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  • Décollage de la pétition article 68 / destitution Macron | 24.04.23

    https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-1123

    16k signatures ce soir ; ça plafonnait à <6k signatures vendredi.

    En application de l’article 68 de la Constitution, demande que l’assemblée nationale s’érige en haute cour de justice (impossible à dissoudre par le président) afin de pouvoir juger de la destitution de l’occupant de l’Elysée

    https://docs.google.com/spreadsheets/d/e/2PACX-1vTaQG5GcdXrinSC3tlJNf5I16eWZVfEnKwZxKM2b-tgS0VbOWbLGsVFNIeB6RvGWRr-E2s-GezWijig/pubchart?oid=1120464573&format=interactive

    • autant, la pétition atteint le million de signatures avant l’été, et ça vaut « referendum 3.0 » façon « de Gaulle 1969 » ?

      Bien sûr, Macron va ignorer ce menu fretin ; si cette pétition en dissolution part vraiment en flèche, les gens de la commission des lois vont la shooter en plein vol et la casser avant qu’il y ait 2 millions de signatures ; ça ferait tache, un outil officiel national de recueil de signatures qui affiche un gros compteur officiel à plusieurs millions de Français qui veulent voir Macron tomber démocratiquement.

      Ceci dit, même à un 1/2 million de signatures, ça serait du jamais vu sur une pétition, et difficilement ignorable question comm.

      les autres pétitions les plus signées :
      https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives?order=most_voted

    • la pétition en dissolution de Macron passe les 40k signatures ce matin (26.04) à 9h30 ; bientôt n°1, devant la pétition pour l’allongement de la durée du congés maternité à 42k. Avec une dynamique d’environ 1300 signatures / heure hier midi et 1000 aujourd’hui, le million, c’est pas joué ; déjà, si ça touche les 100k fin de semaine ça sera bien.

  • « La réforme de l’aide médicale d’Etat est une triple faute morale, économique et sanitaire »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/02/16/la-reforme-de-l-aide-medicale-d-etat-est-une-triple-faute-morale-economique-

    Créée en 1999 pour prendre en charge la santé des personnes en situation irrégulière, l’AME est réduite drastiquement par la réforme dont le second volet entre en vigueur, dénonce dans une tribune au « Monde » un collectif de plus de 500 professionnels de santé

    Le 30 octobre 2020, jour même du reconfinement, était signé le décret entérinant la réforme de l’aide médicale d’Etat (AME). Symboliquement, le jour où le gouvernement prenait des mesures fortes pour garantir la santé du plus grand nombre, il actait une dégradation significative de la santé des plus précaires.

    Adoptée comme un gage donné à la frange la plus xénophobe de notre société, cette décision entre en contradiction avec des décennies de travail social et sanitaire, avec la logique économique et financière la plus élémentaire avec le principe républicain d’égalité à l’accès aux soins. Il est donc urgent de ne pas appliquer cette décision.

    Mise en place en 1999, l’aide médicale d’Etat permet de prendre en charge la santé de toute personne en situation irrégulière sur le sol français, dans des conditions quasi-équivalentes à celles de la protection universelle maladie (anciennement CMU). Elle assure, d’une part, le respect des conventions humanitaires européennes et internationales qui consacrent le droit universel à la vie et à la santé. Elle vise, d’autre part, à préserver la santé de la population, notamment en luttant contre la propagation des maladies infectieuses.

    Un engagement financier

    Enfin, l’AME a également un sens d’un point de vue strictement financier : assurer l’accès aux soins primaires, c’est limiter autant que possible les complications, qui pourraient entraîner des besoins de soins plus lourds – et plus coûteux. Pourtant, depuis vingt ans, l’AME est devenue le milliard le plus scruté parmi les dépenses publiques, tant elle a fait l’objet de fantasmes de la part d’une partie de la classe politique et des médias.

    En juin 2019, le gouvernement s’est clairement inscrit dans cette tendance en commandant un rapport visant à identifier des pistes de « maîtrise » de la « dépense » d’AME. Alors en plein débat sur l’immigration, l’agitation autour du « tourisme médical » a été largement alimentée par la majorité présidentielle, mettant en avant des supposés « abus » ou « dévoiements ».

    Alors même que le rapport commandé par le gouvernement alertait sur les risques d’une réduction du panier de soins accessible aux bénéficiaires de l’AME, le gouvernement en a pourtant fait le premier volet de sa « réforme ». Depuis le 1er janvier 2021, un délai de neuf mois est désormais nécessaire entre le dépôt de la demande d’AME et l’accès à certaines opérations ou soins de ville considérés comme « secondaires » (opérations de la cataracte, de la hanche, certaines rééducations, etc.).

    Un soutien pour les populations les plus précaires

    Cette restriction ouvre une brèche majeure dans le principe d’universalité de l’accès aux soins : quelle sera la prochaine ? En matière de santé, où commence le secondaire, où s’arrête l’essentiel ? Il convient pourtant de le rappeler avec force : le problème avec l’AME n’est pas les supposées « dérives » dont se rendraient « coupables » les bénéficiaires, mais au contraire, le non-recours massif aux droits qui sont les leurs. En 2019, près de 50 % des personnes sans titre de séjour ne bénéficiaient d’aucune couverture santé, y compris lorsqu’elles déclaraient souffrir de pathologies nécessitant des soins (diabète, VIH, tuberculose, etc.).

    Or, c’est justement cet éloignement des droits et des soins qu’aggravera mécaniquement le second volet de cette réforme. A partir du 17 février prochain, les demandeurs de l’AME ne pourront plus déposer leur dossier auprès de leur commune, des services sociaux départementaux ou d’une association, mais devront nécessairement passer par l’Assurance-maladie, par un hôpital ou par une permanence d’accès aux soins.

    C’est oublier que les services hospitaliers sont d’ores et déjà débordés. C’est oublier que l’Assurance-maladie diminue d’année en année ses effectifs et a encore réduit ses capacités d’accueil pendant la pandémie. C’est surtout oublier que des décennies de travail social ont appris aux associations et services sociaux l’importance d’« aller vers » les populations les plus précaires, dont on sait qu’elles sont à la fois les moins bien soignées et les dernières à avoir recours à leurs droits.

    Une réforme dangereuse

    En réduisant l’accès à l’AME, on ne réduit pas seulement l’accès aux droits des sans-papiers : on renforce les discriminations dont ils sont victimes dans l’accès aux soins. On fragilisera tout autant les nombreux établissements et professionnels de santé qui prennent en charge ces populations et continueront à le faire, comme l’exigent le droit et la déontologie : s’ils ne sont plus financés par la collectivité, ils devront demain assumer eux-mêmes le coût de ces soins.
    Dans le contexte actuel, cette réforme apparaît d’une hypocrisie, d’une déconnexion et d’un cynisme violents. A l’heure où chaque contamination au Covid-19 aggrave l’épidémie en cours, et où chaque lit de réanimation occupé accroît la pression sur nos hôpitaux, il est pourtant plus que jamais évident que la santé est un bien commun, et que l’accès aux soins de toutes et tous est la meilleure protection pour chacun.

    Cette tribune est un cri d’alerte : la réforme de l’AME engagée par le gouvernement, et qui doit trouver à s’appliquer dans les prochains jours, est dangereuse. Si les populations les plus précaires et les professionnels qui les accompagnent seront les premiers à en subir les conséquences, elle comporte des risques directs pour l’ensemble de notre société. Parce qu’elle conjugue déni de nos principes universels, absurdité financière et risque d’aggravation de l’épidémie en cours, elle constitue une triple faute morale, économique et sanitaire. Elle doit être retirée dans les plus brefs délais.

    Les premiers signataires : Arnaud Bontemps, collectif Nos services publics ; Paul Chalvin, directeur délégué de l’hôpital de Montreuil ; Oriane Delivré, directrice d’hôpital, Seine-Saint-Denis ; Fabrice Giraux, médecin généraliste, président de l’intercentres de santé 93 ; Emilie Henry, directrice du centre de santé communautaire du Franc Moisin à Saint-Denis ; Yasmina Kettal, infirmière en Seine-Saint-Denis, membre du collectif inter-urgences ; François Lhote, chef du service médecine interne, président de la CME de l’hôpital de Saint-Denis ; Yohan Saynac, médecin généraliste en MSP à Pantin

    La liste complète des signataires de cette tribune
    https://docs.google.com/spreadsheets/d/1TU5tjM_ZVfg9ZCmMTK-x4QxJxvi9PBabNuS_clGf8Qs/edit#gid=0

    https://seenthis.net/messages/888511

    #AME #santé_publique #accès_aux_soins #étrangers #xénophobie_d'État

  • Hungary: 4,903 pushbacks after EU Court declared them illegal

    The Hungarian Helsinki Committee, along with various other human rights advocacy groups, have been busy collecting evidence documenting Hungary’s continual flouting of EU law with regards to pushbacks. Since the EU Court of Justice declared Hungary’s pushbacks illegal in December 2020, a recorded 4,903 people have been pushed back to Serbia.

    András Léderer is pleased. On Wednesday, January 27, Frontex, the European border agency, announced that it would suspend its operations in Hungary.

    Léderer is senior advocacy officer with the Hungarian Helsinki Committee (HHC), a human rights NGO based in Budapest. He feels Frontex’ decision is partly due to his painstaking work gathering evidence to show that Hungary has continued with pushbacks, despite the European Court of Justice (ECJ) declaring those pushbacks illegal on December 17, 2020.

    On January 26, Léderer posted a google map documenting nearly 600 pushbacks involving 4,504 people in the month following the court’s decision. On the map, the blue dots mark separate incidences, with attached links in Hungarian and a short summary in English. The map is updated daily. As of today (February 1), a total of 4,903 people have been pushed back, according to the organization’s daily count: https://docs.google.com/spreadsheets/d/11jlrJW-SbIa-tCkbfvOJ4x2e2bteCR0zHLs0fB9g_nw/edit#gid=0

    “You know, normally it is a difficult task to prove human rights violations of this magnitude, especially when it comes to collective expulsions,” comments Léderer in his Twitter post accompanying the map. “Then enters illiberal Hungary [which] proudly publishes hundreds of them on the police official website. We just had to put them on a map.”

    https://twitter.com/andraslederer/status/1354030019874590731

    “Just” putting them on the map took its time though. Léderer says that he scoured the information on the police website, carefully translating the summaries in English, as well as obtaining information from other human rights groups on the Hungarian and Serbian sides of the border.

    “Since 2016,” Léderer tells InfoMigrants by phone from Budapest, “Hungary has managed to push more than 50,000 people back to Serbia. I would never have the time to put all those on a map.”
    The Black Book of Pushbacks 2020

    Accounts of some of the pushbacks from 2020 feature in the “Black Book of Pushbacks,” (https://documentcloud.adobe.com/link/track?uri=urn:aaid:scds:US:3f809f15-bada-4d3f-adab-f14d9489275a) published by the Border Violence Monitoring Network, partially financed by the Left group in the European Parliament. Léderer wrote an introduction for the almost 100-page Hungarian section.

    https://www.youtube.com/watch?v=_IbJdIu2fM4&feature=emb_logo

    What happens during the pushbacks varies, explains Léderer. The most violent incident, on June 1, 2016, resulted in the death of a young Syrian boy. HHC is helping represent his surviving brother who was also pushed back from Hungary at the time. The boy was forced to swim across the river back into Serbia, and drowned on the way, says Léderer. The UN Refugee Agency (UNHCR) reported on the incident too.

    “Head injuries, broken limbs, broken hands, the use of batons, the use of dogs,” all are fairly commonplace during these pushbacks, says Léderer. “Humiliation” is another weapon used, says Léderer, explaining that sometimes those caught by Hungarian police are forced to strip to their underwear, even in the middle of winter and then asked to walk kilometers in the snow “nearly naked.”

    ’Inhumane and degrading treatment’

    There have also been reports of police throwing water on participants in the winter too, which makes them wet and cold. “I’ve listened to testimonies from a small group of people who were made to sit down in a circle and close their eyes and a dog, apparently on a leash, was released on them, just before the dog could bite them, he would be pulled back. One boy wet himself and they made the others look and mock him,” explains Léderer.

    When asked if that would amount to torture, Léderer says, “I would make the argument that that is at the very least inhumane and degrading treatment.” The problem for organizations like HHC though, is “how do you prove this? There is no way to prove this,” says Lederer. “Physical violence on the other hand can be proven.” HHC have taken some of these cases to Strasbourg after prosecutors in Hungary said there wasn’t enough evidence to press charges.

    Although the Hungarian police document lots of the pushbacks on their website, they “don’t take fingerprints or check the identities of any of these people.” Essentially, says Léderer, no one knows who these people are. Hungary also doesn’t know, for instance, if any of these people being pushed back are actually on an Interpol Red List, because they haven’t bothered to check their names, documents or fingerprints.
    Ensuring they ’don’t ask for asylum’

    The reason for this lack of documentation is to “ensure that they don’t ask for asylum,” which is, in itself, contravening EU and international human rights law, but not Hungarian domestic law, which has been altered several times since 2016 to allow for these pushbacks and these practices.

    In July 2016, Hungary passed a law allowing for anyone within eight kilometers of the Serbian border to be pushed back immediately. Then in March 2017, that zone was extended across the entire country, which is why the map now shows people having been picked up in the middle of the country, at the famous tourist site Lake Balaton, as well as on the Slovakian, Romanian and Austrian borders.

    “We have clients,” says Léderer, “who arrived directly in Budapest from a war-zone [Yemen] and immediately asked for asylum. But because they had fake passports, so of course their stay was ’illegal’ they were immediately removed during the night, a single mother with four small children. She has never been to Serbia before.”

    Hungary’s legislation, explains Léderer, covers all these types of cases in one sentence. “It’s not very complex. […] It reads ’Anyone found on the territory of Hungary without the right to stay; —which in practice means expired passport, fake passport, no passport, expired visa, no visa, are to be removed to the external side of the border fence;’ that’s it.”
    ’Nothing written down’

    Léderer says there is “no procedure, there is no hearing, people are not issued with a decision, this is just taken as a matter of fact. You cannot appeal against it, you can’t seek asylum. There is nothing written down or forwarded to the asylum authority so you can’t contest it.” The woman and her children are still in Serbia and HHC are still in touch with them, Léderer says.

    Another case, that of a Kurdish Iraqi boy called Karox, dating from 2017 was featured in an HHC short film on World Refugee Day 2020.

    Karox fled Iraq after his uncle wanted to send him to the army. He arrived in Austria as an unaccompanied minor and was told by police that he would be taken to a home for unaccompanied children. Instead, he says, he was pushed back to Hungary. There in this case he was fingerprinted by the police and they recorded his wish to seek asylum. They too told him via an interpreter that they would take him to a children’s home, instead, along with a few other men, he was pushed out and told to walk over the Serbian border.

