• Il faut je pense distinguer Taubira la personne et Taubira la ministre. Taubira ministre a beaucoup parlé et peu agit, mais après tout il y a beaucoup de gens qui sont dans la même situation en dehors de ministère et se refugient dans un idéal de pureté.

    • Distinguer la personne de la ministre ??? Hum ! Hum ! Arrêtons de trouver des excuses que ce soit un homme ou une femme « politique », le seul mot qui me dérange là-dedans c’est « politique ». Et puis, c’est bon, cessons de nous fabriquer des icônes. De plus, Mme Taubira n’ira pas pointer au chômedu après son passage au gouvernement ... Là où j’ai carrément honte pour certains mes concitoyens, c’est de la façon dont elle a été maltraitée. Bravo la république de M Valls ! La France, berceau des droits de l’Homme ? Mon cul, ouais !

    • Arrêtons de trouver des excuses... tu te prend pour Valls ? Expliquer qu’une personne peut avoir des convictions mais que son milieu social / la manière dont elle intègre la politique ne lui permet pas de les mettre en œuvres, c’est juste appliquer à la politique politicienne le même genre de discernement qu’on fait (à juste titre) pour d’autres personnes.

      Et je ne vois pas en quoi la question de savoir si elle va pointer au chomdu change quelque chose à l’affaire.

      Et je ne crois pas avoir vu une seule personne en faire une icône dans cette conversation. Par contre constater que son départ, malgrès tout les reproches possibles et imaginables, symbolise quelque chose de ce gouvernement, on peut le faire. Tu peux ne pas être d’accord, mais n’accuse pas d’iconolatrie.

    • Arrêtons de trouver des excuses... tu te prend pour Valls ?

      pffff ....

      Et je ne vois pas en quoi la question de savoir si elle va pointer au chomdu change quelque chose à l’affaire.

      Si, justement ...

      Et qu’on arrête de jouer les pleureuses avec la gauche, la gauche, la gauche !!! La gauche, elle est morte en 1982 avec François Mitterrand. Et ce fut lui qui joua le rôle de fossoyeur.

    • je vois. tu affirme mais ne répond pas au fond. On clos ici, cela vaudra mieux. Que la gauche soit morte, je ne le pense pas. Qu’elle soit en sale état et pas représenté par 90 % des politciens qui s’en réclame, très certainement.

    • Et toi, tu invectives. Qui es-tu pour t’adresser à moi de la sorte ?
      Mon jugement n’était pas dirigé spécialement contre toi mais contre une opinion générale qui veut encore croire que nos représentants politiques « sont » le peuple. Mais ils n’en n’ont rien à carrer du peuple. C’est pour ça que je ne comprends pas pourquoi on s’attarde en atermoiements sur la démission de Christiane Taubira. Elle aurait dû partir bien avant lorsque son petit chef de premier ministre l’a désavouée sur la déchéance de nationalité.

    • je ne vois pas où je t’invective. Je m’étonne simplement que tu utilise l’argument Vallsien « expliquer c’est excuser » ce qui me semble quand même assez fort. Je t’ai dit pourquoi pour moi on devait différencier la femme ministre de la femme tout court (et c’est vrai pour beaucoup de personnalité). Et tu n’as pas répondu sur cela.

      Quant à savoir pouquoi des gens s’attardent sur Taubira, je pense qu’effectivement tu as raison sur le fait qu’on peut en faire un icône. Mais je ne pense pas que ce soit le cas des personnes ici.

    • @unagi très certainement. comme un peu près n’importe quel attachement fort en politique, que ce soit à une personne, un parti ou une idée. Son action au gvt est un peu près nulle. Mais cela n’empêche pas de distinguer Taubira ministre de Taubira personne.

    • Nuit & Jour en résumé, chaque jour dans votre courrier.
      http://us3.campaign-archive2.com/?u=4d7c36121326eeb3e6dc506b0&id=ee2464671c&e=a84c83f2ad

      Nous ne sommes donc pas mécontents d’apprendre ce matin la démission de Christiane Taubira. C’est officiel : il ne reste donc plus personne de gauche dans ce gouvernement. Impressionnant déni de démocratie pour des millions d’électeurs de François Hollande, non ?

