AnarSonore

http://anarsonore.free.fr

  • Les Journées Libertaires at Atheneo du Puy de Dôme
    http://anarsixtrois.unblog.fr/les-journees-libertaires

    L’Union Locale de la CNT-AIT 63 vous propose les Journées Libertaires ! Du 14 au 18 novembre, une semaine de débats, de projection, de conférences, un salon du livre libertaire, un concert… Ci dessous, l’affiche des Journées Libertaires et le programme détaillé ! Ne pas hésiter à nous contacter (cntait63@gmail.com) pour plus d’infos ou pour diffuser des programmes, coller des affiches…

    • Et si on essayait une fois par nous-mêmes...
      http://anarsonore.free.fr/spip.php?breve255

      Peuple et Culture ; 20h
      Lundi 14 novembre
      DEBAT « Anarchosyndicalisme à Clermont-Ferrand »
      Débat animé par des militant-e-s de la CNT-AIT 63

      L’Union Locale de la CNT-AIT s’est montée en 2010. L’anarchosyndicalisme se caractérise par sa lutte ouverte contre le capitalisme et l’Etat par l’auto-organisation des luttes, et par ke refus de participer aux instances représentatives. Il lutte aussi contre les partis politiques et les syndicats subventionnés. Dans une ville très ancrée à gauche, comment luttent les anarchosyndicalistes ? Qu’ont-illes à proposer concrètement ?

      Peupke et Culture, 20h
      Mardi 15 novembre
      DEBAT « La situation en Tunisie dans une perspective historique et à la lumière de l’actualité »

      Débat animé par des militants de la CNT-AIT Toulouse.

      En octobre dernier, des militants de la CNT-AIT Toulouse se sont rendus à un meeting transnational en Tunisie dans le but de coordonner les luttes. Ils nous parleront de ce qu’ils y ont appris, vu, et de la réception de leur message, le tous dans une perspective historique et anarchosyndicaliste.

      Salle Poly à Montferrand
      Mercredi 16 novembre
      PROJECTION -DEBAT « Lucio »

      Avec la présence de Lucio Urtubia

      Projection du documentaire « Lucio » de Aitor Arregi et Jose Mari Gaenaga, 60 mn, réalisé en 2006.

      Lucio est un militant anarchiste espagnol, qui se considère comme ’bandidos buenos" ou bon bandit. Ouvrier le jour, il se transformait en nfaux-monnayeur la nuit. Son action de plus grande ampleur a consisté en la falsification de chèques de voyages de la Citibank pour une valeur de 20 millions de dollars. En cette période de sauvetage des banques, Lucio nous parler de son histoire mais aussi des luttes que lon peut mener.

      Université Gergovia Amphi 3, 19h30
      Jeudi 17 novembre
      CONFERENCE-DEBAT « L’Affaire Sacco et Vanzetti »

      Conférence en présence de Ronals Creagh (historien et sociologue) auteeur du livre « L’Affaire Sacco et Vanzetti » (Editions de Paris, 2004).

      Nicola Sacoo et Bartolomeo Vanzetti étaient deux militants anarchistes ouvriers italiens, qui avaient émigrés aux Etats-Unis. Le début des années 20 marque une première grosse crise du capitalisme. L’Etat désigne des bouics émissaires, les étrangers et les révolutionnaires. Accusés à tort de braquage, les deux italiens sont arrêtés et condamnés à la peine de mort et exécutés en 1922, malgré une protestation internationale. un signal aux exploités qui voulaient en finir avec le système... Ronald Creagh reviendra sur cette affaire et les conclusions que l’on peut en tirer.

      Peuple et Culture, 10h-19h
      Vendredi 18 novembre
      Salon du Livre Libertaire

      Toute la journée, différentes éditions et librairies exposeront des dizaines de livres libertaires.

