Arrêt sur images - décryptage de l’actualité des médias

http://www.arretsurimages.net

  • Mises à jour finales du blog d’un permaculteur qui habite maintenant en ville et ancien #anticiv qui fait maintenant louange de la #civilisation

    poke @koldobika il me semble que certaines phrases font écho

    https://grainedeflibuste.wordpress.com

    En effet, si je me suis lancé dans le jardinage avec autant d’énergie, c’est avant tout parce que j’avais d’une certaine manière été traumatisé par l’échec de ma première expérience d’entreprise, laquelle me tenait très à cœur. Pire, m’étant retrouvé endetté et incapable de subvenir à l’alimentation de mes enfants en bas-âge, je m’étais juré de toujours garder un potager productif, suffisant pour assurer un minimum d’assurance de pouvoir nourrir ma famille, y compris en cas de coup dur. Et après 5 ans de jardinage, et l’acquisition des techniques de #permaculture, j’ai fini par obtenir cette assurance, ce savoir-faire et cette capacité productive. Tant et si bien que cette seule assurance, cette seule certitude de savoir le faire et donc, d’être capable de le refaire si nécessaire, s’est retrouvée suffisante : dès lors pas besoin de cultiver un jardin en permanence, d’y consacrer du temps et de l’énergie, j’avais retrouvé confiance en moi et en l’avenir, le simple fait de m’en savoir capable me suffisait. Et je cessai alors de rejeter la faute de mon propre échec sur celui de la société toute entière, pour enfin accepter mes propres erreurs et m’autoriser à repartir sur le bon pied. Cette expérience de jardinage avait eu pour moi l’effet d’un rite de passage : en apprenant la survie autonome, j’avais acquis une nouvelle confiance en moi, et étais enfin devenu adulte.

  • Aude Lancelin virée pour avoir fait battre le cœur de « l’Obs » trop à gauche ? - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2016/05/19/aude-lancelin-viree-pour-avoir-fait-battre-le-coeur-de-l-obs-trop-a-gauch

    Le licenciement qui se profile est d’autant plus surprenant qu’il s’apparente à un traitement spécial réservé à la journaliste. L’autre directeur adjoint de l’Obs, Pascal Riché, a, lui, été relevé de ses fonctions au prétexte des mauvaises audiences du titre sur le numérique, dont il avait la charge, et de difficultés dans sa gestion des troupes. Mais, à la différence de sa consœur, il n’est pas menacé par un limogeage et devrait retrouver un poste au sein du journal. D’où la question qui commence à agiter l’Obs : le départ probable de Lancelin est-il lié à ses opinions politiques personnelles, peu en phase avec la ligne « sociale-démocrate » historique du canard ? « Ma décision est managériale, réfute Croissandeau. La direction de la rédaction ne fonctionnait pas bien. Il fallait changer l’équipe. Le rôle d’un adjoint est aussi de participer à la prise de décision. » Traduction par un proche de Croissandeau : « Elle n’a jamais assumé sa fonction de directrice adjointe de la rédaction. Elle n’intervient jamais en réunion, ne s’intéresse qu’aux pages débats. En plus, elle est glaciale, ce qui est un problème quand vous devez entraîner une équipe derrière vous. »

    Je ne lie pas l’obs ni rue 89 et je veux bien croire que le licenciement de Aude Lancelin soit motivé par une demande de Valls et/ou Hollande, mais le fait de la largué aussi salement fait partie des privilèges qu’on accord aux femmes. La remarque que j’ai mis en gras est du sexisme.
    #sexisme

  • Une cité maya découverte par un ado grâce aux étoiles ? - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2016/05/09/une-cite-maya-decouverte-par-un-ado-grace-aux-etoiles_1451449

    William Gadoury a 15 ans et son heure de gloire a sonné. Mais il était encore enfant quand il a commencé ses recherches en solitaire. Ce jeune Québécois se passionne pour la civilisation des Mayas depuis 2012 et la controverse autour d’une fin du monde prophétisée par la fin de leur calendrier. Mais ce n’est pas cela qu’il choisit d’étudier. William découvre l’expertise maya en matière d’astronomie, les grandes cités dont elle a parsemé l’Amérique centrale et à 12 ans, il lui est venu l’idée de vérifier s’il n’y avait pas un lien entre les astres et la géographie… si les Mayas ne tentaient pas de reproduire au sol les figures qu’ils voyaient dans le ciel.

