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  • #Pesticides : l’épidémie silencieuse des agriculteurs brésiliens - Agriculture - Rio+20 - écologie et environnement
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    Maux de tête, vomissements, insomnies, cas de dépressions ou de suicides... Breno Braga connait les symptômes par coeur. Médecin à Nova Friburgo, au Nord de Rio de Janeiro, il ne compte plus le nombre d’agriculteurs victimes d’intoxications aux pesticides qui ont franchi la porte de son cabinet depuis 10 ans.

    C’est une réalité moins glorieuse du miracle agricole brésilien : avec 1 milliard de litres de pesticides pulvérisés chaque année sur ses cultures, soit 5 litres par habitant, le Brésil est le premier consommateur de pesticides au monde. D’après une étude publiée par l’Agence nationale de vigilance sanitaire (Anvisa), la vente de pesticides sur le territoire national a brassé 7 milliards de dollars en 2010, autrement dit 10% du marché mondial. Résultat d’une politique qui a fait du recours aux substances chimiques une condition nécessaire à l’accomplissement de sa révolution agricole. « Dans les années 70, l’Etat brésilien a publié un décret obligeant les agriculteurs à consacrer une partie de leur crédits agricoles à l’achat de pesticides, sans que ce geste ne s’accompagne de la formation nécessaire au maniement de ces substances potentiellement dangereuses », explique Armando Meyer, directeur de l’Institut d’Etudes en santé publique à l’Université fédérale de Rio.

    #agrobusiness #santé #Brésil

  • #Afrique de l’Ouest : la lutte contre la #pêche_pirate s’organise - Pêche - Ressources naturelles - écologie et environnement
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    Créer un réseau de surveillance avec les pêcheurs locaux : pour sanctionner les gros chalutiers qui pêchent illégalement dans les eaux territoriales africaines, une association anglaise, l’EJF, organise avec les pêcheurs locaux des systèmes de surveillance. Les infractions sont ensuite remontées auprès de Bruxelles et des gouvernements.

  • #Canada : le paradis des #compagnies_minières - Energies fossiles - Energies - écologie et environnement
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    Plus de 75% des sociétés mondiales d’exploration ou d’exploitation minière ont leur siège au Canada et près de 60% de celles qui sont cotées en bourse s’enregistrent à Toronto. Mais pour ces entreprises, le Canada n’est qu’un pays de transition : leurs capitaux sont la plupart du temps étrangers, provenant d’Australie, de Belgique, de Suède, d’Israël ou des USA et leurs concessions sont en Equateur, au Mali, en Indonésie ou en Roumanie. A titre d’exemple, « l’Ontario héberge plus de 1600 sociétés alors que seulement 43 mines y sont en service », constatent Alain Deneault et William Sacher (1), les auteurs de « Paradis sous terre » (2). Résultat : le Canada est devenu, pour les compagnies minières, l’équivalent de la Suisse pour les compagnies financières : un paradis fiscal et judiciaire. Ce qui donne au pays un rôle pivot dans le développement de l’industrie extractive mondiale.

    Plus globalement, les auteurs de « Paradis sous terre » notent une opacité grandissante autour de l’industrie minière depuis les années 2000 : « Des données qui étaient disponibles auparavant ne le sont plus. Par exemple, le gouvernement Harper a abrogé l’obligation, pour les compagnies minières, de publier des informations sur les déchets qu’elles produisent. Résultat ; il n’y a plus de données sur le sujet », dénonce William Sacher.

    #industrie #business #paradis_fiscaux

    • Selon une récente étude de Deloitte et E&B Data commandée par Minalliance (fédération minière), intitulée « Impacts économiques et fiscaux des sociétés minières au Québec », il ressort qu’au final, les employés et les clients des sociétés minières paient davantage d’impôts au Québec que les sociétés elles-mêmes. Ainsi, sur les 1,3 milliard de dollars que l’industrie minière a acquitté auprès du Trésor public québécois et fédéral en 2010, les sociétés n’ont versé que 349 millions de dollars à partir de leurs propres revenus. Les impôts versés par les travailleurs du secteur minier ainsi que les taxes de vente collectées par l’industrie minière auprès de ses clients atteignent, elles, près de 993 millions de dollars…En 2010, les dépenses minières contribuaient à hauteur de 3, 6 milliards au PIB québécois. Un montant qui devrait grimper à plus de 5,5 milliards de dollars par an pour les prochaines années, selon l’étude.

  • Les conséquences inattendues de Fukushima - #Nucléaire - Energies - écologie et environnement
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    Quand le Japon exporte son « savoir faire » brrr

    Car le #Japon exporte des centrales nucléaires vers des pays en voie de développement (Vietnam, Indonésie, Philippines, Turquie, Lituanie), y compris dans des zones à risques sismiques similaires à celles de Fukushima. “Aux Philippines, les constructeurs japonais réhabilitent l’ancienne centrale nucléaire de Bataan, construite durant les années 1970 par Westinghouse, dans une zone fortement sismique qui jouxte le Mont Pinatubo. Au Vietnam, ils vont construire la première tranche du site de Ninh Thuan, situé au bord de la mer de Chine, dans une région côtière particulièrement exposée aux inondations, aux typhons et à des raz-de-marée ayant déjà atteint des hauteurs de 18 métres” précise Thierry Ribault, économiste à la Maison franco-japonaise, menant un projet de recherche dans le cadre du programme NEEDS (“Nucléaire : Énergie, Environnement, Déchets et Société ») .

