• Alerte #Diacétyle
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?breve275

    Alors que les premiers procès en #prud’hommes, après maints reports devraient se tenir en décembre (rappelons qu’il n’y en aura pas moins de 7 pour ce qui n’est qu’une PME !), alors que le procès de la liberté d’expression des salariés de #Nataïs se tiendra devant le Tribunal de grande instance d’#Auch le 13 décembre 2012 à 14 heures , la #CNT-AIT soulève un « lièvre » de plus : l’utilisation dans cette entreprise, d’une manière que l’on peut qualifier pour le moins de non réglementaire, d’un produit reconnu pour provoquer de graves pathologies professionnelles (et peut-être aussi chez le consommateur, la question est en cours d’instruction), le diacétyle. Comme toutes les autorités du département font semblant de l’ignorer, la lette ouverte suivante leur a été adressée le 28 octobre 2012 par la CNT-AIT. En recommandé.

    Rappel : Le géant du #pop-corn & la liberté d’expression
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?breve263

  • Nos ancêtres les démocrates
    http://www.lemonde.fr/livres/article/2012/11/23/nos-ancetres-les-democrates_1794063_3260.html

    Armé de sa folle érudition, qui n’exclut pas une part reconnue d’"intuition", #Alain_Testart brosse une fresque d’une remarquable audace, proposant rien de moins que saisir « le sens global de l’évolution » - depuis des sociétés sans richesse jusqu’à des sociétés structurées par la « propriété fundiaire », où travailler une terre ne suffit pas à s’en assurer la possession. A ses yeux, l’histoire a un sens, et le dire, ce n’est pas suggérer que la forme contemporaine des sociétés serait supérieure à celles qui l’ont précédée - tout laisse croire que les sociétés du paléolithique étaient socialement plus complexes que les nôtres ! -, mais prendre acte du fait qu’"à l’origine, tous étaient chasseurs" et que s’est inventé par la suite un mode de vie agricole, même si tous les peuples ne l’ont pas adopté. Avant l’histoire retrace cet ordre de succession, non nécessaire mais irréversible.

    Avant l’histoire. L’évolution des sociétés, de Lascaux à Carnac , d’Alain Testart, Gallimard, « Bibliothèque des sciences humaines »

  • L’évolution des espèces : conséquences pour la société
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?breve273

    Débat public

    Dans un climat de régression intellectuelle, politique et sociale, l’état des connaissances actuel ne devrait-il pas permettre d’affirmer le caractère universel de l’humanité ?

    Vendredi 30 novembre 20 h 30 au Cratère - 95, Grand-Rue-Saint-Michel

    #CNT-AIT, 7 rue St Rémésy, 31000 #Toulouse

  • L’entreprise #Nataïs annonce à grands renforts de publicité et de presse (l’une vaut l’autre) qu’elle est prête à embaucher 20 personnes : quelques précisions...
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?breve272

    Il nous semble important d’informer les travailleurs du #Gers que cette annonce, sous la Une élogieuse de La Dépêche (du mardi 30/10/2012), cache des difficultés de recrutement pour cette entreprise, difficultés que vous comprendrez aisément :

    Les conditions de travail y sont en effet très dures, pour nombre de raisons :

    _ Le #management à l’œuvre rend l’ambiance de travail délétère pour nombre d’employés qui démissionnent, ou partent soi-disant de leur plein-gré après une « rupture conventionnelle de contrat » où l’assistance et l’homologation de droit ne protègent pas tout le temps le travailleur,

    – Certains salariés, au poste de premix notamment, sont exposés sans les protections nécessaires et obligatoires à une substance très nocive, le #diacétyle,

    – Nataïs est une des entreprises championnes de la ##précarité, employant un volant d’intérimaires énorme par rapport au nombre de CDI,

    – Les « avantages sociaux » mis en avant par le Directeur Général sont moindres que les conditions normales d’emploi garanties par la #Convention_Collective étendue dont Nataïs relève, mais qu’elle se refuse à appliquer,

    – Toute activité syndicale réelle est réprimée et nombre de #licenciements sont contestés aux #prud’hommes pour leur caractère abusif et consécutifs à des faits de grève.