      Christiane Taubira, bien plus qu’une démission…
      http://seenthis.net/messages/454732

      Si le verbe est efficace, l’action l’est moins. Et son goût pour l’improvisation baroque laisse songeur. Un exemple parmi d’autres : en octobre dernier, à la faveur – si l’on ose dire – d’un fait-divers, elle avait annoncé une réforme visant à escorter certains détenus dangereux en congé par des policiers ou des gendarmes. Comme si les agents de la sécurité intérieure étaient sous-employés après les attentats de janvier 2015 ! Évidemment, plus personne ne parle aujourd’hui de cette « réforme ». En outre, son caractère autoritaire et cassant a usé quatre directeurs de cabinet, soit plus d’un par an. Cela traduit son incapacité à mener une équipe, ce qui est bien gênant pour une responsable politique.

      Cela dit, sa démission dépasse de plusieurs coudées son cas personnel. Les médias ne cessent de rabâcher que François Hollande a ainsi perdu sa « caution de gauche ». Cette caution, cela fait longtemps que le président français l’a égarée, depuis qu’il a accepté la politique « austéritaire » de Berlin, quelques heures seulement après son investiture à l’Élysée. Toutefois, il est vrai que le départ de Christiane Taubira permet au président de disposer d’un gouvernement entièrement à sa main.

      Présenté par les médias comme « l’homme de la police », le nouveau ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas appliquera d’autant plus volontiers la politique antiterroriste de l’exécutif, qu’il en a promu la plupart des textes lorsqu’il présidait, il y a quelques heures encore, la Commission des lois de l’Assemblée nationale. C’est notamment lui qui a conçu en grande partie la législation sur le renseignement dont il fut le rapporteur. Or, dans le contexte de la lutte contre le terrorisme, ces textes offrent aux services de renseignements des pouvoirs d’intrusion dans la vie privée qui leur étaient jusqu’alors interdits et qui paraissent dangereusement invasifs. De plus, Urvoas est un proche du premier ministre Valls dont il soutient la politique musclée.

      Christiane Taubira démissionne... enfin
      http://www.politis.fr/articles/2016/01/christiane-taubira-demissionne-enfin-83

    • @maieul

      Non, je ne me prends pas pour Valls. A ma décharge, je ne savais même plus que Valls avait tenu ce genre de propos avant que tu me le renvoies en pleine face.

      je ne vois pas où je t’invective. Je m’étonne simplement que tu utilise l’argument Vallsien « expliquer c’est excuser » ce qui me semble quand même assez fort.

      Bon, ça y est ? Tu es fier de ta répartie ? Question d’élever le débat, tu te poses là aussi toi ...

      Je t’ai dit pourquoi pour moi on devait différencier la femme ministre de la femme tout court (et c’est vrai pour beaucoup de personnalité). Et tu n’as pas répondu sur cela.

      La « femme tout court » que tu mentionnes, tu dois certainement mieux la connaître que quiconque ici. Moi je n’ai pas cet honneur (et ça ne me manque pas). Je ne vois que la fonction qu’elle a occupée depuis le début du quinquennat. Je te rappelle aussi ce que je disais dans mon premier commentaire

      Là où j’ai carrément honte pour certains mes concitoyens, c’est de la façon dont elle a été maltraitée.

      J’avais publié un article ailleurs qu’ici sur l’incident d’Angers (la guenon, mange ta banane) et tout ce qui s’en suivit d’humiliation et de calomnie à son encontre. Bravo la justice de cette brave république qui a laissé passer tout ça sans broncher ou tellement peu. C’est là qu’elle aurait dû claquer la porte et retourner défendre la cause des indépendantistes des DOM-TOM. 
      Voilà.

    • Bon, alors je m’excuse pour la référence à Valls, qui ne visait pas à t’attaquer toi mais à pointer la nature de l’argumentaire. Mais je ne comprend toujours pas l’argument « explique c’est excuser ». Que cela soit dit par Valls, par un tier ou par quiconque.

