Pourquoi les profs sont nuls ... d’après McKinsey
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Une enquête de la société de conseil d’entreprise trouve que les meilleurs bacheliers n’ont aucune envie de devenir prof, alors que la moitié des jeunes aux résultats médiocres considèrent une carrière d’enseignant comme une bonne carrière.
Ce résultat est plausible car en Allemagne il faut faire partie des diplomés hors du commun pour pouvoir se permettre d’envisager une carrière stable en dehors de l’administration de l’état.
Les enseignants titulaires allemands font partie des employés le mieux payés sans avoir un poste de dirigeant. On vous dira que la meilleure solution pour devenir riche c’est de devenir professeur au « Gymnasium » et d’épouser une collègue avec laquelle vous n’aurez pas d’enfants.
Un proverbe allemand dit qu’on a toujours raison de pester contre les fonctionnaires (= profs) paresseux et surpayés mais qu’il en faut au moins un dans la famille pour protéger son patrimoine . Alors si pendant vos prochaines vacances vous rencontrez des allemands en randonnée dans un coin éloigné paradisiaque de la terre, demandez leur s’ils sont enseignants, vous avez de fortes chances de ne pas vous tromper - à condition de pouvoir vous payer ce genre de vacances vous-même.
L’enquête McKinsey renforce les préjugés contre les professeurs alors qu’elle aurait pu choisir une perspective plus utile et éclaircissante : De quelle classe sociale viennent les futurs chefs d’entreprise et les futurs profs ? Est-ce que les résultats scolaires sont-ils le résultat des origines sociales et culturelles des bacheliers ? Est-ce qu’il y a une relation entre ses résultats au bac et la qualité professionnelle du futur enseignant ?
Il fut une époque où on considérait un solide échec scolaire comme gage de génie du genre Einstein. Depuis on a appris à faire confiance aux chiffres qui rendent la compréhension du monde beaucoup plus facile.
Lehrer als Job : Gute Abiturienten studieren nicht auf Lehramt - SPIEGEL ONLINE
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Fitte und leistungsstarke Abiturienten können sich kaum vorstellen, Lehrer zu werden. Attraktiv scheint der Beruf für Schüler mit wenig Selbstvertrauen und Durchsetzungskraft, zeigt eine neue Bildungsstudie.
Als Schüler fragt man sich ab und zu: Wer wird eigentlich freiwillig Lehrer? Meist ahnt man ja die Pädagogenkarriere nicht unbedingt für die beliebtesten Mitschüler voraus. Der Stifterverband für die deutsche Wissenschaft und die Unternehmensberatung McKinsey haben jetzt auch gefragt, welche Schüler später die Fronten wechseln.
Das Ergebnis: Nicht die Abiturienten mit Top-Noten, sondern die eher mittelmäßigen wollen Lehrer werden. „Während fast die Hälfte aller Abiturienten mit einer Durchschnittsnote zwischen 2,1 und 4,0 am Lehrerberuf ’eher’ bis ’sehr’ interessiert ist, trifft dies nur für 38,1 Prozent der Abiturienten mit einem Notendurchschnitt zwischen 1,0 und 2,0 zu“, heißt in einer neuen Studie. „Zudem geben nur wenige der guten Abiturienten (17 Prozent) den Lehrerberuf als eine tatsächlich infrage kommende Option an.“
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