L’épandage aérien de pesticides dans le collimateur du Conseil d’Etat

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  • L’épandage aérien de pesticides dans le collimateur du Conseil d’Etat
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/05/07/l-epandage-aerien-de-pesticides-dans-le-collimateur-du-conseil-d-etat_441306

    Encore perdu. Cette fois, le revers vient du Conseil d’Etat, qui vient d’annuler le dernier texte ministériel sur l’épandage aérien de pesticides signé le 23 décembre 2013. Le traitement phytosanitaire des cultures depuis un petit avion est un exercice qui ne réussit décidément pas à l’Etat. Celui-ci a beau avoir transcrit en droit français la directive européenne de 2009 qui interdit cette pratique, il s’obstine néanmoins à essayer d’en autoriser un usage élargi sur le maïs, le riz, la vigne et les plantations de banane. La justice retoque systématiquement ses nouvelles tentatives, à la demande d’associations de défense de l’environnement.

    Et toc (et re-toc) !

  • L’épandage aérien de #pesticides dans le collimateur du Conseil d’Etat
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/05/07/l-epandage-aerien-de-pesticides-dans-le-collimateur-du-conseil-d-etat_441306

    Encore perdu. Cette fois, le revers vient du Conseil d’Etat, qui vient d’annuler le dernier texte ministériel sur l’épandage aérien de pesticides signé le 23 décembre 2013. Le traitement phytosanitaire des cultures depuis un petit avion est un exercice qui ne réussit décidément pas à l’Etat. Celui-ci a beau avoir transcrit en droit français la directive européenne de 2009 qui interdit cette pratique, il s’obstine néanmoins à essayer d’en autoriser un usage élargi sur le maïs, le riz, la vigne et les plantations de banane. La justice retoque systématiquement ses nouvelles tentatives, à la demande d’associations de défense de l’environnement.

    Les quelques manifestations qui ont eu lieu dans le sud de la France n’ont cependant rien changé, la riposte est venue une fois de plus d’outre-mer. Non pas que les troupes d’opposants y soient plus fournies qu’en métropole, mais la détermination est manifestement plus forte dans les îles de la Caraïbe déjà traumatisées par la contamination des sols et de l’eau par le déversement massif d’organochlorés sur les bananeraies pendant des années.