasst die Lampen stehn, ich bitt! -
    Denn sonst spiel ich nicht mehr mit!“

    Les révolutionnaires se mirent à rire
    Et ils brisèrent les becs de gaz
    Alors le lampiste s’enfuit
    En pleurant des larmes amères.

    Doch die Revoluzzer lachten,
    und die Gaslaternen krachten,
    und der Lampenputzer schlich
    fort und weinte bitterlich.

    Et il resta dans sa maison
    Et là, il se mit à écrire un livre :
    « Comment on révolutionne
    Sans démolir les becs de gaz ».

    Dann ist er zu Haus geblieben
    und hat dort ein Buch geschrieben:
    nämlich, wie man revoluzzt
    und dabei doch Lampen putzt.

    https://seenthis.net/messages/997862

    http://www.synonymo.fr/synonyme/r%C3%A9volutionnaire

    Schüttelreim
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Sch%C3%BCttelreim

    #anarchisme #révolution #social-démocratie #poésie

  • Les assassins végans
    https://taz.de/Bundeswehroffiziere-ueber-Verpflegung/!5920029

    Hitler était végétarien, soit, mais nous pouvons faire mieux. L’Allemagne se dote alors de commandeurs d’assassins végans.

    Ce n’est étonnant qu’au premier regard car la raison d’être des armées teutones n’a jamais été d’abattres les pauvres animaux et plantes. Bien au contraire, depuis Hermann le Chérusque nous éliminenons (avec l’avènement du véganisme le terme "tuer’"est réservé pour les actes d’agression létale contre les plantes) avec grâce les ennemis humains. Notre Frédéric II de Prusse, dit le Grand et ami temporaire de Voltaire fit le choix d’être enterré à côté de ses chiens plutôt qu’avec une épouse ou un ami humain.

    Nous sommes les amis des fleurs et de la nature que nous protégeons avec nos boucliers. Enfin la guerre moderne nous a libéré du fardeau du sacrifice des pauvres chevaux. Nous n’exposons à l’artillerie ennemie plus que les véhicules motorisés et leurs équipages. Nos guerres modernes ne sont plus les boucheries animalières d’avant et leurs victimes civils sont élevés au rang de dommages collatéraux. Il est établi que nous nous battons du côté du progrès.

    Dans l’interview du journal à peine belliciste TAZ deux compères végans expliquent leurs choix étique avec toute la sincérité d’assassins de bonne fois. Qu’ils soient loués ! Ils donnent raison à notre devise éternelle.

    Am deutschen Wesen mag die Welt genesen.

    Bundeswehroffiziere über Verpflegung : „Es gibt kein veganes Menü“

    22.3.2023 von Friederike Gräff - Die vegan lebenden Bundeswehroffiziere Martin A. und Patrick A. fordern vegane Verpflegung für die Truppe. Doch die Bundeswehr ist zögerlich.
    Zwei Männer in Militäruniform

    Fordern bessere vegane Verpflegung in der Truppe: die Bundeswehroffiziere Martin A. und Patrick A Foto: Privat

    taz: Martin A., Patrick A., Veganismus ist nicht das Erste, was man mit der Truppe verbinden würde. Tut man ihr da unrecht?

    Martin A.: Das Thema ist in der Bundeswehr noch nicht weit verbreitet. Doch auch vegetarische Ernährung war vor Jahrzehnten ein Fremdwort für die Truppe und für uns ist die Weiterentwicklung des vegetarischen Gedankens der nächste logische Schritt.

    Empfinden Sie sich als Avantgarde oder als Exoten innerhalb der Bundeswehr?

    Patrick A.: Weder noch. Ich empfinde eine gewisse Verantwortung, anzusprechen, wenn Sachverhalte überarbeitungswürdig sind. Das sind die Regelungen zur Truppenverpflegung.

    Martin A.: Wir sind beide nicht als Veganer in die Streitkräfte eingetreten, sondern haben eine persönliche Entwicklung durchlaufen, die wir auch in unserer Gesellschaft seit einiger Zeit verstärkt erkennen.

    Wie ist die Reaktion der Bundeswehr?

    Patrick A.: Die Bundeswehr begründet zunächst, wie Truppenverpflegung aussehen soll: bedarfsgerecht, vollwertig, ernährungsphysiologisch ausgewogen und an den Erkenntnissen der Ernährungswissenschaft orientiert. Die Bundeswehr ist der Meinung, dass vegane Ernährung diesen Vorgaben nicht entspricht.

    Inwiefern nicht?

    Patrick A.: Die Bundeswehr orientiert sich eng an den Empfehlungen der Deutschen Gesellschaft für Ernährung. Diese weist zwar auf kritische Nährstoffe hin, macht jedoch auch deutlich, dass eine gut geplante vegane Ernährung bedarfsdeckend und gesundheitsförderlich sein kann. Zudem ergäben sich Chancen, die Klimabilanz der Bundeswehr zu verbessern und als zeitgemäßer Arbeitgeber wahrgenommen zu werden.
    Martin A. und Patrick A.

    Oberstleutnant Martin A. und Korvettenkapitän Patrick A. sind Offiziere der Bundeswehr. Während Martin A. (36) aus dem Bereich Operative Kommunikation kommt und in seiner letzten Verwendung Kompaniechef war, fuhr Patrick A. (35) bisher unter anderem als Wachoffizier und Verantwortlicher für den Gefechtsdienst auf Marineschiffen zur See. Beide leben aus ethischen Gründen vegan und teilen hier ausschließlich ihre persönlichen Einblicke und Einschätzungen.

    Die Bundeswehr lehnt nicht den Mehraufwand ab, sondern argumentiert mit dem Nährstoffbedarf der Soldat:innen?

    Patrick A.: Sie geht von einem Mangel kritischer Nährstoffe aus und davon, dass vegane Ernährung qualifiziert begleitet werden müsste. Das könne nicht geleistet werden.

    Welches Angebot gibt es derzeit für Ve­ga­ne­r:in­nen in der Kantine oder bei einem Manöver?

    Patrick A.: Es gibt kein reguläres veganes Angebot. Das Essen ist mischköstlich, stets mit einer vegetarischen Variante. Wir plädieren für eine ernstzunehmende vegane Alternative. Wobei es bei der bedarfsdeckenden veganen Verpflegung eine große Rolle spielt, dass industriell verarbeitete Lebensmittel gemieden und möglichst vollwertige pflanzliche Kost zum Einsatz kommt. Wenn das in der Bundeswehr fest auf dem Verpflegungsplan stehen soll, müssten diese Komponenten zu einem Menü arrangiert und durch die Truppenküchen ausgegeben werden.

    Das passiert nicht?

    Patrick A.: Einen veganen Menüvorschlag schließt die aktuelle Vorschriftenlage kategorisch aus. Dabei entspräche ein solches Angebot einfach der gesellschaftlichen Realität. Einen Hinweis liefern da flexitarische Ernährungsgewohnheiten. Ich sehe viele fleischessende Kameradinnen und Kameraden das vegetarische Angebot bestellen. Wenn das Angebot da ist, wird es genutzt. Bei veganer Kost wird das ähnlich sein.

    Warum sind Sie Veganer geworden?

    Martin A.: Ich habe mich schon vor Jahren mit tierrechtlichen Aspekten befasst. Wenn man mit offenen Augen durch die Welt geht, kommt man um schockierende Bilder aus der Tierhaltungsindustrie, die auch im Rahmen des rechtlich Zulässigen entstehen, kaum herum. Irgendwann war mir das Verdrängen schlicht nicht mehr möglich.

    Patrick A.: Das kann ich unterstreichen, gerade die Bilder von häufig geradezu missbräuchlichen Methoden in der Haltung sogenannter Nutztiere müssen einen zum Umdenken bringen.

    Martin A., Sie sind wegen Ihrer Forderung nach veganer Verpflegung sogar vor Gericht gegangen. Mit Erfolg?

    Martin A.: In dem Verfahren ging es um Verpflegungspauschalen. Ich habe gegen Abrechnungen geklagt, die mir unterstellten, am Verpflegungssystem der Bundeswehr teilnehmen zu können – was mir praktisch jedoch nicht möglich war. Das Gericht hat den Kern meines Anliegens mit einer sehr ausführlichen Urteilsbegründung gestützt. Mir ging es hier vorrangig darum, zu verdeutlichen, dass die vegane Lebensweise grundrechtlichen Schutz genießt.

