Comme n’importe qui, elles finiront par avouer n’importe quoi…
Certaines interprétations de la phrase en question vont d’ailleurs dans ce sens : "tout confesser, y compris des crimes qu’elles n’ont pas commis".
The Big Apple : “If you torture the data long enough, it will confess”
▻http://www.barrypopik.com/index.php/new_york_city/entry/if_you_torture_the_data_long_enough_it_will_confess
Economist Ronald Coase is credited with the saying, but a 1977 source has his quotation as “If you torture the data long enough. nature will confess.” This is not the same meaning; the “nature” addition means that if you torture the data long enough, nature will confess its truth.
Ceci dit, celui à qui on attribue la phrase en question a aussi d’autres brillants succès à son palmarès.
Ronald Coase — Wikipédia
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Ronald_Coase
Depuis les travaux de Pigou, la théorie libérale acceptait l’idée que le marché soit inefficient face au phénomène des externalités. L’action de l’État était alors jugée nécessaire pour taxer les agents responsables d’externalités négatives et subventionner les agents producteurs d’externalité positives. Dans The Problem of social cost (1960), Coase condamne cette intervention qui modifie la répartition de revenus. Il suffit pour Coase d’attribuer aux agents du marché des droits de propriété sur les biens publics (ou communs), droits échangeables sur le marché. Par exemple, il faudrait instituer des droits de disposer d’air pur : si une entreprise pollue, les ménages environnants peuvent soit exiger l’arrêt de la pollution, soit vendre leurs droits à l’entreprise. Pour Coase, seul le marché est efficace pour gérer les externalités et l’État doit seulement garantir le respect des droits de propriété. L’État retrouve alors son rôle traditionnel, limité à la police et la justice.
Dans son article de 1974, The lighthouse in economics (Le phare dans l’économie), il remet en cause la vision classique de la tragédie des biens communs en prenant l’exemple souvent utilisé des phares. Il rappelle qu’en 1820, trois quart des phares anglais étaient gérés par des opérateurs privés et que la nationalisation ne date que de la fin du XIX. Se prononçant sur l’intérêt de la réglementation, il déclarait en 1997 ne pouvoir en trouver aucune qui ait eu de bons effets.