Bug Girl’s Blog

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  • Does #Google+ hate women ? « Bug Girl’s Blog
    http://membracid.wordpress.com/2011/07/24/why-google-hates-women

    I have been Bug Girl online since at least 1997; as a blogger since 2005. I initially adopted a pseudonym because I had been the target of some white supremacist groups in the 90s, as well as experiencing stalking.

    Later I discovered that I had become a high-enough level civil servant that I was actually PROHIBITED, by law, from having opinions online. I controlled enough of the state budget that my activities online, if connected to my real name, could be seen as lobbying. It looks like my current job in Connecticut is going to be bound by the same rules.

    I also only feel free to talk about my disability (I have epilepsy) and my status as a rape survivor under this pseudonym. I don’t want my students, my employer, or my mom to find out these secrets about me from Google.

    #pseudonymes

    d’autres raisons encore : apprendre, jouer, être timide…

    • Ce qu’on peut répondre, même si au final je suis d’accord avec les pro-pseudos, c’est qu’on peut aussi… ne pas faire tout ça sur Google +. Il y a des tonnes de services en ligne qui existent (ici par ex), raconter ses aventures qui nécessitent l’anonymat sous Google + ne semble pas une obligation indépassable.

    • oui @baroug tout comme c’est pas grave de se faire refuser l’accès à une boîte de nuit, on peut toujours aller s’amuser ailleurs…

      ce qui m’inquiète c’est que l’idée d’une identité obligatoire sur internet est en train de s’imposer : l’Etat le veut, les entreprises le veulent, comme disait si bien Eric Schmidt

    • @fil : c’est ce qui m’a toujours fait peur avec un service centralisé d’identités comme OpenID, même si on peut y mettre un pseudo.

    • Ce qui est étonnant c’est également que Google se sente assez fort pour bloquer des comptes qui ne lui conviennent pas. Tout comme Apple interdit des applications sur son Apple Store ou Amazon a pu supprimer des ebooks sur les appareils de ses clients.

      C’est intéressant car Google ou FaceBook utilisent des logiciels libres pour construire des produits fermés et privateurs de liberté.

      Et on peut dès maintenant toucher l’internet selon leurs voeux : celui où chaque utilisateur est ciblé, profilé et soumis.

    • Le problème avec l’analogie de la boite de nuit c’est qu’y être refusé est lié à des questions de discrimination, raciste ou sociale, ce qui ne me semble pas être le cas ici.

      Par ailleurs il me semble que comme pour Facebook, les réclamations des vétérans du net acteurs du libre ont quelque chose de dérisoire dans la mesure ou ces systèmes représentent leur némésis.

    • Par contre, je pense tout haut et quelqu’un doit l’avoir déjà dit mais après ce qui c’est passé pendant les révolutions arabes avec facebook et twitter, on pourrait imaginer qu’une des raisons d’interdire l’anonymat est d’empêcher l’utilisation de Google + à des fins politiques.

    • @fil @baroug J’ai une tendance à abonder dans ton sens, Fil, la volonté de plus en plus contraignante des industriels du net et de certains politiques à vouloir que l’identité « réelle » et les identités « virtuelles fusionnent ».

      Comme si on ne pouvait plus être connu dans certains cercles humains sous un pseudo (par exemple ça c’est beaucoup fait dans des organisations militantes) à son boulot sous une autre et se faire appeler Nanard sur le terrain de foot sans que personne ne connaisse ni ton « vrai nom » ni ton adresse.

      Là où le bas blesse c’est qu’il y a encore dix à quinze ans, la question des alternatives était perçue comme pertinente, les serveurs de mail, les projets de serveur web protégeant la vie privée pullulaient.

      L’accélération technique, le cloud computing, le confort attendu (usage facilité), la popularité des plateformes commerciales, font - mais Seenthis démontre un peu le contraire - que les alternatives rament, au loin. Et c’est surtout ça qui est flippant. Il y a encore dix ans, ça ne nous posait pas vraiment de problème de ne pas avoir de compte hotmail et de ne pas passer par Aol. Aujourd’hui, ne pas être sur Facebook d’une façon ou d’une autre (avoir un simple compte pour accéder à certaines pages) te catégorise asocial et d’autant plus que tu refuses que tes collègues de travail aient accès à ton profil. Pire c’est refuser que ton profil perso soit accessible à un futur employeur qui te rends suspect.

      L’usage qui a été fait des traces variées du tueur d’Oslo sur le net me laissent aussi perplexe. Un simple like (Wow en l’occurrence) et la machine à interprétations fumeuses est en marche. Tu as liké un obscur groupe hardcore en 2008 ça veut surement dire quelque chose.