      Avec la présence des Cahiers de l’Anarchosyndicalisme de la CNT-AIT, des éditions du Monde Libertaire de la Fédération Anarchiste, des Editions Tahin-Party, de la librairie lyonnaise La Gryffe et du Centre International de Recherche sur l’Anarchisme de Marseille, ainsi qu’un infokiosque.

      Exposition des sculptures de Rémy Bricard

      C’est par la culture que nous nous émanciperons !

      CONCERT DE SOUTIEN
      Le soir, à partir de 21h au Raymond Bar

      Concert de soutien à l’Union Locale de la CNT-AIT, avec la participation de :

      La Fibre
      (rap conscient, Millau)

      Critical SoundSystem
      (cumbia-dubstep, Toulouse)

      Last Fuckin’ Delight
      (punk-hardcore, Rennes)

      Akestekoï
      (punk oï, légende locale)

      Entrées à prix libre en soutien

  • Sur le mouvement social en Grèce - AnarSonore
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?article535

    http://anarsonore.free.fr/IMG/mp3/vls15_09_11Grece_par_lieu_commun-1h08.mp3

    L’occupation de la place Syntagma à Athènes, décidée dans le sillage du mouvement des « indignés » espagnols et en réaction aux plans d’austérité du gouvernement grec, a duré deux bons mois (du 25 mai 2011 à l’expulsion des occupants fin juillet). Elle a été l’occasion d’expérimenter des formes d’organisation, de débat et de résistance qui ont donné un sens concret immédiat à l’idée de démocratie directe défendue par les occupants. Deux participants à l’occupation, membres du collectif Lieux communs, nous racontent les grands moments, les difficultés et les limites de cette expérience. Réalisé le 15.09.2011 par l’équipe de l’émission Vive la Sociale sur radio FPP

    Le mouvement grec pour la démocratie directe
    Le « mouvement des places » du printemps 2011 dans la crise mondiale - Première partie - Brochure n°18 - Collectif Lieux Communs - Septembre 2011
    http://anarsonore.free.fr/IMG/pdf/MouvementGrecDemocratieDierctPremierePartie.pdf

  • Un Autre Futur - octobre 2011 - AnarSonore
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?breve254

    La gauche, l’extrême droite et l’occupation de la kasbah

    La place centrale de Tunis ou siège le gouvernement a été occupé plusieurs fois après le 14 janvier. Les politiciens de gauche l’ont utilisé comme tremplin pour lancer l’idée de Constituante dans le débat public comme « alternative » à la dictature de Ben Ali et de son parti le RCD.

    Mais ils n’ont rien trouvé de mieux que de s’allier avec l’extrême droite locale (représentée par les salafistes) ! Bien que voyant qu’ils se faisaient dépasser par les islamiste (qui sont plus proche des gens parce qu’ils distribuent des victuailles aux présents et qu’ils jouent sur le sentiment d’appartenance à l’identité musulmane, pour lequel ils avaient évidemment plus de crédibilité que les staliniens et leurs alliés), les politiciens de gauche ont continué jusqu’au bout à travailler avec les islamistes.

    Le résultat est que les staliniens ont renforcé l’extrême droite à la faveur des occupations de la kahsbah ! Ils s’en sont bien aperçu et ont reconnu leur erreur mais le mal était fait et désormais les sondages désignent l’extrême droite salafiste comme le vainqueur du scrutin pour la constituante.

    http://anarsonore.free.fr/IMG/pdf/uaf_novembre_2011.pdf

  • Tunis, Athènes, Madrid et Fukushima sont partout - AnarSonore
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?breve253

    Qu’il s’agisse du sacrifice de l’humain sur l’autel de la technique, dans le cas du nucléaire, ou du sacrifice de l’humain sur l’autel des intérêts économiques, dans le cas des spéculateurs et des agences de notation, la situation est toujours la même : c’est une poignée d’ « experts » et de techniciens qui décide de nos vies.