    Depuis, il enchaîne les « expo-sciences », au Québec, en peaufinant sa théorie à mesure qu’il engrange les médailles. Sa conclusion intéresse aujourd’hui les archéologues et des chercheurs de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Ils veulent l’aider à écrire sa toute première étude dans une publication scientifique. Selon William Gadoury, les cités mayas reproduisent les constellations. Et il reste à découvrir une grande cité perdue dans la jungle, au Belize, dont il croit avoir repéré des vestiges sur Google Earth.

    #Maya #étoile #cartographie

    • La trop belle histoire de la cité #maya découverte par un ado québécois - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/articles/2016-05-10/La-trop-belle-histoire-de-la-cite-maya-decouverte-par-un-ado-quebeco

      Parmi les journalistes #sceptiques, on compte tout de même Morgane Kergoat, journaliste web à Sciences et Avenir. Interrogée par @si, elle nous raconte avoir vu passer l’info ce week-end mais avoir refusé de la relayer sur le site de Sciences et Avenir : « je trouvais l’histoire un peu trop romancée. J’ai surtout tiqué en apprenant que le jeune homme s’était étonné de savoir que les Mayas avaient construit leurs cités loin des rivières. Or c’est très naïf comme vision. Comme toutes les civilisations verticales, les Mayas ont bénéficié des cours d’eau des montagnes. J’y ai vu une méconnaissance du sujet ».

      Eric Taladoire, également spécialiste des #civilisations_mayas et par ailleurs superviseur de l’édition française des trois codex mayas utilisés par notre génie en herbe (qui pose en photo avec) ? Sa réponse est pire : « non seulement je souscris totalement aux propos de Marie-Charlotte Arnauld, mais j’en rajoute. Autant j’envisageais une manipulation de cet adolescent par des journalistes désireux de se faire de la pub à bon marché, autant la consultation de la longue notice de Wikipedia sur ce découvreur m’incite à penser à une manipulation préparée avec soin ». En effet, le jeune homme de 15 ans dispose d’une notice sur l’encyclopédie en ligne taillée sur mesure. Cette dernière stipule néanmoins que « l’admissibilité de cet article est à vérifier ». Motif : possibilité de canular.

      Marie-Charlotte Arnauld, directrice de recherche émérite au CNRS et archéologue de la Mésoamérique. Et que croyez-vous qu’on fit ? On la sollicita. Interrogée par mail, sa réponse est cinglante : « cette histoire de planification de l’ensemble des cités en fonction des constellations est une aberration : les constellations sont des constructions culturelles (il s’agit juste de relier des points), les nôtres nous viennent des Grecs ! » En clair, utiliser des constellations grecques comme Cassiopée et les appliquer aux civilisations mayas serait une hérésie. L’archéologue balaie d’une main la trouvaille de notre génie : « inutile de perdre son temps à essayer de situer son nouveau site, car de toutes façons, son hypothèse de départ est fausse : elle oublie 3 000 ans d’Histoire, en supposant que les cités étaient toutes fondées et occupées en même temps. » En effet, il est dur d’imaginer que les Mayas avaient un plan d’urbanisme calqué sur les étoiles qu’ils auraient déployé sur trois millénaires. D’ailleurs, rappelle l’archéologue, « les villes sont des fondations politiques, socio-économiques, circonstancielles. Il n’y a pas de grand dessein maya et la forêt tropicale se gère comme n’importe quel milieu naturel, millénaire après millénaire. Ce n’est pas la planète Mars ».

