Un livre n’a pas d’adresse, l’après-Web non plus
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La fin des liens nous pousse à réinventer le #Web. À tout remettre à zéro. Nous devons disposer d’une méthode pour trouver n’importe quelle information sans passer par un silo, cela implique que les informations soient autonomes et se parlent, indépendamment des machines où elles installeront leur code.
#URL
perspective intéressante, mais qui omet, comme souvent, la question de la transition, surtout face à des « géants » du web disposant d’une telle force de frappe politique, financière et médiatique que sont google, facebook et co.
Justement, je suis en plein dans ce débat :) J’y reviens mais pour l’heure, oui, c’est important de garder les liens et l contenu, mais le web est vivant, la différence avec un livre c’est qu’on peut changer corriger, regretter (en gardant le lien). Ce que j’essaye de mettre en place justement en ce moment avec l’ancien"Visions carto" qui est de facto devenue une archive, mais une archives que je souhaite vivante : pourvoir corriger les erreurs de chiffres, etc... même plusieurs années après.
Nous devons donc inventer un après-Web composé d’objets autonomes, sans adresse, présents simultanément en un grand nombre de points de l’espace informationnel, repérables par leur identité. Ces contenus seront des espèces de virus, capables de se dupliquer, de s’archiver, de se mouvoir, de se mettre à jour, aussi de se cacher si nécessaire pour échapper aux robots qui auraient pour mission de les éradiquer.
cc @fil #archivage_militant :)
ceci est typiquement dans la problématique d’un projet d’édition critique numérique que je défend devant le FNS. Comment s’assurer à la fois de la pérennité et de l’identité de l’édition, sachant que la pérennité en informatique est assuré (notamment) par la duplication alors que l’identité en web est assuré par l’url...
