• Le #harcèlement de rue et le #féminisme #bourgeois - Le nouvel Observateur
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/06/26/harcelement-rue-feminisme-bourgeois-253208

    On ne saurait cependant lutter contre la culture du viol, contre la société
    patriarcale sous toutes ses déclinaisons sans nous en prendre aussi et
    justement à l’élite, à celle qui dirige, fait des lois, commente nos
    faits et gestes, sans l’accuser elle aussi de ses violences, de son
    comportement abject.

    Parce que non, désolée, nous ne dénonçons pas la violence des riches de la façon dont nous dénonçons la violence des « pauvres », on ne dénonce pas la violence des Franco-Français de la façon dont on dénonce celle des autres ou du moins celle qu’on décrit comme étant autre.

    On parle de viols en réunion quand on parle de personnes blanches, de la police ou des politiciens, version policée donc des tournantes sordides
    perpétrées par les autres, ceux de l’au-delà du périf, les étrangers,
    les pauvres, ceux qui ne parlent pas sur France Inter.

  • Le harcèlement de rue et le féminisme bourgeois - Rue89
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/06/26/harcelement-rue-feminisme-bourgeois-253208

    Le traitement médiatique qui est actuellement fait du harcèlement de rue
    perpétue ce genre de distinction. Il contribue à renforcer l’idée selon
    laquelle le harcèlement de rue, le sexisme de masse serait l’apanage des classes populaires et des étrangers.

    C’est exactement ce genre de stéréotypes mensongers que Noémie de Lattre véhicule – et elle est loin d’être la seule – lorsqu’elle imite un accent de banlieue, lorsqu’elle décrit un jeune homme à la casquette à l’envers (stéréotype du « wesh » de banlieue), lorsqu’elle affiche son mépris pour ces hommes sous couvert de leur manque d’éducation, sous couvert qu’elle vaut mieux qu’eux, non pas parce qu’elle ne se permet pas les remarques qu’ils se permettent, mais parce qu’elle est plus éduquée et, lorsque enfin elle affirme que les auditeurs de France Inter ne se comporteraient pas ainsi.

    #sexisme

  • Le pire dans cette histoire qui montre bien la face « sociale » du FN, c’est que c’est un élu UMP qui se retrouve à défendre les droit de #cantine des #enfants de familles pauvres
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/06/26/conseil-municipal-apres-maire-fn-pontet-est-monte-grosse-mercedes-2

    « Non, Monsieur le maire, vos clichés sont dépassés. Nous sommes en 2014 et la crise touche tous les Français !

    La gratuité totale des cantines a un coût pour le CCAS de 25 à 30 000 euros par an. Par rapport au budget global de la commune de 47 millions d’euros cela représente environ 0,05 %. De qui se moque-t-on quand on parle d’économies ? La seule vérité, c’est qu’une nouvelle fois votre idéologie d’extrême droite se cache derrière cette décision [...].

    Aujourd’hui, vous, Monsieur Joris Hébrard, vous exercez une activité paramédicale. Si je comprends bien votre logique, est-ce à dire que vous refusez de soigner les allocataires de la #CMU [Couverture maladie universelle] ?

    Pour une famille de trois enfants, votre décision va représenter plus de 1 000 euros par an de dépenses supplémentaires. C’est une charge énorme qui viendra au détriment du minimum vital [...].

    Monsieur, vous avez augmenté votre indemnité de maire de 44% soit un peu plus de 1 000 euros par mois, cela représente plus de 600 repas par mois pour les enfants #pauvres du Pontet ! »

    Sans sourciller, le sourire aux lèvres, le maire FN répond qu’il fait ce qu’attendent ses électeurs. Il se dit « fier » de cette décision qu’il assume totalement et que cette mesure vise à « #responsabiliser » les parents qui doivent « prendre leur part dans le coût du repas afin qu’il ne soit plus totalement pris en charge par les seuls contribuables ».

    Et « beau gosse » de couper court au dialogue en faisant voter sa majorité qui, d’une seule et même main levée, adoptait la délibération.
    Puis il est monté dans sa grosse Mercedes

    #mépris_de_classe

  • Le harcèlement de rue et le féminisme bourgeois
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    De la même façon qu’on a caricaturé les fans de Dieudonné (je pense à la nauséabonde chronique de Nicolas Bedos sur le plateau de Laurent Ruquier le 11 janvier) comme étant des jeunes de banlieue abrutis, sans culture, sans bac +X et de préférence maghrébins, certains dénoncent le harcèlement de rue en faisant figurer en première ligne l’exacte même caricature. Source : Rue89