    Was stand in der Begründung?

    Martin A.: Das Gericht war überzeugt, dass meine ethisch begründete Entscheidung vegan zu leben in den Schutzbereich der Gewissens- und Weltanschauungsfreiheit fällt. Gleichzeitig hat es festgestellt, dass mir eine Teilnahme am derzeitigen Verpflegungsangebot der Bundeswehr nicht möglich ist.

    In der Praxis hat das Gerichtsurteil aber nichts verändert.

    Martin A.: Auf den ersten Blick nicht. Aus dem Urteil leitet sich kein unmittelbarer Anspruch auf vegane Verpflegung ab. Doch das gerichtlich umfassend mitgetragene Argument, dass der Veganismus eine verfassungsrechtlich schützenswerte Lebensweise ist, kann nun anderen vegan lebenden Soldatinnen und Soldaten helfen.

    Gibt es denn Schritte der Bundeswehr auf Sie zu?

    Martin A.: Wir erkennen durchaus etwas Aufmerksamkeit für das Thema. Vergleichsweise prominent erwähnt der jüngste Bericht der Wehrbeauftragten nun das zweite Jahr in Folge die Anliegen von Veganerinnen und Veganern in der Bundeswehr.

    Aber in der Kantine sehen Sie davon noch nichts.

    Martin A.: Konkrete Vorhaben sind uns nicht bekannt, nein. Allerdings ist uns auch bewusst, dass eine Organisation mit den Personalzahlen und den logistischen Anforderungen, wie sie die Bundeswehr hat, nicht von heute auf morgen Entscheidungen solcher Tragweite treffen wird.

    Wie wollen Sie die Bundeswehr überzeugen?

    Martin A.: Eines der größten Hindernisse scheint die Position der Deutschen Gesellschaft für Ernährung darzustellen. Im internationalen Vergleich ist die DGE noch relativ vorsichtig, sich für eine gänzlich vegane Verpflegung auszusprechen. Jedoch nicht, weil es nicht möglich wäre, sondern weil sie der Bevölkerung mehrheitlich eher nicht zutraut, sich umfassend genug mit der eigenen Ernährung auseinanderzusetzen.

    Ist damit überhaupt Bewegung in der Sache denkbar?

    Martin A.: Die Frage ist doch, sind die Streitkräfte gut beraten, die unumgänglich zunehmende Zahl an Veganerinnen und Veganern in der Bundeswehr zu ignorieren, während die DGE zwar Sorge äußert, aber dennoch bestätigt, dass eine gut geplante pflanzliche Ernährung bedarfsdeckend und gesundheitlich vorteilhaft sein kann? Wir können uns diesem Wandel noch lange entgegenstemmen. Doch verzichten wir damit auf die bereits genannten Chancen.

    Wie glauben Sie, verändern Sie als Veganer den Blick auf die Bundeswehr?

    Patrick A.: Ich denke, die Bundeswehr ist heute diverser als viele Außenstehende es glauben mögen. Wir sind Menschen mit unterschiedlichen Religionen, Interessen, Neigungen und eben Ernährungsgewohnheiten.

    Wenn Sie sagen, die Bundeswehr ist diverser, als man es von außen annimmt, ist sie auch linker?

    Patrick A.: Die vegane Ernährung ist ein buchstäblich junges Thema, nachweislich insbesondere bei den 14- bis 29-Jährigen. Und all jenen würde ich pauschal keine politische Orientierung unterstellen. Der Veganismus ist im Mainstream angekommen.

    Martin A.: Wenn wir für junge Menschen, die wir dringend brauchen, auch künftig eine Option darstellen wollen, müssen wir uns einer Vielzahl an Themen stellen – dazu zählt zeitgemäße Verpflegung. Ich sehe auch keinen Widerspruch zwischen Militärdienst und Veganismus. Ich verstehe meinen Dienst im Kern als das Eintreten für Schutzlose, wenn nötig mit zwingender Gewalt. Die Entscheidung für eine möglichst tierleidfreie Lebensweise führt in meinem Fall, auch ganz ohne politische Verortung, zu einer noch deutlicheren Übereinstimmung meiner persönlichen und dienstlichen Wertvorstellungen.

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Am_deutschen_Wesen_mag_die_Welt_genesen

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Emanuel_Geibel

    #militaire #alimentation #éthique #véganisme #wtf

    • Ça n’organise rien. C’est un moyen de se tenir informé d’actions auxquelles je ne suis plus connecté depuis que je suis en retraite.
      Comment tu fais quand l’info du blocage du periph passe essentiellement sur whatsapp ?
      Tu engueules les gens parce qu’ils ne sont pas sur Signal ?

    • #Facebook et moi sommes tombés d’accord de nous considérer mutuellement comme fraudeurs nuisibles à notre cause, alors on a conclu un marché : Je ne le combat pas de l’intérieur et il ne me surveille pas. Nous pratiquons la coexistence pacifique jusqu’à ce que le mur du walled garden tombe.

      Il n’y a pas de protocole prévu pour ce jour mais je crois qu’on acceuillera les réfugiés dans un grand effort humanitaire soutenu par #Mastodon et #Seenthis ;-)

      P.S. Si les communistes allemands avaient embauché la SS pour gérer leur communication, ils auraient sans doute réussi à écarter les nazis du parlement et l’Europe serait socialiste aujourd’hui, pas vrai ?

      Est-ce que vous vous rendez compte des idées qu’inspirent les Zuckerberg et autres patrons de plateformes étatsuniennes ?

      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Coexistence_pacifique
      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Schutzstaffel
      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Objectivisme_(Ayn_Rand)
      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Le_Mythe_du_vingti%C3%A8me_si%C3%A8cle

      #coexistence_pacifique

    • L’utilisation de WhatsApp, nous rapporte exodus-privacy, nécessite l’installation d’un pisteur et de 66 permissions des plus intrusives.

      https://reports.exodus-privacy.eu.org/fr/reports/com.whatsapp/latest

      Facebook-Whatsapp est une saloperie. Ce n’est pas une révélation. Je le sais depuis toujours.

      Je ne vis pas (plus) parmi des geeks et encore moins parmi des hackers. Je ne suis en contact avec ces milieux, que par l’intermédiaire du web, notamment ici, sur seenthis. J’ai le plus grand respect pour ces communautés, en particulier, pour votre communauté (j’ai déjà eu l’occasion de le dire).

      Je ne suis pas un geek mais dans mon milieu professionnel, mon ancien boulot et mon réseau militant, sans évoquer ma famille, je suis connu pour mes positions - totalement isolées – mais tenaces contre les Gafam, pour le libre et les communs (utilisateur de Linux et de e/OS). Je n’ai pas de compte Gmail, ni Facebook, ni Twitter, ni Microsoft, ni Apple, ni Adobe… ni Whatsapp (jusqu’à hier). Je ne rentrerai pas dans les détails, mais étant complètement isolé sur ces positions, j’ai eu à en subir les conséquences sur le plan professionnel, sans parler des douces moqueries pour le reste.

      Alors il est vrai que je suis à cran quand on s’adresse à moi, ici, comme si je n’avais pas conscience que le fait d’installer cette merde sur mon smartphone pour rester en contact avec des actions du mouvement social actuel représente une réelle contradiction. Je n’ai fait qu’installer ça sur mon appareil, en toute connaissance de cause. Je ne considère pas que c’est super cool. Je ne demande à personne d’en faire autant.

      Je me suis souvent exprimé pour réfuter, par exemple dans des AG militantes, l’hypothèse selon laquelle le printemps arabe se serait développé grâce à Facebook et à Twitter. Je garde le même point de vue aujourd’hui.

      L’omniprésence des réseaux sociaux dans le mouvement social ne représente en rien une condition même minime de ce dernier mais il en constitue, au contraire, une contradiction majeure, ne serait-ce que par la connexion avérée qui existe entre les États et les Gafams, sachant le niveau de profilage personnalisé que ces derniers sont capables d’opérer sur la population.

      Ce n’est pas la seule contradiction qui traverse le mouvement social actuel. Nous l’avons déjà évoqué notamment lors d’échanges avec @colporteur. En plus de l’usage de Whatsapp, il faudrait aussi ajouter les ambiguïtés concernant les revendications même sur les retraites et le travail, alors que tant de précaires en sont exclus, les organisations syndicales bureaucratisées et institutionnalisées (je paie toujours mes cotis, et bim encore une tarte), le fétichisme des actions spectaculaires (qui alimentent les réseaux sociaux), les différentes formes de virilisme militant, etc.

