• The Real Cost of a Hamburger » CounterPunch : Tells the Facts, Names the Names
    http://www.counterpunch.org/2014/05/09/the-real-cost-of-a-hamburger

    Quelques constats assez intéressants sur le coût écologique de l’élevage extensif de #montagne, dans les Rocheuses aux USA. Ou comment le caractère extensif et non industriel de l’#élevage n’est aucunement en soi une garantie qu’il soit soutenable.

    The American West is a grand landscape. It is also an arid, rugged, and unproductive landscape. Aridity is important to ponder. The West’s public lands are dominated by North America’s four or five major desert regions – the Sonoran, Mojave, Chihuahuan, Great Basin, and some include the Colorado Plateau as a fifth. Deserts are defined as regions with minimum precipitation and high evaporation – in other words, they are characterized by siring heat, cloud-less cerulean skies, minimum precipitation, and sparse vegetation. Now add in the fact that moisture roughly correlates with forage production – the less wetness a region receives the more land it takes to support a single cow or sheep.

    In the West, it takes a lot of land to raise one cow – and it takes even more of the public lands to provide enough forage to sustain a livestock operation. For instance, you can reasonably expect to raise a cow year round on a couple of acres of land in someplace wet and relatively flat, like Georgia, but in the arid and mountainous West you may need 200-300 acres to sustain a cow.

    Unfortunately if you are removing enough forage to economically sustain a ranching business, you are not leaving enough to sustain the land’s native wildlife or ecological processes, nor to provide protection for the fragile soils and plant communities. And therein is the problem. It’s ecologically impossible to economically sustain a livestock operation in most of the West if you consider the full ecological costs – statements by livestock advocates to the contrary.

    Some may ask how ranching has survived for multiple generations if it has been destroying the West? The answer is complex. First, ranching isn’t surviving – it has been in decline for decades. There are fewer ranchers today than any time since the West was first settled. The land simply can’t sustain as many livestock operations, in part because overall productivity of western landscapes has declined due to the long term degradation by livestock. And many of the ranchers that have remained in business have succeeded by taking on outside employment. The majority of small and medium size livestock operations today can more accurately be characterized as “hobby ranching” since the real income for most livestock operators comes from a job in town.

    C’est aussi ce qu’il se passait autour de chez moi dans ce qu’était la paysannerie juqu’aux années 1970 (aujourd’hui la donne est faussée par l’industrialisation et les subventions, aujourd’hui si les éleveurs en chient c’est en plus par abandon public et concurrence déloyale) : un élevage très consommateur de ressources et de temps de travail paysan, peu rentable écologiquement et économiquement, et obligeant à bosser à l’extérieur pour compléter les revenus, au détriment de la santé, de la vie familiale et sociale.

    En revanche je passe sur son discours libéral craignos dans les paragraphes suivants où il parle du coût pour la collectivité de maintenir des services public en zones de montagne peu peuplées. Peut-être que ça peut se justifier si les gros ranchers de là-bas sont comparables à nos céréaliers de la Beauce en terme d’usage de fonds publics, mais ça ne saurait se transposer à ce qui se passe ici dans les Pyrénées ou le Massif Central (voir entre autres http://seenthis.net/messages/263430 ).

    Sa conclusion aussi me semble triste, avec encore le modèle de la #wilderness sous-entendant que l’humain ne saurait vivre dans des zones montagneuses, qui seraient entièrement dévolues à la faune sauvage.
    Je trouve l’exemple d’Helen Atthowe http://seenthis.net/messages/261830 bien plus porteur en termes d’#écoumène montagnard (ça se passe dans le Montana à 1000m d’altitude), de vie en bonne entente avec les écosystèmes environnants et leurs ressources, et avec les animaux (sauvages) présents sur la ferme.

    • En matière d’#élevage il faut sortir du dualisme extensif/intensif. Toute la thèse de l’Holistic management (et d’autres courants) c’est de dire que l’extensif c’est une mauvaise gestion du broutage, et que la dynamique des écosystèmes paturés inclue un broutage sous forme de pulsation (broutage fort, rapide, et espacé dans le temps).

      Mais dans tous les cas je pense que les herbivores prennent de la place, et donc ils n’ont pas leur place partout. Près des zones habitées, les volailles et les porcs ont l’avantage de nécessiter moins d’espace et de se rapprocher du régime alimentaire humain car ils sont monogastriques et donc sont tout a fait pourvus pour absorber les déchets. je trouve que le cochon c’est l’exemple même de l’animal qui ne posait pas de soucis pour un gain maximal, contrairement aux vaches laitières, même si cette efficacité se faisait en partie au détriment du bien être de l’animal. Mais dans les zones moins peuplées, plus escarpées, les herbivores me semblent intéressants, et complémentaires aux forêts dans leurs productions (http://seenthis.net/messages/254739#message254751).