    He had never been to Serbia before, but with the help of civil society groups and a lawyer employed by them, he managed to seek asylum in Serbia and after three years has been granted refugee stauts, is living, working and studying in Belgrade. Nevertheless, HHC has taken his case to the European court in Strasbourg where it is pending against both Austria and Hungary.
    Allegations of pushbacks from Austria to Hungary

    More recently, the Hungarian police appear to have alleged two further incidents of the Austrian authorities handing over migrants to the Hungarian police at or near the Nickelsdorf border crossing.

    The first is on December 23, and was recorded by the Hungarian police as “five people readmitted from Austria.” The second one, on January 21, was noted as: “Austrian authorities officially handed over three people.” In both cases, the eight people were taken over the Serbian border by the Hungarian authorities.

    InfoMigrants asked the Austrian Interior Ministry and the police authorities for a comment on this but so far we have received no reply.

    When someone is pushed back across several borders it essentially becomes a chain of pushbacks. It seems there are not just allegations of these chains going from Austria, to Hungary to Serbia but also via Slovakia. Léderer is aware of one “off the books” pushback from Slovakia to Hungary, and then on to Serbia.
    Unknown and unregistered

    Léderer says he would like the Austrian authorities to answer why they are handing people over to the Hungarian police. “The problem is we don’t know who these people are,” says Léderer. So looking into their case files and getting answers is difficult. “I don’t think we will ever know what happened there,” says Léderer.

    Frontex, according to their own legislation, have to ensure the respect of human rights as per their charter, including the right to seek asylum. So, since March 2017, if Frontex knew about any of these people in the country they were essentially complicit in pushbacks, says Léderer, if only by turning a blind eye to what was clearly going on and being documented on the police website every day.

    “The Hungarians, in order to ensure that these people do not have a chance to seek any remedy against what happens to them, they make sure there are no individual paper trails. That’s why I can’t tell you who these people are,” says Léderer.
    Frontex withdraws from Hungary

    #Frontex might not have literally carried the people from Hungary to Serbia, but by knowing what was happening, “they have been party to what is going on. That is why Frontex have had to suspend operations,” says Léderer.

    And that is also why Léderer is so pleased. He says they have been hoping since 2016 that Frontex would suspend operations in Hungary. He thinks that the Hungarian government would have put a lot of pressure on Frontex not to leave, because their departure puts Hungary in a more difficult position.

    “After the judgment delivered in December, the Hungarian policy was dragging the entire EU into a rights violation. So this is a unique situation. You have a judgment from the court of justice of the EU and at the same time you have an EU agency that participates in this policy after the judgment and that is a no-go. I think the EU realizes that if they had gone down that road, it would have been a very slippery slope,” explains Léderer.

    Léderer says that since Frontex’ announcement, the Hungarian government has not issued any kind of statement and the decision has not been reported in the pro-government media. Léderer thinks that the police might now stop reporting the pushbacks on its website, “we shall see,” he says, but adds that he will still find out what is going on keep reporting it.

    “I think what helps, however, clichéd that might sound, is knowing that we are doing the right thing,” says Léderer as he bids goodbye. “That is really what keeps us going. I have no doubt that what is happening here is very bad and we are trying to stop it, and that is the right thing to do.”

    https://www.infomigrants.net/en/post/29944/hungary-4-903-pushbacks-after-eu-court-declared-them-illegal

    #chiffres #statistiques #push-backs #refoulements #refoulement #frontières #asile #migrations #réfugiés #Hongrie #Autriche #Balkans #route_des_Balkans

    ping @isskein @karine4

    • La Hongrie ignore la justice européenne en expulsant des migrants vers la Serbie

      La Cour de juste de l’Union européenne a jugé illégale l’expulsion de demandeurs d’asile de la Hongrie vers la Serbie. Mais le gouvernement national-conservateur de Viktor Orban ignore ce jugement.

      Le gouvernement hongrois ne fait aucun secret de son non respect de la loi européenne. Un site officiel fournit des chiffres précis et recense méticuleusement chaque cas d’expulsion par année et par catégorie.

      Ces cas concernent l’expulsion de demandeurs d’asile par les garde-frontières hongrois vers la Serbie. Selon les statistiques officielles, disponibles sur le site de la police hongroise, 2 824 réfugiés ont été appréhendés près de la clôture qui sépare les deux pays, rien que pour ce mois de janvier. Tous ont été contraints à retourner en Serbie.

      Par ailleurs, 184 sans papiers ont été appréhendés et doivent encore être jugés en Hongrie. Ils seront eux aussi très probablement renvoyés en Serbie.

      Ces « refoulements » ne sont pas seulement contraires aux traités internationaux comme la Convention de Genève, dont la Hongrie est signataire. Depuis décembre dernier, ils violent également un arrêt juridiquement contraignant de la plus haute juridiction de l’Union européenne, à savoir la Cour de justice de l’UE (CJUE).

      Le verdict a été rendu le 17 décembre dernier, mais pour le moment, les autorités hongroises l’ignorent vertement. Près de 5.000 demandeurs d’asile ont été expulsés vers la Serbie depuis le jour du verdict. Le premier ministre hongrois Viktor Orban et plusieurs membres de son gouvernement ont depuis confirmé à plusieurs reprises leur intention de vouloir poursuivre cette pratique.

      « Escortes »

      Andreas Lederer, expert en politique migratoire au Comité d’Helsinki hongrois, l’une des plus importantes ONG du pas, estime que ces renvois sont « un sérieux affront » aux arrêtés de la CJUE et aux lois européennes. « Dans le domaine juridique, il arrive rarement que les choses soient claires comme de l’eau de roche », note l’expert. « Mais dans le cas des verdicts de la CJUE, c’est le cas. Ils sont contraignants et la Hongrie se doit d’y obéir. Mais le gouvernement hongrois s’y refuse ».

      Dans le jargon des officiels hongrois, ces refoulements sont qualifiés « d’escortes de migrants illégaux appréhendés vers les portes de la barrière de sécurité frontalière provisoire ». Il s’agit de la clôture érigée le long de la frontière serbe. Celle-ci n’a cessé d’être modernisée depuis 2015 pour devenir une infrastructure de haute sécurité. Des portes y sont installées à intervalles réguliers. C’est par ces portes que les migrants sont renvoyés, généralement immédiatement après avoir été interceptés.

      Une « faille »

      Selon l’interprétation du gouvernement hongrois, une faille dans le système permettrait de justifier ces refoulements. La clôture le long de la frontière avec la Serbie est située sur le territoire hongrois, éloignée de quelques mètres de la frontière actuelle. Faire repasser des migrants de l’autre côté de la frontière ne constituerait donc pas une expulsion, puisque les personnes renvoyées se trouvent de fait toujours sur le territoire hongrois.

      Cet argument a été avancé à plusieurs reprises par les représentants du gouvernement hongrois.

      Mais dans son verdict de décembre, la CJUE a explicitement jugé que cette pratique était illégale, car les personnes renvoyées de l’autre côté de la clôture n’ont finalement pas d’autre choix que de quitter le territoire hongrois, ce qui équivaut à une expulsion. Par ailleurs, renvoyer des demandeurs d’asile sans leur donner la chance de présenter leur cas constitue une violation des directives de l’UE.
      Epuisement et privation de nourriture

      Ce n’est pas la première fois que la CJUE condamne le gouvernement hongrois pour sa politique migratoire. En mai 2020, elle a jugé que les conditions d’hébergement des demandeurs d’asile dans les zones dites de transit étaient illégales.

      Fin 2015, la Hongrie avait établi deux zones de transit près de la clôture frontalière dans lesquelles les migrants pouvaient faire une demande d’asile. Toutefois, ces dernières années, les conditions de séjour y étaient devenues de plus en plus difficiles. Les couples et les familles étaient séparés et seuls les bébés autorisés à rester avec leur mère. Une extrême promiscuité régnait dans ces zones ressemblant avant tout à des prisons de haute sécurité. Enfin, la distribution de nourriture se limitait au minimum, faisant dire aux militants de droits humains hongrois que les autorités pratiquaient une stratégie d’épuisement et de privation de nourriture.

      En face, le gouvernement soutenait que toute personnes était libre de quitter la zone de transit à tout moment pour faire des courses. Une réponse peu convaincante, car la loi hongroise prévoyait que le fait de quitter la zone de transit entraînait automatiquement la fin de la procédure d’asile et le réfugié se voyant interdit de présenter une nouvelle demande.

      Depuis le verdict de la CJUE, la Hongrie a fermé les deux zones de transit. Depuis, les migrants ne peuvent demander l’asile que dans les ambassades hongroises situées dans des pays non membres de l’UE, principalement la Serbie et l’Ukraine. L’automne dernier, la Commission européenne a réagi en engageant de nouvelles procédures contre Budapest.

      « Empêcher la formation de couloirs migratoires »

      Suite à notre demande, le porte-parole du gouvernement hongrois, Zoltan Kovacs, n’a pas voulu expliquer sur quelle base le gouvernement hongrois refusait d’appliquer l’arrêt de la CJIUE de décembre. Dans sa réponse, il reprend quasiment mot pour mot une publication sur Facebook de la ministre hongroise de la justice Jugit Varga en décembre dernier, affirmant que « le gouvernement continue à protéger les frontières de la Hongrie et de l’Europe et fera tout pour empêcher la formation de couloirs internationaux de migration. »

      Étant donné le refus du gouvernement hongrois d’appliquer l’arrêt de la CJUE de décembre 2020, Andras Lederer du Comité d’Helsinki appelle la Commission européenne à prendre des mesures. « Il serait possible d’imposer des sanctions financières à la Hongrie, sous la forme d’importantes amendes pour la non-exécution des décisions de la CJUE », selon l’expert en migration. « Malheureusement, il semble que la Commission européenne ne soit pas aussi résolue qu’elle devrait l’être lorsqu’un État membre viole des lois existantes. »

      https://www.infomigrants.net/fr/post/30345/la-hongrie-ignore-la-justice-europeenne-en-expulsant-des-migrants-vers

  • Anti-SARS-CoV-2 screening - Google Drive
    https://docs.google.com/spreadsheets/d/17Tf1Ln9VuE5ovpnhLRBJH-33L5KRaiB3NhvaiF3hWC0/htmlview#gid=0

    Fichier de Seroprévalence #sars-cov2 dans différents pays ou villes
    Par :

    Henrik Jarlov sur Twitter : “First #COVID19 antibody prevalence beginning to be reported from European hot-spots Italy and Spain. Bergamo: 23.2% in health care workers and 61.9% among people in quarantine (biased samples) Barcelona: 5.5% observed in random sample of 311 people” / Twitter
    https://twitter.com/DrJarlov/status/1256917173794152448

    #sérologie

  • Mapping covid-19 impact in refugee camps

    Ce virus ne discrimine pas par la couleur de peau, le genre ou le statut. Toutefois, il est certain qu’il affectera dans des proportions plus grandes et des formes plus sévères les plus vulnérables d’entre nous – notamment les réfugiés et personnes déplacées – pour qui, en moyenne, l’accès aux soins, à l’information et les opportunités pour se protéger des ces conséquences socio-économiques sont moindres. C’est pourquoi nous avons décidé avec le soutien des membres de la communauté Techfugees de collaborer ensemble à distance afin de mesurer l’impact du coronavirus sur les communautés réfugiées et identifier les solutions existantes potentiellement prêtes à être déployées localement ou partagées.

    La plateforme collecte des #données quantitative et qualitative sur la manière dont le #coronavirus affecte les communautés réfugiées. D’abord d’un point de vue purement sanitaire & humanitaires, mais aussi capturant des données sur l’#impact_socio-économique et les atteintes aux droits de l’Homme. La plateforme fournit également un éventail de solutions existantes afin de venir en aide et de rendre plus autonome les personnes réfugiées. Ces données sont mise à jour de manière hebdomadaire.


    La carte/the map:
    https://open.sourcemap.com/maps/5e9c38d0344d98be0c8ba221

    Le fichier de données / the spreadsheet:
    https://docs.google.com/spreadsheets/d/1SlaoJl0SSZPDHlkhyPHRWFjX3G0jLv2l2LgTMbgqZD8/edit#gid=418451224

    https://techfugees.com/fr/mapping-covid19-impact
    #coronavirus #cartographie #cartographie_collaborative #cartographie_participative #techfugees #visualisation #camps #campements #réfugiés #asile #migrations #droits_humains #autonomie #camps_de_réfugiés

    via @isskein
    ping @reka @visionscarto @thomas_lacroix

  • Migrants contributing to #covid-19 responses

    –->

    We are collecting data/stories from across the world on #migrants contributing to #COVDI19 response, in #healthcare and beyond.
    Excited to work with @fedfragapane towards a visualization, in the meantime here is the tracker-use it and send us suggestions
    https://twitter.com/martaforesti/status/1250815038149005321

    Voici le doc partagé :
    https://docs.google.com/spreadsheets/d/1yrhvW80BzVU7-3bsTY7l8PDSYB9Q4XztHHLQ8Oy69NY/edit?ts=5e9572e8#gid=0

    #migrations #asile #réfugiés

    #database #données
    ping @reka @fil @simplicissimus @isskein @karine4

    –----

    Ajouté à ce fil de discussion :
    https://seenthis.net/messages/834802

  • COVID-19 – Avis à la communauté de Solidarité Sans Frontières
    Solidarité Sans Frontières (Montréal), le 15 mars 2020
    https://www.solidarityacrossborders.org/fr/covid-19-solidarity-across-borders-community-advisory

    Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, un virus similaire à la grippe s’attaquant au système respiratoire qui se propage rapidement, les autorités de santé publique invitent de plus en plus les gens à travailler de la maison, à se mettre en quarantaine volontaire, et à maintenir des mesures d’éloignement social (en gardant une distance entre les individus et en prenant des mesures collectives, en annulant les grands rassemblements et en fermant les lieux publics achalandés). Nous trouvions important de prendre l’opportunité de parler à nos ami-e-s, nos familles et nos voisin-e-s avec un statut d’immigration précaire : ceux qui ne peuvent s’absenter du travail ; celles qui n’ont pas de jours de maladie payés ou qui travaillent dans des milieux sans précautions pour la santé et la sécurité ; les personnes dont le statut d’immigration complique l’accès à des soins de santé ; celles qui travaillent souvent dans des postes d’entretien et de ménage qui sont si importants en ce moment de crise ; et celleux enfermés dans des cages au centre de détention en immigration. Nous pensons également aux membres des communautés autochtones, qui font face à des couches de discrimination similaires, tant dans le système de santé que dans la vie de tous les jours.

    Nous pensons à la santé et au bien-être de vous tout-e-s, vous comptez pour nous, et nous écrivons ces quelques mots pour combattre la peur et appeler à l’amour et la solidarité en ce moment qui peut définitivement empirer les sentiments de stress, d’isolement et de peur déjà présents. Aujourd’hui nous partageons quelques informations pratiques pour se faire tester et traiter si vous êtes sans statut. Nous voulons aussi suggérer quelques manières simples de prendre soins les un-e-s des autres. Dans les jours à venir, après avoir discuté avec nos allié-e-s ailleurs au pays, nous enverrons un communiqué concernant nos revendications politiques. Nous allons continuer de vous mettre à jour le plus possible, selon l’évolution de la situation.