    Connaissant ces conditions de travail et la culture d’entreprise « musclée » qui y préside (voir le reportage de France3 du 24/05/12), le souci des jeunes affiché par Nataïs paraîtra au choix risible ou odieux : qui souhaiterait, sinon contraint, voir ses enfants commencer à travailler dans un tel établissement ?

    La direction de Nataïs nous donne de toute façon, et presque malgré elle, les règles du jeu : les travailleurs sont du "capital humain" , c’est-à-dire une ressource à exploiter comme une autre, une "matière première" .

    Dans ce département pauvre et au taux de chômage élevé qu’est le Gers, l’omerta règne sur cette entreprise qui procure des emplois - mais à quel prix ! - et des débouchés à des agriculteurs producteurs de maïs bientôt prisonniers de leur unique client.

    La course au développement, durable ou non, rend les politiques sourds aux conditions de travail des ouvriers de Nataïs et à leurs souffrances...

    Le changement, c’est maintenant, mais pas pour eux.

    Procurer du travail ne donne pas le droit de maltraiter les gens, et le département du Gers connaît malheureusement trop souvent le raisonnement inverse.

    SIA32/ #CNT-AIT
    http://sia32.lautre.net/Embauche%20Nata%EFs%20Peaufin%E9e.pdf

    http://sia32.lautre.net/Tracts.htm

    • U sredu, 26. septembra, nastavljen je montirani sudski proces beogradskim anarhistima optuženim da su avgusta 2009. godine bacili molotovljeve koktele na ambasadu Grčke u Beogradu. U početku optuženi za međunarodni terorizam, še-storo mladih ljudi je provelo gotovo pola godine u pritvoru, da bi u junu 2010. godine bili u potpunosti oslobođeni svih optužbi.

      Od šestoro optuženih, čak četvoro su članovi Anarhosindikalističke inicijative (ASI), koju je tužilaštvo u početku pokuša-lo da inkriminiše i kao organizaciju, pa je jasno da je ovaj potez države usmeren na zadavnje udarca čitavoj revolucionarnoj levici u Srbiji.

      U julu 2011. godine Apelacioni sud je ukinuo oslobađajuću presudu, i ponovo je pokrenut postupak protiv Tadeja Ku-repe, Sanje Dojkić, Ivana Savića, Nikole Mitrovića, Ratibora Trivunca i Ivana Vulovića. Na ovom ročištu svi optuženi su ostali pri svojim ranijim iskazima, ne izno-seći nikakve nove podatke u odnosu na prethodno suđenje, pa je nakon saslušanja svih optuženih, sudija odredio da se pro-ces nastavi, sa saslušavanjem svedoka, 14. novembar ove godine.

      http://www.inicijativa.org/files/da/da3-28.pdf

    • Tentative de traduction:

      Le mercredi 26 septembre s’est poursuivie le procès truqué des anarchistes de Belgrade accusés en août 2009 d’avoir jeté des cocktails Molotov sur l’ambassade de Grèce à Belgrade. Initialement accusé de terrorisme international, ces jeunes gens ont passé près de six mois en détention, et en Juin 2010 ils ont été entièrement acquittés de toutes les accusations.

      Parmi les six accusés, quatre sont membres de l’Initiative Anarcho-Syndicaliste (ASI), laquelle fût dès le début des poursuites incriminée en tant qu’organisation, il est donc clair que cette initiative du gouvernement visait à frapper les révolutionnaires en Serbie.

      En Juillet 2011, la Cour d’appel a annulé l’acquittement et a relancé une procédure contre les six anarchistes. Lors de cette audience, tous les accusés ont renouvelé leurs déclarations antérieures, ne présentant pas de nouvelles informations depuis le procès précédent. Après avoir entendu tous les accusés, le juge a ordonné que le procès d’instruction, avec l’audition des témoins, reprendrait le 14 novembre de cette année.

  • Appel aux salariés exposés au #diacétyle
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?breve271

    Parmi les produits utilisés par #Nataïs, il y a le DIACETYLE, responsable de la « maladie du #pop-corn » .