  • Sabu, le meilleur ennemi d’Anonymous

    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2014/05/30/sabu-le-meilleur-ennemi-d-anonymous_4429261_4408996.html

    Or, en juin 2011, la police annonce qu’elle a arrêté une quinzaine de hackers, présentés comme des membres d’Anonymous, et publie leurs véritables identités. Seule l’arrestation de Sabu reste secrète, car il accepte tout de suite de collaborer avec le FBI. 

    Selon la justice, il aurait été identifié après avoir commis des erreurs de débutant – en se connectant sur une messagerie sans prendre de précaution, ou en étant trop bavard à propos de sites web dont il avait le contrôle.

    Mais sur Internet, une autre version circule. Au printemps 2011, il aurait été démasqué à plusieurs reprises par des groupes rivaux de Lulzsec. Ainsi, le hacker Hex00010, qui appartenait à l’époque à une petite bande baptisée TeaMp0isoN, affirme avoir découvert et publié en juin 2011 les identités de plusieurs membres de Lulzsec, dont Sabu.

    Sur le site de discussions Softpedia, Hex00010 explique avoir agi pour punir Sabu, coupable selon lui d’avoir dévoilé l’identité de personnes vulnérables, ce qui est contraire à l’éthique des hackers – le mal par le mal.

    TeaMp0isoN accuse aussi Lulzsec d’être un groupe médiocre, utilisant des logiciels pirates prêts à l’emploi au lieu de créer ses propres outils. Entre les lignes, on comprend surtout que TeaMp0isoN était simplement jaloux, car Lulzsec faisait la une des médias du monde entier. Puis Hex00010 explique qu’il a identifié Sabu grâce à une enquête minutieuse, par recoupements, en visitant des serveurs de mails, de MySpace, du jeu Counterstrike, de Google Groups, puis ceux du département de l’éducation de New York, où Sabu avait étudié…

    Pour authentifier son exploit, Hex00010 envoie des documents permettant de déduire la véritable identité de Sabu à un journaliste de la chaîne de télévision Fox News. Toujours selon Hex00010, Fox aurait alors prévenu le FBI – ce que les jeunes hackers n’avaient pas prévu.

    A posteriori, des membres d’Anonymous remarquent que Sabu a surtout piégé des pirates inexpérimentés, tandis que de nombreux hackers plus aguerris ou plus doués échappent toujours au FBI. Depuis sa prison, Jeremy Hammond explique qu’il a été doublement piégé : il a piraté Stratfor, une société dont il n’avait jamais entendu parler, uniquement parce que Sabu lui en a donné l’ordre, de façon insistante. Certains se demandent même si les attaques contre des cibles étrangères (par exemple la compagnie pétrolière brésilienne Petrobras) n’ont pas été commanditées par le gouvernement américain.

  • Prince Andrew and Bahrain - The Island of Torture
    http://www.counterpunch.org/2014/05/13/the-island-of-torture

    The Duke of York will be the keynote speaker at a conference in London this Friday celebrating Bahrain as a place of religious freedom and tolerance of divergent opinions. Speaking during a visit to Bahrain last month, he said: “I believe that what’s happening in Bahrain is a source of hope for many people in the world and a source of pride for Bahrainis.”

    This is very strange, as the island kingdom of Bahrain has a proven record of jailing and torturing protesters demanding democratic rights for the Shia majority, an estimated 60 per cent of Bahraini citizens, from the Sunni al-Khalifa monarchy. In its annual report on human rights, the US State Department identifies many abuses, the most serious of which include “citizens’ inability to change their government peacefully; arrest and detention of protesters on vague charges, in some cases leading to their torture in detention”. It draws attention to the fact that “discrimination [has] continued against the Shia population”.

  • The Corporate Land Grab in Africa » CounterPunch: Tells the Facts, Names the Names
    http://www.counterpunch.org/2014/05/07/the-corporate-land-grab-in-africa

    Right now in Abuja, Nigeria, agribusiness corporations are courting African governments at the Grow Africa Investment Forum to“further accelerate sustainable agricultural growth in Africa”.

    That sounds harmless enough, until you know what it really means. Corporate interest in agriculture in Africa has certainly accelerated corporate control of land, seeds and water. But it has done little to support agriculture that will feed the continent.

    Rather than support family farming and smallholder agriculture, private sector investment in agriculture has resulted in grabbing land from communities – the land which they farm sustainably and rely on for their survival.

    #terres #Afrique