    Ils ont d’autant plus de pouvoir qu’ils sont les seuls à prétendre maîtriser des mécanismes rendus volontairement incompréhensibles. Et ils prétendent seulement disposer de cette maîtrise, parce qu’il est évident que nous avons affaire dans le cas du nucléaire à un processus que nul n’est capable de freiner : un développement technique qui nous a échappé au point de rendre possible plusieurs fois la destruction de toute vie sur terre.

    Ce pouvoir, qui demeure bien réel du point de vue de ses effets, il faut le leur retirer . Et il est clair que notre réponse doit être la même, face à l’imposture de tous les « experts », y compris les « experts » en politique qui nous gouvernent. Il est clair par conséquent aussi qu’elle ne peut résider dans un combat écologique isolé des autres luttes sociales, combat qui a montré son inefficacité depuis maintenant 40 ans.

    Cette réponse ne peut être que le refus général d’une logique de société qui n’est que l’anti-démocratie pure et simple (la société des « experts »), et que nous n’avons que trop subie. Si l’explosion de la centrale de Fukushima a été provoquée par un événement naturel en apparence, elle reste principalement la conséquence de notre soumission à l’ordre et au pouvoir technico-économiques mondiaux. C’est cette logique que le peuple grec est en train de combattre. Et c’est contre celle-là aussi que s’est construit le mouvement des Assemblées Populaires en Espagne. Ce système, nous le subissons tous , et aucune élection n’y changera rien : nous devons apprendre au contraire à reprendre notre destin en main, par l’exercice de la démocratie directe et l’institution des Assemblées Populaires.

    C’est à nous-mêmes qu’il appartient de décider de nos vies .

    CNT-AIT Toulouse


    http://anarsonore.free.fr/IMG/pdf/antinuke2.pdf

  • CrimethInc. Far East Blog » Dear Occupiers : A Letter from Anarchists
    http://www.crimethinc.com/blog/2011/10/07/dear-occupiers-a-letter-from-anarchists

    Appui et solidarité ! Nous sommes inspiré-e-s par les occupations sur Wall Street et ailleurs au pays. Enfin, le peuple prend à nouveau la rue ! Le momentum autour de ces actions peut potentiellement redonner de l’énergie à la protestation et à la résistance dans ce pays. Nous espérons que ces occupations vont augmenter en nombre et en substance, et nous ferons notre possible pour contribuer à ces objectifs.

    Pourquoi devriez-vous nous écouter ? Brièvement, parce que nous en sommes rendu-e-s au même point depuis longtemps déjà. Nous avons passé plusieurs décennies à lutter contre le capitalisme, à organiser des occupations, et à prendre des décisions par consensus. Si ce nouveau mouvement n’apprend pas des erreurs passées, nous risquons de répéter ces mêmes erreurs. Nous résumerons ici nos leçons apprises à la dure.

    Occuper, c’est pas neuf. La terre sur laquelle nous vivons est déjà un territoire occupé. Les États-Unis tirent leurs fondation de l’extermination des peuples autochtones et de la colonisation de leurs terres ancestrales, sans oublier des siècles d’exploitation et d’esclavage. Pour qu’une contre-occupation (car c’est certainement cela dont il s’agit ici) soit autrement qu’insignifiante, elle doit se souvenir de cette histoire. Mieux encore, elle devrait embrasser des deux bras l’histoire de la résistance, à partir de l’autodéfense autochtone et des révoltes d’esclaves jusqu’aux mouvements pacifistes et altermondialistes.

    Les 99%, c’est pas un corps social homogène : c’est beaucoup de monde. Quelques occupistes ont présenté un discours dans lequel le fameux « 99% » représente une masse plus ou moins homogène. Le visage des « gens ordinaires », qu’on nous présente souvent, est éminemment suspect : il appartient de manière prédominante à la race blanche et à la classe moyenne et de préférence solvable. C’est ce visage qui apparaît devant les caméras de télévision, même si malgré tout, cette frange de la population ne représente qu’une minorité.