      Autre argument : « le Belize est archi-prospecté par des centaines d’archéologues, aucun grand site n’a échappé à tout ce monde-là, ni aux paysans ». Enfin, toujours selon l’archéologue, « obtenir des images satellitaires de la NASA ne veut pas dire qu’on a la caution scientifique de la NASA. D’ailleurs, les chercheurs intéressés ne sont pas nommés et les deux chercheurs mexicains contactés n’ont même pas daigné répondre. Bref, tout ça est utile pour ramasser 1 000 dollars et payer son voyage au garçon. Triste que les journalistes acceptent ces canulars ! »

  • K’ÀAK’ CHI’ : la cité Maya perdue de la 23ème constellation découverte par un môme <3
    Pourvu que cette découverte profite avant tout aux peuples #natifs, #indigènes, #autochtones, #indiens ou comme iels se nomment...

    http://www.journaldemontreal.com/2016/05/07/un-ado-decouvre-une-cite-maya

    William Gadoury s’est intéressé aux Mayas à la suite de la publication du calendrier maya annonçant la fin du monde en 2012.

    L’ado a trouvé 22 constellations dans un Codex Maya de Madrid.

    En reliant les étoiles des constellations pour créer des formes et en appliquant avec des transparents les constellations sur une carte Google Earth, il a constaté que cela correspond aux cités mayas de la péninsule du Yucatan.

    Au total, les 142 étoiles correspondent à 117 cités mayas.

    Les étoiles les plus brillantes représentent les plus importantes cités.

    De plus, la méthode utilisée par William fonctionne avec les #civilisations #aztèques, #incas et #harapa en #Inde.

    23e constellation

    Il a trouvé dans un livre de référence maya une 23e constellation qui était manquante. En reliant les trois étoiles, il s’est aperçu qu’il manquait une cité maya sur la carte.

    Il a partagé cette découverte avec l’Agence spatiale canadienne qui lui a fourni des images satellites de la #NASA et de l’agence japonaise #JAXA.

    Il a visité aussi une centaine de sites web distributeurs d’images satellites qui lui ont permis de mettre la main sur des images datant de 2005, une année où un grand feu avait dévasté la région, ce qui a rendu plus visibles les vestiges de sa cité perdue.

    #Mayas #Mexique #Chiapas #Belize #civilisation

    • J’avoue avoir cru à un article du Gorafi à la lecture du titre moi aussi et m’attendais presque à ce que le môme s’appelle Esteban ! Pareil, la lecture de l’article m’a laissé une sensation mitigée, mais les références semblent exactes, la réflexion qui a mené l’ado assez... logique et le professeur semble réellement être un chercheur : https://www.researchgate.net/profile/Armand_Larocque
      Mais effectivement j’ai à la fois hâte et suis en même temps inquiète d’en apprendre plus : les populations locales ont été tellement pillées que je me demande si je préfèrerai pas que ça reste en l’état : une nouvelle qui fait rêver...

    • du coup je copie : http://seenthis.net/messages/487447 :
      Une cité maya découverte par un ado grâce aux étoiles ? - Libération : http://www.liberation.fr/futurs/2016/05/09/une-cite-maya-decouverte-par-un-ado-grace-aux-etoiles_1451449

      William Gadoury a 15 ans et son heure de gloire a sonné. Mais il était encore enfant quand il a commencé ses recherches en solitaire. Ce jeune Québécois se passionne pour la civilisation des Mayas depuis 2012 et la controverse autour d’une fin du monde prophétisée par la fin de leur calendrier. Mais ce n’est pas cela qu’il choisit d’étudier. William découvre l’expertise maya en matière d’astronomie, les grandes cités dont elle a parsemé l’Amérique centrale et à 12 ans, il lui est venu l’idée de vérifier s’il n’y avait pas un lien entre les astres et la géographie… si les Mayas ne tentaient pas de reproduire au sol les figures qu’ils voyaient dans le ciel.