    Cet adjuvant alimentaire est relié par des études nombreuses à une maladie grave, parfois mortelle, une « bronchiolite oblitérante » connue sous le nom de «  Popcorn workers lung ». Elle peut rapidement détruire les petites bronches, entraînant une réduction catastrophique des capacités respiratoires. La maladie est progressive, irréversible et potentiellement mortelle. L’Institut américain de la santé et de la sécurité au travail a soulevé le problème depuis 1985. Une étude réalisée sur des rongeurs en 1993 a démontré qu’une seule séance d’exposition de 4 heures pouvait être mortelle. Des résultats largement similaires ont été retrouvés par l’Institut américain de la santé et de la sécurité au travail en 2006. Même une exposition très courte peut donc être dangereuse. Malgré ses alertes inquiétantes, reprises en français sur le site du très officiel IRSST (Institut de recherche, de santé et sécurité au travail, Canada) les autorités françaises n’ont toujours pas interdit ce produit, contrairement à ce qui se passe aux USA. Le pire, c’est que la méconnaissance de l’exposition au diacetyle entraîne des erreurs de diagnostic. C’est pourquoi nous invitons tous les salariés qui ont couru le risque d’être exposés au diacétyle à prendre contact avec nous afin qu’ils reçoivent les informations indispensables.

    Article extrait d’#Anarchosyndicalisme ! n°130

    Ecrire au journal

  • #Natais, le géant du #pop-corn – suite
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?breve270

    TINTIN AU PAYS DU POP-CORN

    Il était bien pressé d’en découdre, de « ne pas accepter l’inacceptable » et donc de traîner trois salariés licenciés devant les tribunaux pour injures et autres calomnies… Dans notre précédent numéro, nous avons reproduit intégralement les propos poursuivis http://anarsonore.free.fr/spip.php?breve263 . Les seuls retours que nous ayons reçus de nos lecteurs, ce sont des messages d’incrédulité.

    Il est vrai qu’il est incroyable de se retrouver devant un tribunal correctionnel pour avoir échangé sur un forum quelques mots de la plus grande banalité. Nous attendions donc avec une certaine impatience la journée du 24 mai 2012 puisque, ce jour-là, les trois salariés avaient été convoqués en bonne et dûe forme devant le tribunal. Nous pensions avoir droit pour le moins aux explications orales du plaignant, les explications écrites n’ayant pas emporté, c’est peu de le dire, notre conviction. Peine perdue. Au dernier moment, nous avons appris qu’il ne s’agirait que d’une audience de consignation : Nataïs a été appelé à déposer une somme symbolique pour pouvoir continuer son procès… et diverses dates ont été posées, de deux mois en deux mois, jusqu’à la véritable audience qui aura lieu (sauf recul de dernière heure) en novembre… Finalement, Nataïs ne semble pas si pressé que ça de faire connaître son argumentation...

    Même chose d’ailleurs aux Prud’hommes. Les deux premiers ouvriers de la série de sept qui ont déposé un dossier devaient passer en jugement ce 20 juin. Ils avaient déjà passé l’étape de la conciliation obligatoire. Leur avocate (retenue par un autre procès, celui d’AZF) c’était vue dans l’obligation de demander un report. Cette fois-ci, c’est le patron qui a demandé le report de l’audience. C’était pourtant une excellente occasion pour lui de s’expliquer enfin publiquement sur la question de la Convention collective. Faut-il rappeler que c’est le refus par Nataïs d’appliquer cette Convention qui a été la cause de l’unique grève qu’ait connue cette entreprise en une vingtaine d’années d’existence et de tout ce qui s’en est suivi, comme la création du Forum (celui dont les propos sont poursuivis) et la vague inédite de licenciements. Nous devrons donc attendre quelques mois de plus pour savoir comment la défense de Nataïs va expliquer que les arrêts de la Cour de cassation ne s’appliquent pas dans le Gers. Un grand moment juridique en perspective pour lequel on ne peut pas dire que l’on sente un véritable empressement…

