Internet : les héros sont fatigués ►http://pastebin.com/KLhT3Y1f
Internet : les héros sont fatigués ►http://pastebin.com/KLhT3Y1f
« Internet : les héros sont fatigués » Rassurez-vous, l’article va à l’encontre de son titre. Internet est-il fichu ? Est-il temps d’entonner le chant des pleureuses, qui se répand dans tous les médias en ce moment « la fin d’Internet », « la mort d’une utopie », etc ? Laurent Chemla et Éric Walter ne sont pas d’accord. Ils dénoncent ce discours pessimiste à la mode et soupçonnent qu’il n’est qu’un moyen de faire accepter les futures censures.
L’article a été piraté par un de ses auteurs : ►http://pastebin.com/KLhT3Y1f
Car l’original est derrière un paywall : ►http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2014/05/06/internet-les-heros-sont-fatigues_1011830
Numerama en a fait une bonne synthèse : ▻http://www.numerama.com/magazine/29299-eric-walter-hadopi-et-laurent-chemla-ensemble-contre-la-surregulatio
Libé l’a finalement sorti du #paywall
(Y’en a un qu’a dû se dire qu’ils perdaient du clic-pub-audience)
Autant je suis d’accord pour ce qui est de la liberté, de la neutralité, etc. Autant argumenter cela en mettant en avant plusieurs fois « l’infinité », ça fait très #techno-béat #libéral-libertaire.
L’espace électronique n’est pas infini, il est limité par le nombre de serveurs et l’énergie que l’on doit utiliser pour faire tourner cette monstrueuse machinerie mondiale (et qui continue de s’étendre avec tous les périph mobiles et objets connectés).
Pour moi un semblant de liberté viendrait plutôt d’une autolimitation (volontaire donc) par mutualisation associative/coopérative des outils. Et pas que des serveurs, y compris des outils clients.
Ne pas utiliser les gros services centralisés méchants, mais ne pas non plus avoir chacun ses N outils dans son coin (beurk beurk l’autohébergement super individuel pour l’explosion du nombre de choses connectées).
Je n’ai aucune envie de me lancer « dans la conquête de l’infini » !