      Depuis, il enchaîne les « expo-sciences », au Québec, en peaufinant sa théorie à mesure qu’il engrange les médailles. Sa conclusion intéresse aujourd’hui les archéologues et des chercheurs de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Ils veulent l’aider à écrire sa toute première étude dans une publication scientifique. Selon William Gadoury, les cités mayas reproduisent les constellations. Et il reste à découvrir une grande cité perdue dans la jungle, au Belize, dont il croit avoir repéré des vestiges sur Google Earth.

    • Marie-Charlotte Arnauld, directrice de recherche émérite au CNRS et archéologue de la Mésoamérique. Et que croyez-vous qu’on fit ? On la sollicita. Interrogée par mail, sa réponse est cinglante : « cette histoire de planification de l’ensemble des cités en fonction des constellations est une aberration : les constellations sont des constructions culturelles (il s’agit juste de relier des points), les nôtres nous viennent des Grecs ! » En clair, utiliser des constellations grecques comme Cassiopée et les appliquer aux civilisations maya serait une hérésie. L’archéologue balaie d’une main la trouvaille de notre génie : « inutile de perdre son temps à essayer de situer son nouveau site, car de toutes façons, son hypothèse de départ est fausse : elle oublie 3 000 ans d’Histoire, en supposant que les cités étaient toutes fondées et occupées en même temps. » En effet, il est dur d’imaginer que les Mayas avaient un plan d’urbanisme calqué sur les étoiles qu’ils auraient déployé sur trois millénaires. D’ailleurs, rappelle l’archéologue, "les villes sont des fondations politiques, socio-économiques, circonstancielles. Il n’y a pas de grand dessein maya et la forêt tropicale se gère comme n’importe quel milieu naturel, millénaire après millénaire. Ce n’est pas la planète Mars.

      Et qu’en pense le professeur d’archéologie précolombienne Eric Taladoire, également spécialiste des civilisations maya et par ailleurs superviseur de l’édition française des trois codex maya utilisés par notre génie en herbe (qui pose en photo avec) ? Sa réponse est pire : « non seulement je souscris totalement aux propos de Marie-Charlotte Arnauld, mais j’en rajoute. Autant j’envisageais une manipulation de cet adolescent par des journalistes désireux de se faire de la pub à bon marché, autant la consultation de la longue notice de Wikipedia sur ce découvreur m’incite à penser à une manipulation préparée avec soin ». En effet, le jeune homme de 15 ans dispose d’une notice sur l’encyclopédie en ligne taillée sur mesure. Cette dernière stipule néanmoins que « l’admissibilité de cet article est à vérifier ». Motif : possibilité de canular.
      http://www.arretsurimages.net/articles/2016-05-10/La-trop-belle-histoire-de-la-cite-maya-decouverte-par-un-ado-quebeco
      #canular #hoax

    • Comme l’article citait la NASA,

      William Gadoury […] est devenu une petite vedette à la NASA […] alors que sa découverte est sur le point d’être diffusée dans une revue scientifique.

      j’ai été jeté un œil sur leur site, où il est parfaitement inconnu. Une recherche sur “maya” donne quelques articles (fort intéressants) mais rien sur le haut fait du moment.

      Parmi les résultats :
      NASA, University Scientists Uncover Lost Maya Ruins — From Space (article de février 2006)

      Spotting ancient Maya ruins — a challenge even on the ground — has been virtually impossible from the sky, where the dense Central American rainforest canopy hides all but a few majestic relics of this mysterious civilization. Now, NASA archaeologist Dr. Tom Sever and scientist Daniel Irwin of NASA’s Marshall Space Flight Center in Huntsville, Ala., and archaeologist Dr. William Saturno of the University of New Hampshire in Durham are using advanced, space-based imaging technology to uncover the ruins. High-resolution satellite imaging, which detects variations in the color of plant life around the ruins, can pinpoint sites of Maya settlements from space. The research, primarily conducted at the National Space Science and Technology Center in Huntsville and the University of New Hampshire, is made possible by a partnership between NASA and the Guatemalan Institute of Anthropology and History.