    C’est une erreur de passer outre notre diversité. Tout le monde ne s’éveille pas aux injustices du capitalisme pour la première fois : plusieurs populations sont ciblées par le pouvoir depuis longtemps. Les travailleurs et travailleuses de la classe moyenne qui sont en train de perdre leur confort social peuvent apprendre beaucoup de ceux qui ont été du mauvais côté de la balance de l’injustice depuis beaucoup plus longtemps.

    Le problème ne réside pas que dans quelques pommes pourries. Cette crise n’est pas le résultat de la cupidité d’une minorité de banquiers ; elle est l’inévitable conséquence d’un système économique qui récompense une compétition de requins dans toutes les composantes de notre société. Le capitalisme n’est pas un mode de vie statique mais un processus qui consume tout, transformant le monde entier en profit et, par la bande, en désastre. Et maintenant que tout s’en est allé nourrir l’incendie, le système s’effondre, laissant même ses bénéficiaires précédents sur le pavé. La solution n’est pas d’en revenir à des traditions capitalistes plus anciennes - revenir à l’étalon-or, par exemple - car non seulement c’est impossible, mais en plus, ce stade moins avancé du capitalisme n’a jamais davantage servi les intérêts du fameux 99%. Pour sortir de ce putain de bordel, nous aurons à redécouvrir d’autres manières d’interagir.

    La police n’est pas notre alliée. Illes sont peut-être des « travailleurs et travailleurs ordinaires », mais leur emploi consiste à protéger les intérêts de la classe dirigeante. Tant qu’illes resteront policiers/ères, il est impossible de compter sur eux, peu importe avec quelle cordialité illes pourront agir. Les occupistes qui ne le savent pas déjà vont l’apprendre aussitôt qu’illes vont menacer l’ordre établi. Les gens qui insistent sur le fait que la police existe pour nous protéger et nous servir vivent probablement d’une vie confortable chez les privilégié-e-s, mais vivent surtout, sans aucun doute, d’une vie obéissante.

    N’idolâtrez pas l’obéissance à la loi. Les lois servent à protéger les privilèges des riches et des puissant-e-s ; leur obéir n’est pas nécessairement éthiquement correct ; c’est parfois même immoral. L’esclavage a déjà été permis par les lois. Les Nazis avaient des lois aussi. Nous devons, en regard de tout ça, développer notre propre esprit critique, au-delà de ce que les lois peuvent recommander.

    La diversité chez les participant-e-s ne se fait pas sans diversité des moyens d’action. C’est de la tyrannie intellectuelle que de prétendre savoir par quel moyen tout le monde devrait agir afin de construire un monde meilleur. Dénoncer autrui permet aux autorités de délégitimer, diviser et détruire le mouvement en tant qu’entité. La critique et le débat propulsent un mouvement vers l’avant, mais la poigne du pouvoir le paralyse. Le but n’est pas de forcer tout le monde à adopter la même stratégie, mais bien de découvrir comment toutes les différentes approches peuvent devenir mutuellement bénéfiques.

    N’allez pas prétendre que ceux et celles qui défient la police et les lois sont nécessairement des agents provocateurs. Beaucoup de gens ont de bonnes raisons d’être en colère. Ce n’est pas tout le monde qui veut se limiter au pacifisme légal ; des gens se souviennent encore comment se défendre. La violence policière ne sert pas qu’à nous provoquer : elle sert aussi à nous terroriser et à nous blesser, jusqu’à ce que la peur nous condamne à l’inaction. Dans ce contexte, l’autodéfense est essentielle.

    Croire que ceux et celles qui affrontent physiquement les autorités sont en quelque sorte des allié-e-s de ces mêmes autorités, c’est non seulement illogique, mais ça s’attaque également en substance à la contestation, tout en rejetant le courage de ceux et celles qui se préparent à participer à ce type d’action. Cette allégation est par ailleurs typique des privilégié-e-s à qui on a inculqué la foi dans l’autorité et le mépris de la désobéissance.

