/14reuters-ukraine-crisis.html

  • Ukraine Holds Talks to End Crisis, Rebels Not Invited - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/reuters/2014/05/14/world/europe/14reuters-ukraine-crisis.html

    Ukraine’s interim leaders on Wednesday pushed a plan to allow the regions a greater say over their affairs, but the exclusion of separatists from round table talks cast doubt over whether the move could defuse the crisis.

    Évidemment, on peut appeler ça « négociations » pour mettre fin à la crise…

    • Un compte-rendu assez détaillé des discussions

      In Ukraine talks, finger-pointing and little sign of progress - The Washington Post
      http://www.washingtonpost.com/world/ukraine-talks-set-to-open-without-pro-russian-separatists/2014/05/14/621dbc6a-c7d9-40bc-b2e5-814a4108bbef_story.html

      The first round of talks on Ukrainian national unity descended into grandstanding and accusations Wednesday, offering no sign of a diplomatic breakthrough in the region’s tensest standoff since the Cold War.
      (…)

      During the talks, Prime Minister Arseniy Yatsenyuk pressed an offer to give more powers to Ukraine’s regions. But he and other members of the interim government in Kiev have ruled out a seat at the negotiating table for the pro-Russian separatists who have captured administrative buildings and are confronting Ukrainian military forces in deadly skirmishes in the east.

      “We will conduct a dialogue only with all those who do not shoot and do not kill citizens,” he said.

      On comprend donc bien que les citoyens d’Odessa sont morts brûlés ou asphyxiés par les effets de leurs propres cocktails Molotov.

      The talks, more than anything else, appeared to lay bare the gulf between those Ukrainians who support the interim government and those who do not. Pro-Kiev representatives often seemed to argue that the unrest and distrust throughout the east were strictly engineered by Russian operatives. Angry easterners, meanwhile, suggested that such comments only proved their point that officials in Kiev were out of touch with Russian speakers in the east who are deeply skeptical of the pro-Western uprising that ushered in the interim government in February.

    • À la fin du CR par Le Monde, l’inévitable (?) coup de patte…

      En Ukraine, un « dialogue national » qui paraît bancal et tardif
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/05/14/a-kiev-une-tentative-de-dialogue-national-mal-engagee_4416850_3214.html

      Dans les régions, il s’agit de réduire une corruption endémique qui profite aux oligarques – dont la présence est peu probable mercredi à la table des négociations.

      Cette exigence est aussi celle d’une partie des habitants de l’Est et du Sud qui s’insurgent actuellement contre Kiev. Mais ce débat social est étouffé, inaudible. Kiev tente donc de mettre en évidence la question culturelle. Le droit pour les régions à forte population russophone d’instituer le russe comme seconde langue officielle, par référendum. Celui de développer l’enseignement en russe. Seul le parti Svoboda, nationaliste, s’y oppose fermement. Ruslan Koshulynsky, vice-président du Parlement, y voit le premier pas vers « la création d’un monde russe » hors des frontières de la Russie. Mais son parti, dont Moscou exagère l’influence pour fédérer les populations de l’Est, recueille peu d’intentions de vote dans les sondages.

      N-ième rappel ( — fatigue ! — ), le procureur qui "enquête" sur les événements de Maïdan et d’Odessa est membre de Svoboda. Ah non, c’est vrai, il s’est mis en congé du parti pour être indépendant. Si ça ne suffit pas pour rassurer "les populations", c’est bien la preuve que "Moscou" est à la manœuvre.
      ( - GROSSE fatigue ! — )