    Accès aux soins de santé (Est-ce que je peux faire un test de dépistage ? Comment je peux être soigné-e ?)

    Les autorités de santé publique ont annoncé que tout le monde aurait accès gratuitement au test pour le COVID-19, peu importe la couverture d’assurance maladie et peu importe le statut. En ce moment, pour avoir accès gratuitement au test,

    1) Il faut d’abord appeler le 1-877-644-4545. Si on vous demande votre numéro de carte d’assurance-maladie et que vous n’en avez pas, dites simplement que vous n’en avez pas, et l’évaluation devrait continuer. L’infirmière qui fait l’évaluation au téléphone va évaluer s’il y a un risque significatif que ce soit le coronavirus. Si elle croit qu’il y a un risque, vous serez référé à une clinique spéciale.
    2) Si vous avez été réferré-e après une évaluation téléphonique, vous pouvez aller à la clinique spéciale. Ici aussi, si une personne à la clinique spéciale vous demande votre carte d’assurance-maladie, dites simplement que vous n’en avez pas. Les gens sans couverture de soins de santé devraient être acceptés à la clinique spéciale pour tout ce qui touche à la COVID-19, peu importe leur statut. SI vous aimeriez être accompagné-e, svp laissez-le nous savoir et nous allons organiser un accompagnement. Nous allons continuer d’envoyer des mises à jour avec l’évolution de la situation.

    Voici quelques conseils additionnels restez en sécurité, et prendre soin de votre communauté et de vos êtres chers

    Si vous n’avez pas de statut et que vous avez des symptômes comme la fièvre, de la toux, ou de la difficulté à respirer, s’il vous plaît contactez-nous immédiatement en écrivant à solidaritesansfrontieres@gmail.com pour que nous puissions vous aider de toute manière possible. Nous sommes en train de nous organiser pour accompagner les gens pour avoir accès aux soins de santé et nous allons aussi organiser une levée de fonds publique pour les membres de la communauté sans-statut qui sont malades et qui risquent de perdre leur emploi sans compensations.
    Prenez soin de vos ami-e-s et de vos proches. Prenons soin les un-e-s des autres et restons en contact.
    Lavez vos mains régulièrement avec du savon et de l’eau pour au moins 20 secondes. Si vous n’avez pas accès à du savon et de l’eau, utilisez une solution nettoyante pour les mains qui contient au moins 60% d’alcool.
    Si vous utilisez les transports en commun, assurez-vous de vous laver les mains avant et après.
    Quand vous toussez ou éternuez, couvrez votre bouche et votre nez avec votre coude ou un mouchoir.
    Évitez de toucher votre visage, nez, yeux, etc.
    Lorsque c’est possible, essayer de garder une distance sociale (en gardant 2 mètres (six pieds) de distance entre vous et une personne qui tousse ou éternue). Essayez d’utiliser des moyens alternatifs de vous saluer (un signe de la main ou un signe de la tête, par exemple)
    Finalement, s’il-vous-plaît, prenez encore plus de précautions si vous êtes plus âgé-e ou si vous avez des maladies chroniques, comme vous êtes particulièrement à risque.
    Surveillez les avis de santé publique et les autres moyens de réduire les risques ici : https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/coronavirus-2019

    Que faire si je commence à me sentir malade ?

    Isolez-vous. Ça veut dire rester dans une pièce à part des autres personnes, et éviter les contacts directs avec les autres, le plus possible.
    Si vous restez avec d’autres personnes, désinfectez votre salle de bain avec un produit nettoyant à base d’eau de javel tous les jours.
    Si vos symptômes deviennent plus sérieux, ou se vous commencez à avoir de la difficulté à respirer, appelez le 1-877-644-4545.

    Quelles seront les répercussions sur les évènements de Solidarité Sans Frontières ?

    Nous avons commencé à avoir des conversations à propos de comment la COVID-19 va toucher notre organisation. Ce email est une première étape vers une plus grande prise de conscience dans le réseau de Solidarité Sans Frontières. Nous allons nous assurer de communiquer tous les changements à nos événements réguliers lorsque nous commencerons à avoir plus de conversations sur la COVID-19 à l’interne.

    Voici quelques ressources si vous voulez lire davantage sur la COVID-19 :
    Avis au public de l’OMS

    https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-for-public

    Un tract utile pour partager à vos voisin-e-s sur la COVID-19 si vous voulez créer des liens et que vous voulez encourager l’entraide durant la quarantaine
    https://drive.google.com/file/d/1kMQP8CvkAxSwYrxOdB1wzipEqEf9yWhr/view?usp=sharing

    Voici quelques actions de solidarité qui sont réalisées par la communauté. Écrivez-nous au solidaritesansfrontieres@gmail.com, si vous pouvez aider pour l’une des tâches inscrites plus bas. Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi vous inscrire en suivant ce lien :
    https://docs.google.com/spreadsheets/d/1YtK_3bO_b0Uj6SgObpWWBibSOY7oIhcXCkViW5-W3M8/edit?usp=sharing

    –Livraisons de nourriture ;
    –Faire des commissions ;
    –Accompagner à un rendez-vous médical ;
    –Promener un chien ;
    –Amener un enfant à un rendez-vous ;
    –Offrir du support moral et social (parler au téléphone à quelqu’un en isolement)

    Comme nous le mentionnons précédemment, si vous n’avez pas de statut et que vous avez des symptômes comme la fièvre, de la toux, ou de la difficulté à respirer, ou avez besoin de l’aide de la communauté, s’il vous plaît contactez-nous immédiatement en écrivant à solidaritesansfrontieres@gmail.com pour que nous puissions vous aider de toute manière possible.

    Nous communiquerons avec vous bientôt. Nous envoyons de l’amour et de la solidarité à tout le monde.

    #coronavirus #solidarité #communauté #solidarité_sans_frontières #Montréal #Canada

  • #Coronavirus : Why You Must Act Now - Tomas Pueyo
    https://medium.com/@tomaspueyo/coronavirus-act-today-or-people-will-die-f4d3d9cd99ca

    beaucoup de statistiques, de graphiques et d’exponentielles… et une conclusion :

    This is an exponential threat. Every day counts. When you’re delaying by a single day a decision, you’re not contributing to a few cases maybe. There are probably hundreds or thousands of cases in your community already. Every day that there isn’t social distancing, these cases grow exponentially.

    et un modèle pour savoir quoi faire :
    https://docs.google.com/spreadsheets/d/17YyCmjb2Z2QwMiRRwAb7W0vQoEAiL9Co0ARsl03dSlw/htmlview?usp=sharing&sle=true#

  • Cyberfeminist Index ( 1990s-present)
    https://docs.google.com/spreadsheets/d/1q_ZlbZhstBTfnZL4QP11ebivXgsvrf8shuG-QX146nw/edit#gid=1949020646

    This is an attempt to create an index of resources about pre-millennial cyberfeminism and its evolution into xenofeminism, networked feminism, bio-hacktivism, etc. I also hope to show the international and Western intersectional movements happening simultaneously in ’90s and ’00s web. By May, it will manifest as a printed catalog, a la the New Woman’s Survival Catalog or Whole Earth Catalog. Then, it will become an online index that will be open to contributions. In the meantime, feel free to (...)

    #féminisme

    https://lh4.googleusercontent.com/qVMzlUNguIW2mRty5FaJp8qMBU-Z4IgqmsWYYeSyCtLJtIFTabLrGbp1757BR

  • In sette mesi di “buio informativo” sulle partenze di #migranti dalla Libia, possiamo essere certi che almeno 6.400 persone siano partite.

    Di queste, almeno 1.300 sono partite tra gennaio e febbraio scorsi.

    Il 75% di loro è stato intercettato dalla Guardia costiera libica.

    https://twitter.com/emmevilla/status/1107725189771657217

    Source des données :
    https://docs.google.com/spreadsheets/d/1ncHxOHIx4ptt4YFXgGi9TIbwd53HaR3oFbrfBm67ak4/edit

    #statistiques #Méditerranée #Libye #gardes-côtes_libyens #frontières #asile #migrations #mer_Méditerranée #départs #chiffres #pull-back #refoulement #2016 #2017 #2018 #mourir_en_mer #morts #décès #mortalité #traversées

    • Nei primi quattro mesi del 2019, per ogni 8 migranti partiti dalla Libia, 1 è morto. E più l’Europa cede il controllo dei salvataggi alla Guardia costiera libica, più aumenta il rischio di morte in mare.

      All data to replicate these and other figures is publicly available at this link:
      https://docs.google.com/spreadsheets/d/1ncHxOHIx4ptt4YFXgGi9TIbwd53HaR3oFbrfBm67ak4/edit#gid=0

      Traduction en anglais :

      THE VANISHING LIBYAN COAST GUARD. In the first four months of 2019, for every 8 #migrants who departed from #Libya-n shores, 1 died or went missing. And the more Europe delegated search and rescue to the Libyan Coast Guard, the more the risk of death at sea has risen.

      https://twitter.com/emmevilla/status/1126062971321561088
      #2019

    • I morti nel Mediterraneo

      Da qualche giorno si è scatenato un grottesco scontro sul numero dei #migranti morti nel Mediterraneo a seguito delle dichiarazioni del Ministro Salvini che difendendo la sua politica anti-sbarchi ha incautamente affermato: “Nel 2019 si sono avuti solo due morti nel Mediterraneo”. In un tweet successivo poi il ministro ha pubblicato, a sostegno delle sue tesi, una tabella con dati UNHCR riguardanti i cadaveri recuperati e i migranti morti/dispersi nel Mediterraneo negli ultimi 5 anni. Da questa tabella si capisce subito che nei primi 4 mesi del 2019 i morti e dispersi nel Mediterraneo non sono 2 ma 402, mentre il numero di 2 è riferito ai cadaveri recuperati. La tabella di Salvini presenta poi altre inesattezze, dal momento che compara impropriamente i dati dei primi 4 mesi del 2019 con i dati sui dodici mesi dei quattro anni precedenti. Inoltre, i dati menzionati dal ministro si riferiscono alle morti in tutto il Mediterraneo, dalla coste turche a quelle spagnole, mentre i dati che avrebbe dovuto citare, eventualmente imputabili alle sue politiche, sono quelli relativi al solo Mediterraneo centrale. Ci sembra questo un esempio evidente di come anche i numeri e i dati possano essere manipolati per sostenere le tesi più improbabili.

      Ma cosa sta davvero succedendo con le morti nel Mediterraneo? Le cose stanno davvero andando meglio? Per poter cercare di comprendere in maniera obiettiva, è necessario, prima di tutto, analizzare dati credibili. Il numero di cadaveri recuperati in mare non può fornire una stima attendibile di quanto sta accadendo, dal momento che recuperare i corpi dei naufraghi è di per sè già molto complicato, tanto più lo diventa in acque svuotate dalle navi di soccorso, quali sono oggi quelle del Mediterraneo centrale proprio in conseguenza delle misure adottate dal ministro dell’Interno. Se si vuole cercare di fare un’analisi seria, è necessario dunque prendere in considerazione le stime dei morti e dispersi. Questi numeri ci dicono che le vittime nel Mediterraneo centrale sono state, nei primi quattro mesi di ogni anno, 1.936 nel 2015, 966 nel 2016, 1.021 nel 2017, 379 nel 2018 ed infine 257 nel 2019. Ha dunque ragione Salvini? Il numero di morti, peraltro ancora tragicamente alto, sta comunque diminuendo? A nostro avviso assolutamente no, per alcune ragioni.

      Innanzi tutto se andiamo a vedere il numero di migranti sbarcati in Italia nello stesso periodo dei 5 anni vediamo che esso è drasticamente diminuito: 26.228 nel 2015, 27.926 nel 2016, 37.235 nel 2017, 9.467 nel 2018 e 779 nel 2019. Se andiamo poi a vedere il rapporto tra migranti che hanno perso la vita nel cercare di attraversare il Mediterraneo centrale e coloro che sono riusciti effettivamente ad arrivare sulle coste italiane, notiamo che esso è passato da 3 su cento nel 2017 a 32 su cento nel 2019. In altre parole la letalità della traversata, ossia il rischio di perdere la vita, si è più che decuplicato dal 2017 al 2019. Ma c’è un altro fattore, a nostro avviso ancora più importante, che smentisce le affermazioni del ministro Salvini e riguarda proprio la diminuzione del numero degli sbarchi da lui fortemente voluta. In effetti le morti nel Mediterraneo sono solo un aspetto della crisi migratoria che stiamo vivendo. E analizzare solo una parte di una questione complessa come questa, non porta a una verità parziale ma piuttosto a una menzogna completa. Coloro che non riescono più a partire dalle coste libiche rimangono intrappolati nella inaudita violenza di quel paese, presente sia fuori che dentro le miriadi di strutture di detenzione e sequestro per migranti. Che tali centri, formali e informali, siano luoghi di tortura e morte per i migranti è accertato al di là di ogni ragionevole dubbio ed è stato documentato anche dalle migliaia di testimonianze dirette raccolte dagli operatori di Medici per i Diritti Umani (si veda http://esodi.mediciperidirittiumani.org ). Chi si ostina a negare ciò o è ignorante o è in malafede, e se ha responsabilità politiche si assume una grave responsabilità storica. E’ dunque del tutto probabile che i morti in meno nel Mediterraneo vengano oggi controbilanciati da più torture e più morti tra le migliaia di migranti ancora intrappolati in Libia. La situazione non è dunque migliorata in questi mesi per chi ha cuore la dignità e la vita umana ma, se possibile, peggiorata.

      Che fare dunque di fronte alla sfida dell’attuale flusso migratorio (si badi bene, migrazione forzata nella stragrande maggioranza di casi) in arrivo, in particolare, dall’Africa sub-sahariana? La complessità della questione richiede una risposta che va al di là dello scopo di questa breve analisi. Un intervento immediato, a livello multilaterale, è comunque certamente necessario: procedere all’evacuazione verso paesi sicuri, in grado di assicurare protezione internazionale, di tutti i migranti oggi ancora detenuti nei centri di detenzione ufficiali libici. Sarebbe per lo meno un primo passo da parte della comunità internazionale che porta oggi la responsabilità di una pressoché totale indifferenza di fronte a una tragedia che sta segnando il nostro tempo.


      https://mediciperidirittiumani.org/i-morti-nel-mediterraneo

    • Migrazioni, il Mediterraneo sempre più pericoloso per chi fugge via mare

      Lanciata oggi la quarta edizione di «#Fatal_Journeys» (https://publications.iom.int/fr/books/fatal-journeys-volume-4-missing-migrant-children). Nel 2018 è morto in mare un migrante ogni 35. Nel 2017 era uno ogni 50. Sono circa 1.600 i bambini morti nel mondo lungo le rotte migratorie

      https://www.repubblica.it/solidarieta/immigrazione/2019/06/28/news/migrazioni_il_mediterraneo_sempre_piu_pericoloso_per_chi_fugge_via_mare-229866312/?ref=twhs&timestamp=1561731555000

    • Fatal Journeys Volume 4: Missing Migrant Children

      Fatal Journeys Volume 4 focuses on a special theme – missing migrant children – given the growing number of children embarking on journeys that are dangerous and often fatal. Since 2014, IOM has documented more than 32,000 deaths and disappearances during the migration journey worldwide, although the true number of migrant fatalities is unknown, as many deaths go unrecorded. Data on deaths and disappearances of missing migrant children tend to be even more limited. According to IOM’s Missing Migrants Project, nearly 1,600 children have been reported dead or missing since 2014.