    Aucun gouvernement ni institution de pouvoir centralisé ne mettra jamais les intérêts de la population devant ceux des puissant-e-s. Ce serait naïf de le croire. Le centre de gravité de ce mouvement devrait être notre liberté et notre autonomie, et l’aide mutuelle qui peut soutenir celles-ci. Certainement pas l’attente vaine de l’arrivée d’un pouvoir « imputable ». Un pouvoir « imputable », ça n’a jamais existé.

    Nous ne devrions pas, en conséquence, nous contenter de faire des demandes à nos gouvernant-e-s. Nous devrions créer les occasions de réaliser les demandes par nous-mêmes. Si nous le faisons, les puissant-e-s de ce monde devront prendre nos demandes au sérieux, au minimum afin de conserver notre allégeance et notre attention sur eux. Pour établir un meilleur équilibre, il faut développer notre propre force.

    D’innombrables mouvements ont appris à la dure que le fait d’établir leur propre bureaucratie, qu’elle soit « démocratique » ou pas, a finalement saboté les objectifs originels de leur lutte. Nous ne devons pas confier l’autorité à de nouveaux chefs, ni même créer de nouvelles structures décisionnelles ; nous devons trouver des moyens de défendre et d’augmenter notre liberté, tout en abolissant les inégalités dans lesquelles nous avons été plongé-e-s de force.

    Les occupations vont bénéficier de nos actions. Nous se sommes pas ici seulement pour « chuchoter dans l’oreille du géant ». On aura beau parler, ça n’empêchera pas le pouvoir de rester sourd comme un pot. Il nous faut créer un espace pour les initiatives autonomes et pour organiser des actions directes qui affrontent la source de toutes les inégalités sociales et injustices.

    Merci d’avoir lu ce message. Merci d’agir. Que vos rêves deviennent réalité.

    • Merci pour la source de la traduction, je l’ai reçu sans indication

      dogme de la non violence qui sert la répression policière

      autant que le dogme de la violence.

      La violence des masses est-elle contre-révolutionnaire ? - AnarSonore
      http://anarsonore.free.fr/spip.php?article30

      http://anarsonore.free.fr/IMG/mp3/la_violence_des_masses_est-elle_contre-revolutionnaire.mp3

      Le discours dominant nous habitue à un concept de violence aussi polyvalent que creux. Est dès lors réputée violente toute action qui ne rentre pas dans le moule de la protestation « citoyenne », du syndicalisme intégré ou des autres formes de contestation politiquement correctes. Globalement, le qualificatif « violent » est essentiellement une étiquette qui permet de stigmatiser l’adversaire. Par ce tour de passe-passe, il n’y a de violence que chez ceux qui contestent le système, tandis que les oppresseurs, qu’ils bombardent une cité, affament la moitié d’un continent ou torturent dans les commissariats et les camps, sont toujours les gardiens du droit et de la justice et finalement de véritables non-violents auxquels rien (si ce n’est une regrettable bavure de temps en temps) ne saurait être reprochée. Les révolutionnaires qui se prennent à singer cette rhétorique nous font assister à un étonnant spectacle et donnent l’impression de chercher à s’excuser de vouloir renverser l’ordre établi.

  • "L’ex-préfet-aux-champs et les poulets"
    http://sia32.lautre.net/Tracts.htm
    ou le choix entre le capitalisme sauvage de Vivadour et celui, verdâtre, du président socialiste du Conseil Général. Il existe un autre choix, celui de la dignité, de la résistance locale à ces implantations et de l’autogestion.