      Une liste à n’en plus finir, non ?

      Voilà de quoi est fait le réel et faut bien se le fader alors vous avez tout à fait raison de pointer la contradiction mais, de grâce, je vous demande juste de ne pas me plaquer un discours qui n’est pas le mien.

      Merci, sincèrement.

    • Je suis tout à fait d’accord avec @cabou. Faut vraiment ne faire absolument aucune action commune dans la vie réelle (pas son blog ou magazine internet), pour ne vraiment rien avoir à faire avec les gafam. Il faut bien sûr continuer de militer contre et dans nos groupes proposer des flux d’infos en plus pour celleux qui n’y sont pas (et je dis bien « en plus » pas à la place : 99% des gens y sont, et il FAUT les toucher, pas nos trois potes). Mais de nombreux événements ne sont relayés que comme ça, donc si t’y es pas, bah juste tu restes chez toi et tu râles contre les gafam sur internet.

      Ce qui n’empêche pas de proposer à nos camarades des groupes Telegram plutôt que WA (et suivant les participant⋅es, des groupes Signal encore mieux) et aussi avoir une hygiène d’inscription (à conseiller aux autres) : pas de vrais noms sur ces comptes, s’inscrire au max avec des emails bidons dédiés, pas son email perso (mais quand ya des apps qui sont pas avec le numéro de tel on est niqué c’est sûr), etc.

      Enfin bon c’est exactement le même problème que les gens qui pensent changer le monde en faisant une ferme en autarcie loin de tout : ça démontre qu’on peut le faire, mais ça ne touche à peu près personne, donc il faut en parallèle faire partie de la société (de merde) dans laquelle on vit.

    • Oui et je suis d’accord aussi.

      Par contre, le « il faut en même temps » est un problème : quand on a vu les associations passer toute leur militance sur Facebook, elle ont largement tué leurs sites Web et délaissé tout outil alternatif. « Parce que c’est là que sont les gens ».

      Je sais que je suis vieux, mais le gros mouvement que j’ai vu, c’est pas que les groupes qui n’avaient aucun outil avant se sont mis à utiliser Facebook « pour commencer sur le Web », c’est plutôt que beaucoup de groupes avaient des supports et médias en ligne, et les ont abandonnés pour passer sur les plateformes commerciales.

    • Sinon tout de même :

      Comment tu fais quand l’info du blocage du periph passe essentiellement sur whatsapp ?
      Tu engueules les gens parce qu’ils ne sont pas sur Signal ?

      Si derrière il y a une répression judiciaire (ce qu’on a vu assez systématiquement lors des GJ, et qui a l’air de se mettre en place depuis que le 49.3 siffle la fin de la mise en scène démocratique), c’est tout de même bien un souci, non, d’avoir utilisé un « mouchard » pour organiser une action sans doute illégale.

      Tant qu’on est dans les clous, un mouchard c’est gérable (puisque de toute façon on déclare déjà le parcours de sa manif, sur place le type des RG viendra dire bonjour et essayer de faire copain-copain…). Mais dès qu’on est dans le hum-hum (organisation d’une manifestation non déclarée), ça revient à donner volontairement des armes (liste de noms) au pouvoir. C’est problématique tout de même.

    • Merci @rastapopoulos et @arno pour vos précisions :-)

      Par contre, le « il faut en même temps » est un problème : quand on a vu les associations passer toute leur militance sur Facebook, elle ont largement tué leurs sites Web et délaissé tout outil alternatif. « Parce que c’est là que sont les gens ».

      Totalement d’accord avec toi @arno : le constat du remplacement des sites par les plateformes de blog puis par Facebook est assez éloquent.

      Les sites des nombreuses instances de la CGT, par exemple, qui utilisent très souvent Spip ne sont jamais mis à jour (logiciel et contenu). C’est la cata ; en fait, ils s’en tapent. J’ai l’impression que c’est aussi le cas de beaucoup d’associations. Et là je ne parle même pas de toutes les entités commerciales ou non qui remplacent leurs sites web par des applications.

      Néanmoins pour les actions sociales dont je parle, Facebook n’a aucune utilité.
      Je n’ai pas de compte Facebook je ne vois aucune raison d’en avoir. La seule fois où, par nécessité, j’en ai créé un bidon, il était complètement vide, j’ai été éjecté au bout de quelques semaines :-)))

      Tant qu’on est dans les clous, un mouchard c’est gérable (puisque de toute façon on déclare déjà le parcours de sa manif, sur place le type des RG viendra dire bonjour et essayer de faire copain-copain…). Mais dès qu’on est dans le hum-hum (organisation d’une manifestation non déclarée), ça revient à donner volontairement des armes (liste de noms) au pouvoir. C’est problématique tout de même.

      Oui, sur le fond c’est tout à fait vrai puisque nous savons, notamment aux USA, que les Gafam (tous autant qu’ils sont) s’exécutent quand l’État exige des infos. En tout cas, en France, je n’ai pas connaissance qu’il soit avéré que cela se soit vraiment produit (mais il est possible que l’info m’ait échappée).
      Est-ce que Whatsapp permettrait par une porte dérobée ou un autre moyen de communiquer des infos aux services de police ? Selon la version officielle c’est non. Mais comme c’est impossible à vérifier il est totalement légitime d’émettre les plus grands doutes sur ce point. Donc, ok : faut pas faire confiance mais c’est un compromis, qui n’est pas facile à trouver entre une sociabilité, objectivement aliénée aux Gafam et le respect essentiel de sa vie privée.

      Quoi qu’il en soit, il ne faut pas non plus sous-estimer que les services de police utilisent les moyens humains classiques d’infiltration, ou les bons vieux micros ou la vidéosurveillance (cela a été mentionné il y a quelques temps sur seenthis), lesquels peuvent s’avérer plus efficaces que l’espionnage via les applications. Mais c’est vrai qu’avec la typologie des mouvements sociaux actuels - sans organisation, proprement dite ni « leader » - cela devient assez compliqué pour eux. Et cela, c’est quelque chose de très intéressant mais ça explique peut-être aussi pourquoi ils sont si violents.

  • Causa Patrik Baab : Des Journalismus‘ bezichtigt
    https://overton-magazin.de/top-story/causa-patrik-baab-des-journalismus-bezichtigt

    Je découvre la publication Overton et je ’ai pas encore d’idée où la situer politiquement et sur mon échelle de crédibilité. Pourtant cette histoire est assez remarquable pour la noter :

    Un journaliste très expérimenté "vielle école" entreprend un voyage à ses propres frais en Ukraine pour nous renseigner sur le referendum de sécession de régions frontalières avec la Russie. Il fait son travail, il observe et critique le déroulement du vote, puis il se fait bousculer et licencier par les universités où il enseigne le journalisme.

    Il est intéressant de suivre cette affaire car elle peut aider à comprendre dans quelle mesure il est justifié de qualifier de "Gleichschaltung" ce qui se passe dans médias et la société allemande.

    J’ajoute quelques liens supplémentaires sous l’article.

    10.3.2023 von Roberto De Lapuente - Patrik Baab ist ein renommierter Journalist. Aber er soll seine Know-How nicht mehr an angehende Journalisten weitergeben dürfen. Grund: Er hält sich an journalistische Standards. Und das ist heute nicht mehr gerne gesehen. Über den Niedergang einer Zunft.

    Journalisten, die mehr als nur Haltung haben, Berufsethos nämlich, haben es dieser Tage schwer. Aktuelles Beispiel: Seymour Hersh. Der amerikanische Journalist hat mittels einer anonymen Quelle herausgearbeitet, wer für die Anschläge auf Nord Stream I und II verantwortlich zu machen ist. Die US-Navy und Norwegen nämlich. Die deutsche Presse stürzte sich auf diese Eminenz des amerikanischen Investigativjournalismus und ließ den Mann wie einen Anfänger aussehen. Die Kritik kam von »Kollegen«, von Journalisten, die die meiste Zeit ihres Arbeitsleben damit zubringen, am Schreibtisch zu sitzen oder gegenseitig von sich abzuschreiben.