    Mais revenons au 24 mai. Ce jour-là, à l’échelle du tribunal d’Auch au moins, il y avait abondance de journalistes. Le soir même, FR3 Midi-Pyrénées diffusait un reportage sur son journal (le 19/20) [1]. Le PDG de Nataîs était interviewé devant les chaînes de production. Quoi de plus normal ? Oui, mais, quand les salariés de Nataïs ont vu le reportage, ils ont immédiatement éclaté de rire : d’abord, parce la chaîne était déserte (aucun des ouvriers qui y travaille n’était présent à l’image, alors que la chaîne était en activité… ce qui est une situation pour le moins improbable, puisque, s’il y a pause, la chaîne est arrêtée) ; ensuite parce que les deux seules personnes que l’on voit à l’image en plus du patron, justement à côté de la chaîne, affublées comme le sont les ouvriers de production, c’est une administrative (mais que faisait-elle hors de son bureau ?) et un cadre de maintenance (qui n’est donc pas affecté au travail à la chaîne). A chacun de trouver son explication à ce double miracle médiatique. Mais, pour nous, il a un arrière goût de « Tintin au pays des Soviets » (album dans lequel des décors en carton-pâte ont pour rôle de tromper notre jeune reporter sur la réalité locale). Après « Tintin au pays des Soviets », Tintin au pays du Pop-corn ?

    R.G.

    [1] Le reportage est passé le 24 mai, sous le titre erroné "Ariège : Nataïs aux Prud’hommes" C’est sur : http://midi-pyrenees.france3.fr/info/natais-aux-prud-hommes-74058258.html?onglet=videos (attention, il existe aussi sur FR3 une version courte de ce reportage qui ne comprend pas le passage que nous commentions ici).

    #Anarchosyndicalisme ! n°130

  • #Anarchosyndicalisme ! n°130 - Juillet-Août 2012
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?mot367

    MAISONS DE RETRAITE, #NATAÏS, #PÔLE-EMPLOI, SECTEUR ASSOCIATIF, #PSA, WESER BOURGOGNE, RESTAURATION...

    PENDANT LES VACANCES
    LA DÉGRADATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL CONTINUE !

    LIRE ÉGALEMENT DANS CE NUMERO : INCORRECTE CORRECTIONNELLE LIBÉRALISME DU DISCOURS & ANTI-ÉTATISME DE FOND _LA BELLE PROVINCE EN COLÈRE _VIOLENTES ATTAQUES CONTRE LA POPULATION ESPAGNOLE _SOLIDARITÉ MINEURS ESPAGNOLS _ROYAUME UNI : RÉSISTANCE À L’AUSTÉRITÉ _CÉNÉTISTEMENT VÔTRE...

    Télécharger Anarcosyndicalisme ! n°130 (PDF - 46.6 Mo)
    http://anarsonore.free.fr/IMG/pdf/A130.pdf

    #CNT-AIT

  • Pendant les vacances, l’exploitatiion continue
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?breve269

    Nous voici dans l’une des permanences publiques de la #CNT-AIT. Des compagnons viennent pour commenter l’actualité, pour parler « grandes idées », d’autres, tout simplement pour prendre des nouvelles, … et puis, il y a des personnes qui viennent pour la première fois, avec leur « problème gros comme ça » sur la patate, des personnes qui arrivent après un parcours plus ou moins long, parce qu’elles ont fini par rencontrer quelqu’un (un « quelqu’un » qui, généralement, est passé par les mêmes cases) qui leur a dit « Va donc voir la CNT-AIT », comme un dernier recours.

    C’est comme ça que nos permanences reçoivent, entre autres, quelques uns de ceux qu’on appelle par euphémisme des « travailleurs pauvres » et qui sont en réalité des travailleurs surexploités, des personnes pour lesquelles « anarchosyndicalisme » était jusque-là un terme inconnu, quand ce n’était pas un gros mot…

    En tant que participant régulier à l’une de ces permanences, j’ai ressenti le besoin d’écrire ces lignes pour quatre raisons. Tout d’abord, parce que le nombre de personnes en situation de surexploitation a explosé ces temps derniers. Ensuite, parce « les autres » (ceux d’entre nous qui ne sont pas dans la même situation) mesurent mal en général le niveau de pression auquel les plus surexploités sont exposés. Troisièmement, pour contribuer à détruire quelques mythes (institutions...). Enfin et quatrièmement, parce qu’il y a tant de choses que nous pourrions faire ensemble !

