• Cent ans depuis Sarajevo
    http://www.wsws.org/fr/articles/2014/jui2014/pers-j30.shtml

    Le mouvement socialiste qui se développait dans la classe ouvrière, sous la bannière de la Deuxième Internationale, s’alarmait de plus en plus des dangers soulevés par le #militarisme capitaliste. La possibilité d’une #guerre entre « grandes puissances » était née de la nature même du #système capitaliste.

    Dès 1902, le théoricien marxiste Rudolf Hilferding avertissait que « le fait que la lutte pour le marché mondial s’accentue ne peut pas ne pas avoir de conséquences sur la politique étrangère des pays capitalistes. » Il fit remarquer que « L’augmentation des armements, l’expansion de la marine, la politique intérieure réactionnaire, la violence et les menaces à la paix dans les relations étrangères : telles sont nécessairement les conséquences de cette toute nouvelle phase de la politique commerciale capitaliste. » [Cité dans Discovering Imperialism : Social Democracy to World War II, edited by Richard B. Day and Daniel Gaido (Chicago, 2011), pp. 348-49 dans la version anglaise]

  • L’attaque du Financial Times sur Thomas Piketty
    http://www.wsws.org/fr/articles/2014/jui2014/pikk-j07.shtml

    La motivation derrière les critiques du FT est de caractère politique, et ce de façon transparente. Dans son éditorial à ce sujet, « De sérieux doutes planent sur l’ouvrage de Piketty », les rédacteurs en chef du journal soutiennent que les supposés problèmes dans les données de Piketty « remettent en question sa thèse selon laquelle il y a une tendance naturelle dans le #capitalisme à ce que la richesse devienne de plus en plus concentrée entre les mains des riches ». Le FT va même jusqu’à prétendre qu’à cause des problèmes avec les données, « il est justifié de remettre en question la conclusion que la richesse des plus riches a augmenté depuis 1980. Sans ce résultat, il ne peut y avoir une loi d’airain du capitalisme qui mène vers l’#inégalité toujours grandissante. »

    Malgré les assurances répétées de Piketty qui dit ne pas s’opposer au système capitaliste (et ne propose pas, en fait, de « loi d’airain » de l’inégalité), les données qu’il a amassées et présentées sous une forme cohérente ont clairement rendu le FT, et ceux pour qui ce journal parle, très nerveux. Bien qu’ils ne mentionnent jamais le mot, c’est le socialisme qu’ils ont à l’esprit.

    Dans son attaque contre Piketty, le Financial Times parle pour des sections puissantes de l’aristocratie financière qui pressentent les immenses tensions sociales qui montent en Europe, aux États-Unis et internationalement. Ils sont tous bien conscients qu’ils trônent sur un système économique qui a perdu toute crédibilité aux yeux de millions de personnes. Toute admission de l’#illégitimité de la vaste #richesse qui a été accumulée par une minuscule couche de la population est, de leur point de vue, dangereuse.

  • L’attaque du Financial Times sur Thomas Piketty
    http://www.wsws.org/fr/articles/2014/jui2014/pikk-j07.shtml
    Par Joseph Kishore
    7 juin 2014

    Dans une série d’articles et un important éditorial publiés le mois dernier, le Financial Times a monté une attaque calomnieuse contre Thomas Piketty et son livre, Le capital au XXIe siècle.

    Le journal prétend avoir découvert de sérieuses lacunes de données qui remettraient en question les thèmes centraux de l’ouvrage : à savoir que la concentration de la richesse augmente à travers le monde, et aux États-Unis et en Europe en particulier. Un article publié à la une portant le titre provocateur « Les données exhaustives de Thomas Piketty sur l’inégalité s’avèrent fausses », affirme que les auteurs ont trouvé « des entrées de données et des erreurs inexpliquées sur lesquelles sont basés les principaux graphiques du livre ».

  • Fissures dans l’unité du G7 sur de nouvelles sanctions contre la Russie
    Par Bill Van Auken
    7 juin 2014
    http://www.wsws.org/fr/articles/2014/jui2014/fiss-j07.shtml

    Alors qu’Obama n’a pas cherché à rencontrer Vladimir Poutine, la plupart des autres membres du G7 ont organisé des discussions bilatérales avec le président russe qui avait été invité par Hollande à commémorer le 70e anniversaire du débarquement de Normandie durant le 2e Guerre mondiale.

    Hollande a défendu l’invitation disant que les Français savaient ce qu’ils devaient au peuple russe, le peuple soviétique de l’époque et que celui-ci fut héroïque dans sa défense face aux divisions nazies et face aux souffrances. Le président français organisa deux repas séparés jeudi soir : un dîner dans un restaurant parisien avec Obama et un souper avec Poutine à l’Elysée.

    La chancelière allemande Merkel, qui a dit lors d’une conférence de presse « il ne s’agit pas de menaces… nous voulons le dialogue » et le premier ministre britannique Cameron ont également organisé des rencontres séparées avec Poutine. Le premier ministre japonais Shizo Abe a dit lors d’une conférence de presse à Bruxelles « j’espère continuer le dialogue avec le président Poutine. » semblant regretter que Poutine n’était pas présent au sommet.

    Ben Rhodes, le vice conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche a exprimé l’hostilité de Washington à ces réunions bilatérales. « Nous avons toujours dit que nous ne voulions pas que divers pays aient des conversations par-dessus la tête du gouvernement de Kiev sur l’avenir de l’Ukraine. » a-t-il dit à des journalistes.

    Pour sa part, Poutine, qui représente les intérêts d’une couche dirigeante d’oligarques milliardaires ayant une richesse substantielle investie à l’Ouest, a signalé qu’il était prêt à un compromis sur l’Ukraine. Il a ordonné aux forces russes de se retirer des frontières de l’Ukraine et a reconnu les élections du 25 mai. On a annoncé le 5 juin que l’ambassadeur russe serait présent à l’investiture de Poroshenko samedi 7 juin.

    #G7 #Obama #Poutine #hollande #merkel #Poroshenko #Ukraine