• SOFI | FAO | Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
    http://www.fao.org/publications/sofi/fr

    À propos de la collection
    Publication phare, L’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde est publiée annuellement par la FAO, le FIDA, l’OMS, le PAM et l’UNICEF. Elle présente les progrès accomplis dans la lutte contre la faim, la réalisation de la sécurité alimentaire et l’amélioration de la nutrition. Elle fait une profonde analyse des défis clés pour atteindre cet objectif dans le contexte du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Le rapport est destiné à un large public, comprenant les décideurs politiques, les organisations internationales, les institutions académiques et le grand public.

    Dernier numéro : L’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2018
    Renforcer la résilience face aux changements climatiques pour la sécurité alimentaire et la nutrition

    De nouveaux éléments publiés dans le SOFI 2018 confirment une augmentation de la faim dans le monde : le nombre de personnes souffrant de la faim a augmenté au cours des trois dernières années, revenant aux niveaux d’il y a près de dix ans. De nombreuses formes de malnutrition sont évidentes dans de nombreux pays : l’obésité chez les adultes augmente alors même que des formes de dénutrition persistent.

    Les rapports soulignent que la variabilité du climat et les conditions climatiques extrêmes sont les principaux facteurs de cette hausse, de même que les conflits et les ralentissements économiques. Ceux-ci menacent d’éroder et d’inverser les progrès réalisés dans la lutte contre la faim et la malnutrition. Le SOFI 2018 dresse la liste des nouveaux défis à relever sur la route de la Faim Zéro, tout en définissant des actions urgentes et nécessaires à mener pour atteindre l’objectif d’ici à 2030.

    lien vers le rapport
    http://www.fao.org/3/I9553FR/i9553fr.pdf
    (on trouve aussi un résumé et un dépliant)

  • Une expérience de réhabilitation des terres : l’effet catalytique des Clubs Dimitra au #Niger
    Genre : Idées
    http://www.fao.org/gender/gender-home/gender-insight/gender-insightdet/fr/c/447282

    Les membres des Clubs Dimitra de Tinkirana ont abordé les problèmes liés à la diminution des pluies et à la dégradation des sols auxquels ils sont confrontés. Ils se sont accordés sur l’importance des techniques de réhabilitation des terres pour lutter contre la dégradation des sols et accroitre la disponibilité de terres agricoles. Ensuite, ils ont mobilisé les membres de la communauté pour travailler ensemble sur un projet « test » ou projet pilote. Ils savaient que si l’expérience réussissait, elle servirait d’exemple pour le reste du village, et permettrait de sensibiliser la communauté aux techniques de réhabilitation des terres et leurs avantages.

    Ensemble, ils ont choisi un lopin de terre fort dégradé aux abords du village et ont labouré et préparé le terrain en créant une série de demi-lunes dans le sol. Cette technique de récolte d’eau utilise des remblais de terre semi-circulaires pour recueillir et stocker l’eau de pluie et éviter le ruissellement. C’est un moyen simple mais innovant pour remettre en état des terres dégradées et améliorer la production agricole dans les zones à faible pluviométrie.

    Le terrain choisi par les membres du Club Dimitra était celui d’Idrissa. Et grâce à ce « test » parfaitement réussi, la récolte de mil d’Idrissa est passée de 150 à 800 bottes - sans utilisation d’engrais chimiques ou organiques.

    #terre #dégradation #réhabilitation #femmes #bonne_nouvelle

  • Le #travail des #enfants dans l’#agriculture | FAO | Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
    http://www.fao.org/childlabouragriculture/fr

    Le travail des enfants est un phénomène observé principalement dans le secteur de l’agriculture. Environ 100 millions de garçons et filles travaillent dans l’agriculture, l’élevage, l’exploitation forestière, la pêche ou l’aquaculture, souvent pendant de longues heures et en étant exposés à des risques professionnels. Le travail infantile constitue une violation des #droits de l’enfant. Mettant en danger leur santé et leur éducation, il constitue également un obstacle au développement agricole durable et à la sécurité alimentaire.

    [...]

    Par travail des enfants, on entend tout travail inadapté à l’âge des enfants, qui nuit à leur #éducation ou risque de nuire à leur #santé, leur #sécurité ou leur #morale. Il convient de souligner que les travaux effectués par des enfants ne sont pas tous considérés comme du #travail_infantile. Certaines activités peuvent aider les enfants à acquérir des compétences pratiques importantes et contribuer à leur survie et leur sécurité alimentaire. Cependant, la plupart des tâches agricoles effectuées par les enfants ne sont pas adaptés à leur âge, les mettent souvent en danger ou sont incompatibles avec leur éducation. Par exemple, on parlera de travail des enfants dans le cas d’un enfant qui s’occupe du bétail alors qu’il n’a pas l’âge minimum requis pour travailler, d’un enfant qui épand des #pesticides ou encore d’un enfant qui ne peut pas aller à l’école parce qu’il a travaillé toute la nuit sur un bateau de pêche.

  • SAVE FOOD : Initiative mondiale de réduction des pertes et gaspillages alimentaires : Principaux résultats
    http://www.fao.org/save-food/principaux-resultats/fr

    Chaque année, les consommateurs des pays riches gaspillent presque autant de nourriture (222 millions de tonnes) que la production totale nette de l’Afrique Sub-Saharienne (230 millions de tonnes).

    Les pertes et le #gaspillage_alimentaires participent à une importante dilapidation des #ressources, notamment l’eau, la terre, l’énergie, le travail et le capital, et produit inutilement des émissions de gaz à effet de serre, contribuant au réchauffement mondial et au changement climatique.

    La nourriture actuellement perdue ou gaspillée en Amérique Latine pourrait nourrir 300 millions de personnes.

    La nourriture actuellement gaspillée en Europe pourrait nourrir 200 millions de personnes.

    La nourriture actuellement perdue en Afrique pourrait nourrir 300 millions de personnes.

    Même si seulement un quart de la nourriture actuellement perdue ou gaspillée mondialement pouvait être sauvée, cela serait suffisant pour nourrir 870 millions de personnes affamées dans le monde.