    Par ailleurs, le Japon détient 157 tonnes de plutonium, dont une centaine sur les sites de ses centrales nucléaires, le reste étant parti dans les centres de retraitement : sur les 45 tonnes de plutonium séparé que possède le Japon (prêt à être utilisé soit comme nouveau combustible une fois réenrichi, soit dans la fabrication du MOX, soit dans celle des armes nucléaires), 17 tonnes sont au Royaume Uni, 18 tonnes en France, et 10 tonnes au Japon. Or le 1er juin, des officiels de l’industrie nucléaire japonaise ont annoncé vouloir dans les prochains mois produire une demi-tonne de plutonium supplémentaire. Commentaire du professeur Frank von Hippel de l’Université de Princeton, une autorité mondiale en matière de non prolifération nucléaire : « C’est de la folie, il n’y a aucune raison de faire cela ». Si ce n’est de vouloir légitimer l’existence du site de Rokkasho, dans le Nord du Japon. Ce dernier, monté en partenariat il y a 20 ans avec Areva, n’a pour l’instant pas fonctionné plus de deux mois. « Et coûterait trop cher à démanteler, précise Thierry Ribault. Or à pleine capacité, le site peut produire chaque année 8 tonnes de plutonium. De quoi faire 1000 bombes atomiques. » Et devenir exportateur d’armes.

    #armement

  • Aux #États-Unis, la #sécheresse exacerbe la compétition pour l’eau entre agriculture et énergie - Eau - Ressources naturelles - écologie et environnement
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    La sécheresse qui sévit cet été aux États-Unis rappelle aux Américains que leur recherche d’indépendance énergétique se fait au prix de beaucoup d’#eau. Les conflits se sont multipliés ces deux derniers mois entre les secteurs de l’agriculture et de l’énergie, la pénurie d’eau obligeant ce dernier à réduire ses ambitions.

    #énergie #alimentation #agrocarburant

  • « Il y a une véritable opacité de l’institution olympique » - Sports - écologie et environnement
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    Pour Patrick Clastres, chercheur rattaché au Centre d’histoire de Sciences Po et spécialiste des JO*, ces jeux marquent cependant une nouvelle étape dans la prise de pouvoir du Comité international olympique. Il revient sur le mode de fonctionnement de cette institution singulière et opaque.

    #JO

  • Le débat sur la réintroduction des farines animales s’ouvre en France - Agriculture - Environnement - écologie et environnement

    La France reste réservée sur une réintroduction des farines animales dans l’alimentation de certains animaux d’élevage en raison des risques sanitaires. Poussée par l’Europe, elle travaille néanmoins à préparer leur retour.

    La France reste opposée à l’autorisation des farines animales dans l’alimentation des poissons, des porcs et des volailles. En octobre 2011, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a évalué un risque sanitaire encore trop élevé, un avis repris un mois plus tard par le Conseil national de l’alimentation (CNA). Le CNA redoute également la réaction du public quant à l’opportunité de lancer un débat sur les farines animales. « La France ne rouvre ce débat que parce que l’Europe travaille à leur réintroduction », estime Véronique Bellemain, adjointe du président du CNA. En effet, en juillet 2010, une « feuille de route » de la Commission européenne annonçait l’éradication de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) en Europe et envisageait le retour sous conditions des farines animales. Une proposition de réglementation pour préparer leur réintroduction a été déposée cet automne par la Commission.

    Ni l’Anses, ni le CNA, ni la Commission ne parlent d’ailleurs de farines animales, mais de "protéines animales transformées" (PAT). Ce jeu rhétorique risque d’être contre-productif pour l’acceptation sociale de ces aliments car personne n’est dupe. Cependant, les PAT ne concernent pas toutes les farines animales, puisqu’elles excluent l’utilisation des cadavres et des morceaux à risques comme la cervelle. Le scénario sur lequel travaille l’Europe et la France exclut par ailleurs les ruminants et le cannibalisme. Autrement dit, les porcs seraient nourris avec de la volaille, les volailles avec du porc et les poissons avec les deux.

    Des nouveaux cas d’ESB qui ne seraient pas liés à l’épidémie

    L’avis négatif de l’Anses est motivé par la découverte de nouveaux cas d’ESB. « Depuis qu’on cherche l’ESB avec des tests à grande échelle, on a trouvé deux autres formes d’ESB atypiques chez une vingtaine de cas », explique Christian Ducrot, épidémiologiste de l’Inra. « On pense que cela peut être une forme de la maladie de Creutzfeldt-Jakob qui atteindrait les vielles vaches, une maladie dégénérative qui ne serait pas liée à l’épidémie d’ESB. Or, d’après les tests sur des souris hominisées, ces nouvelles ESB pourraient se transmettre à l’homme. » L’Anses craint que ces agents très infectieux ne passent dans l’alimentation des bovins. L’agence réclame ainsi une meilleure étanchéité entre les filières de production et de distribution d’aliments avant d’envisager leur réintroduction. Pour mieux contrôler le contenu des farines, elle attend également des tests de détection de l’espèce d’origine des protéines transformées

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