EN IMAGES. Hommage à Camille Lepage

/en-images-hommage-a-camille-lepage-14-0

  • Camille Lepage avait-elle sa carte de #presse de la CCIJP ?
    http://www.grincant.com/2014/05/14/camille-lepage-avait-elle-sa-carte-de-presse-de-la-ccijp

    Elle était en « freelance ».
    C’est-à-dire à son compte.
    Devant tout financer par elle-même.

    Son matériel.
    Son voyage, sa vie là-bas.
    La promotion de son travail.

    De belles photos qui pouvaient rester invendues.
    Ou achetées une bouchée de pain, sous forme de droits d’auteur.
    En attendant une utopique célébrité.

    Ils sont maintenant fiers de dire qu’elle a été maintes fois publiée.
    New York times, NYT Lens Blog, Time Lightbox, Le Monde, Der Spielgel, Libération, Le Nouvel Observateur, La Croix, The Sunday Times The Guardian, BBC, Wall Street Journal, Washington Post, Le Monde, Vice Magazine, Al Jazeera.
    Mais pourquoi était-elle freelance alors ?

    L’avenir de ces jeunes qui aiment leur métier, qui veulent changer le monde.
    C’est maintenant de travailler sans moyens, puis d’espérer.
    Espérer pouvoir retirer de leur travail quelques fifrelins.

    Les grands groupes dits de presse, les chaînes d’info, les agences…
    Ne commandent plus, n’engagent plus, n’accompagnent plus.
    Non, il faut tout leur amener sur un plateau avant qu’ils n’envisagent d’acheter.

    #journalisme

    • Intéressant, pour une discussion et un débat dans un futur moins chargé (là pas trop le temps) mais questions fondamentales :

      Les grands groupes dits de presse, les chaînes d’info, les agences… Ne commandent plus, n’engagent plus, n’accompagnent plus. Non, il faut tout leur amener sur un plateau avant qu’ils n’envisagent d’acheter.

      Quand à cette question :

      Mais pourquoi était-elle freelance alors ?

      J’ai lu à plusieurs reprise, mais je n sais pas si c’est vrai, qu’elle a dit elle même que sa seule vision du journalisme, c’était d’être complètement indépendant(e). Mais même en free-lance, on n’est pas nécessairement plus libre ou plus indépendant, (même si je pense que c’est mieux) que lorsqu’on est salarié d’un grand groupe de presse, à moins de renoncer au confort et à la sécurité :) ce qui avait l’air d’être le cas pour elle.

      A moins vraiment d’une structure et/ou d’un contexte « particulièrement » respectueux, éthique et visionnaire, mon impression est qu’aujourd’hui, pour faire un journalisme digne de ce nom, c’est beaucoup mieux d’âtre dans le monde du dehors, même si c’est moins confortable.

      Voilà aussi d’autres questions intéressantes dont il faudrait débattre ici : journalisme du futur, indépendance, liberté d’expression dans les journaux, politique des grands groupes de presse.

    • Hommage d’un étudiant malien à Camille Lepage
      http://rue89.nouvelobs.com/2014/05/15/hommage-dun-etudiant-malien-a-camille-lepage-252192

      Mais l’énergie que tu avais déployée, l’humanité et le professionnalisme dont tu avais fait preuve m’ont marqué et me marqueront à jamais.Tandis que je traversais de graves difficultés, et bien que tu ne connaissais rien de plus de moi qu’une photographie et quelques informations éparses, tu avais eu un geste sublime. Tout simplement, sans poser de conditions tu m’avais tendu la main, à ta manière.

    • Faites passer le coup de colère de Wilfried Estève contre le site web d’un « news magazine », très franco-centré, qui crédite les photos de Camille Lepage avec la mention « copie d’écran ».....

      Wilfrid Estève ‪#‎coupdegueule‬ Je viens de découvrir le « folio » qu’à fait le magazine Le Point.fr en hommage Camille, il est composé que de captures d’écrans et les photographies ne sont plus créditées à son nom.

      Au-delà du fait que c’est illégal, ce genre de pratique est honteuse de la part d’un média ! Comment le directeur de la rédaction et les journalistes peuvent-ils permettre cela ?

      Je tiens à préciser que les droits de l’ensemble des publications qui sont gérées par le studio hans lucas iront intégralement à la famille et que, jusqu’à présent, toutes les rédaction ont eu une attitude irréprochable.

      Le magazine Le Point touche des aides de la presse et les membres de la rédactions ont une carte de presse. Comment déontologiquement, ils peuvent laisser passer ceci !?!

      Nous allons les contacter pour avoir des explications.

      Les photographies ne sont plus créditées Camille Lepage mais :

      6Medias © Capture d’écran Facebook
      6Medias © Capture d’écran Instagram

      http://www.lepoint.fr/medias/en-images-hommage-a-camille-lepage-14-05-2014-1822859_260.php