Jaffa, histoire d’un symbole - Les blogs du Diplo

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  • Hot, le laboratoire israélien de la méthode Drahi, High tech
    Le 01/06
    http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0203534462512-hot-le-laboratoire-israelien-de-la-methode-drahi-1008160.php

    Patrick Drahi, futur propriétaire de SFR, a construit en Israël un opérateur intégré du câble et du mobile. La guerre des prix fait rage avec Golan Telecom, un émule de Free Mobile en France.

    Le vent souffle fort sur le petit port de Jaffa. C’est dans cette lumière de nouveau monde que les immigrants juifs de 1948 abordaient avec leur famille pour émigrer en Israël. Aujourd’hui, ils seraient accueillis par un écran géant diffusant i24, le « CNN » israélien, créé il y a un an par Patrick Drahi. L’homme d’affaires, en passe d’avaler SFR en France pour le marier avec le câblo-opérateur Numericable qu’il a bâti en une dizaine d’années, a choisi ce lieu symbolique pour installer les locaux de sa chaîne de télévision et une partie des équipes de son opérateur télécoms Hot. Hangar numéro un, c’est l’adresse du laboratoire israélien de Patrick Drahi, un condensé de sa méthode d’entrepreneur, mais aussi un miroir du marché français.

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    Jaffa, histoire d’un symbole
    lundi 15 mars 2010, par Marina Da Silva
    http://blog.mondediplo.net/2010-03-15-Jaffa-histoire-d-un-symbole

    Jaffa, l’une des plus anciennes villes du monde, était aussi l’une des villes les plus prospères et les plus peuplées de Palestine. Avec ses orangeraies déployées à perte de vue, elle fournissait du travail, depuis la cueillette du fruit jusqu’à sa préparation pour l’exportation, non seulement aux Palestiniens mais à des ouvriers venus d’Egypte, de Syrie, du Liban.

    En 1948, plus de 4 000 bombes tombent sur Jaffa. Sur les 85 000 Arabes qui y vivaient, il ne va plus en rester que 3 000. Le gouvernement israélien confisque les orangeraies et s’approprie l’orange de Jaffa, qui est devenue le symbole des produits de la colonisation.

    Pour nous raconter cette « mécanique de l’orange » et le recouvrement de Jaffa, Eyal Sivan met à l’écran une foule d’images et de représentations et donne la parole à de nombreux interlocuteurs palestiniens et israéliens, historiens, écrivains, chercheurs, ouvriers… Un travail remarquable autour d’un fonds d’archives, photographies, peintures, vidéo, et de témoignages percutants.