      Et un Feature article d’août 2004
      Mayan Mysteries
      http://earthobservatory.nasa.gov/Features/Maya

      avec cette photo de la frontière entre Mexique et Guatemala


      The razor-sharp border between Mexico and Guatemala, as seen in this 1988 Landsat image, shows the impact of high rural population on the rainforest. Guatemala’s sparsely populated Petén district stands in stark contrast to the stripped and tilled landscape of Mexico. This image prompted the leaders of Mexico and Guatemala to set aside long-standing tensions and focus on preserving the rainforest.

      bip @reka

    • La trop belle histoire de la cité maya découverte par un ado québécois - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/articles/2016-05-10/La-trop-belle-histoire-de-la-cite-maya-decouverte-par-un-ado-quebeco

      Parmi les journalistes sceptiques, on compte tout de même Morgane Kergoat, journaliste web à Sciences et Avenir. Interrogée par @si, elle nous raconte avoir vu passer l’info ce week-end mais avoir refusé de la relayer sur le site de Sciences et Avenir : « je trouvais l’histoire un peu trop romancée. J’ai surtout tiqué en apprenant que le jeune homme s’était étonné de savoir que les Mayas avaient construit leurs cités loin des rivières. Or c’est très naïf comme vision. Comme toutes les civilisations verticales, les Mayas ont bénéficié des cours d’eau des montagnes. J’y ai vu une méconnaissance du sujet ».

      Eric Taladoire, également spécialiste des civilisations mayas et par ailleurs superviseur de l’édition française des trois codex mayas utilisés par notre génie en herbe (qui pose en photo avec) ? Sa réponse est pire : « non seulement je souscris totalement aux propos de Marie-Charlotte Arnauld, mais j’en rajoute. Autant j’envisageais une manipulation de cet adolescent par des journalistes désireux de se faire de la pub à bon marché, autant la consultation de la longue notice de Wikipedia sur ce découvreur m’incite à penser à une manipulation préparée avec soin ». En effet, le jeune homme de 15 ans dispose d’une notice sur l’encyclopédie en ligne taillée sur mesure. Cette dernière stipule néanmoins que « l’admissibilité de cet article est à vérifier ». Motif : possibilité de canular.

      Marie-Charlotte Arnauld, directrice de recherche émérite au CNRS et archéologue de la Mésoamérique. Et que croyez-vous qu’on fit ? On la sollicita. Interrogée par mail, sa réponse est cinglante : « cette histoire de planification de l’ensemble des cités en fonction des constellations est une aberration : les constellations sont des constructions culturelles (il s’agit juste de relier des points), les nôtres nous viennent des Grecs ! » En clair, utiliser des constellations grecques comme Cassiopée et les appliquer aux civilisations mayas serait une hérésie. L’archéologue balaie d’une main la trouvaille de notre génie : « inutile de perdre son temps à essayer de situer son nouveau site, car de toutes façons, son hypothèse de départ est fausse : elle oublie 3 000 ans d’Histoire, en supposant que les cités étaient toutes fondées et occupées en même temps. » En effet, il est dur d’imaginer que les Mayas avaient un plan d’urbanisme calqué sur les étoiles qu’ils auraient déployé sur trois millénaires. D’ailleurs, rappelle l’archéologue, « les villes sont des fondations politiques, socio-économiques, circonstancielles. Il n’y a pas de grand dessein maya et la forêt tropicale se gère comme n’importe quel milieu naturel, millénaire après millénaire. Ce n’est pas la planète Mars ».

