• #Facebook : un espace public avec une police privée

    http://www.internetactu.net/2011/06/27/facebook-un-espace-public-avec-une-police-privee
    "La lecture de la semaine, il s’agit d’un article de Mathew Ingram qui est journaliste. Il a été mis en ligne le 21 juin sur GigaOm et s’intitule “The downside of Facebook as a public space : censorship” (”l’inconvénient de Facebook comme espace public : la censure”).

    Les bénéfices à être sur Facebook, commence le journaliste, sont aujourd’hui assez évidents : on peut être en relation avec notre famille et nos amis, partager toutes sortes de choses avec eux, et gratuitement. Mais ce quasi-espace public est aussi possédé et contrôlé par une entreprise qui a sa propre conception de la manière dont on doit se comporter. Cela pose inévitablement des questions sur le degré de censure qui est pratiqué par le site – des questions qui ont refait surface il y a une dizaine de jours quand la page Facebook du critique de cinéma Roger Ebert a disparu, et quand un groupe de militant britannique a vu ses contenus bloqués. Qui surveille les surveillants ? se demande Mathew Ingram."

    La page des militants britanniques en question est celle de J30 strike, dont on parlait il y a quelques jours ici. Les faits :
    "Via a friend, it appears that Facebook blocks links to the site http://www.j30strike.org, a worker’s strike in London protesting austerity measures by the government. "
    http://www.cpeterson.org/2011/06/20/facebook-censors-citizen-activism-website

    Commentaire issu du même blog :

    "Think about that for a moment. Think about the incredible, suffocating centralized power the Facebook filter represents to controversial opinions. Had this been in a traditionally public forum, banning truly offensive or abusive material would have had to survive the strict scrutiny of a skeptical judge. But on Facebook – merely a mediated public – presumably a few reports were enough to simply disappear (used as verb ; gulag connotations intended) an entire movement. And it only came back because enough people – again, including at least one journalist who called Facebook to investigate – knew about it already. Had those avenues not been open, J30Strike on Facebook would have simply succumbed to a kind of automated crib death."
    http://www.cpeterson.org/2011/06/20/reflections-on-facebook-vs-jstrike30