Vous n’avez plus les moyens d’ignorer ce message

/endettement-public-message_b_5428468.ht

  • Vous n’avez plus les moyens d’ignorer ce message | Eric Beaudry
    http://quebec.huffingtonpost.ca/eric-beaudry/endettement-public-message_b_5428468.html

    « Il y a deux manières de conquérir et d’asservir une nation : l’une par l’épée, l’autre par la dette. » - John Adams, 2e président des États-Unis.

    C’est le 4 juin prochain que l’ère Couillard sous le signe de la responsabilité va supposément commencer. Les conservateurs de Harper promettent la même chose depuis 2004 et malgré qu’équilibrer le budget semblait être la seule mission dont ils voulaient remplir sur Terre, ils n’y sont finalement jamais arrivé.

    Ce qui me fait le plus peur pour les quatre prochaines années, ce n’est pas de voir les libéraux vendre Hydro-Québec en morceau au privé ou qu’ils mettent la hache dans le modèle québécois. Non, c’est plutôt la malhonnêteté intellectuelle généralisée dans laquelle tout ceci va baigner qui me donne la nausée, et ce avant même que ça commence.
    (...)
    Les banques devraient chanter : « Je fais de la dette public et privé, pour vous faire payer de l’intérêt et des impôts pour ensuite faire grossir la dette (ou le prix des maisons), pour faire plus de profit sur les intérêts. ». Et les banques ont toujours l’avantage d’être aussi le dealer et contrôler le taux d’intérêt. C’est très bien fait !

    À quel point on est dans la merde ? Il n’y a plus de pilote dans l’avion et l’avion va assurément s’écraser, ce n’est qu’une question de temps. On voit tous les pays du monde continuer la même recette perdante ne sachant pas quoi faire et le problème ne date pas d’hier. Voici un extrait du livre Dette : 5000 ans d’histoire écrit par David Graeber, économiste et anthropologue :

    << En 1694, un consortium de banquiers anglais a consenti au roi un prêt de 1 200 000 livres. En échange, ils ont reçu un monopole royal sur l’émission de billets de banque. En pratique, cela signifie que, à tout habitant du royaume voulant leur emprunter de l’argent ou déposer son propre argent à la banque, ils avaient le droit de remettre des reconnaissances de dette d’une fraction du montant que le roi leur devait. Bref, ils étaient autorisés à mettre en circulation, à ’’monétairiser’’, la dette royale fraîchement créée. C’était une affaire en or pour les banquiers (ils facturaient au roi 8% d’intérêt annuel pour le prêt initial et facturaient simultanément d’autres intérêts sur le même argent aux clients qui l’empruntaient),, mais ce mécanisme fonctionnait tant que le prêt initial n’était pas remboursé. À ce jour, il n’a toujours pas été remboursé. Il ne peut l’être. S’il l’était, l’ensemble du système monétaire britannique cesserait d’exister.>>

    • Qui a gagné les élections européennes ? Les banques !
      30 mai 2014
      Publié par Pierre Charasse

      (...)En définitive, la désignation du nouveau président de la Commission est une affaire secondaire. Le plus important est que rien ne va changer fondamentalement, les gouvernements resteront dans leur rôle d’exécutants dociles des décisions des institutions financières qui sont les réelles détentrices du pouvoir. Celles-ci pourront dire que le vote conservateur majoritaire des électeurs européens et le grand nombre d’abstentionnistes (« qui ne dit mot consent ») leur donne une certaine légitimité pour continuer la mise en œuvre d’un projet présenté comme le seul possible malgré les innombrables manifestations de rue hostiles.

      Le lendemain des élections l’euro a monté par rapport au dollar et la plupart des bourses européennes ont ouvert à la hausse. Les marchés étaient contents. Les banques ont gagné les élections !

      #Union_Européenne