    Foin de ces défenseurs du paysage de pacotille ! Le Gers n’est pas un pays du bien-vivre, mais un territoire de pauvreté et d’inégalités criantes. Nous ne sommes pas contre l’industrie polluante parce qu’elle atteint le tourisme, mais bien parce qu’elle pollue, exploite et résume l’esprit destructeur du capitalisme !

    http://anarsonore.free.fr/IMG/pdf/le_prefet_et_les_poulets.pdf

  • Non à la division des luttes ! - AnarSonore
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?breve251
    tract à diffuser au cours de la manifestation du 27 septembre à Auch, et dénonçant l’instrumentalisation de la grève à des fins corporatistes et électoralistes par les centrales syndicales. Appel à ne pas voter aux élections, ni professionnelles ni présidentielles.

    Les grèves corporatistes, perlées et non bloquantes mènent à la défaite : c’est un fait et la leçon des dix dernières années.

    Quiconque le nie protège un intérêt autre que celui des travailleurs en lutte. La grève ne sera pas méprisée par le Gouvernement si elle est lancée dans le respect de l’effort et de la détermination des travailleurs qui la mènent. Les travailleurs veulent lutter contre la barbarie capitaliste, et seules les grèves interprofessionnelles et reconductibles sont à même de poser le rapport de force qu’ils désirent.

    http://sia32.lautre.net/Non%E0LaDivisionDesLuttesSeptembre2011.pdf

  • Les traîne-misère - AnarSonore
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?article534


    http://anarsonore.free.fr/IMG/mp3/Disc_3_-_10_-_Les_traine-misere.mp3

    Dédié à ceux à qui l’on dispute le pain, l’air, la vie … tout enfin ce dont ont besoin des êtres humains et ce à quoi ils ont droit. Dédié à ceux qu’on exploite, qu’on affame, qu’on emprisonne, qu’on mitraille, qu’on garrotte, qu’on jette en prison et dans les bagnes quand ils revendiquent leur droit à l’air. Dédié à ceux qui après quarante et cinquante ans de travail arrivent fourbus, désespérés et vrillés de douleurs à n’avoir même pas un morceau de pain sur la planche pour récupérer, ne fût-ce même que quelques jours.

    Dédié à ceux qui travaillent comme des bêtes de somme et qui ne vivent même pas aussi bien ! … dédié à ceux qui piochent comme des sourds dans les sombres profondeurs de la terre avec la perspective, en s’y rendant, d’y être ensevelis, ou, s’ils en sortent, de ne pas avoir à manger tout leur saoul…

    Dédié à tous ceux dont la résignation, l’intelligence, le courage, le travail entretiennent une poignée de parasites !…

  • Ecouter l’honnête - Introduction CD 2004 - AnarSonore
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?article533

    http://anarsonore.free.fr/IMG/mp3/Disc_3_-_01_-_Introduction.mp3

    Avis aux auditeurs et auditrices !

    Vous trouverez tout d’abord dans ce disque dix chansons. Les textes sont presque tous d’époque. Trois d’entre eux sont même de la main de compagnons de Jacob. La musique et les interprétations sont bien entendu actuelles. Vous pourrez aussi entendre une mise en scène du procès d’Amiens, vous savez ?, le fameux procès des Travailleurs de la Nuit qui, en mars 1905, permit à Jacob et à ses compagnons d’expliquer pourquoi ils considéraient le vol comme une entreprise révolutionnaire, et comment ils ont transformé les débats judiciaires en un tribunal dirigé contre la société bourgeoise. La grande presse déclarait que : “Ce n’est pas la société représentée par les juges et les jurés qui siègent au tribunal pour juger Jacob, chef des voleurs, c’est Jacob, chef de bande, qui fait un procès à la société“. Pour jouer cette petite pièce, nous nous sommes servis de divers documents d’époque. Enfin, vous savourerez deux témoignages, deux hommages : l’un de Pierre Valentin Berthier, l’autre de Robert Passas, qui, tous deux, furent amis de Jacob après son retour du bagne. Ils redisent encore une fois la volonté de cet homme de en jamais baisser la tête, ni devant ce monde marchand et ses lois iniques, ni devant la mort. “Avoir honte d’avoir honte“.