      Et non je ne connais pas particulièrement Taubira. Par contre je constate que ses actes ne suivent pas ses discours. Mais qu’elle était à contre-courant de son gouvernement dans ses discours. Et ca je pense que cela relève effectivement de ses convictions politiques. Mais qu’en tant que ministre elle s’est largement assise dessus. Et j’explique cela par le fait qu’elle participe à un système, celui de la politique politicienne. En tant que ministre je pense que son bilan est un peu prêt nul. En tant que personne elle a au moins le mérite d’avoir porté un discours à contre courant du milieu dans lequel elle évolue, même si elle n’a pas plus appliquer ce discours. Est-ce lui chercher des excuses ? Non. Simplement expliquer la dissonnance entre le dit et le fait par autre chose que l’opportunisme (même s’il peut en avoir).

    • Elle tenait essentiellement un ministère de la parole destiné à signifier l’appartenance à la gauche de ce gouvernement, de relayer sur la durée les « notre ennemi c’est la finance » ou les « priorité à la jeunesse » et autre « le changement c’est maintenant » de la campagne électorale de Hollande.
      Elle a eu en charge de défendre « avec lyrisme » le « mariage pour tous », formule où le "pour tous" était chargé de dire une égalité, de donner un brevet d’égalité à un gouvernement qui la refuse par ailleurs de façon résolue et obstinée. Elle ne pouvait pas tenir sur la durée une parole « orwellienne » (cf le tweet ci dessus) où tout repère doit être détruit. Elle pouvait pas présenter le projet de constitutionnalisation de l’état d’urgence.

      On sait par ailleurs que toutes les « peines de substitution » à l’incarcération ne font qu’étendre l’archipel du pénal hors les murs. Il en est de même pour la « contrainte pénale » qu’elle a instaurée, celle-ci n’a en rien fait reculer le taux d’incarcération mais elle a permis, comme les TIG avant elle, de faire condamner des justiciables que l’on avait pas les moyens d’enfermer.

      Aujourd’hui (Urvoas), comme le rappelle
      http://seenthis.net/messages/454755
      nous en sommes au stade rêvé tout haut par l’UMP (Bertrand) depuis un bout de temps : Une fusion, certes informelle, du ministère de l’intérieur et de celui de la justice.
      http://seenthis.net/messages/417598#message418069

      Le PS a depuis les années 80 pour spécialité de générer des ministres de l’intérieur putatifs, disponibles à occuper toutes sortes de postes, en symbiose avec les chargés de com’ et les sortants d’HEC qui font ce parti.

    • “La situation de la justice est aujourd’hui pire qu’à l’arrivée de Christiane Taubira”
      http://www.telerama.fr/monde/la-situation-de-la-justice-est-aujourd-hui-pire-qu-a-l-arrivee-de-christian

      Laurence Blisson, secrétaire générale du Syndicat de la magistrature, commente la démission du Garde des Sceaux Christiane Taubira

      Vous en êtes là ?
      https://florealanar.wordpress.com/2016/01/27/vous-en-etes-la

      Chers électeurs de gauche, faut-il que vous soyez dans un profond désarroi pour vous trouver une Louise Michel au petit pied en la personne de Mme Taubira.

  • Vladimir Poutine met en cause la responsabilité occidentale dans la crise ukrainienne
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/06/04/vladimir-poutine-met-en-cause-la-responsabilite-occidentale-dans-la-crise-uk

    Distribution de mauvais points et d’avertissements : c’est ainsi que se résume l’entretien accordé par Vladimir Poutine à Europe 1 et TF1 et diffusé mercredi 4 juin, à la veille de son arrivée en France pour participer aux commémorations du 70e anniversaire du débarquement allié. Guère poussé dans ses retranchements par ses interlocuteurs, le président russe a renouvelé ses attaques contre l’administration américaine et les Européens, tenus pour responsables de la crise ukrainienne.