      This report discusses why it is often difficult to find data on missing migrants disaggregated by age. It explores what measures could be taken to improve data on missing migrant children, to help improve policy options and to prevent these tragedies from occurring. The report is a contribution to the joint efforts of UNICEF, UNHCR, IOM, Eurostat and OECD to improve data on migrant and refugee children. Without better data on missing migrants, any policy understanding of children’s migration journeys and the risks and vulnerabilities they face will remain incomplete.


      https://publications.iom.int/fr/books/fatal-journeys-volume-4-missing-migrant-children
      #rapport #OIM #IOM

  • Big Deal Cancellation Tracking

    Large publishers have marketed bundles of journals at a discount off of aggregated list price since the late 1990’s. The value proposition for publishers is a guaranteed revenue stream at a high overall dollar value. The perceived benefit for the institutions has been access to a large volume of journal titles, at a lower per-title price than ala carte purchasing would afford. Over time, however, the actual value of these “big deals” has grown less clear. Publishers have often raised the price of the packages by 5-15%, far outpacing library budgets. This has been justified, in part, by the addition of a growing number of specialized journal titles, launched in quick succession. Libraries have found a growing chunk of their budgets allocated to servicing these big deals, as well as their ability to curate resources and build collections most appropriate for their communities severely hampered.

    What was once a no-fuss way to get a significant collection of journals at a discount off of list price has devolved into a restrictive agreement that limits financial and strategic flexibility. The “big deal” has often been compared to a cable or satellite TV package, an apt analogy insofar as the customer cannot choose to pass on content that is of no interest, with initial price breaks quickly giving way to locked-in increases. Much like the millions of consumers who have chosen to “cut the cord”, a growing number of libraries are electing to critically appraise these big deals by assessing their collections, the value for money they are receiving from these packages, and how they might more strategically spend their finite collections resources.

    https://sparcopen.org/our-work/big-deal-cancellation-tracking
    #édition_scientifique #université #savoir #résistance #liste #base_de_données #database

    Ici le tableau excel:


    https://docs.google.com/spreadsheets/d/1brXHnANwLBCHYo5b79hF6vGF63fdOCSOSiPxCScf0hc/edit#gid=0
    ping @reka @fil

  • Opensource #reddit Sentiment Analysis and Sentence Randomizer
    https://hackernoon.com/opensource-reddit-sentiment-analysis-and-sentence-randomizer-48090ddd5be

    https://github.com/DunnCreativeSS/redditSentimentCombinerConnect to gsheets for later: https://docs.google.com/spreadsheets/d/1rX4mniePZLIUCIFd7H2EdMioR_ip3LhtAjxJ2VclvXg/edit?usp=sharingConnect to RedditLoad top 1000 /r/bitcoin hot postsTake the raw text, split it into an array on newline chars, filter out empty stringsCreate an array of judged sentiments from the Natural Language Toolkkit’s Vader function for each string in array from step 4For each of the sentiments from step 5, grab the compound (overall) sentiment rating (which is based on values attributed to keywords and etc., wort a search on your favorite engine) and check if it’s above or below a threshold value, then make them lowercase and replace ‘bitcoin’ with ‘our coin’ and ‘btc’ with ‘our ticker’ and ensure the string doesn’t (...)

    #blockchain #automation #marketing #startup

    • Un bon article de #Matteo_Villa qui résume ces questions, paru en septembre 2018 :

      Outsourcing European Border Control : Recent Trends in Departures, Deaths and Search and Rescue Activities in the Central Mediterranean

      In our previous blog post ‘Border Deaths in the Mediterranean: what we can learn from the latest data?’ on Border Criminologies (March 2017) we discussed the existing data sources on Mediterranean Sea migration and provided an analysis of key patterns and trends. We found that Search and Rescue (SAR) has little or no effect on the number of arrivals, and it is rather the absence of SAR that leads to more deaths. These results, which are in line with other research, were covered by various European media outlets and also resulted in a peer reviewed publication in Sociology (also available as a free preprint).

      These findings covered the period until December 2016. Since then, however, the context of European border policy has changed considerably:

      Through a mix of political pressure, financial incentives and military assistance, the EU has tried to induce transit countries in the Sahel to close their borders to Europe-bound migrants. According to European parliament president Tajani, this resulted in a 95% drop in crossings through Niger, a key transition point for migrants on the way to Libya, although it cannot be excluded that migrants are taking different, more dangerous routes in order to reach Northern African countries (either via Niger or through Algeria).
      From the beginning of 2017 onwards, the Italian government backed by the EU has increasingly cooperated with Libyan authorities to block depatures in exchange for financial and logistical support. The UN-backed government in Libya in turn, has allegedly forged deals with a number of militias.
      Increased European support for the Libyan Coast Guard (LCG), resulting in an increase in interceptions and the declaration of a Libyan SAR zone.
      Increasing legal and political attacks on NGOs engaged in SAR have culminated in Italy’s decision to declare its ports to be “closed” to NGO vessels and (temporarily) to EU rescue ships in June 2018.

      Each of these developments can be seen as part of a broader strategy to close the European borders by externalizing border control to third countries, a practice that was tried earlier with Turkey, and to relax commitments enshrined in international law, such as search and rescue at sea and non refoulement.

      In view of these recent developments, we document estimated trends in arrivals, deaths, mortality rates and rescue activities covering the most recent period, between January 2016 and July 2018. In doing so, we strongly rely on detailed statistical analyses conducted by the Italian research institute ISPI. Our analyses are based on publicly available data from the IOM and the UNHCR for arrivals and interceptions, and IOM’s Missing Migrants Project for deaths. It is important to note that recorded deaths are a lower bound estimate of the actual death toll, because some deaths are likely to remain unreported. We provide an extensive discussion of data sources, data quality and challenges for their interpretation in our academic article on the issue. Since most of the above developments relate to the situation in Libya, we focus on migrants departing from that country. Libya is also the only Northern African country where interceptions at sea by the Coast Guard are independently monitored by both IOM and UNHCR personnel at disembarkation points.

      Although each of these individual developments have been reported elsewhere, together they paint a picture of Europe’s resolve to close its external borders and deter irregular migration, regardless of the (human) cost.

      Trend #1: A sharp drop in departures

      Figure 1 plots trends in the number of migrants departing irregularly from Libya by sea since January 2016. Until mid-2017, migrant departures show a remarkably regular seasonal pattern, with around 20,000 departures during the summer months. As of July 2017, however, the number of arrivals dropped dramatically, and it has stayed at comparatively low levels up to the present. The decrease in arrivals occurred after alleged ’deals’ between Libyan authorities and the militias in Western Libya that control the smuggling networks, and a few months after the signing of a memorandum of understanding between Italy and Libya. Convergent diplomatic action induced some militias to switch from smuggling to preventing departures. Other factors, such as the activity of the LCG, private and public SAR providers, or dynamics in the rate of dead and missing along the route, are relevant per se but appear to play no significant role in the decrease in arrivals to Europe. Europe’s efforts to block migrants passing though transit countries may have played a role as well, but evidence is still too sparse to be reliably assessed.

      Trend #2: An increased risk of interception by the Libyan Coast Guard

      The Libyan Coast Guard plays a pivotal role in Europe’s strategy of externalizing migration control to third countries. A report by Human Rights Watch suggests that in recent months “the Italian Maritime Rescue Coordination Center (IMRCC) has routinized a practice, tested since at least May 2017, of transferring responsibility to Libyan coast guard forces in international waters even when there are other, better-equipped vessels, including its own patrol boats or Italian navy vessels, closer to the scene.” This practice has been termed ’refoulement by proxy’ because the LCG is financed, equipped and instructed by the Italian and European authorities, as described in this recent investigative report. Migrants who are forcibly returned to Libya are imprisoned in detention centres for indefinite periods, and they face systematic violence—including torture and rape—as has been documented in numerous reports.

      The new Italian government intensified and formalized the policy of transferring responsibility to the LCG. Since June, it has instructed ships undertaking rescues in the Libyan SAR zone to refer all emergency calls to the Libyan authorities, who will then arrange their interception and pull-back to Libya. The declarations that Italian ports are “closed” to NGO ships are also part of this strategy, as their operations are considered to interfere with LCG interceptions. In late July, this practice resulted in the first instance of a non-Libyan vessel, the Asso Ventotto, being instructed to coordinate with the Tripoli Joint Rescue Co-ordination Centre (JRCC). The ship ultimately disembarked the rescued persons on Libyan territory and thus effectively engaged in refoulement and collective expulsion of migrants.

      The practice of outsourcing European border control to the Libyan Coast Guard has brought about a sharp increase in its activity: by the end of July 2018, the LCG had intercepted 12,490 migrants at sea compared to 8,851 during the same period in the previous year, which amounts to a 41% increase. In combination with the drop in departures, this policy has resulted in a rapid increase in the risk of interception. To illustrate this fact, in July 2017 just 6% of migrants leaving Libya by sea ended up being caught and brought back, while almost 94% made it to Europe. In July 2018, instead, 71% of migrants leaving Libya’s shores were intercepted and brought back, while just 24% arrived safely in a European country (see Figure 2).

      Trend #3: An increase in the absolute and relative mortality rate between mid-June and July 2018

      In this section, we look at trends in absolute mortality (the number of dead and missing people at sea) and relative mortality (the risk of crossing) of migrants departing from Libya. In particular, we analyse the widely reported spike in deaths that occurred in late June 2018, after virtually all SAR NGOs had been prevented from operating as a result of policies introduced by the new Italian Minister of Interior Salvini from the far-right Lega and the continued denial by the Maltese authorities to offer Valetta as a port of entry. On June 10, Italy unilaterally decided to declare its ports to be “closed” to NGO rescue ships, as well as (temporarily) to commercial and EU vessels carrying rescued migrants. Also Malta tightened its position on rescue activities and cracked down on two SAR NGOs in early July. Since then, rescue operations close to the Libyan coast have been almost entirely delegated to the LCG.

      First, we look at trends in the absolute mortality rate. Figure 3 shows a reduction in the monthly number of deaths since July 2017, commensurate with the reduction in the number of departures described above. For example, 20 deaths were recorded in April 2018, and 11 in May (Figure 3). In June, however, an estimated 451 migrants died on their way from Libya to Europe—of which 370 between 16 and 30 June. It is important to note that these deaths occurred during a time when departures were comparatively low. As a result, the risk of crossing has increased from 2.8% in the previous months to a staggering 7% since mid-June 2018 (Figure 4). These findings are also robust to using different time frames for the pre-NGO absence period, including the entire period since the drop of arrivals in July 2017 until the NGO ban. Whereas relative mortality has fluctuated in recent years, 7% constitute an extraordinary spike.

      Figure 5 maps shipwreck events occurring between 16 June and 31 July 2018 with at least estimated 15 dead or missing persons, using geocoded data provided by IOM’s Missing Migrants Project. While the precise location of each shipwreck is only an estimate, as “precise locations are not often known” (as explained in the “Methodology” section of the Missing Migrants Project), such estimates do provide an indication of where such shipwrecks have taken place. In particular, IOM data shows that shipwrecks between 16 June and 31 July took place well within 50 nautical miles from Libya’s shores, an area which used to be patrolled by either the LCG or NGO vessels. Yet, during the time when deaths spiked, only two NGO vessels had been operating, and only discontinuously.

      These observations are reminiscent of what happened in 2015, when the withdrawal of competent SAR providers (the Italian mission Mare Nostrum) similarly created the conditions for avoidable loss of life. Although these findings are based on a relatively short time period, they are suggestive of the risk of leaving the Libyan SAR zone to the operations of the LCG alone. Continuous monitoring of the situation remains of utmost importance.

      Conclusion

      In combination, the three trends described above highlight the harsh realities of recent European migration policies, which seek to limit irregular migration regardless of the moral, legal and humanitarian consequences. The current European obsession with reducing migration at all costs is even less comprehensible when considering that arrivals decreased drastically prior to the most recent escalation of rhetoric and externalization of migration control. Arrivals to Italy in the first half of 2018 were down by 79% compared to the same time frame in 2017. Although increasingly inhumane policies are often cloaked in a rhetoric about reducing deaths at sea, it is important to remember that those who are prevented from crossing or forcibly returned are generally not safe but remain subject to precarious and often lethal conditions in countries of transit. Rather than providing a sustainable response to the complex challenges involved in irregular migration, Europe has outsourced the management of its migration ’problem’ to countries like Libya and Niger, where violence and death often remains hidden from the public view.

      https://www.law.ox.ac.uk/research-subject-groups/centre-criminology/centreborder-criminologies/blog/2018/09/outsourcing

    • Arrivées en Europe via la Méditerranée :
      2018 :
      https://seenthis.net/messages/705781
      Arrivées en Europe toute frontière confondue :
      https://seenthis.net/messages/739902
      –-> attention, c’est les « crossings »... rappelez-vous de la question des doubles/triples contages des passages :
      https://seenthis.net/messages/705957

      Pour #2016 #2017 et #2018, chiffres de Matteo Villa :
      https://seenthis.net/messages/768142
      database : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1ncHxOHIx4ptt4YFXgGi9TIbwd53HaR3oFbrfBm67ak4/edit#gid=0
      #base_de_données #database

    • Arrivées par la #Méditerranée en #2019 :
      Europe : plus de 21.000 migrants et réfugiés arrivés par la Méditerranée depuis janvier

      Selon l’Agence des Nations Unies pour les migrations (OIM ), les arrivées de migrants en Méditerranée ont dépassé le seuil des 21.000, ce qui constitue une baisse d’environ un tiers par rapport aux 32.070 arrivés au cours de la même période l’an dernier.

      Ce sont exactement 21.301 migrants et réfugiés qui sont entrés en Europe par voie maritime à la date du 29 mai. Les arrivées en Espagne et en Grèce représentent 85% du total des arrivées, le reste des migrants et réfugiés de cette année ont pris la direction de l’Italie, de Malte et de Chypre.

      La Grèce a désormais surpassé l’Espagne au titre de première destination des migrants et des réfugiés rejoignant l’Europe via la Méditerranée. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le nombre total d’arrivées par mer cette année est de 10.200 dont 2.483 arrivées signalées entre le 1er et le 29 mai dernier.

