• Des conséquences du « bannissement » des « faux noms » de Google+ :

    Jay Freeman - Google+
    https://plus.google.com/116098411511850876544/posts/4t8sFLLK4hK
    In all of these cases, no malice is involved: no one is trying to do something bad to Google+, or to their followers, and using “weird” or “hidden” identities to do so. Instead, we have people from different cultures, with messy histories, who were taught to value their privacy, or even might be concerned about how they will be seen by others; all who are not just being told to leave Google+, but sometimes (if we trust the numerous reports of this occurring) being cast from Google entirely, losing access to their e-mail, documents, and maybe even phone numbers, because they decided to try out Google+.

    #real_name #nom #google_plus #culture #suspension #suppression #google+

    • pas sûr qu’il y ait des cas où ils ont réellement perdu leur email à cause du #plusgate. moi je suis au coin, réduit au silence, mis à l’index, interdit de m’enthousiasmer, sommé de me taire… mais j’ai encore mon mail

    • Ce cas évoque la suppression de l’ensemble des services de Google avec pertes et fracas, sans aucune explication de la part du géant de l’Internet :

      http://www.twitlonger.com/show/bt2p2o
      Dear Google,
      I would like to bring to your attention a few things before I disconnect permanently from all of your services.

      Et voici un commentaire pertinent de cette affaire :

      Why you shouldn’t trust Google (or any cloud service) with your data
      http://www.zdnet.com/blog/hardware/why-you-shouldnt-trust-google-or-any-cloud-service-with-your-data/13860
      Getting ready to enthusiastically shovel all your data into the cloud? Here’s a cautionary tale of what can happen when your connection to that data is pulled because of accusations that you violated Terms of Service.

      Est-ce lié au « Plus Gate », comme tu le tagues ? Cela semble être le cas. L’affaire mérite d’être suivie.

      Personnellement, je vois plus ici un défaut lié à la dépendance vis-à-vis d’un même prestataire en général qu’un défaut lié à Google Plus en particulier.

      Ce que les bannissements de Google Plus nous apprennent est qu’en réalité, on donne à ce prestataire qu’est Google le droit de vie et de mort sur nos données, et de leur exploitation à vie (et pas juste durant la durée de vie du service ou de notre utilisation de celui-ci), en plus de notre présence et de notre visibilité en ligne.

      À quel autre prestataire que Google fournirions-nous de tels avantages ? Pour autant, Google mérite-t-il tant de confiance de notre part ? Son métier du moment n’est-il pas de revendre toutes nos données personnelles à des tiers, actuellement sous la forme de publicités ciblées, mais... à l’avenir ? Qui peut prédire cet avenir, justement ?

    • dans un twitlong subséquent il dit que ça n’est sans doute pas lié à G+

      I should also mention that I’m getting a lot of questions about whether or not my Google Plus account could have had anything to do with this. The answer is no. Matt Cutts also said that it would be a different scenario if it had been the cause. This is also not adwords or adsense related since I was not signed up for those programs and I don’t know the first thing about them.

      http://www.twitlonger.com/show/budne8

      mais il dit aussi qu’il n’a toujours aucune réponse de Google…

    • La discussion sur Hacker News est une mine d’or. En plus des arguments développés en faveur ou contre l’usage de « vrais noms », on peut y trouver des références documentaires tout à fait intéressantes, comme cette définition du « nom » :

      http://www.hl7.org/v3ballot/html/infrastructure/datatypes_r2/datatypes_r2.html#dt-EN
      Definition: A name for a person, organization, place or thing. A sequence of name parts, such as given name or family name, prefix, suffix, etc.

      qui est particulièrement intéressante, mais... tellement complexe à mettre en œuvre ! Car si pour la plupart d’entre nous, le nom d’un individu est constitué d’un prénom et d’un nom de famille, c’est une définition particulièrement simpliste. Rien que dans les prénoms, on note l’usage de prénoms composés (notamment en France), ainsi que de seconds prénoms, voire de seconds prénoms composés, voire... Le nom ? On peut en avoir un à particule, voire un composé, voire... Les possibilités sont tout simplement impressionnantes, si l’on veut toutes les implémenter tout en normalisant le tout pour un usage aisé dans le cadre d’un traitement informatique.

      Pour en revenir à la discussion de Hackers News, je note que moi-même, j’utilise un nom d’usage qui diffère du nom apparaissant dans mes papiers d’identité, et que cette situation, si elle n’est pas particulièrement courante, reste banale : on a tous des surnoms, des sobriquets, ou encore des pseudonymes que la nouvelle politique psychorigide de Google+ ignore au détriment du respect des personnes.

      Ceci dit, Google favorise de fait les abus. Oh, je ne parle pas des abus propres à Google, mais des abus découlant d’un profil public des gens sous leur « véritable » identité. Rien que le fait d’avoir une identité publique, sans autre élément que son nom, peut poser un problème, comme le notent certains participants à la discussion de Hacker News. C’est d’autant plus gênant lorsqu’il existe un lien direct entre nom et adresse de contact, que cela soit dans le domaine du spam ou le domaine du harcèlement en général, comme relaté dans cet article :

      Le cadeau de Google et Facebook aux spammeurs
      http://korben.info/google-mail-spam.html
      Seulement, il y a un hic : Google vous propose d’afficher un profil public ayant comme URL votre boite Gmail.

      De mon côté, je m’intéresse de plus en plus aux identités virtuelles visant notamment à protéger la vie privée des gens. Du coup, ce type de conversations m’intéresse au plus haut point :

      De l’intérêt d’une identité virtuelle
      http://unearaigneeauplafond.fr/avatar-identite-virtuelle
      Difficile d’être parfaitement anonyme sur Internet. Nous fournissons des informations particulièrement riches sur nous mêmes, que cela soit à titre privé ou à titre professionnel.

      C’est d’autant plus gênant que tous ces fichiers sont inter-croisés, et qu’il est aisé de récupérer ces données personnelles :

      Le nom des visiteurs de mon site directement dans mes statistiques !
      http://www.alban.us/blog/35-connaitre-le-nom-visiteurs-site-internet.php

      Bref, exiger le nom des gens pour un service tel que Google+ est plus qu’une ineptie. C’est un réel danger, voire la fin de notre vie privée, à savoir la fin de notre vie non publique.