    Je me suis fadé l’entretien, les journalistes ont été lourds et insistants, mais en face, Poutine s’est montré patient, avec réponses calmes et mordantes (quoique j’ai cru sentir à un moment l’envie de soupirer bien fort devant la bêtise d’Elkabnach).
    Un mauvais point, le moment où il a plaisanté sur les femmes, quand ils ont évoqué les égarements diplomatiques de Mme Clinton (parce qu’évidemment, ce sont les politiques ricains qui tiennent des propos agressifs et peu diplomatiques, et ce sont les russes qui sont les méchants).

    • Et puis si, je vais en rajouter. Pas eu envie d’ajouter l’intro. obligatoire, sous peine de disqualification, comme lorsqu’on cause d’islamisme, du genre « le terrorisme c’est mal, l’extremisme c’est mal, Poutine est un impérialiste (du KGB) comme les autres, Assad ne mérite pas de vivre, etc ».

      Dans cette interview, Elkabbach est passé pour un roquet, et Poutine a été incisif et pertinent. Sur tous les sujets (sauf sa réponse sur l’imbécilité de Clinton où il a cru bon d’y mêler toutes les femmes, il est sexiste, pas d’souci, je ne me battrais pas sur ce point, j’l’accorde sans débat, celui-là :-) ). Un exemple... parmi tous les autres : le journaliste l’a attaqué sur les homosexuels... Poutine lui a rappelé que l’homosexualité est punie pénalement dans certains états américains, quand ce n’est pas le cas en Russie. Factuel. Sans plus. Histoire de sortir de la narrative.

      Et enfin... Ses réponses étaient concrètes, simples. Pas comme de se fader une interview de Hollande ou de Valls...

    • Le making-of sur LCI-TF1, où, malgré l’annonce des circonstances « rocambolesques » de l’entretien, on n’apprend pas grand chose.
      • la présentatrice étale à peu près tous les clichés sur Poutine,
      • le passage sur l’interventionnisme é.-u. fait partie visiblement des bests of, j’imagine pour prouver la mauvaise foi de l’intéressé…
      • enfin, surprise !, le monstre n’a pas demandé à voir les questions au préalable. Cette surprise est assez risible, dans la mesure où les questions posées sont d’une prévisibilité absolue…

      http://lci.tf1.fr/monde/europe/vladimir-poutine-invite-exceptionnel-de-tf1-et-d-europe-1-mercredi-8429412.h

    • Il paraîtrait que ce serait un souci de traduction...

      http://www.arretsurimages.net/breves/2014-06-05/La-question-d-Elkabbach-tentative-d-approche-id17532

      Agressif, Gilles Bouleau, le plus impavide des présentateurs ? L’horrible malentendu éclate soudain : Poutine a compris que Bouleau estimait qu’une guerre s’approche (dans le temps), alors que Bouleau exprimait une analyse géographique (dans l’espace). On tremble d’imaginer que des négociations entre chefs d’Etat puissent être exposées à ce genre de malentendus. Erreur de traduction, accusation infondée d’agressivité, réplique énervée ("agressif, moi ?") : le ton peut monter si vite ! Apparemment, la fameuse phrase de Poutine sur Hillary Clinton, qui avait comparé l’armée russe aux nazis ("il est préférable de ne pas débattre avec les femmes"), qui a aussitôt déchaîné Twitter, a été victime du même accident de traduction, Poutine voulant apparemment dire qu’il valait mieux « ne pas se disputer » avec les femmes (erreur de traduction aussitôt signalée par le vigilant concurrent de TF1 à Moscou, le correspondant de France 2 Alban Mikoczy). Peut-être, finalement, est-il préférable pour la paix que Poutine et Obama ne se rencontrent pas. Et si les sommets internationaux étaient davantage source d’escalade que d’apaisement ? Il faudrait revoir toute l’histoire du monde à la lumière de cette hypothèse hardie.

    • En effet, prévisibilité absolue, et préparation impeccable de Poutine à ce sujet. Sous toutes les latitudes, toujours les mêmes narratives, les mêmes questions téléphonées sur les sujets moraux, plutôt que sur les soucis concrets de gouvernance mondiale... Sa réponse sur le Mistral « J’espère que nous sommes entre professionnels... et que nous respecterons nos contrats respectifs... ».