    #Anarchosyndicalisme ! n°130

    • Attention, c’est du lourd :

      Nous faisons la liste de celles qui ont été engagées ces dernières années (en tant que #femmes de ménage, pas en tant que cadres pour lesquelles les critères d’embauche sont différents) et nous tirons le constat : alors même que nous savons que des femmes vivant en couple stable se sont présentées pour être employées, toutes les embauchées sont des femmes isolées, généralement avec un ou deux enfants à charge.

      Ne voyez pas là un côté social de l’entreprise. C’est tout le contraire : une femme en couple peut s’appuyer sur le salaire du conjoint si elle a besoin de se défendre (c’est d’ailleurs le cas de Michelle, Marlène et Leila). Pas une femme isolée. Et quand l’entreprise prend la «  précaution » de ne signer que des contrats à temps partiel, quand de ce fait le salaire moyen tourne autour de 950 euros par mois, quand il y a le loyer à payer et les enfants à nourrir, quand il n’y a aucun appui autour pour prendre le relais en cas d’interruption de salaire (en cas de grève par exemple), la femme est bien obligée de tout accepter : les horaires qui changent au dernier moment, les heures supplémentaires payées aux calendes grecques, le travail de jour, de nuit, de week-end, de fête ; les tâches d’aide-soignante (comme retirer une sonde urinaire par exemple) alors qu’elle n’est que femme de ménage, la surcharge… et en plus, elle est obligée de la boucler si elle ne veut pas être jetée à la rue

  • Entretien avec #Fédérica_Montsény
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?mot1

    Enregistré à Toulouse il y a tout juste 30 ans, le 12 juillet 1982

    Préparation de l’insurrection
    http://cntait89.free.fr/souviens-toi_en_36/ecouter_federica_montseny/federica_01.mp3

    La veillée d’arme des travailleurs
    http://cntait89.free.fr/souviens-toi_en_36/ecouter_federica_montseny/federica_02.mp3

    Le soulèvement populaire
    http://cntait89.free.fr/souviens-toi_en_36/ecouter_federica_montseny/federica_03.mp3

    L’or de la banque d’Espagne
    http://cntait89.free.fr/souviens-toi_en_36/ecouter_federica_montseny/federica_04.mp3

    La création des milices
    http://cntait89.free.fr/souviens-toi_en_36/ecouter_federica_montseny/federica_05.mp3

    L’entrée au gouvernement
    http://cntait89.free.fr/souviens-toi_en_36/ecouter_federica_montseny/federica_06.mp3

    Los Amigos de Durruti
    http://cntait89.free.fr/souviens-toi_en_36/ecouter_federica_montseny/federica_07.mp3

    Quelle tactique de combat ?
    http://cntait89.free.fr/souviens-toi_en_36/ecouter_federica_montseny/federica_08.mp3

    Le rôle des communistes
    http://cntait89.free.fr/souviens-toi_en_36/ecouter_federica_montseny/federica_09.mp3

    Les femmes dans la Révolution
    http://cntait89.free.fr/souviens-toi_en_36/ecouter_federica_montseny/federica_10.mp3

    Mai 1937
    http://cntait89.free.fr/souviens-toi_en_36/ecouter_federica_montseny/federica_11.mp3

    Les Mujeres Libres
    http://cntait89.free.fr/souviens-toi_en_36/ecouter_federica_montseny/federica_12.mp3

    #19_juillet_1936

  • Vivre l’utopie
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?breve149
    http://video.google.fr/videoplay?docid=-6236239516470072435&hl=fr

    Film documentaire de Juan Gamero, F. Rios, Mariona Roca, Mitzi Kotnik.

    Interviews sur la Guerre Civile et la Révolution de 1936 en Espagne.

    Espagnol, doublé en français

    L’Espagne libertaire de 1936. Des militants libertaires témoignent de l’application concrète de l’anarchisme par plusieurs millions de personnes en Catalogne et en Aragon.

    #19_juillet_1936

  • #19_juillet_1936, révolution sociale et victoire sur le fascisme
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?article122

    Mille neuf cent trente six. Le talon de fer de l’État et du capitalisme écrase l’Europe. En URSS le capitalisme d’État s’installe dans une dictature sanglante. En Allemagne c’est le cauchemar nazi. En Italie règne le fascisme mussolinien. Au Portugal, Salazar impose la terreur.