    Feldstudien kennen sie eher nicht. Für sie heißt journalistische Arbeit lediglich, vorgefertigte Stellungnahmen zu akzeptieren, sie lediglich auf Anweisungen hin zu hinterfragen. Als die US-Regierung Hershs Bericht dementierte, akzeptierten diese Kritiker Hershs das Dementi als glaubhafte Stellungnahme – hier endete ihr journalistisches Gespür mal wieder abrupt.

    Ähnlich wie Hersh ist es in der jüngsten Vergangenheit dem deutschen Journalisten Patrik Baab ergangen. Er hat seinen Schreibtisch verlassen, um etwas zu tun, was der zeitgenössische Journalismus in Deutschland kaum noch tut: Sich einen Eindruck vor Ort zu verschaffen. Letztlich macht man ihm genau das zum Vorwurf. Als Journalist, so empfiehlt es sich offenbar in diesen Zeiten und Landen, bleibt man brav vor seinem Laptop sitzen und recherchiert bei Wikipedia und in den Weiten von Twitter. Allerdings niemals in der Ostukraine.

    Unterwegs im Donbass

    Der NDR-Journalist Patrik Baab war im September des letzten Jahres in der Ostukraine unterwegs. Grund seiner Reise dorthin: Recherchen für ein Buchprojekt. Die Inaugenscheinnahme der Verhältnisse vor Ort, gehört für ihn zum journalistischen Standard, wie er auch in seinem 2022 erschienen Buch »Recherchieren. Ein Werkzeugkasten zur Kritik der herrschenden Meinung« darlegte. Zu jener Zeit fanden jene umstrittenen Referenden in Luhansk, Donezk und Cherson statt, die den Beitritt der Regionen zur russischen Föderation ermöglichen sollten. Baab war zugegen. Er beobachtete die Geschehnisse vor Ort als Journalist – nicht aber, wie man ihm hernach unterstellte, als Wahlbeobachter.

    Gemeinhin werden Wahlbeobachter berufen oder eingeladen. Patrik Baab hat eine solche Einladung nie erhalten, er war gewissermaßen in eigener Sache an Ort und Stelle. Als Rechercheur und neugieriger Journalist. Dennoch folgte die Reaktion prompt: Ein Bericht von Lars Wienand für das Nachrichtenportal von t-online machte damit auf, dass ein NDR-Reporter – Baab eben – bei jenen Referenden als Wahlbeobachter fungiere und damit die strittige Vorgehensweise Russlands legitimiere.

    Anders gesagt: Man machte einem Journalisten Vorwürfe, weil er seine Arbeit tat. Wenn schon alleine die Anwesenheit eines Journalisten bei kritischen Ereignissen zur Legitimation eben dieser Ereignisse führe, dann wäre – dialektisch betrachtet – Berichterstattung im eigentlichen Sinne gar nicht mehr denkbar. Denn der Journalist wäre qua Existenz schon ein beeinflussender Faktor, der nicht mehr als Chronist der Ereignisse wirken könnte, sondern Ereignisse nur durch Anwesenheit verändere. Vielleicht ist das ja der Grund, warum man heute immer seltener Vor-Ort-Recherchen betreibt: Weil man sich raushalten will – das käme freilich einem Offenbarungseid des Berufsstandes gleich.

    Die HMKW: Minutenlang mit sich gerungen

    Prompt unterstellte man Baab, er habe sich mit der Sache Putins gemein gemacht. Sein Besuch in der Ostukraine belege das. Patrik Baab selbst distanziert sich vom Krieg Russlands gegen die Ukraine. In seiner Vita als NDR-Reporter finden sich unzählige Filme und Features, die kritisch über und aus Russland berichten – und damit die russische Führungsriege nicht gut aussehen lassen. Der Infosperber hat unter einem Artikel zur Causa einige Produktionen von Baab verlinkt: Sie belegen, der Journalist hielt stets nüchterne Distanz zu Russland – professionell halt.

    Obwohl sich der Vorwurf, dass Patrik Baab als Wahlbeobachter zugegen war, nicht verifizieren lässt (hier kommen Wahlbeobachter zu Wort, Baab war nicht anwesend und auch nicht eingeladen), distanzierte sich die Hochschule für Medien, Kommunikation und Wirtschaft (HMKW) in Berlin von Baab. In der Vergangenheit hatte der Journalist oft als Lehrbeauftragter dort gewirkt. Unter anderem hieß es in der Begründung der HMKW, Baab würde »den Aggressoren ein willkommenes Feigenblatt an die Hand« gebe. Außerdem betreibe er »journalistische Scheinobjektivität« – die Stellungnahme der HMKW lässt sich hier nachlesen. Interessant ist die Einleitung des Begründungstextes, in der man davon spricht, man habe von der Sache erst »vor wenigen Minuten durch den Artikel Scheinreferendum, hurra von Lars Wienand (t-online.de) erfahren« – nach Minuten hat man schon entschieden? Das klingt nicht nach einer umsichtigen Prüfung: Eher nach einem günstigen Moment für Leute, die ein politisches Exempel statuieren wollen.

    Da Patrik Baab keinen gültigen Vertrag mit der HMKW hatte, konnte er gegen diese Entscheidung nach Minutenfrist nicht vorgehen. Im Falle der Christian-Albrechts-Universität in Kiel (CAU) sieht das etwas anders aus. Sie entzog ihm eine Woche nach der HMKW den Lehrauftrag. Die Begründung: Faktisch dieselbe. Offenbar machte man sich in Kiel nicht mal die Mühe und kontaktierte Baab vorab. Begründung seitens der CAU: Es sei »Gefahr in Verzug« gewesen. Man rätselt, was das bedeuten soll: Stand Baab mit Panzern vor Kiel – geht ja gar nicht, denn die Panzer Richtung Ukraine stehen nicht vor, sie stehen in Kiel.

    In dieser Sache ist nun eine Widerspruchsklage anhängig, der »Widerruf der Lehrtätigkeit« scheint aus vielerlei Gründen unbegründet. Baab war ja nun eben kein Wahlbeobachter, ging seiner Arbeit nach: Die CAU hat eine mangelnde Sorgfaltspflicht beim Überprüfen von Pressemeldungen zu Baabs Reise bewiesen. Sie hat eben genau das getan, wovor Baab als Journalist dringlich warnt: Sie hat ungeprüft Behauptungen übernommen.

    Eine sehr kurze Geschichte der Uni Kiel

    Ohne jetzt vertieft auf die historischen Verfehlungen der CAU eingehen zu wollen: Die Kieler Universität hat schon aus Tradition ein recht gespaltenes Verhältnis zu demokratischen Standards – um es mal freundlich auszudrücken. So tat sie sich etwa 1914 durch Hurra-Patriotismus hervor, stützte Jahre später den Kapp-Putsch mit einem Freikorps (der Schriftsteller Axel Eggebrecht berichtete sehr anschaulich in seinem Buch »Der halbe Weg. Zwischenbilanz einer Epoche« davon) und stand 1933 nicht nur nicht abseits, sondern ermutigte Professoren deutlich, die neuen Machthaber zu unterstützen. Die Autorin Katia H. Backhaus hat zudem in ihrer Arbeit »Zwei Professoren, zwei Ansätze. Die Kieler Politikwissenschaft auf dem Weg zum Pluralismus (1971 – 1998)« herausgearbeitet, dass der Lehrkörper der CAU in den Achtzigerjahren eng mit Geheimdiensten (mit deutschen und auch amerikanischen) zusammenarbeitete.

    Auf diese geschichtliche Dimension der CAU wird demnächst gesondert rekurriert, das verdient nochmal einer genauen Betrachtung. Erinnert sei aber noch an jenen erst neulich auffällig gewordenen Professor namens Joachim Krause vom Institut für Sicherheitspolitik an der Universität Kiel. Der hatte unlängst zur Eskalation aufgerufen und dabei – schlimme Wortschöpfung – von einer »Eskalationsphobie« in weiten Teilen der deutschen Bevölkerung gesprochen. Krause ist freilich noch nicht mal von der CAU gerügt worden. Dabei gäbe es rückblickend mindestens einen weiteren Grund dazu.