      Le Bureau de l’OIM en Grèce a indiqué mercredi dernier que les garde-côtes helléniques ont confirmé que pendant plus de 48 heures entre le 28 et le 29 mai, il y eu sept incidents nécessitant des opérations de recherche et sauvetage au large des îles de Lesbos, Leros, Samos, Symi Kos et le port d’Alexandroupolis. Ils ont ainsi sauvé 191 migrants qui ont été transférés par la suite dans les ports respectifs grecs.

      De plus, à la date du 30 avril, ce sont 3.497 migrants qui ont réussi à atteindre la Grèce via sa frontière terrestre avec la Turquie.
      519 décès de migrants, dont plus de la moitié sur la route de la Méditerranée centrale

      L’Espagne reste la deuxième porte d’entrée des réfugiés en Méditerranée, avec 7.876 arrivées dont 1.160 hommes, femmes et enfants pour le seul mois de mai. Sur la même période l’an dernier, Madrid a comptabilisé 8.150 migrants et réfugiés ayant réussi à franchir la route de la Méditerranée occidentale. En outre, plus de 2.100 ont atteint l’Espagne via sa frontière terrestre avec le Maroc.

      Par ailleurs, l’OIM rappelle que les arrivées ont considérablement baissé en Italie où seuls 1.561 migrants ont réussi à franchir les côtes siciliennes.

      Mais la route de la Méditerranée centrale (Italie et Malte) reste tout de même la plus meurtrière avec 321 décès, soit plus de la moitié du total de migrants et réfugiés ayant péri en tentant d’atteindre l’Europe. Les décès enregistrés sur les trois principales routes de la mer Méditerranée pendant près de cinq mois en 2019 s’élèvent à 519 personnes, soit un quart de moins que les 662 décès confirmés au cours de la même période en 2018.

      A cet égard, l’OIM rappelle que dans l’ouest de la Méditerranée, l’organisation non gouvernementale Alarme Phone a signalé qu’un jeune Camerounais avait disparu le 21 mai dernier. Selon les témoignages des huit survivants qui l’accompagnaient, il serait tombé en mer avant que leur navire ne soit intercepté par la marine marocaine. Son corps n’a pas été retrouvé.

      En Méditerranée centrale, des migrants interceptés et renvoyés en Libye le 23 mai ont également indiqué aux équipes de l’OIM que cinq hommes s’étaient noyés au cours de leur voyage. « Aucun autre détail concernant l’identité, le pays d’origine ou d’autres informations personnelles concernant les disparus n’est disponible », a souligné l’OIM dans une note à la presse.

      https://news.un.org/fr/story/2019/05/1044671

  • Macron Watch
    https://docs.google.com/spreadsheets/d/15s60r1Aw9oJnOWw6fqOGRv3VLd4ekc3p82Q7LKndGHE/edit#gid=1075229204

    « A propos : Tentative de recensement des mesures et prises de parole du gouvernement Macron portant atteinte aux avancées sociales et/ou écologiques.
    Elle est maintenue aussi à jour que possible (et aussi fréquement que possible par quelques copains sur leur temps libre :))
    >> Plus d’infos & contact sur : https://twitter.com/MacronWatch
    >> #MacronWatch »

  • Over 200 Migrants Drown in Three Days in Mediterranean — Death Toll for 2018 Passes 1,000

    This weekend, some 204 migrants have died at sea off Libya, pushing the total number of migrant drownings in the entire Mediterranean so far this year to over 1,000 people.

    Today (1/07), a small rubber boat packed with migrants capsized off AlKhums, east of Tripoli, with an estimated 41 people surviving after rescue. On Friday (28/06), three babies were among the 103, who died in a shipwreck similar to Sunday’s incident, also caused by smugglers taking migrants to sea in completely unsafe vessels.

    So far this year, the Libyan Coast Guard has returned some 10,000 people to shore from small vessels.

    “I am traveling to Tripoli once again this week and will see firsthand the conditions of migrants who have been rescued as well as those returned to shore by the Libya Coast Guard,” said William Lacy Swing, IOM Director General. “IOM is determined to ensure that the human rights of all migrants are respected as together we all make efforts to stop the people smuggling trade, which is so exploitative of migrants,” said Swing.

    IOM staff were deployed to provide support and first aid to the the 41 migrants who survived the capsize of their small rubber vessel that capsized off AlKhums. This is the second major shipwreck in as many few days. On Friday, a rubber dinghy capsized north of Tripoli and the 16 survivors (young men from Gambia, Sudan, Yemen, Niger and Guinea) were rescued by the Libyan Cost Guard. However, an estimated 103 people lost their lives.

    Adding to grim and tragic scene, the bodies of three babies were taken from the sea by the Libyan Coast Guard. IOM provided assistance at the disembarkation point, including provision of food and water and health assistance. IOM is also in the process of providing psychosocial aid at Tajoura detention centre where the survivors have been transferred. The need for physcosocial support is high as the survivors spent traumatizing time in the water as their engine broke only 30 minutes after departing Garaboli. The survivors have received psychosocial first aid at the detention centre and IOM continues to monitor their condition.
    From Friday to Sunday, close to 1,000 migrants were returned to Libyan shore by the Libyan Coast Guard, who intercepted small crafts as they made their way towards the open sea. Upon disembarkation to shore, migrants have received emergency direct assistance, including food and water, health assistance and IOM protection staff has provided vulnerability interviews. Those rescued and returned by the Libyan Coast Guard are transferred by the Libyan authorities to the detention centres where IOM continues humanitarian assistance.
    “There is an alarming increase in deaths at sea off Libya Coast,” said IOM Libya Chief of Mission Othman Belbeisi, adding: “Smugglers are exploiting the desperation of migrants to leave before there are further crackdowns on Mediterranean crossings by Europe.”

    “Migrants returned by the coast guard should not automatically be transferred to detention and we are deeply concerned that the detention centres will yet again be overcrowded and that living conditions will deteriorate with the recent influx of migrants,” added Belbeisi.

    https://www.iom.int/news/over-200-migrants-drown-three-days-mediterranean-death-toll-2018-passes-1000
    #Méditerranée #asile #migrations #réfugiés #mourir_en_mer #morts #décès #statistiques #chiffres #2018 #mer_Méditerranée

    en français:
    https://news.un.org/fr/story/2018/07/1018032

    • Dopo l’allontanamento delle ONG è strage quotidiana sulla rotta del Mediterraneo centrale

      Nel giorno in cui il ministro dell’interno e vice-presidente del Consiglio rilancia da Pontida l’ennesimo attacco contro le ONG, che vedranno “solo in cartolina” i porti italiani, e mentre tre navi umanitarie sono bloccate nel porto de La Valletta, per decisione del governo maltese, nelle acque del Mediterraneo Centrale si continua a morire. Si continua a morire nell’indifferenza della maggior parte della popolazione italiana, schierata con chi ha promesso che, chiudendo i porti, e le vie di fuga, ai migranti da soccorrere in mare, le condizioni di vita degli italiani colpiti dalla crisi potranno migliorare. Una tragica illusione. Il vero pericolo per tutti oggi non viene dal mare, ma dalla costituzione di un fronte sovranista ed identitario europeo, che potrebbe cancellare lo stato di diritto e la democrazia rappresentativa. E allora non ci sarà più spazio nè per i diritti umani nè per i diritti sociali. i più forti imporranno le loro leggi ai più deboli.

      Questa volta nessuno potrà accusare le navi umanitarie, come hanno fatto fino a oggi direttori di giornali in Italia ed esponenti della sedicente Guardia costiera libica. Adesso i libici, in assenza delle navi umanitarie, sono costretti ad avvalersi delle navi commerciali in navigazione nelle loro acque, per operazioni di soccorso che da soli non sono in grado di garantire, salvo poi attaccare le ONG. Per le persone “soccorse” in mare da questi mezzi il destino è segnato, lo sbarco avviene a Tripoli, porto più vicino ma non “place of safety“, e dopo poche ore, per coloro che sono trasferiti dal centro di prima accoglienza al porto, ai vari centri di detenzione gestiti dalle milizie, il destino è segnato.

      Si ripetono intanto attacchi scomposti contro gli operatori umanitari, che rilanciano la macchina del fango che da oltre un anno si rivolge contro le ONG, accusate di tutti i possibili reati, per il solo fatto di salvare vite umane in mare. Si vogliono eliminare tutti i testimoni dell’Olocausto nel Mediterraneo. Senza un voto del Parlamento si è cercato di introdurre in via surrettizia il reato di solidarietà, in spregio al principio di legalità, affermato dalla Costituzione italiana.

      Questa striscia di morte, che si allunga giorno dopo giorno, con una cadenza mai vista prima, deriva direttamente dalla eliminazione delle navi umanitarie e dall’arretramento degli assetti militari italiani ed europei che in passato, anche se si verificavano gravi stragi, riuscivano tuttavia a garantire più solleciti interventi di soccorso. Il blocco di tre navi umanitarie a Malta, come il sequestro della Juventa lo scorso anno, potrebbero essere stati causa di una forte riduzione della capacità di soccorso in acque internazionali, tra la Libia e ‘Europa, una capacità di soccorso che gli stati non hanno voluto mantenere negli standards imposti dalle Convenzioni internazionali a ciascun paese responsabile di una zona SAR ( ricerca e soccorso). La presenza delle navi umanitarie è stata bollata come un fattore di attrazione delle partenze, se non come vera e propria complicità con i trafficanti, come ha ripetuto in più occasioni Salvini. Ne vediamo oggi le conseguenze mortali.

      Anche l’UNHCR ha espresso la sua preoccupazione per la diminuzione degli assetti navali in grado di operare interventi di soccorso nelle acque del Mediterraneo centrale. Secondo l’OIM negli ultimi tre giorni sono annegate oltre 200 persone, una serie di stragi ignorate dall’oipinione pubblica italiana e nascoste dai politici concentrati nel rinnovato attacco contro le ONG. La “banalità” della strage quotidiana in mare costituisce la cifra morale del governo Salvini-Di Maio. Con il sommarsi delle vittime, e l’allontanamento dei testimoni, si vuole produrre una totale assuefazione nella popolazione italiana. Per alimentare altro odio ed altra insicurezza, utili per le prossime scadenze elettorali.

      Nelle prime settimane di insediamento del nuovo governo, ed in vista del Consiglio europeo di Bruxelles del 28-29 giugno scorso, il ministero dell’interno ha disposto in modo informale la chiusura dei porti ed il divieto di ingresso nelle acque territoriali, per alcune imbarcazioni delle Organizzazioni non governative che avevano effettuato soccorsi nelle acque internazionali antistanti le coste libiche. Sono state anche ritardate le operazioni di sbarco di centinaia di persone, soccorse da unità militari ( come la nave americana Trenton), o commerciali ( come il cargo Alexander Maersk), che, solo dopo lunghi giorni di attesa, hanno potuto trasbordare i naufraghi che avevamo a bordo e proseguire per la loro rotta. In molti casi si sono trasferite le responsabilità di coordinamento dei soccorsi alle autorità libiche, con i risultati che sono sotto gli occhi di tutti.

      Le ultime vicende delle navi umanitarie Acquarius , Lifeline e Open Arms, dopo il sequestro, lo scorso anno, della nave Juventa, ancora bloccata a Trapani, hanno aperto una nuova fase di tensioni anche a livello internazionale, in particolare con il governo maltese e con le autorità spagnole. Il governo italiano ha chiuso i porti alle poche navi umanitarie ancora impegnate nelle attività di ricerca e salvataggio (SAR) sulla rotta del Mediterraneo centrale, mentre si è rilanciata la criminalizzazione delle Ong, e più in generale di chiunque rispetti il dovere di salvare vite umane in mare, malgrado importanti decisioni della magistratura (di Ragusa e di Palermo) riconoscessero come lecite, anzi doverose, le attività di soccorso umanitario delle stesse Ong sotto inchiesta.

      Da ultimo si è appreso che ci sarebbero motivi “di ordine pubblico” alla base della decisione del ministro dell’Interno Matteo Salvini di vietare l’accesso ai porti italiani alla Open Arms.
Questi motivi, stando a informazioni che non sono state formalizzate in un provvedimento notificato agli interessati, sarebbero costituiti dalle “vicende giudiziarie” in cui è stata coinvolta la nave delle Ong spagnola, dissequestrata con una sentenza del Gip poi confermata dal tribunale di Ragusa, e dalle “manifestazioni”(rischio proteste) che si sono verificate in occasione del sequestro preventivo alla quale era stata sottoposta nel porto di Pozzallo.

      Si configura così come problema di “ordine pubblico” il doveroso espletamento di una operazione SAR che si è svolta nel pieno rispetto della legge e del diritto internazionale, per legittimare un provvedimento, ancora segretato, forse una circolare probabilmente da redigere, del ministro Toninelli, che vieta l’ingresso alle navi delle Ong nelle acque territoriali e nei porti italiani .

      L’allontanamento delle ONG per effetto delle “chiusure” informali dei porti, e la istituzione unilaterale di una zona SAR libica, oltre al blocco imposto alle navi umanitarie dalle autorità maltesi, riducono la presenza dei mezzi di soccorso nel Mediterraneo centrale e hanno già comportato un aumento esponenziale delle vittime.

      La realizzazione del progetto italiano di istituire una zona SAR , completata con una forte pressione sull’IMO a Londra, sta producendo tutti i suoi effetti mortali, considerando che la Guardia costiera “libica” non può coprire tutte le azioni di soccorso che è chiamata ad operare (spesso da assetti italiani), avendo a disposizione soltanto sei motovedette. Si tratta di mezzi ceduti dai precedenti governi italiani, oggi abbastanza logorati malgrado siano stati curati nella manutenzione dai marinai delle unità italiane, di stanza nel porto di Tripoli, nell’ambito della missione NAURAS. Non si sa come e quando arriveranno in Libia le 12 motovedette promesse alla Guardia costiera di Tripoli da Salvini, che doveva fare approvare la sua proposta in Consiglio dei ministri, approvazione che ancora non c’e’ stata. Una iniziativa che potrebbe infuocare ancora di più lo scontro tra le milizie libiche per il controllo dei porti, e del traffico di gas e petrolio.
      La creazione fittizia di una zona SAR libica, che sembra sia stata notificata anche all’IMO, sta legittimando gli interventi più frequenti della Guardia costiera di Tripoli, che arrivano a minacciare anche gli operatori umanitari mentre sono impegnati negli interventi di soccorso in acque internazionali. Interventi di soccorso che sono sempre monitorati dalle autorità militari italiane ed europee, che però non intervengono con la stessa tempestività che permetteva in passato il salvataggio di migliaia di vite.