    A l’opposé de cette domination bestiale qui étendra rapidement ses tentacules à tout le continent, les idéaux de liberté et d’égalité vont triompher un moment en Espagne grâce à la révolution sociale et libertaire du 19 Juillet 36.

    http://anarsonore.free.fr/IMG/mp3/19_juillet_1936.mp3

  • Le géant du #pop-corn au tribunal - SudOuest.fr
    http://www.sudouest.fr/2012/05/25/le-geant-du-pop-corn-au-tribunal-724584-2277.php

    En début d’après-midi, hier, ils étaient une bonne dizaine d’employés à patienter devant le tribunal d’Auch, aux côtés de Me Casero qui défend deux des trois anciens salariés de #Nataïs accusés de diffamation à l’encontre de cette société et de ses dirigeants.

    Plus précisément, ils sont accusés d’avoir proféré ces propos diffamatoires sur un blog, où les salariés de Nataïs échangeaient sur leurs conditions de travail.

    « Atteinte à titre personnel »
    Me Casero précise que tout cela se passait sur fond de conflit social dans l’entreprise, qui a connu une grève il y a un an et demi. Elle défend d’ailleurs en parallèles ces deux salariés, dans une démarche aux prud’hommes.

    Pour l’affaire de diffamation, l’entreprise Nataïs a cité directement trois personnes devant le tribunal, se fondant sur un rapport d’expertise qui a déterminé les adresses IP des ordinateurs depuis lesquels les propos incriminés ont été postés. Me Parera, qui défend la société, assure que tout cela s’est déroulé « hors conflit social. Il est question d’atteintes à titre personnel des dirigeants qui ne savaient pas qui étaient les auteurs des propos lorsqu’ils ont décidé de les poursuivre en justice ».

    Comme le délai de prescription est très court (trois mois) en matière de droit de la presse dont relève la diffamation, des audiences relais ont été établies les 28 juin et 20 septembre, mais les plaidoiries se tiendront réellement le 13 décembre prochain.

  • #Anarchosyndicalisme ! n°129
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?mot363

    Au sommaire :

    – Après les élections encore les élections !
    – Immigration et classes sociales
    – Wissam : Manipulation & autres traîtrises
    – Un scénario et un peu d’économie
    – Attaque fasciste contre un étudiant chilien
    – Brèves infos de l’AIT
    – Devoir de mémoire : les mennonites et Hitler
    – Dossier #Nataïs « le géant du pop-corn »

    Télécharger Anarchosyndicalisme ! n°129 (PDF - 4.3 Mo)
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/IMG/pdf/ANARCHO_129.pdf
    Lire en ligne tous les articles
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article511

  • Le géant du #pop-corn & ses amis
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?breve266

    #Nataïs : les visiteurs

    La vie d’une entreprise est riche et pleine d’imprévus… on y donne parfois des petites fêtes. Chacun s’amuse comme il peut et invite qui il veut. Justement, quelques salariés ont retrouvé le carton d’invitation qu’ils avaient reçu pour une manifestation exceptionnelle : la 20e récolte de «  maïs à éclater » faite par Nataïs.

    A cette occasion, le patron de cette «  entreprise pionnière de la culture du pop-corn en Europe  » avait tenu à inviter deux visiteurs de marque, des entrepreneurs qui partagent la même «  passion ». Parmi les deux invités, Michael Horsh qui indique sur le carton son site internet : www.horsh.com. La moindre des politesses, c’était que nous y allions surfer un peu. Une petite surprise nous attendait. L’onglet « A propos de Horsch » permet d’accéder à une « Fondation Horsch » dont «  Le but est d’investir ... dans l’esprit de l’organisation MEDA (Mennonite Economic Development Associates ... ) »

    Nous sommes des partisans résolus de la liberté de conscience. Nous ne connaissions pas les « mennonites ». On est donc allé sur un moteur de recherches et on a simplement tapé «  mennonites ». On a trouvé beaucoup de prêchi-prêcha, mais aussi, en fouillant un peu (par exemple du côté de l’Amérique Latine), des choses qui questionnent beaucoup. On vous laisse faire l’expérience.