  • C’est la rentrée : «  Le niveau baisse !  » - AnarSonore
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?breve249

    Depuis des décennies, les dirigeants politiques brandissent des crises financières successives pour légitimer des mesures d’austérité, de quotas, de rigueur, de destructions d’emploi. Aujourd’hui ils tombent dans l’affirmation assumée du malthusianisme social le plus débridé. Pour justifier ce discours, ils s’appuient sur d’énigmatiques agences de notation, autoproclamées juges et arbitres de l’économie, qui seraient, nous dit-on là encore, en passe de décréter des «  faillites d’Etats  ». Ce qui est curieux c’est que les responsables de cette situation de faillite, les spéculateurs, les affairistes, les pilleurs de haut vol s’en tirent toujours et recommencent encore plus fort, sans être plus inquiétés que cela par la justice de ces mêmes Etats. Par contre pour réprimer quelques «  pillages de pauvres  », il n’y a ni failles ni faillites  : on a trouvé de quoi faire siéger jour et nuit les magistrats anglais, quitte à les payer en heures supplémentaires. Ce qui prouve bien que la « faillite des Etats » ne masque en réalité qu’un trivial recentrage.

  • Anarchosyndicalisme ! n°125 - AnarSonore
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?mot351


    LE CAPITALISME VERT AFFAME L’AFRIQUE

    Au sommaire :

     Allez, on s’y met tous ?
     C’est la rentrée : « le niveau baisse ! »
     Note de la dette, jeux boursiers et bouclier fiscal
     Emeutes de la misère en Angleterre
     Oslo,Uutøya, 2-07-2011 : crimes fascistes en Norvège
     Elections : le mythe de l’alternance politique
     De la différence en milieu d’extrême-gauche
     Manifestations sociales en israël
     Une hypothèse parmi d’autres...
     De retour du camping
     Cénétistement vôtre

    Télécharger Anarchosyndicalisme ! n°125 (PDF - 19,7 Mo)

    http://anarsonore.free.fr/IMG/pdf/A_125_SEPT_OCT_2011_ENTIER_FINAL.pdf

  • Igor Agar - La javAZF - AnarSonore
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?article331
    http://cnt-ait.info/IMG/mp3/Javazf1.mp3

    Dans la banlieue d’la ville rose
    y s’est passé quelque chose
    y avait l’usine d’ONIA*
    et maintenant elle n’est plus là
    Une explosion fantastique
    n’en a pas laissé une brique
    on cru qu’c’était Ben-Laden
    c’était l’industrie toulousaine

    Tous les bons élus rappliquent
    verser leur larme publique
    et d’une vibrante oraison
    ramener l’électeur à la raison...

    L’ouvrier, le prolétaire
    mêlé au cadre vulgaire
    partis en fragments épars
    qu’on ramasse sur un buvard

    Des hautes sphères aux bas-fonds
    l’étonnement est profond
    on savait pas qu’le progrès
    faisait des bombes avec l’engrais

    Était-ce bien ce qu’il fallait
    pour faire vendre du cassoulet ?
    saches qu’un de tes pires ennemis
    prolétaire, c’est la chimie...

    Total-Fina a tout fait
    pour déguiser les forfaits
    de ses sinistres chimistes
    accusant l’ouvrier fumiste

    Libéraux et socialaux
    et même les bons écolos
    à la solde de l’industrie
    continuent à polluer nos vies

    Combien d’ONIA* faudra-t-il
    pour que le peuple servile
    se libère radicalement
    de la dictature de l’argent ?

    Dans la banlieue toulousaine
    c’est de la faute à pas d’veine
    l’avenir sent l’ammoniac
    et on a la tête dans l’cul d’sac...