    Denn vor zwanzig Jahren hat Krause den völkerrechtswidrigen Angriffskrieg der Vereinigten Staaten und der Briten gegen den Irak gerechtfertigt. Beredt Zeugnis legt Krauses Analyse von 2003 ab: Sie ist hier nachzulesen. In den Schlussbemerkungen liest man, »dass die Politik der USA gegenüber den Irak (einschließlich der Androhung eines gewaltsamen Regimewechsels) im Sinne der internationalen Ordnung der Kollektiven Sicherheit außerordentlich konsequent ist und auch notwendig«. Und weiter: »Primäres Motiv der US-Politik ist es, einen Staat in die Schranken zu weisen, der die derzeitige internationale Ordnung wie kein anderer herausfordert […]« – offenbar ließ sich Krause mit dieser Aussage von jenen Falken der US-Politik beeinflussen, die damals bereits von Massenvernichtungswaffen im Irak sprachen und deren Drängen in jenen lügenbehafteten Auftritt Colin Powells vor dem UN-Sicherheitsrat mündete.

    Damals im Irak: Kein Angriffskrieg?

    Kritikern, die schon damals von einem nicht legitimierten Angriffskrieg sprachen, erteilte Krause gleich noch eine Absage. Er schrieb: »Für die Annahme, wonach die Politik der USA primär durch egoistische Energieinteressen geleitet seien, findet sich kein Anhaltspunkt.« Anders jedoch Franzosen und Russen, sie orientierten sich »durch sehr eng definierte finanzielle Interessen an Erdölexploration im Irak«. Die US-Außenpolitik, so erklärte Krause damals also recht ungeniert, handle aus Gründen guter Absicht – man stelle sich mal vor, das würde heute einer Putin oder Russland ganz allgemein nachsagen wollen.

    Die CAU wirft Patrik Baab vor, er habe seine journalistische Arbeit nicht richtig gemacht, weil er parteilich auftrete: Jedenfalls ist das die Quintessenz, zu der man kommen muss, führt man sich die Begründung zu Gemüte. Aber ein Akademiker, der in Sicherheitspolitik macht und gleichzeitig von »Eskalationsphobie« spricht: Wie geht das zusammen? Ist das die Wortwahl eines Menschen, der sich auf sicherheitspolitische Fragen spezialisiert hat? Weshalb unterstellt Krause niemanden, dass er seinen Aufgabe verfehlt hat?

    Hätte Patrik Baab der Eskalation des Krieges bis hin zum potenziellen Atomschlag das Wort geredet, würde er heute munter Vorträge in Kiel halten. Sein Vergehen war, dass er sich nicht zum akademischen Nutzidioten machen ließ, sondern seinem Arbeitsethos nachging: Er postuliert keine ideologischen Worthülsen, sondern macht das, was er kann: Berichterstattung.

    Grundsätzlich scheint das – wie oben schon angerissen – der schlimmste Vorwurf zu sein, mit dem man aktuell konfrontiert werden kann. Journalismus wird seit längerer Zeit als etwas begriffen, was die Strukturen der Macht konstruktiv begleitet. Er wird nicht als Korrektiv umgesetzt, sondern schreibt sich auf die Fahne, die Politik durch den Alltag zu lotsen. Nach Möglichkeit ohne zu viel Aufsehen zu erregen. Synonym für diese Entwicklung sind Legionen von Journalisten, die sich als sogenannte Faktenchecker verdingen. Ihre Aufgabe besteht nicht daran, etwaige Fakten ans Licht zu befördern, sondern Fakten zu schaffen, die politische Vorgaben oder Entscheidungen flankieren und stützen. Der Faktencheck wäre qua Definition ja ergebnisoffen zu betreiben: Wenn man jedoch schon mit einer Absicht ans Werk geht, ist nach hinten nichts offen, sondern schon alles abgesperrt und eingehegt.

    Nur schlechte Journalisten sind gute Journalisten

    Journalisten wie Patrik Baab kommen aus einer anderen Zeit, in der es noch als selbstverständlich galt, auch mal mit den Mächtigen oder auch nur mit dem eigenen Redakteur anzuecken. Natürlich sind Journalisten narzisstisch, ein Umstand, den Patrik Baab in seinem oben genannten Buch selbst bestätigt: Sie wollen – und wollten – immer von sich Reden machen. In anderen Tagen gelang das durch einen investigativen Coup, durch eine schwer ans Tageslicht geförderte Information, die man präsentieren konnte. Heute macht man von sich reden, wenn man Narrative stützt, die Wirtschaft und Politik etablieren möchten. In diesem neuen Sinne ist Baab freilich ein schlechter Journalist – eben weil er ein guter Journalist ist.

    Das haben auch einige Studenten der Universität Kiel erkannt. Sie fordern Gerechtigkeit für Baab. Ihr Statement auf einem kleinen Telegram-Kanal zur Affäre Baab lautet: »Umfassende Recherche, die alle Blickwinkel beleuchtet, ist ein journalistisches Qualitätsmerkmal und kein moralisches Verbrechen. Wir fordern daher Patrik Baabs sofortige Wiedereinstellung an der CAU.« Julian Hett, Initiator des sich formierenden Widerstands gegen den CAU-Kurs sagte mir außerdem: »Der t-online Artikel vertrat falsche Tatsachenbehauptungen, die mittlerweile korrigiert wurden. Somit war es klar für mich: Reputation vor Wahrheit! Die letzten drei Jahre Corona-Politik an der Universität haben mir schon gezeigt, in welche Richtung sich das Ganze entwickelt. Es braucht deshalb dringend Reformen, die wieder die Wahrheit ins Zentrum stellen und Debatten zulassen, auch wenn sie kontrovers sind. Stattdessen wird sich aber darum bemüht die Gendersprache allumfassend einzuführen.«

    Die Causa Baab zeigt, dass Journalismus ein Delikt darstellt in diesen Tagen. Aber nur dann, wenn er mit allen Sorgfaltspflichten ausgeführt wird. Wer vom Schreibtisch aus Journalismus spielt, weil er halbwegs in der Lage ist, dpa-Meldungen zu begreifen, sitzt auf der sicheren Seite eines Berufsstandes, der gerade dabei ist, sich endgültig selbst abzuschaffen. Um das zu verhindern ist es dringend notwendig, dass die Expertise eines Mannes wie Baab nicht verlorengehen darf. Er sollte nicht einer der letzten seiner Art sein: Er hat vielen jungen Leuten, deren Traumberuf im Journalismus liegt, noch viel zu zeigen. Ihn nicht mehr lehren zu lassen bedeutet letztlich auch, sein Know-How zu verlieren. Das können nur Leute wollen, die Journalismus als Hofberichterstattung begreifen: Und das sind die Kräfte der Gegenaufklärung.

    Liens de l’article

    https://www.buchkomplizen.de/buecher/medien/recherchieren.html

    https://www.infosperber.ch/medien/medienkritik/deutsche-journalisten-sollen-nicht-vom-donbas-aus-berichten

    http://oprf.ru/news/6553?lang=en

    https://www.hmkw.de/news/stellungnahme

    https://www.kn-online.de/lokales/kiel/marder-panzer-warten-im-hafen-von-kiel-auf-die-faehre-nach-litauen-B3AQ5SF

    https://www.ispk.uni-kiel.de/de/publikationen/kieler-analysen-zur-sicherheitspolitik/upload-working-paper/kazs_4.pdf

    https://www.neulandrebellen.de/2022/08/offenbar-und-anderes-halbwissen

    –---

    Deutsche Helfer in der Ostukraine
    Scheinreferendum, hurra !
    https://www.t-online.de/nachrichten/ukraine/id_100057900/deutsche-helfer-in-der-ostukraine-scheinreferendum-hurra-.html

    Stellungnahme
    https://www.hmkw.de/news/stellungnahme

    26.09.2022
    Wir haben vor wenigen Minuten durch den Artikel „Scheinreferendum, hurra“ von Lars Wienand (t-online.de) erfahren, dass der freie Journalist Patrik Baab, der bereits mehrfach als Lehrbeauftragter für unsere Hochschule gearbeitet hat, als ‚Wahlbeobachter‘ in der Ostukraine aufgetreten ist. Wir haben Herrn Baab, der sich aktuell in Donezk aufhält, sofort angerufen.

    Hr. Baab hat uns mitgeteilt, dass er privat, ohne jeden staatlichen Auftrag irgendeiner Seite, in die russisch besetzten Gebiete gereist sei. Er wolle und müsse als Journalist mit beiden Seiten sprechen und neutral beobachten. Er habe sich seiner Auffassung nach dadurch keineswegs instrumentalisieren lassen. Im Gegenteil, er habe ja sogar einzelne Verstöße gegen demokratische Wahlprinzipien durch die russischen Akteure kritisiert.