      Il cerchio si chiude. Adesso arriva anche il supporto europeo alla chiusura contro le ONG, anche se non si traduce in alcun atto dotato di forza normativa vinclante. Tutte le politiche europee sull’immigrazione, anche i respingimenti, avverranno “su base volontaria”. Ma le navi di Frontex ( e di Eunavfor Med) rimangono vincolate agli obblighi di soccorso previsti dai Regolamenti europei n.656 del 2014 e 1624 del 2016. Atti normativi, vincolanti anche per i ministri,che subordinano le azioni contro i trafficanti alla salvaguardia della vita delle vittime, non esternazioni di leader sull’orlo di una crisi di nervi alla fine di un Consiglio europeo estenuante ed inconcludente.

      L’illegalità di scelte politiche e militari che vanno contro il diritto internazionale viene giustificata con lo spauracchio di manifestazioni democratiche di protesta. Non e’ a rischio soltanto la libertà di manifestazione o il diritto a svolgere attività di assistenza e di soccorso umanitario. Il messaggio lanciato dal governo italiano, e ripreso dal governo maltese, è chiaro, riguarda tutti, non solo i migranti. E’ la strategia mortale della dissuasione, rivolta ai migranti ed agli operatori umanitari. Altro che “pacchia”. Per chi si trova costretto a fuggire dalla Libia, senza alternative sicure per salvare la vita, il rischio del naufragio si fa sempre più concreto. Anche se gli “sbarchi” sono drasticamente calati, rispetto allo scorso anno, è in forte aumento il numero delle vittime, morti e dispersi, abbandonati nelle acque del Mediterraneo.

      In questa situazione la magistratura italiana è chiamata a fare rispettare le regole dello stato di diritto e gli impegni assunti dall’Italia con la firma e la ratifica delle Convenzioni internazionali di diritto del mare. Ma è anche importante il contributo della società civile organizzata, delle associazioni, di tutto quel mondo del volontariato che in questi ultimi mesi è stato messo sotto accusa con lo slogan della “lotta al business dell’immigrazione”. Quando erano state proprio le Organizzazioni non governative a denunciare chi faceva affari sulla pelle dei migranti e chi ometteva i controlli, denunce fatte in Parlamento e nel lavoro quotidiano di tanti cittadini solidali. L’attacco contro il sistema di accoglienza è stato utilizzato per delegittimare e bloccare chi portava soccorso in mare, mentre gli stati venivano meno ai loro obblighi di salvataggio. Verranno dalla società civile europea e dagli operatori umanitari le denunce che inchioderanno i responsabili delle stragi per omissione.

      Rispetto alle richieste di soccorso, e persino rispetto alle istanze che si stanno proponendo per avere chiarite le basi normative e i contenuti dei provvedimenti amministrativi, sulla base dei quali si sta interdicendo l’ingresso nelle acque territoriali e nei porti italiani alle navi delle ONG, impegnate in attività SAR nelle acque internazionali a nord delle coste libiche, silenzi e ritardi. Si può riscontrare silenzio e ritardo nell’attività delle pubbliche amministrazioni riconducibili al Ministero delle infrastrutture ( quanto al divieto di ingresso) e dell’interno (quanto alle note di rilevazione ed alla dichiarazione di una situazione di pericolo per l’ordine pubblico). Le decisioni dei ministri, su materie così importanti che incidono sulla vita ( e sulla morte) delle persone, non possono essere comunicate sui social, con messaggi Twitter o attraverso Facebook.

      Se gli avvistamenti iniziali ed il coordinamento “di fatto” (come rilevato dalla magistratura) della Guardia costiera “libica” sono effettuati da parte di autorità militari italiane, in sinergia con gli assetti aero-navali europei delle missioni Themis di Frontex ed Eunavfor MED, le autorità italiane non possono dismettere la loro responsabilità di soccorso.

      In questi casi il ministero dell’interno italiano ha l’obbligo di indicare un porto sicuro (place of safety) di sbarco in Italia, dal momento che la Libia non offre porti sicuri, e che Malta ha negato in diverse occasioni l’attracco a navi commerciali o umanitarie, che avevano operato soccorsi nelle acque del Mediterraneo centrale.

      Contro la scelta di chiudere i porti e di interdire l’ingresso delle navi delle ONG nelle acque territoriali, tanto per sbarcare naufraghi soccorsi in alto mare, quanto per effettuare rifornimenti e cambi di equipaggio, occorre rilanciare una forte iniziativa sul piano sociale, politico e legale. Per affermare il diritto alla vita, un diritto incondizionato, che non può essere piegato a finalità politiche o giudiziarie. Per battere quell’ondata di disinformazione e di rancore sociale che sta disintegrando il tessuto umano della nostra Repubblica, e la stessa Unione Europea, indicando nei migranti e in chi li assiste la ragione di tutti i mali che affliggono i cittadini italiani. Come se si trattasse di nemici interni da eliminare. Di fronte a tutto questo, la resistenza è un dovere.

      https://www.a-dif.org/2018/07/01/dopo-lallontanamento-delle-ong-e-strage-quotidiana-sulla-rotta-del-mediterran

    • La rotta più pericolosa del mondo

      Nel primo weekend in cui Tripoli ha coordinato i soccorsi in mare ci sono stati tre naufragi che hanno portato il numero complessivo dei morti e dei dispersi nel solo mese di giugno a 679. Secondo l’Alto commissariato delle Nazioni Unite per i rifugiati (Unhcr), il dato in meno di un mese è più che raddoppiato. Matteo Villa, un ricercatore dell’Ispi, ha elaborato i dati dell’Unhcr e dell’Organizzazione internazionale delle migrazioni (Oim) sulle morti registrate in relazione alle partenze dalla Libia e ha stabilito che dal 1 giugno la rotta del Mediterraneo è diventata la più pericolosa al mondo: “Muore una persona ogni dieci”.
      Un dato allarmante che riporta il tasso di mortalità e il numero assoluto dei morti ai livelli di quelli registrati prima della riduzione delle partenze nel luglio del 2017. “Dopo la repentina diminuzione delle partenze dal 16 luglio 2017, il numero assoluto dei morti e dei dispersi si è ridotto, ma ora siamo tornati incredibilmente ai livelli di prima”, afferma Villa (il tasso di mortalità invece era comunque aumentato nell’ultimo anno). Per il ricercatore questo fattore è legato a tre elementi: “Le ong sono coinvolte sempre di meno nei salvataggi, i mercantili non intervengono perché temono di essere bloccati per giorni in attesa di avere indicazioni sul porto di sbarco (come è successo al cargo danese Maersk) e la guardia costiera libica non ha né i mezzi né la competenza per occuparsi dei salvataggi”.


      https://www.internazionale.it/bloc-notes/annalisa-camilli/2018/07/03/morti-migranti-mediterraneo-libia
      #mortalité

    • Les tweet de Matteo Villa sur les morts en 2018 :

      Since June 1st, #migrant attempted crossings from #Libya have become THE RISKIEST since accurate public recordings started in 2016. ALMOST 1 IN 10 died or went missing upon departure from the Libyan coast bettween June 1st and July 2nd.

      After the sudden drop in #migrant departures from #Libya since 16 July 2017, the absolute number of dead and missing had abated. Astoundingly, we are now BACK to pre-drop levels. 679 persons have died or gone missing upon leaving Libya since June 1st.

      n 2018 so far, only about HALF of those departing from #Libya has made it to Italy (vs 86% last year). 44% have been brought back by the Libyan Coast Guard (vs 12% last year). 4.5% have died or gone missing (vs 2.3% last year).

      The increase in absolute dead and missings and in the risk of journey has occurred WHILE the Libyan Coast Guard rescued the highest number of persons in a single month since May 2016.

      Why is this happening: - NGOs carry out less and less SARs, may stop altogether; - commercial ships fear high losses if they do SARs and are held for days waiting for port; - Libyan Coast Guard understaffed and underequipped.

      https://twitter.com/emmevilla/status/1014068492872704000

      data set
      https://docs.google.com/spreadsheets/d/1ncHxOHIx4ptt4YFXgGi9TIbwd53HaR3oFbrfBm67ak4/edit#gid=0
      (si @simplicissimus n’a rien à faire dans les prochains jours...)

      MAJOR CORRECTION: dead and missing from Libya since 1 June amount to 565, not 679 as previously stated. Risk of journey skyrocketed from 2.3% in Jan-May 2018 to 7.6% (NOT 9.0%). Absolute levels are still maximum since drop in sea arrivals in July 2017.

      https://twitter.com/emmevilla/status/1014266248094474240

    • Record deaths at sea: will ‘regional disembarkation’ help save lives?

      Never has it been more dangerous for people in search of protection to make the crossing to Europe. The estimated death rate on boat migration journeys across the Mediterranean has risen from 4 per 1000 in 2015 to 24 per 1000 in the first four months of 2018, according to available data.

      While the death rate is higher than ever, the size of migration flows across the Mediterranean has shrunk dramatically. The number of refugees and other migrants who crossed the Mediterranean in June was down 94% compared to the peak of the migration and refugee crisis in 2015. This means that migration policy-makers now have an opportunity to move on from crisis response to a search for long-term solutions.

      Yet, Mediterranean boat migration is an increasingly thorny issue for intra-European relations, and a new surge in arrivals remains imaginable. It still dominates the political discourses of all major European countries. In Germany, Angela Merkel’s coalition remains wobbly due to disagreements over migration policy. Anxiety about migration is therefore much higher than the current number of border-crossings would suggest, and continues to shape policy-making. This was evident in the fraught discussions in the lead-up to the agreement reached by the European Council on 29 June. In fact, the pressure to reach agreement and deliver action seems to have overshadowed concerns about the feasibility of the proposed schemes.


      https://blogs.prio.org/2018/07/record-deaths-at-sea-will-regional-disembarkation-help-save-lives
      #mortalité
      signalé par @isskein

    • Responsibility for surging death toll in Central Med laid squarely at Europe’s door

      The number of people drowning in the Central Mediterranean or being taken back to squalid detention centres in Libya has surged as a result of European policies aimed at closing the central Mediterranean route, Amnesty International said in a new briefing published today.


      https://www.amnesty.org/en/latest/news/2018/08/surging-death-toll-in-central-med
      #responsabilité

      Lien vers le briefing:
      https://www.amnesty.org/en/documents/eur30/8906/2018/en

      #rapport #Amnesty_international

    • Combien de migrants sont morts en Méditerranée ? Où sont-ils enterrés ?
      L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) recense près de 17000 morts et disparus en Méditerranée depuis 2014

      Bonjour,

      Votre question renvoie vers un tweet de Pierre Sautarel (administrateur de Fdesouche, revue de presse consacrée aux thèmes favoris de l’extrême droite - immigration, sécurité, identité, etc.) qui s’appuie sur une erreur de chiffre dans une dépêche Reuters pour remettre en cause le décompte du nombre de migrants décédés en Méditerranée.

      « Plus de 100 000 migrants sont morts noyés [entre la Libye et l’Italie] depuis 2014, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) », lit-on dans l’extrait du texte de l’agence que poste Sautarel. Et celui-ci de commenter : « Mais pas trace d’un cadavre sur une plage ou dans un filet de pêche… Plus c’est gros plus ça passe… »

      De fait, il y a un « 0 » de trop dans la dépêche Reuters dont Sautarel reproduit un extrait. Il s’agit probablement d’une erreur de traduction, puisque sur le site de Reuters, le texte en français fait état de « plus 100 000 morts », mais la version originale en anglais, en compte « more than [plus de] 10 000 ». Cette erreur a donné l’occasion à Pierre Sautarel (et à d’autres) de remettre en cause le décompte des migrants morts, s’appuyant par ailleurs sur le fait que (selon lui) il n’y a aucune trace des cadavres.

      Comment, et par qui, sont comptés les morts ? Où sont-ils enterrés ?
      16862 morts et disparus en Méditerranée depuis 2014, selon l’OIM

      La source de Reuters (et de quasiment tous les médias) sur ce sujet est l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Entre le 1er janvier 2014 et le 30 juillet 2018, l’OIM, rattachée à l’ONU, a recensé 5773 « morts », dont on a retrouvé les corps, et 11089 « disparus », dont les dépouilles n’ont pas été récupérées immédiatement après les naufrages mais qui ont généralement été signalés par des survivants.

      Au total, l’OIM comptabilise donc 16 862 victimes en Méditerranée en quatre ans et demi.

      Selon l’organisation, dans leur immense majorité, ces décès et ces disparitions surviennent en Méditerranée centrale, entre la Libye, la Tunisie, Malte et l’Italie : 14587 morts et disparus dans cette zone selon l’OIM (on retrouve les « plus de 10 000 » dont parle Reuters).

      Cela représente plus de 86% du total méditerranéen. Il s’agit de la route migratoire la plus meurtrière au monde, selon l’OIM.
      Des sources essentiellement secondaires

      L’Organisation internationale pour les migrants collecte ces chiffres via le Missing Migrants Project (Programme des migrants disparus). Dans une publication de 2017, des chercheurs en charge du MMP précisent (en anglais) la méthodologie de cette comptabilité : « La base de données du MMP fournit une vue d’ensemble des données sur les morts des migrants, mais il dépend premièrement de sources secondaires d’information. » Ces sources secondaires sont évaluées en fonction de leurs avantages et de leurs inconvénients.

      Dans chaque cas (CheckNews a isolé ceux survenus en Méditerranée) l’OIM recense la date, le « nombre de morts », le « nombre minimum estimé de disparus », « le nombre de survivants ». Et renvoie vers des sources en ligne. A chaque type de source un chiffre (voir la méthodologie de collecte des données) : 1 quand un seul média a rapporté l’événement, 2 pour des témoignages de migrants à l’OIM, 3 quand plusieurs médias en font état, 4 si une organisation non-gouvernementale ou internationale en atteste, et 5 s’il y a au moins une source officielle (étatique ou gardes-côtes notamment) ou plusieurs sources humanitaires.

      Par exemple, le 30 juillet une personne meurt et deux survivent dans un naufrage près de Tanger selon un média local arabophone (indice : 1). Autre exemple : le 18 juillet, l’OIM enregistre 19 morts et (au moins) 25 disparus dans un naufrage au nord de Chypre, dont 103 personnes réchappent. Elle s’appuie sur Reuters, CNN en turc et un média turc, qui tiennent leurs infos des gardes-côtes turcs (indice : 5).

      L’OIM estime que le décompte n’est pas exhaustif, des cas de décès pouvant ne pas être portés à la connaissance des médias, ONG ou autorités locales. « Dans la plupart des régions, les chiffres sont probablement largement sous-estimés par rapport au nombre de vies perdues », selon un de ses rapports (en anglais).
      « Mortes sans laisser de traces »

      Autre source pour prendre la mesure des morts sur les routes migratoires : le réseau United for intercultural action. Se fondant également sur les articles de presse et les rapports d’ONG, une équipe basée à Amsterdam a compté, entre 1993 et 2018, 34 361 migrants morts lors de leur voyage vers l’Europe ou après leur arrivée. La liste a été publiée dans le quotidien britannique The Guardian, le 20 juin 2018, journée mondiale des réfugiés. Près de 80% de ces personnes sont mortes en mer.