    *ONIA : c’est le nom par lequel les toulousains appelaient l’usine AZF, qui date du temps où elle dépendait de l’Office National de l’Industrie de l’Azote

    Version d’Igor Agar plagiée d’un tract anonyme de la manif du 25 septembre 2001 à Toulouse, lui-même plagié de la Java des bons enfants de l’incontournable compile situationniste « pour en finir avec le travail »

  • Le mythe de l’alternance politique (AnarSonore)
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?breve247

    L’alternance politique est un mythe politique [1] en France. On pourrait le définir comme le sentiment irrationnel, l’espoir, qu’à l’issue de l’affrontement réglé de candidats, l’élu va inaugurer une ère nouvelle. Irrationnel car il paraît bizarre dans un pays soi-disant démocratique et républicain de cristalliser tous les espoirs de changement sur le nom d’une personne, d’un individu, espoirs basés d’ailleurs sur l’élimination progressive des autres, de la minorité. Irrationnel car cet « affrontement électoral » augure un changement, mais que personne ne s’interroge sur la désignation des augures [2]. Irrationnel enfin car cette « lutte » personnalisée supprime ou remplace toute forme de lutte collective. (...)

  • Le mythe de l’alternance politique
    Sur ce mythe à l’œuvre qui explique en partie l’apathie de la société face aux attaques de l’Etat et du Capital : une mise en perspective à l’aide de textes de #Proudhon, #Bakounine et #Mühsam. Ce texte se veut un outil théorique argumentant le refus de voter dans une démocratie représentative.

    http://anarsonore.free.fr/spip.php?breve247

    Le mythe de l’alternance politique a donc la vie dure, car il a pour base cet échec de la Révolution, du changement véritable, qui a substitué à la réalité apparente et patente de la tyrannie une illusion politique où une fiction orchestrée par la machine à voter, la souveraineté populaire, a permis de maquiller la persistance du Pouvoir en liberté de choix.

    C’est la grande tâche des anarchistes de s’attaquer à ce mythe, de dessiller les yeux de l’homme-masse pour qu’il retrouve la vigilance et l’ironie qui permettent de gagner quelque liberté. Gageons que le silence plein de bruits qui caractérise l’accalmie réelle d’un pays fasciné par l’élection d’un homme nous donnera du fil à retordre. La véritable alternance politique serait la rupture du pseudo-Contrat Social par ceux qui ne l’ont pas signé, ce que l’on appelle la Révolution. Nous ne requérons ni anges, ni saints, ni héros, simplement la solidarité de tous les hommes face à leur problème : le Pouvoir.

  • #Maurice_Blanchard sur le suffrage et sa boîte à frissons.


    Voici un brûlot, délicieux car il en reste un petit alcool après qu’il a été lancé contre le navire électoral. Il convoque Montaigne et Dostoïevski, mais surtout la sève de l’ingénieur-poète.

    Urinez dans les urnes
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?article532
    http://anarsonore.free.fr/IMG/mp3/UrinezDansLesUrnes.mp3

  • #Castoriadis et #Varela

    Vidéographie Castoriadis http://www.agorainternational.org/videography.html

    Nous lançons aujourd’hui la rubrique « Vidéographie Castoriadis » pour le site Cornelius Castoriadis/Agora International qui nous a été suggérée par certains de nos abonnés.

    ENTRETIEN : FRANCISCO VARELA - AGORA INTERNATIONAL (CERISY 1990)

    http://vimeo.com/kaloskaisophos/entretien-francisco-varela-agora-international-cerisy-1990

    Cornelius Castoriadis sur AnarSonore :
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?mot49

    Notamment : De l’auto-organisation du vivant à la création humaine
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?article415

    Deux extraits d’archives de l’émission Parti pris de 1976 sur France Culture rediffusés dans Les vendredis de la philosophie du 12 juin 2009

    De Francisco Varela : Processus d’acquisition des connaissances
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?article261
    http://anarsonore.free.fr/IMG/mp3/Francisco_Varela.mp3