    Wir haben Herrn Baab gegenüber unsere Fassungslosigkeit über dieses Verhalten geäußert. Wir haben ihm unseren Standpunkt verdeutlicht, dass schon seine reine Anwesenheit bei dieser Aktion, ob er wolle oder nicht, zwangsläufig zur Legitimation der in unseren Augen völkerrechtswidrigen und inhumanen Scheinreferenden, die Teil einer imperialistischen Politik und eines verbrecherischen Krieges sind, beiträgt. Sie gibt den Aggressoren ein willkommenes Feigenblatt an die Hand, dass alles rechtens sein müsse, weil man ja sogar „Kritik“ zulasse und nicht unterdrücke.

    Wir distanzieren uns als Hochschule ausdrücklich von einem solchen Verhalten. Die journalistische Scheinobjektivität trägt hier u. E. zur Legitimation von Mord, Folter, Verstößen gegen die Humanität und das Völkerrecht bei.

    Wir haben Herrn Baab mitgeteilt, dass es mit den Grundprinzipien unserer Hochschule nicht vereinbar ist, ihn weiter als Lehrbeauftragten an unserer Hochschule einzusetzen.

    Klaus-Dieter Schulz, Rektor
    Ronald Freytag, Kanzler

    –---

    Als Wahlbeobachter bei Scheinreferenden : Deutscher Journalist verliert Lehrauftrag
    https://www.rnd.de/politik/wahlbeobachter-bei-scheinreferenden-deutscher-journalist-patrik-baab-verliert-le

    Deutscher Journalist soll nicht vom Donbas aus berichten
    https://www.infosperber.ch/medien/medienkritik/deutsche-journalisten-sollen-nicht-vom-donbas-aus-berichten

     »Wahlbeobachter« für Scheinreferenden Früherer NDR-Redakteur verliert Lehraufträge wegen umstrittener Ukrainereise
    https://www.spiegel.de/wirtschaft/ukraine-reise-frueherer-ndr-redakteur-verliert-lehrauftraege-a-f00c815e-f925

    Patrik Baab
    https://www.rubikon.news/autoren/patrik-baab

    Schlagwort : Baab, Patrik
    https://www.nachdenkseiten.de/?tag=baab-patrik

    –---

    Gleichschaltung | bpb.de
    https://www.bpb.de/kurz-knapp/lexika/das-junge-politik-lexikon/320425/gleichschaltung

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Gleichschaltung

    #journalisme #médias #censure #Allemagne #Gleichschaltung

    • Die Hotline, bei der sich russische Soldaten ergeben sollen
      https://www.spiegel.de/ausland/ukraine-krieg-die-hotline-bei-der-sich-russische-soldaten-ergeben-sollen-a-8

      Au premier abord ceci a l’air d’une manière intelligente de combattre agression russe. Malheureusement il y a un problème.

      30.11.2022 - Wer am Leben bleiben möchte, sollte sich ergeben: Diese Rechnung macht die ukrainische Regierung auf – und verspricht russischen Militärangehörigen Hilfe zur sicheren Kapitulation. Per Telefon.
      ...
      Informationskrieg abseits des Schlachtfelds

      Russland und die Ukraine kämpfen nicht nur auf dem Schlachtfeld miteinander. Der Konflikt ist längst auch zum Informationskrieg geworden. Fake News, Propaganda, gezielt gestreute Teilinformationen – all das gehört zum modernen Waffenarsenal. Zuletzt erlebt etwa im Fall eines mutmaßlichen Kriegsverbrechens an russischen Soldaten
      . Kaltblütige Hinrichtung nennt es Moskau, Notwehr im heimtückischen Hinterhalt, heißt es aus Kiew. Eine unabhängige Beurteilung fällt wie so häufig auch zu diesen Vorfällen schwer.

      Bref, on ne sait pas si c’est vrai. cf. Un taxi pour Tobrouk
      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Un_taxi_pour_Tobrouk

      Dans le contexte occidental (spiegel.de !) cette information ne manque pas d’hypocrisie. D’abord on n’ouvre toujours pas les frontières aux Russes qui fuient la guerre. Puis on ne propose pas de solution aux Ukrainiens qui voudraient ne pas risquer leurs vies dans l’affrontement militaire alors qu’on les a accueilli à bras ouverts comme main d’œuvre bon marché.
      Comme d’habitude l’Occident se comporte en combattant dans cette guerre fratricide au lieu d’agir pour l"arrêt des hostilités meurtrières.

      Dans cette époque belliqueuse il faudrait se rappeler du précurseur de l’existentialisme Max Stirner. Karl Marx se moquait de son compagnon de beuverie en l’appelant Saint Max pour son air de pasteur fanatique.
      http://www.mlwerke.de/me/me03/me03_168.htm
      Plus loin il s’amuse à l’assimiler au Sancho de Cervantes parce que son sérieux ne tient pas la route.
      http://www.mlwerke.de/me/me03/me03_430.htm
      Pourtant son pamphlet « Der Einzige und sein Eigentum » nous enseigne une indépendance d"esprit que le « marxisme » ne contient qu’implicitement :

      Tu es une personne qui n’appartient qu’à toi-même. Tu as l’obligation de tout faire pour survivre. Tu ne dois pas croire ce que disent les autres sur dieu et ton devoir.

      D’après Stirner il s"agit toujours de mensonges.

      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Max_Stirner


      Portrait de Stirner dessiné par Friedrich Engels

      #Russie #Ukraine #guerre #désertion

    • Les guerres sont absurdes comme les justifications inventées.
      Je soupçonne les Indiens d’une immense politesse à l’égard de leur invité.
      Lavrov par contre semble avoir trop lu Artaud sans le comprendre. Depuis il octroie sa version du théâtre de la cruauté au public qu’il oblige d’assister à sa mise en scène. Moi j’évite d’allumer la télé pour ne pas tomber sur les reportages des théâtres de la guerre. Même le Volodomir’s and Buffalo Bill’s Wild West Show ne m’amuse plus depuis que j’ai compris qu’on y tue vraiment.
      #rire_sardonique


      La meilleure lecture du moment sont Les Aventures du brave soldat Švejk pendant la Grande Guerre . On y apprend à rire de la guerre sans être de mauvaise fois. Quel chef d’œuvre !
      Depuis Jaroslav Hašek on ne peut plus ne pas aimer les Tchèques. Sans ses histoires le monde serait infiniment triste.

      Texte entier
      https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Brave_Soldat_Chv%C3%A9%C3%AFk/Texte_entier

      La traduction allemande contient une préface absente de du texte français sur WIkisource. L’auteur y parle de l’affection qu’il ressent pour Chvéïk.

      Préface

      Une grande époque requiert de grands hommes. Il existe des héros méconnus, modestes, sans la gloire et l’histoire d’un Napoléon. Une analyse de leur caractère éclipserait même la gloire d’un Alexandre de Macédoine. Aujourd’hui, vous pouvez rencontrer dans les rues de Prague un homme miteux qui ne sait pas lui-même ce qu’il représente réellement dans l’histoire de la nouvelle grande époque. Il va modestement son chemin, n’embête personne et n’est pas non plus importuné par les journalistes qui lui demandent une interview. Si vous vouliez lui demander son nom, il vous répondrait simplement et modestement : « Je m’appelle Schwejk . . . »

      Et cet homme silencieux, modeste et miteux est vraiment le vieux et brave soldat héroïque et courageux Svejk, qui était autrefois dans la bouche de tous les citoyens du royaume de Bohême sous l’Autriche et dont la gloire ne s’estompera pas non plus dans la République.

      J’ai beaucoup d’affection pour ce brave soldat Chvéïk et, en écrivant ses aventures pendant la guerre mondiale, je suis convaincu que vous éprouverez tous de la sympathie pour ce héros humble et méconnu. Il n’a pas mis le feu au temple de la déesse d’Éphèse comme cet imbécile d’Hérostrate pour faire la une des journaux et des manuels scolaires.

      Et cela suffit.