      Le Guardian précise que cette liste non plus n’a pas de prétention exhaustive : « le vrai nombre pourrait être beaucoup plus élevé, puisqu’au fil des ans plusieurs milliers de personnes sont mortes sans laisser de traces lors de leur voyage par la terre ou la mer. »
      « Les Etats ne semblent pas faire d’efforts »

      Vous nous demandez aussi où sont les dépouilles des noyés de la Méditerranée. Comme nous l’écrivions plus haut, une majorité des corps ne sont pas retrouvés. Interrogée par CheckNews, Julia Black, qui coordonne le Missing Migrants Project à l’OIM fait le point : « 5773 corps et 11 089 disparus ont été enregistrés par le MMP depuis 2014, ce qui veut dire qu’à peu près 34% des migrants morts sont effectivement retrouvés. » Mais, l’Organisation internationale pour les migrations « n’a malheureusement pas de données sur où sont enterrées ces personnes », regrette Julia Black.

      « En général, les corps sont récupérés quand cela peut être fait sans compromettre les efforts de sauvetage », résume pour CheckNews Simon Robins, chercheur à l’université de York et responsable du projet Mediterranean Missing (auquel prend part l’OIM), qui vise à retrouver et identifier les morts en mer. Et de déplorer : « Les Etats ne semblent pas faire du tout d’effort pour recenser et publier des données concernant les corps qu’ils récupèrent. Cela est fait par la société civile et l’OIM. »
      « Cadavres traités comme des déchets »

      D’abord, donc, une majorité des victimes n’est pas retrouvée après les naufrages. Mais quand des corps arrivent sur des plages, la gestion s’avère compliquée. D’autant que « renvoyer une dépouille coûte cher et nécessite de la documentation. Cela n’est fait que si la famille est prête à investir la somme nécessaire et à remplir les papiers administratifs. Surtout, il faut que le corps soit identifié », souligne Simon Robins.

      Il incombe donc aux locaux de s’occuper des dépouilles non réclamées. Mediterranean Missing a consacré des rapports à la gestion des corps en Sicile (Italie) et à Lesbos (Grèce). Dans de nombreux cas, impossible d’identifier les migrants. Début 2016, la BBC publiait une enquête rapportant l’existence (d’au moins) 1278 tombes anonymes réparties dans 70 sites entre la Turquie, la Grèce et l’Italie (à l’époque, l’OIM recensait 8412 morts et disparus depuis 2014). Et le média britannique d’écrire : « En Turquie et en Grèce, les autorités locales, qui ont du mal à faire face à l’afflux de migrants et à la quantité inédite de corps qui s’échouent sur leurs plages, ont reconnu ne pas pouvoir tenir un compte précis des enterrements. » Des cimetières anonymes existent aussi en Tunisie, a constaté La Croix, et en Espagne, remarque RFI.

      En Libye, l’existence de fosses communes a même été rapportée (ici ou là). Les fondateurs de l’association Last Rights, qui veut donner un nom et une sépulture à tous les morts des migrations, Syd Bolton et Catriona Jarvis, confirment à CheckNews avoir recueilli « plusieurs témoignages » allant dans ce sens : « En Afrique, les autorités sont débordées et on entend parfois parler de cadavres traités comme des déchets. Ce n’est pas le cas, à notre connaissance, en Europe. »
      « Catastrophe »

      Cependant, « l’Union européenne n’a pas de politique vis-à-vis des migrants morts. C’est un problème qui incombe à chaque Etat, en fonction de sa loi et de ses pratiques nationales et régionales. Ces lois ne sont pas coordonnées ou harmonisées », détaille auprès de CheckNews la juriste Stefanie Grant, qui a rédigé un mémo juridique sur la question (en anglais) pour Mediterranean Missing. En revanche, au mois de juillet 2018, tous les Etats membres à l’exception de la Hongrie ont signé un engagement auprès de l’ONU sur les migrations. Le chapitre « Sauver des vies et faire des efforts coordonnés pour les migrants disparus » impose aux signataires de :

      Collecter, centraliser et systématiser les données concernant les corps, et assurer la traçabilité après l’enterrement […] établir des chaînes de coordination au niveau transnational pour faciliter l’identification et l’information des familles […] faire tous les efforts, y compris au travers de la coopération internationale pour retrouver, identifier et rapatrier les restes des migrants décédées à leurs pays d’origine […] et dans le cas d’invididus non identifiés, faciliter l’identification et la récupération des restes mortuaires.

      « Il ne manque plus qu’aux dirigeants de faire preuve de bonne volonté, c’est un processus très long », estiment les fondateurs de Last Rights, Syd Bolton et Catriona Jarvis. Ils expliquent à CheckNews que pour l’heure « les municipalités européennes doivent enterrer les morts qui arrivent sur leur territoire », mais qu’en termes de statistiques et de décompte, les pratiques varient d’une ville à l’autre.

      Pour les militants de Last Rights, cette situation explique pour partie le scepticisme de certains citoyens devant le drame des migrants : « Si l’Europe avait pris le parti de recenser exactement les disparus en mer et de s’occuper des dépouilles, personne ne pourrait douter de la catastrophe qui se déroule en Méditerranée. »

      http://www.liberation.fr/checknews/2018/08/09/combien-de-migrants-sont-morts-en-mediterranee-ou-sont-ils-enterres_16713

    • « La traversée de la Méditerranée se révèle plus mortelle que jamais »

      Plus de 1600 personnes ont trouvé la mort durant les premiers mois de 2018 lors de leur traversée de la Méditerranée. Selon un nouveau rapport publié lundi par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), la route maritime « est plus mortelle que jamais pour les migrants ».

      Le rapport, intitulé Voyages désespérés, constate que, même si le nombre de migrants tentant de rejoindre l’Europe a diminué, le taux des décès a augmenté vertigineusement. Entre janvier et juillet 2018, une personne sur 18 tentant la traversée est morte ou a disparu en mer. Au cours de la même période en 2017, on enregistrait un décès pour 42 personnes s’entassant dans les embarcations de fortune.

      « Le rapport confirme une fois de plus que la route méditerranéenne est l’un des passages maritimes les plus meurtriers du monde », affirme Pascale Moreau, directrice du bureau du HCR pour l’Europe, dans un communiqué.
      Mesures sécuritaires en ligne de mire

      Les mesures européennes de contrôle qui visent l’immigration irrégulière, les restrictions infligées aux ONG qui limitent les opérations de secours, ainsi que l’accès restreint aux ports italiens, en particulier depuis le changement de gouvernement dans la Péninsule, ont certes conduit à une diminution du flux migratoire. Mais le HCR tient à souligner que ces mesures entraînent une hausse du taux de mortalité.

      Comme solution, le HCR appelle les pays européens à s’engager en faveur de la mise en place de voies d’accès alternatives, légales et sécurisées pour les personnes fuyant la guerre et les persécutions. L’organisation onusienne suggère aussi aux Européens de s’entendre sur des ports de débarquement dans plusieurs pays, afin que l’accueil des migrants ne repose pas uniquement sur l’Espagne, la Grèce et l’Italie.

      https://www.letemps.ch/monde/traversee-mediterranee-se-revele-plus-mortelle-jamais

    • La traversée de la Méditerranée est plus meurtrière que jamais, selon un nouveau rapport du HCR

      Trois ans après la diffusion des images choquantes d’Alan Kurdi, cet enfant syrien dont le corps sans vie avait été retrouvé échoué sur une plage turque, la traversée de la mer Méditerranée est un itinéraire encore plus meurtrier qu’auparavant, indique un nouveau rapport du HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.

      Selon le nouveau rapport « Voyage du désespoir », plus de 1600 personnes ont déjà perdu la vie ou ont disparu cette année en tentant de rejoindre l’Europe.

      Si le nombre de personnes arrivées en Europe est en diminution, le taux de décès, surtout parmi ceux qui rejoignent le continent par la Méditerranée, a considérablement augmenté, souligne le rapport. En Méditerranée centrale, pour chaque groupe de 18 personnes ayant entrepris la traversée entre janvier et juillet 2018, une personne est décédée ou a disparu, contre une sur 42 au cours de la même période en 2017.

      « Ce rapport confirme une fois de plus que la traversée de la Méditerranée est l’une des voies les plus meurtrières au monde », a déclaré Pascale Moreau, la Directrice du bureau du HCR pour l’Europe. « Alors même que le nombre d’arrivants sur les côtes européennes diminue, il ne s’agit plus de tester la capacité de l’Europe à gérer les chiffres mais à faire preuve de l’humanité nécessaire pour sauver des vies. »

      Ces derniers mois, le HCR et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont appelé à une approche prévisible et régionale afin de garantir le sauvetage et le débarquement des personnes en détresse en mer Méditerranée.

      Le HCR exhorte également l’Europe à accroître les possibilités de voies d’accès légales et sûres pour les réfugiés, notamment en augmentant le nombre de places de réinstallation et en éliminant les obstacles au regroupement familial – ce qui permettrait de fournir d’autres options à des périples dont l’issue risque d’être fatale.

      Le rapport souligne également les dangers auxquels sont confrontés les réfugiés lorsqu’ils voyagent le long des routes terrestres vers l’Europe ou lorsqu’ils traversent celle-ci. Notant les mesures prises par certains pour empêcher les réfugiés et les migrants d’accéder à leur territoire, le rapport exhorte les États à faire en sorte que les personnes cherchant la protection internationale puissent facilement accéder aux procédures d’asile. Il lance également un appel aux États afin que ceux-ci renforcent les mécanismes de protection des enfants qui voyagent seuls et demandent l’asile.

      L’auteur à succès et Ambassadeur de bonne volonté du HCR, Khaled Hosseini, lui-même réfugié afghan, a publié un livre illustré dont la parution coïncide avec le tragique troisième anniversaire de la mort d’Alan Kurdi. Intitulé « Sea Prayer », l’ouvrage rend hommage aux milliers de réfugiés qui ont perdu la vie en fuyant la guerre, la violence et les persécutions à travers le monde.

      « Quand j’ai vu ces images épouvantables du corps d’Alan Kurdi, j’ai eu le cœur brisé », a déclaré Khaled Hosseini. « Pourtant, trois ans plus tard et malgré le fait que des milliers d’autres personnes perdent la vie en mer, notre mémoire collective et l’urgence que nous avions à vouloir faire mieux semblent s’être estompées. »

      En juin et juillet 2018, Khaled Hosseini s’est rendu au Liban et en Italie, où il a pu constater les conséquences désastreuses pour les familles qui ont perdu des proches alors que ceux-ci tentaient de rejoindre l’Europe.

      « En Sicile, j’ai vu un cimetière isolé et mal entretenu qui était rempli de tombes d’anonymes, dont de nombreux enfants, qui se sont noyés durant leur périple ces dernières années, comme Alan Kurdi », a-t-il expliqué. « Chacune de ces personnes n’est plus qu’un chiffre, un code sur une tombe, mais il s’agissait d’hommes, de femmes et d’enfants qui ont osé rêver d’un avenir plus prometteur. Trois ans après le décès d’Alan, il est temps d’unir nos forces pour éviter d’autres tragédies et rappeler à nos amis, nos familles, nos communautés et nos gouvernements que nous sommes solidaires avec les réfugiés. »

      L’intégralité du rapport (en anglais) est disponible à l’adresse : http://www.unhcr.org/desperatejourneys

      Faits marquants

      Le long de l’itinéraire de la Méditerranée centrale, dix incidents ont eu lieu depuis le début de l’année, au cours desquels 50 personnes, voire davantage, sont décédées. La plupart d’entre elles étaient parties de Libye. Parmi ces incidents, sept se sont déroulés depuis juin.
      Depuis l’Afrique du Nord vers l’Espagne, plus de 300 personnes ont perdu la vie jusqu’à présent, soit déjà une nette augmentation par rapport au total de l’année 2017, durant laquelle 200 décès avaient été enregistrés.
      En avril dernier, lorsque 1200 personnes ont rejoint l’Espagne par la mer, le taux de décès est passé à une personne qui trouve la mort pour chaque groupe de 14 personnes qui arrive en Espagne par la mer.
      Plus de 78 décès de réfugiés et de migrants ont été enregistrés jusqu’à présent le long des routes terrestres en Europe ou aux frontières de celle-ci, contre 45 au cours de la même période l’an dernier.

      http://www.unhcr.org/fr/news/press/2018/9/5b8ccee9a/traversee-mediterranee-meurtriere-jamais-nouveau-rapport-hcr.html

      Lien vers le #rapport :
      http://www.unhcr.org/desperatejourneys

    • En septembre, près d’un migrant sur 5 partant de Libye aurait disparu en Méditerranée

      Sur les six premiers mois de 2018, une personne sur 18 qui tentait de traverser la Méditerranée y a disparu. D’après un chercheur italien, en septembre ce chiffre a radicalement augmenté, passant à un mort ou disparu sur cinq.

      Ils sont plus de 30 000. Trente mille hommes, femmes et enfants, qui ont trouvé la mort en Méditerranée en essayant d’atteindre l’Europe sur des embarcations de fortune. Depuis le début de l’année, et encore plus au cours des quatre derniers mois, la mortalité du trajet a explosé. Et ce, même si le nombre de personnes qui tentent la traversée a chuté.

      En septembre, le Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU (HCR) révélait qu’en 2017, une personne qui essayait d’atteindre l’Europe sur 42 trouvait la mort en Méditerranée et qu’en 2018, ce chiffre était passé à une personne sur 18. En septembre, ce chiffre a encore grimpé : ils étaient un sur cinq à perdre la vie ou à « disparaître » entre la Libye et l’Europe, selon le chercheur Matteo Villa, de l’Institut italien pour les études de politique internationale. Il a compilé, sur la base des chiffres officiels du HCR, de l’Organisation internationale des migrations (OIM), des récits publiés dans la presse et de témoignages récoltés lui-même, les données concernant les départs de Libye, les arrivées en Europe et les interceptions réalisées par les garde-côtes libyens (1). Il en ressort, pour le mois de septembre, qu’une personne sur dix a réussi à atteindre l’Europe, sept sur dix ont été interceptées par les Libyens et ramenées sur la rive sud de la Méditerranée, et deux sur dix ont disparu.
      « Politiques de dissuasion »

      « La chose la plus importante est qu’autant le risque de mourir que les décès avérés ont considérablement augmenté si vous comparez deux périodes : celle allant de juillet 2017 à mai 2018, soit avant l’arrivée du gouvernement actuel et le durcissement des politiques de dissuasion contre les ONG, et celle allant de juin à septembre 2018, soit après le changement de gouvernement italien et le début des politiques de dissuasion », explique Matteo Villa à Libération.