    Le petit fouineur

    #Église_Mennonite

  • Le géant du #pop-corn & le syndicalisme
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?breve265

    #Nataïs  : interdiction de distribuer des tracts

    Si la liberté d’expression est un des piliers des droits de l’homme, la liberté syndicale en est un autre. On va voir ici même la conception qu’a Nataïs de la chose…

    Pour le contexte, disons que l’accord que nous allons commenter, passé entre Nataïs et les syndicats, se produit alors que la campagne pour les élections des représentants du personnel bat son plein dans l’entreprise. En tant qu’anarchosyndicalistes nous savons que ce système de représentation professionnelle entraîne pour les travailleurs un haut degré de toxicité. Nous en tirons les conclusions qui s’imposent et, en conséquence, nous ne nous présentons à aucune élection. Le cirque électoral, dans l’entreprise où ailleurs, nous laisse froids. Mais l’accord d’entreprise que nous allons commenter ici va plus loin, puisqu’il vise à anéantir une liberté syndicale basique, celle de distribuer nos tracts dans l’entreprise.

    Il s’agit là pourtant d’un droit. Il est acté par l’article L 2142-4 du Code du travail, lequel stipule textuellement que « Les publications et tracts de nature syndicale peuvent être librement diffusés aux travailleurs de l’entreprise dans l’enceinte de celle-ci aux heures d’entrée et de sortie du travail.  » Vous avez lu comme nous « DANS » . Mais, à Nataïs, c’est « HORS » . En effet, nous apprend le journal local, “ Le directeur général Jérôme Rethoré confirme (…) : « Avec toutes les organisations syndicales dont la CGT, un accord a été conclu. Il stipule clairement que la propagande syndicale avant les prochaines élections ne peut se faire que hors entreprise. »” [1]

    Et oui, pour incroyable que cela puisse paraître, les organisations syndicales ont signé un accord interne par lequel elles acceptent d’abandonner un de leurs droits fondamentaux ! Cet «  accord », plus que tous les baratins de communication, donne une idée très précise de l’ambiance qui règne chez Nataïs.

    Pour apporter une précision, il faut savoir, que, jusqu’à une date récente, il n’y avait que deux centrales syndicales représentées dans l’entreprise : la CGT et une organisation de cadres. Tout ça roulait à la perfection.

    La CGT, c’est le moins que l’on puisse dire, n’a jamais été virulente. Atone serait même le mot juste. On l’a vu lors de la grève de février, mais aussi avec l’histoire de la convention collective dont elle ne réclame l’application que du bout des lèvres et après, bien après, que les grévistes lui aient secoué les puces. On le voit encore plus depuis des mois, avec la vague des licenciements. La CGT a un électroencéphalogramme quasiment plat… Son rôle majeur jusqu’à présent a été de co-gérer le Comité d’entreprise et d’organiser le repas annuel avec le patron. Oui, mais, à partir du moment, ou même du bout des lèvres elle a demandé l’application de la convention… les choses se son gâtées gravement. Tout d’un coup a surgi dans l’entreprise un autre syndicat, la CFTC (Confédération française des travailleurs chrétiens) et, tout d’un coup aussi, comme par un effet de baguette divine, il est devenu majoritaire aux élections. C’est l’évêque qui doit être content. On espère que les chrétiens laisseront en partage une ou deux miettes du Comité d’entreprise à la CGT …

    Pour revenir à « l’accord », la CGT l’a effectivement signé. Quand elle a voulu distribuer ses tracts pour les élections, elle l’a fait hors de l’entreprise. Et elle a même payé de ses deniers un huissier (c’est totalement vrai, même si cela semble incroyable) pour faire constater qu’elle ne violait pas l’accord et qu’elle ne distribuait que hors de Nataïs !

    Tout ce petit monde semble avoir perdu la tête. Voici donc notre minute de droit [2] :

    Le principe de base, que connaît le moindre « bébé-juriste », c’est que la loi est « d’ordre public », c’est pourquoi elle s’impose partout et toujours. C’est pourquoi également les accords entre particuliers n’ont aucune valeur quand ils sont contraires aux dispositions de la loi.

    Cependant, cet « accord » n’est pas une première.