      L’auteur

      ... encore ... il y a Catch 22 .

      un extrait.
      https://www.youtube.com/watch?v=MfPEQbEK7t8

    • LE MEURTRIER PRÉSUMÉ DE M. TRAMONI EST ARRÊTÉ
      https://www.lemonde.fr/archives/article/1977/12/06/le-meurtrier-presume-de-m-tramoni-est-arrete_2855506_1819218.html

      En Allemagne comme en France ou Japon les tentatives maoïstes d’appliquer les stratégies du grand timonier dans un milieu citadin moderne ont tragiquement échoué. Il faut leur reprocher comme aux groupes armés autonomes et anarchistes que leurs actions ont permis à la droite de justifier l’introduction de mesures de surveillance et d’articles du code pénal qui visent encore aujourd’hui les militants et symdicalistes pacifiques. Cette histoire de violence est aussi un bon exemple pour expliquer pourquoi les justifications morales contrairement à l’analyse scientifique sont un leurre. Ce n’est pas parce que tu es révolté par l’injustice que ton sentiment romantique sera partagé par qui que ce soit.

      M. Christian Harbulot, recherché depuis le meurtre, le 23 mars, à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne), de Jean-Antoine Tramoni (qui avait lui-même tué, le 25 février 1972, un jeune militant maoïste, Pierre Overney), a été arrêté samedi 3 décembre à Paris dans un café du troisième arrondissement.

      Cinq ans après avoir tué, par balles, le 25 février 1972, devant la porte Zola des usines Renault, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) Pierre Overney, son meurtrier, Jean-Antoine Tramoni, ancien employé des services de surveillance de la régie Renault, était tué de cinq balles de 11,43.

      Condamné le 13 janvier 1973 à quatre ans de prison par la cour d’assises de Paris, J.-A. Tramoni avait bénéficié le 29 octobre 1974 d’une libération conditionnelle et trouvé un emploi dans une autoécole.

      Trois suspects ont été arrêtés le 31 mars. MM. Henri Savouillan, Maurice Marais et Egbert Slaghuis ont été inculpés de complicité d’assassinat. L’un d’eux est accusé d’avoir fourni l’arme qui a tué Jean-Antoine Tramoni, les deux autres, les projectiles (le Monde du 5 avril).

      Trois autres personnes arrêtées le 13 mai portant des armes qui avaient servi à plusieurs attentats mortels, dont le meurtre de Jean-Antoine Tramoni, sont aussi détenues dans cette affaire ; il s’agit de MM. Michel Lapeyre, Frédéric Oriach et Jean-Paul Gérard (le Monde des 28 mai et 6 octobre).

      Le meurtre de Tramoni était bientôt revendiqué par l’organisation dite Noyaux armés pour l’autonomie populaire . Les soupçons de la police se portaient aussi sur M. Christian Harbulot, car une carte d’identité portant son nom avait été trouvée, trois semaines avant la mort de Tramoni, ainsi que des armes, dans une automobile. Cette voiture stationnait devant le domicile de J.-A. Tramoni, à Alfortville. Poursuivi par la police, le conducteur avait tiré sur les policiers avant de s’enfuir.

      #souvenir_de_luttes #noyaux_armés_pour_l_autonomie_populaire

    • https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Pierre_Overney

      Grâce à Wikipedia on découvre que la police a fait publier dans Le Monde les noms de militants qui n’ont pas été impliqués dans l’assassinat. Ce genre de sale coup a beaucoup nuit aux mouvement contestataires.

      Le 23 mars 1977, vers 19 heures, Jean-Antoine Tramoni est assassiné à Limeil-Brévannes par deux tueurs à moto. Le crime est revendiqué par les NAPAP (Noyaux armés pour l’autonomie populaire), composés pour partie d’anciens militants de la Gauche prolétarienne. Les assassins ne seront jamais retrouvés.

      On a eu droit à la reprise du terme #terrorisme qui a d’abord servi à l’occupant allemand pour dénoncer les actes de résistance en France. Désormais tu risquais d’être poursuivi en justice pour avoir soutenu des #terroristes dès qu’on te répérait au sein d’une manifestation sous attaque des forces de l’ordre. On fît taire les moins courageux en les accusant de terrorisme pour leur critique écrite du capitalisme. En Allemagne les associations kurdes sont sytématiquement objets de ce procédé.

      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Noyaux_arm%C3%A9s_pour_l%27autonomie_populaire

      Les Noyaux armés pour l’autonomie populaire (NAPAP) sont un groupuscule armé français maoïste, qui apparaît en France en décembre 1976.

      Ils sont issus de l’organisation légale des Brigades internationales, Vaincre et vivre. D’obédience marxiste-léniniste, l’un des principaux dirigeants et idéologues des NAPAP fut Frédéric Oriach, un proche de Pierre Carette, membre-fondateur des Cellules communistes combattantes belges. Frédéric Oriach des NAPAP influença idéologiquement les CCC. Le chef présumé des NAPAP, selon la police, fut Christian Harbulot.

    • 25 février 1972 : assassinat de Pierre Overney (#Renault_Billancourt) | #archiveLO (7 mars 1972)
      – Malgré la désertion du #PCF & de la #CGT, une foule immense avec #Pierre_Overney (28 février)
      – Ce qui compte le plus : la liberté !
      – La direction réagit en licenciant les témoins du meurtre

  • #Crise_climatique : renverser le #capitalisme pour offrir un avenir à l’humanité | lutte de classe n°199 - mai 2019
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2019/04/21/crise-climatique-renverser-le-capitalisme-pour-offrir-un-ave

    Le #réchauffement_climatique : un révélateur de l’irresponsabilité du capitalisme | #conférenceLO #archiveLO (Cercle Léon Trotsky, 23 décembre 2015 n°143)
    https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/le-rechauffement-climatique-un-revelateur-de-lirresponsabilite-du-ca

    Sommaire

    Une préoccupation fondamentale du #marxisme
    – La machine climatique
    – Les facteurs du #climat ont beaucoup changé au cours du lointain passé de la Terre
    – Les changements climatiques des trois derniers millions d’années

    Les changements depuis la #révolution_industrielle
    – Les conséquences actuelles du réchauffement
    – Canicules et sécheresses
    – Quel futur peut-on prévoir ?

    Vingt-trois ans de grands-messes internationales... pour accoucher du #protocole_de_Kyoto
    – Un protocole qui n’impose rien aux grands trusts
    – La conférence de Paris (#COP21)
    – Un sous-investissement général
    – L’épineuse question de l’#énergie
    – La démarche des grands groupes  : faire financer les futurs investissements par la collectivité et les consommateurs
    – « Chacun peut faire un petit geste »  ou  comment exonérer les responsabilités du capitalisme
    – La multiplication des déplacements inutiles de #marchandises
    – Le #transport routier encouragé par les gouvernements
    – Rationaliser les échanges et les déplacements de marchandises

    Le #communisme est aussi l’avenir de l’#écologie

  • 30. Januar 1933 : Das war keine Machtergreifung
    https://www.freitag.de/autoren/lfb/30-januar-1933-das-war-keine-machtergreifung
    Le sort de l’Allemage et de l’Europe se joua en 1932 lors ce que la droite conservatrice lanca le coup de Prusse , en allemand Preußenschlag , contre le gouvernement social-démocrate de la plus importante entité politique de la république allemande.


    Carte de l’État libre de Prusse au sein de la république de Weimar

    Quelques mois plus tard le 30 janvier 1933 le président du Deutsches Reich le général Paul von Hindenburg nomma Adolf Hitler chancelier. C’était il y a 90 an. Ce soir les troupes nazies entrèrent dans Berlin par la porte de Brandebourg. Les historiens bourgeois ont pris l’habitude d’appeler « prise de pouvoir », en allemand Machtergreifung , les événements du 30 janvier 1933 alors que c’est faux. La bourgeoisie et l’aristocratie optèrent pour le remplacement du système politique démocratique par un régime dictatorial.

    Pour y arriver ils choisirent l’organisation la plus efficace, le parti nazi. La chose fut décidée en petit comité, alors nous préférons le terme Machtübergabe ou passation des pouvoirs . En 1933 le putsch contre la république allemande faisait déjà partie des faits accomplis. Le Preußenschlag avait eu lieu six mois auparavant au mois de juillet 1932 avec la destitution du gouvernement social-démocrate de Prusse par le même président aristocrate.


    Une fois au gouvernement les nazis procédaient avec une efficacité inconnue jusqu’alors, qui surprit même ses ennemis jurés, á l’élimination de chacun susceptible d’oser commettre des actes de résistance. L’incendie du Reichstag marqua le tournant dans le processus d’élimination des opposants connus vers le changement des structures de la société qui allait se poursuivre jusqu’aux dernières heures du règne du chaos organisé pendant la bataille de Berlin.