      Selon le chercheur, l’effet du durcissement de la politique migratoire du gouvernement italien, en particulier, est tangible : « Avant les politiques menées par Minniti [l’ancien ministre de l’Intérieur italien, en poste entre décembre 2016 et juin 2018, ndlr] ne fassent effet, à peu près 12 migrants mouraient chaque jour. Pendant les politiques de Minniti, il y en avait 3 par jour. Depuis Salvini [le nouveau ministre de l’Intérieur italien d’extrême droite, ndlr], le chiffre est monté à 8 morts par jour », détaille encore le chercheur.
      « Navires sous-équipés »

      Peut-on pour autant faire le lien direct entre la fermeture des ports italiens, depuis cet été, aux ONG qui portent secours aux migrants en mer, ou les difficultés rencontrées notamment par l’Aquarius, que le Panama ne veut plus immatriculer, et la hausse de la mortalité ? « C’est difficile à dire, mais à mon avis, oui. Les données racontent une histoire spécifique : sans les ONG en mer, les seuls navires qui restent sont ceux des garde-côtes libyens, qui sont sous-équipés et sous-staffés, donc ils ne pourront pas éviter un grand nombre de décès en mer », explique Matteo Villa.

      Dans le même temps, les départs de Libye n’ont jamais été aussi peu nombreux, depuis 2012, signale-t-il : « C’est plus difficile de trouver une place dans un bateau aujourd’hui. » Pour autant, la politique de dissuasion menée envers les migrants ne peut être considérée comme satisfaisante, selon lui : « L’hypothèse était que, étant donné le risque de mourir, les gens ne tenteraient plus de traverser la mer depuis la Libye. Mais les gens essaient toujours, et cela débouche sur un nombre très haut de morts avérées. »


      https://www.liberation.fr/planete/2018/10/01/en-septembre-pres-d-un-migrant-sur-5-partant-de-libye-aurait-disparu-en-m
      #mortalité

    • Migrant Deaths in Western Mediterranean This Year Double Those Recorded in 2017: UN Migration Agency

      IOM’s Missing Migrants Project (MMP) team, based at IOM’s Global Migration Data Analysis Centre (GMDAC) in Berlin, has confirmed that two migrant boats were lost in the Alboran Sea in late August and early September and at least 113 people lost their lives. Since the beginning of the year, 547 people are estimated to have died in these waters, more than double the 224 deaths documented in all of 2017.

      On 30 August, a boat carrying 52 migrants, including six women (one of whom was pregnant) disappeared, according to the NGO Alarm Phone. The boat left on 29 August from Nador, Morocco, and both Spanish and Algerian authorities were involved in the unsuccessful search for the lost boat.

      Days later, on 3 September, another boat, with 61 migrants on board, went missing in the Alboran Sea after it departed for mainland Spain. The bodies of 13 people were found on the shores of Morocco and Algeria in the following days.

      “What’s concerning is that we’ve seen a consistent increase in the number of migrant deaths recorded in the Western Mediterranean each year since IOM began keeping track,” said Frank Laczko, Director of IOM’s Data Analysis Centre. “These numbers, however, tell only a partial story of the tragedy unfolding in the Western Mediterranean. For each person lost at sea, families are left wondering if their loved one is dead or alive.”

      The families of the 113 people who disappeared in these two shipwrecks are forced to live in limbo, not knowing the fate of their loved ones. They will have no place to mourn and lay their loved ones to rest.

      Unfortunately, deaths in the waters between North Africa and the Spain are not a new phenomenon. The Andalusian Association for Human Rights has documented the deaths of over 6,000 people on this route since 1997.

      Laczko noted, “The increase in recorded deaths in 2018 is linked to the increase in attempted sea crossings from North Africa to Spain compared with the past five years, as well as the number of fatalities in each shipwreck.” Of the 547 deaths and disappearances recorded so far in 2018, more than half (289) occurred in seven shipwrecks in which more than 20 people died or were lost at sea. Between 2014 and 2017, two or fewer such incidents were recorded each year.

      There are also strong indications that many migrants have been lost without a trace in the Western Mediterranean this year. The remains of more than 60 people have been found on beaches in Spain, Morocco and Algeria in 2018 that are not associated with any known shipwreck.

      Furthermore, non-governmental organizations operating in Spain and Morocco have received numerous requests from family members reporting loved ones lost in the Alboran Sea in shipwrecks which cannot be confirmed.

      IOM’s Missing Migrants Project collects data on migrant deaths from various sources, including coast guards, non-governmental and civil society organizations, and media reports. However, reports on migrant deaths are scattered and incomplete, and there are no complete data on border deaths released by Spanish or Moroccan authorities.

      In general, Missing Migrants Project data on migrant deaths and disappearances are best understood as minimum estimates: the true number of fatalities during migration is likely much higher. This lack of data reinforces the marginality and invisibility of migrant deaths and leads to an environment in which deaths seem to be tolerated as an assumed risk of irregular migration.


      https://reliefweb.int/report/spain/migrant-deaths-western-mediterranean-year-double-those-recorded-2017-un-m
      #mortalité #Méditerranée #asile #migrations #réfugiés #statistiques #chiffres #mourir_en_mer #2017 #morts #décès #2014 #2015 #2016 (et estimations #2018)

      Pour télécharger le pdf:
      https://reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/resources/Migrant%20Deaths%20in%20Western%20Mediterranean%20This%20Year%20Double%20

      ping @isskein @reka

    • #Méditerranée_occidentale : les décès de migrants ont doublé cette année par rapport à 2017 (OIM)

      Selon l’Agence des Nations Unies pour les migrations (OIM), la mer Méditerranée reste l’une des voies les plus meurtrières pour les migrants, malgré la baisse du trafic sur la partie centrale. D’après le Projet de l’OIM sur les migrants disparus (MMP), en date du 24 octobre, 1.969 migrants « irréguliers » sont morts en Méditerranée, dont plus des deux tiers dans les eaux entre l’Afrique du Nord et la Sicile.

      Mais la voie de la Méditerranée occidentale reste la plus meurtrière parmi les routes méditerranéennes menant en Europe.

      « Depuis le début de l’année, 547 personnes ont péri dans la Méditerranée occidentale. Ce chiffre s’élevait à 224 pour toute l’année 2017 », a déclaré le porte-parole de l’OIM, Joel Millman, lors d’un point de presse vendredi à Genève.

      Selon Joel Millman, l’illustration de cette tragédie est le naufrage de deux bateaux sur la mer d’Alboran qui ont fait au moins 113 morts entre fin août et début septembre.

      Le 30 août, un bateau transportant 52 migrants, dont six femmes (une enceinte), a disparu, selon l’ONG Alarm Phone. Le bateau est parti le 29 août de Nador (Maroc) et les autorités espagnoles et algériennes ont participé à la recherche infructueuse de l’embarcation portée disparue.

      Le 3 septembre, un autre bateau, avec 61 migrants à bord, a disparu à une centaine de kilomètres au sud de l’île espagnole d’Alboran. Les corps de 13 personnes ont été retrouvés par la suite sur les côtes marocaines et algériennes.

      L’OIM rappelle que les décès dans les eaux entre l’Afrique du Nord et l’Espagne ne sont pas « malheureusement un phénomène nouveau ». « L’Association andalouse des droits de l’homme a documenté le décès de plus de 6.000 personnes sur cette route depuis 1997 », a ajouté M. Millman.
      L’Espagne reste la porte d’entrée en Europe des migrants arrivées par la Méditerranée en 2018

      « L’augmentation des décès enregistrés en 2018 est liée à l’augmentation du nombre de tentatives de traversées par la mer entre l’Afrique du Nord et l’Espagne par rapport aux cinq dernières années, ainsi que par le nombre de morts dans chaque naufrage », a déclaré de son côté Franck Laczko, le Directeur du Centre mondial d’analyse des données sur la migration (CMADM) de l’OIM. Sur les 547 décès et disparitions enregistrés à ce jour en 2018, plus de la moitié (289) ont eu lieu lors de sept naufrages au cours desquels plus de 20 personnes sont mortes ou portées disparuesen mer. Entre 2014 et 2017, deux incidents de ce type ou moins ont été enregistrés chaque année.

      Il existe également de fortes indications selon lesquelles de nombreux migrants sont portés disparus cette année, sans laisser de traces dans la Méditerranée occidentale. Les restes de plus de 60 personnes ont été retrouvés sur des plages en Espagne, au Maroc et en Algérie en 2018, qui ne sont pas pourtant associés à des naufrages connus.

      Malgré une traversée périlleuse en Méditerranée, les migrants continuent d’emprunter cette voie pour tenter de rejoindre l’Espagne, l’Italie ou la Grèce. D’après l’OIM, 95.909 migrants et réfugiés sont arrivés en Europe cette année par la mer en date du 24 octobre, dont 45.976 rien qu’Espagne, la principale destination de débarquement cette année.

      En réalité, depuis les arrivées de fin septembre, l’Espagne a accueilli, en 2018, plus de migrants irréguliers qu’elle ne l’a fait pour toutes les années 2015, 2016 et 2017 combinées. En comparaison, ils étaient 147.170 à la même période dans la région l’an dernier et 324 267 au même moment en 2016.

      Recensant 46% de toutes les arrivées irrégulières cette année, l’Espagne (45.976 arrivées par la mer en plus de 5.202 par voie terrestre) continue de recevoir près de trois fois plus de migrants que la Grèce (26.340) et huit fois et demi de plus que l’Italie (21.935).

      https://news.un.org/fr/story/2018/10/1027622

    • Plus de 2.260 migrants sont morts en tentant de traverser la Méditerranée en 2018

      Des arrivées en baisse, mais plus de 2.260 morts : la Méditerranée est restée l’an dernier la voie maritime la plus meurtrière pour les migrants, selon le HCR qui a appelé les pays européens à « sortir de l’impasse ».

      Un total de 2.262 migrants sont « morts ou portés disparus » en tentant de traverser la Méditerranée en 2018, contre 3.139 l’année précédente, selon les chiffres publiés par le Haut commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR) sur son site internet.

      https://www.courrierinternational.com/depeche/plus-de-2260-migrants-sont-morts-en-tentant-de-traverser-la-m

      Sur le site de l’HCR (04.01.2019) :


      https://data2.unhcr.org/en/situations/mediterranean

    • Méditerranée : forte baisse des traversées en 2018 et l’Espagne en tête des arrivées (HCR)

      C’est toujours la voie maritime la plus meurtrière au monde pour les migrants : plus de 2 260 personnes sont mortes en tentant de traverser la Méditerranée en 2018, selon les chiffres publiés par le Haut-Commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR), jeudi 3 janvier.

      https://news.un.org/fr/story/2019/01/1032962

    • Irregular migration death, disappearance toll exceeds 30,000 during 2014-2018: IOM

      At least 30,510 deaths occurred between 2014 and 2018 during irregular migration around the world, the UN International Organization for Migration (IOM) said in a report Friday.

      More than 19,000 deaths and disappearances were recorded due to drowning, not only in the Mediterranean Sea but also in the Rio Grande, the Bay of Bengal and many other overseas routes, said the IOM citing data gathered by its Missing Migrants Project.

      Nearly half of the five-year total fatalities of at least 14,795 men, women and children were recorded on the central Mediterranean route between North Africa and Italy.

      The Missing Migrants Project estimates that at least 17,644 lives were lost at sea on all three trans-Mediterranean routes in the last five years, equivalent to roughly 10 times the number of people who drowned when the luxury liner Titanic sank in 1912.

      “Irregular migration poses significant risks to those who undertake such journeys, and safe, legal pathways are urgently needed so that fewer people resort to this option,” said Dr. Frank Laczko, director of IOM’s Global Migration Data Analysis Centre.

      “Even though many focus on the Mediterranean, the truth of the matter is that people die on migratory routes worldwide,” he said.

      Due to the lack of official information on deaths during migration, and a lack of detail on most of those who die during migration, the IOM said the figures are best understood as a minimum estimate.

      Deaths recorded during migration throughout Africa comprise the second-largest regional total of the 30,000 deaths logged since 2014, with 6,629 fatalities recorded since 2014.

      Nearly 4,000 of those deaths occurred in northern Africa, where a lack of reliable data and extensive anecdotal reports indicate that many more migrants have died than are recorded.

      In Asia, where data are similarly scarce, the deaths of more than 2,900 people were recorded during migration, including 2,191 in Southeast Asia and 531 in the Middle East.

      At least 2,959 people died migrating in the Americas in the last five years, more than 60 percent of whom (at least 1,871) lost their lives on the border between Mexico and the United States.

      There were more than 1,000 deaths in the rest of Latin America and the Caribbean between 2014 and 2018, although the difficulty in obtaining reliable reports — particularly at sea or through remote jungle areas — means that migrant deaths were likely far higher, said the IOM.

      http://www.xinhuanet.com/english/2019-01/12/c_137737134.htm

  • SOMEONE MADE A DATABASE OF FEMALE AND NON-BINARY ARTISTS
    “I’d love to book more women and trans people to DJ, but I just don’t know any” is no longer an excuse.

    http://www.electronicbeats.net/the-feed/someone-made-a-database-of-female-and-non-binary-artists

    https://docs.google.com/spreadsheets/d/1JvifQSTsmgzqVQYWlvH04UfYDiFfiH7O-uGruP-J1eQ/edit#gid=0

    As was recently revealed in the 2017 FACTS study commissioned by feminist network female:pressure, acts identifying as female continue to be distinctly under-represented at many of the world’s most important alternative electronic music events. This striking gap only further amplifies difficulties for trans and gender nonconforming acts, who made up only a meagre 0.6% representation at these same festivals.

    Beyond overt forms of sexism, it has been the plea of naivety—a lack of exposure to female, trans or non-identifying DJs—that has often justified this startling gender gap in the electronic music world. While international networks like female:pressure and proactive collectives like Discwoman—both of whom sat down with us in this fascinating interview—are bringing much-needed exposure to many of the world’s great female electronic music talents, the same excuse continues to be trotted out: “If I knew female and trans DJs, I would book them” is the type of half-baked retort offered meekly, but sincerely, all too regularly.

    Now, however, even that excuse has been eliminated. According to Out Magazine, a group of

  • #Sicile : des #militants_identitaires tentent d’empêcher le #sauvetage de migrants

    Des activistes de l’ultra-droite ont voulu bloquer le bateau d’une ONG qui tente de sauver des migrants qui sont partis des côtes libyennes.


    http://www.leparisien.fr/faits-divers/sicile-des-militants-identitaires-tentent-d-empecher-le-sauvetage-de-migr
    #Italie #extrême_droite #ong #asile #migrations #réfugiés #Italie #Méditerranée

    cc @marty @isskein

  • Liste (provisoire) des différents binômes candidats estampillés France_Insoumise.
    https://docs.google.com/spreadsheets/d/1JYbLDEqvoWVBICT9y6y7EvayDH7Fw0wYbxOSvlM7Rfg/htmlview#gid=0

    dans cette liste il y a ma conseillère Pôle_emploi et je vais lui dire : « Caroline ! je vote pour toi mais tu me laisse buller tranquille »

    source : http://yetiblog.org/index.php?post/2430
    #législatives #france_insoumise


    illustration : lachienne.com