    Il y a déjà eu un petit malin de patron qui a essayé de faire cela (en l’occurrence, l’OPAC du Pas-de-Calais, un organisme social…). Mais là, il y a eu une salariée courageuse (une délégué syndicale) qui malgré tout a distribué des tracts à l’intérieur. Elle a bien sûr été virée. Et au final, la Cour de cassation a tiré les oreilles de l’employeur en déclarant que l’accord signé était, d’évidence, illégal. La jurisprudence de la Cour de cassation est donc parfaitement claire sur ce point et l’arrêt de sa chambre sociale du 27 mai 2008, n°85-46.050, rappelle que « … les dispositions d’un accord collectif ne peuvent restreindre les droits syndicaux que (…) les salariés tiennent des lois et règlements en vigueur » . Or, la distribution de tracts dans l’entreprise est «  tenue » de la loi. Aucun doute là-dessus.

    On savait déjà (avec l’histoire de la Convention collective applicable à Nataïs) que les arrêts de cassation ne s’appliquaient pas dans le Gers. Mais, maintenant, il y a récidive, ce qui n’a pas l’air de perturber les autorités locales. Elles ne sont pas au courant ? Elles ne lisent pas le journal ?

    Le petit anarchojuriste

    Notes
    [1] La «  Dépêche du midi  », édition du Gers, 20 avril 2011.

    [2] Il est paradoxal que ce soit nous, anarchosyndicalistes, qui devions faire ce « rafraîchissement » de mémoire à des patrons qui peuvent se payer des « responsables de ressources humaines » en série, des juristes tant qu’ils en veulent, à des syndicats qui disposent de permanents à la pelle et qui se déclarent « spécialistes » de droit du travail, ou à des auxiliaires de justice qui ont été requis pour constater qu’on applique bien un accord illégal.

  • Le géant du #pop-corn & l’humain
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?breve264

    #Nataïs emploi un peu moins de 25 cadres et environ trois fois plus de «  non-cadres  » plus ou moins stables (CDI et CDD de plus de trois mois). En 2011, il est passé chez Nataïs pas moins de 477 intérimaires. En 2010, il y en avait eu 381. Et 333 en 2009. Ces intérimaires sont pratiquement tous affectés à la production.

    Pour un ouvrier de production stable, Nataïs a donc employé en 2011 un peu plus de 15 intérimaires, généralement pour un très petit nombre d’heures chacun. 

    N’empêche qu’en 2011, les 477 intérimaires ont représenté l’équivalent de plus de 24 équivalents temps plein (ETP), soit 44 % des effectifs de la production (qui se montent à environ 54 ETP  : 30 CDD et CDI + 24 ETP intérimaires). Et on passe sur les CDD inférieurs à trois mois...

    Ah, ce souci de l’humain...

    ...

    DES LICENCIEMENTS COMME S’IL EN PLEUVAIT

    Février 2011 : Rupture de contrat de Ch. Procédure de contestation en cours devant les Prud’hommes d’Auch. Jugement prévu le 20 juin 2012
    Mars 2011 : licenciement de Br. Procédure de contestation en cours devant les Prud’hommes d’Auch. Jugement prévu le 7 novembre 2012.
    Mars 2011  : licenciement d’Ab. Procédure de contestation en cours devant les Prud’hommes d’Auch. Jugement prévu le 20 juin 2012.
    Juillet 2011 : licenciement de Ni.
    Août 2011 : licenciement de Ra. après mise à pied en juillet de la même année. Jugement prévu le 7 novembre 2012.
    Octobre 2011 : licenciement de Ju. Procédure de contestation en cours devant les Prud’hommes d’Auch. Pas de date à ce jour pour le jugement.
    Décembre 2011 : licenciement de So. Procédure de contestation en cours devant les Prud’hommes d’Auch. Jugement prévu vers octobre 2012.
    Décembre 2011 : licenciement de La.
    Mars 2012 : licenciement de Ma. Procédure de contestation en cours devant les Prud’hommes d’Auch. Pas de date à ce jour pour le jugement.
    Mars 2012  : licenciement d’Al. Procédure de contestation en cours devant les Prud’hommes d’Auch. Pas de date à ce jour pour le jugement.