      Autre argument : « le Belize est archi-prospecté par des centaines d’archéologues, aucun grand site n’a échappé à tout ce monde-là, ni aux paysans ». Enfin, toujours selon l’archéologue, « obtenir des images satellitaires de la NASA ne veut pas dire qu’on a la caution scientifique de la NASA. D’ailleurs, les chercheurs intéressés ne sont pas nommés et les deux chercheurs mexicains contactés n’ont même pas daigné répondre. Bref, tout ça est utile pour ramasser 1 000 dollars et payer son voyage au garçon. Triste que les journalistes acceptent ces canulars ! »

  • Le détournement d’attention comme méthode #Politique
    https://reflets.info/le-detournement-dattention-comme-methode-politique

    C’est une technique pratiquée dans les arts martiaux depuis la nuit des temps : le détournement d’attention. Un mouvement détourne l’attention de l’adversaire qui est alors frappé à un autre endroit. L’attaquant peut espérer terminer ainsi le combat. Il existe des variantes plus ou moins élaborées, mais la plus courante est celle de l’attaque dans […]

    #Economie #Banques #Bernard_Cazeneuve #CDS #Crise #Dérives #Finance #François_Hollande #Manuel_Valls #Sarkozy #subprime #Subprimes

  • Renault : Macron se fait menaçant sur la rémunération de Carlos Ghosn, Automobile
    http://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/021899050398-renault-macron-se-fait-menacant-sur-la-remuneration-de-carlos-

    Emmanuel Macron, le ministre de l’Economie, a menacé Renault de « légiférer » si le constructeur automobile ne prend pas ses responsabilités après le maintien de la rémunération de son PDG Carlos Ghosn.

    Cet article en lui même n’a aucun intérêt. Mais dans la lignée des « bonnes » nouvelles du type « demain on rase gratos » de la part du gouvernement ces jours-ci (qui se souvient de Valls évoquant un éventuel revenu de base ?...) le coup du « le gouvernement fait les gros yeux à un patron trop payé » me semble être une des astuces utilisées par le pouvoir pour adoucir les foules. En fait, il me semble me souvenir que vous avions eu le même cinéma avec Sarkozy, à peu près au même moment du quinquennat...

    Ces gens au pouvoir semblent avoir la même trousse à outils du parfait petit « gouvernant contre son peuple ».

    Dans le genre coincidence troublante, ça me fait penser à cette façon dont tous les gouvernement conservateurs occidentaux ont plus ou moins simultanément décidé de mettre à l’agenda la déchéance de nationalité (cf. le Canada et la France, donc... par exemple à ce sujet).

    Je ne parle pas de théorie du complot ou d’illuminati... J’évoque juste des trucs aussi concrets que l’OCDE ou les dizaines de think tanks tous financés par les 10 ou 20 mêmes multinationales...

    • Ghosn : sur la saine colère de Macron - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=8722

      Tremblez, Ghosn, Bompard, Juniac, et les autres ! Super Macron va lé-gi-fé-rer.

      (...)

      Vive Macron, donc. Ah mais tiens, que vois-je, caché dans un coin de Libé (1), ou sur le site de Challenges (2) ? Que vois-je ? Le même jour où il se dressait contre le salaire de Ghosn, l’Etat renonçait à ses droits de vote doubles au Conseil d’administration de Renault, qui lui auraient permis de faire efficacement entendre son refus ! Est-ce possible ? Oui. Si vous n’avez pas suivi, cette renonciation de l’Etat est le résultat d’un long bras de fer l’an dernier. En avril 2015, l’Etat a fait monter sa participation dans Renault à près de 20%, justement pour s’assurer que les fameux droits de vote doubles, prévus par la « loi sur la reconquête de l’économie réelle », dite aussi loi Florange, y serait appliqués. Il s’est aussitôt heurté « aux investisseurs, leurs représentants et leurs conseils », comme dit Le Monde (3), autrement dit au grand capital international, lequel a fait valoir que « les investisseurs, en particulier anglo-saxons, détestent tout ce qui pourrait ressembler à un mécanisme anti-OPA ». Et même le « gendarme de la Bourse », l’Autorité des Marchés Financiers, a levé son gros bâton de gendarme, faisant valoir que les droits de vote doubles risquaient « d’affecter l’image de la place de Paris », en portant atteinte à la « démocratie actionnariale » (je ne sais pas vous, mais moi j’adore autant « la reconquête de l’économie réelle » que la « démocratie actionnariale ».