    31.1.2023 von Leander F. Badura - Am 30. Januar jährt sich der Beginn der NS-Diktatur zum 90. Mal. Bis heute hält sich der Mythos von der „Machtergreifung“ der Nazis. Doch die Macht wurde Hitler ausgehändigt – von den konservativen Eliten Deutschlands

    Zu den Lebenslügen des deutschen Bürgertums zählt, dass die Weimarer Republik zwischen Nazis und Kommunisten aufgerieben wurde. Daher die Rede von der „Machtergreifung“ in Bezug auf die Ereignisse vom 30. Januar 1933 – also die Ernennung Hitlers zum Reichskanzler durch Reichspräsident Paul von Hindenburg. Doch der Begriff suggeriert einen Gewaltakt, einen Staatsstreich. Dem war nicht so. Das Sicherheitsschloss der Demokratie musste von den Nazis nicht aufgebrochen werden – es war längst zerbrochen und die Tür zur Macht weit aufgestoßen worden. Es war keine Machtergreifung, es war eine Machtübergabe der konservativen Eliten an die Nazis.


    Franz von Papen (photo de 1933), naissance 29.10.1879, décès 2.5.1969, (1921-1932 Centre chrétien, 1938 - 1945 NSDAP, Chancelier du Reich, 1er juin – 3 décembre 1932, Vice-chancelier du Reich 30 janvier 1933 – 7 août 1934, Ministre-président de Prusse30 janvier – 10 avril 1933

    Denn das Entscheidende jenes Tages war, dass die NSDAP Teil einer Rechtskoalition wurde, zu der auch die Deutschnationalen unter Alfred Hugenberg, der Stahlhelm unter Franz Seldte und Hitlers Amtsvorgänger Franz von Papen, der 1932 aus dem Zentrum ausgetreten war, um seine Minderheitsregierung durch die NSDAP tolerieren zu lassen, gehörten – eine rechtsextreme Einheitsfront.

    Kein Widerspruch gegen die Diktatur

    Berühmt wurde Papens Ausspruch, binnen weniger Wochen habe man Hitler innerhalb der Koalition „an die Wand gedrückt, dass er quiekt“. Auch das vermittelt einen falschen Eindruck. Papen und Hindenburg hatten nicht vor, Hitler zu mäßigen, um Demokratie und Rechtsstaat zu schützen. Gleich in der ersten Kabinettssitzung waren sich Papen und Hitler einig, dass eine Rückkehr zum Parlamentarismus ausgeschlossen werden müsse. Dem folgenden, sehr raschen Übergang zur Diktatur widersprach niemand in der Koalition. Als Hitler am 28. Februar – nicht einmal einen Monat nach seiner Ernennung und einen Tag nach dem Reichstagsbrand – Hindenburg um die Unterzeichnung der „Notverordnung zum Schutz von Volk und Staat“ bat, hatte dieser keinerlei Bedenken. Damit waren alle Grund- und Freiheitsrechte sowie rechtsstaatliche Prinzipien außer Kraft gesetzt; der Terror, den die SA in den vorangegangenen Wochen eskaliert hatte, wurde legal.


    Hjalmar Schacht, naissance 22.1,187, décès 3.7.1970, appartient au DDP puis au NSDAP, Président de la Reichsbank de 1923 à 1930 et de 1933 à 1939, de 1953 à 1963 PDG de la Deutsche Außenhandelsbank Schacht und Co. Schacht participa au soutiien des grands industriels pour la nomination de Hitler comme chancelier.

    Ob Polizei, Ministerien, Rundfunkanstalten, Gerichte – in Windeseile brachte die neue Regierung die Gesellschaft auf Linie. Wer als unzuverlässig galt, wurde ohne Rücksicht auf Gesetz und Verfassung ausgetauscht oder gleich verhaftet. Widerstand gab es von bürgerlicher Seite kaum. Am 21. März, als der am 6. März neu gewählte Reichstag – bei dem die NSDAP und ihre Bündnispartner zusammen mehr als 50 Prozent der Stimmen erhielten – eröffnet wurde, konnte die ganze Welt sehen, dass es weder im konservativ-bürgerlichen, noch im reaktionär-aristokratischen Milieu nennenswerte Ambitionen gab, sich gegen Hitler zu stellen. Der „Tag von Potsdam“ wurde eine Inszenierung der neuen Herrschaft und eine Machtdemonstration. Auch der ehemalige Kronprinz Wilhelm von Preußen war da – im Hintergrund, aber gut sichtbar. Nur Kurt von Schleicher, Hitlers direkter Amtsvorgänger, hegte Putschpläne. Die Nazis ermordeten ihn 1934.


    Hermann Göring (photo de mariage de 1935) Ministre-président de Prusse 11.4.1933 – 23.4.1945

    Doch die Zerschlagung der Demokratie begann nicht am 30. Januar. Denn ja, einen Staatsstreich hatte es gegeben – fast ein halbes Jahr zuvor. Per Notverordnung hatte Hindenburg im Juli 1932 die SPD-Regierung in Preußen abgesetzt und den wichtigsten Gliedstaat Kanzler Papen unterstellt. Dieses Ereignis hat der Republik mehr Schaden zugefügt als jeder Aufmarsch der KPD.

    Der Adel und große Teile des konservativen Bürgertums hatten die Demokratie immer gehasst. Ihre Ablehnung der Nazis speiste sich vielmehr aus Standesdünkel und Sorge vor allzu antikapitalistischen Tönen aus den Reihen der NSDAP. Doch der gemeinsame Feind einte sie: Kommunisten, Sozialdemokraten, Juden.


    Dimitrov, Thälmann et leurs camarades

    Opfer zu Tätern

    Von einer Machtergreifung muss sprechen, wer – bis heute – den Faschismus für ein Randphänomen hält. Doch das war er nie. Die Wähler der NSDAP waren im Durchschnitt protestantische Männer der Mittelschicht. Die Lüge von der Erosion der Demokratie durch extreme Ränder, muss erzählen, wer – bis heute – eine Äquivalenz von Links- und Rechtsextremismus herstellen will. Die KPD war eine stalinistische Partei und hat viele historische Fehler gemacht – wie die Ablehnung einer Zusammenarbeit mit der SPD oder die Kooperation mit der NSDAP beim BVG-Streik 1932. Doch die Kommunisten waren die einzigen, die den Nazis etwas entgegenzusetzen hatten. Nirgendwo waren SA-Aufmärsche gefährlicher als in Arbeitervierteln. Den Kommunisten eine Mitschuld am Aufstieg des Faschismus zu geben, heißt, aus Opfern Täter zu machen – Schuldabwehr einer nach 1945 mit dem Wiederaufbau betrauten konservativen Elite, die freudig ehemaligen Nazis Ämter übertrug und die KPD verbieten ließ.

    La perspective historique nous fait comprendre qu’en France et en Allemagne la démocratie ne sera pas en danger tant que les gouvernements arrivent à imposer aux peuples la politique bourgeoise avec ses réformes d’appauvrissement, son inflation et ses guerres. Il n’y a plus de partis communistes pour défendre les intérêts des classes populaires, alors le pouvoir en place peut déléguer la gestion des nations au forces moins violentes que les fascistes historiques.

    Es geht nicht nur darum, sprachpolitisch historische Gerechtigkeit herzustellen. Es geht um tatsächliche Lehren aus der Geschichte. Denn wie die Politikwissenschaftler Steven Levitsky und Daniel Ziblatt 2018 in ihrem Buch Wie Demokratien sterben feststellten, ist das Entstehen einer demokratiefeindlichen Bewegung noch kein hinreichendes Ereignis für die Erosion eines demokratischen Staates. Erfolg haben diese immer erst dann, wenn sie Verbündete aus den etablierten Eliten finden. Das Paradebeispiel der Autoren? Der 30. Januar 1933.

    Hjalmar Schacht
    https://de.wikipedia.org/wiki/Hjalmar_Schacht

    Zentrum - #attention, les information sur wikipedia à propos de questions et notons de l’histoire récente et surtout allemande sont réputées pour leur manque d’impartialité.
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Zentrum

    #histoire #nazis #Allemagne #Prusse #putsch #coup_d_état #crise #répression #fascisme #démocratie #lutte_des_classes