      ...

      Bref, en décembre, l’Etat semi-capitulait à la Hollande, et acceptait de limiter ses droits de vote double aux questions « stratégiques ». Parmi lesquelles, donc, ne figurent pas la rémunération du PDG, ni la durée de son mandat. CQFD.

      Et le bouquet final...

      Bref, en décembre, l’Etat semi-capitulait à la Hollande, et acceptait de limiter ses droits de vote double aux questions « stratégiques ». Parmi lesquelles, donc, ne figurent pas la rémunération du PDG, ni la durée de son mandat. CQFD.

  • #NuitDebout, mouvement, convergence, horizontalité etc.

    Nuit debout, convergences, horizontalité, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 25 avril 2016)
    http://blog.mondediplo.net/2016-04-25-Nuit-debout-convergences-horizontalite

    [Question inévitable de journal ibérique] Les élections 2017 approchent. Outre le fait que le paysage politique à gauche du PS ne semble pas se prêter à la création d’un nouveau parti, vous affirmez qu’envisager un Podemos à la française serait se méprendre. Pourquoi ?

    La #Constituante est aussi une réponse à cette question. Je crois qu’il nous faut sortir de ce que j’appellerai l’antinomie Occupy Wall Street (OWS) / 15M-Podemos. D’un côté #OWS, mouvement qui a malheureusement fait la démonstration de son improductivité politique directe (ceci dit sans méconnaître tous les effets de Occupy qui ont cheminé souterrainement, et à qui l’on doit sans doute, par exemple, la possibilité aujourd’hui d’un Bernie Sanders). De l’autre 15M qui n’est devenu productif qu’en se prolongeant sous la forme de Podemos… c’est-à-dire sous une forme qui en trahissait radicalement l’esprit des origines : un parti classique, avec un leader classique, classiquement obsédé par la compétition électorale, et décidé à en jouer le jeu le plus classiquement du monde : dans les institutions telles qu’elles sont et sans afficher la moindre velléité de les transformer. L’appel à une Constituante est une manière de sortir de cette contradiction de l’improductivité ou du retour à l’écurie électorale. Il faut que le mouvement produise « quelque chose » mais ce « quelque chose » ne peut pas être rendu au fonctionnement des institutions en place. Conclusion : le « quelque chose » peut consister précisément en la transformation des institutions.

    Contester sans modération, par Pierre Rimbert
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/05/RIMBERT/55467

    A cet égard, les idées mises au clou par la #gauche et réactivées par les #mouvements de ces dernières années prolongent une tradition universelle de révoltes égalitaristes. En avril, un panneau destiné à collecter les propositions des participants à la Nuit debout, place de la République à Paris, proclamait : « Changement de Constitution », « Système socialisé de crédit », « Révocabilité des élus », « Salaire à vie ». Mais aussi : « Cultivons l’impossible », « La nuit debout deviendra la vie debout » et « Qui a du fer a du pain » — aux accents blanquistes.

    Espoirs de #convergence

    Au-delà des #socialismes européens, utopique, marxiste ou anarchiste, un pointillé thématique relie les radicaux contemporains à la cohorte des silhouettes insurgées qui hantent l’histoire des luttes de classes, de l’Antiquité grecque aux premiers chrétiens, des qarmates d’Arabie (Xe-XIe siècle) aux confins de l’Orient.

    (…)

    La tâche, de nos jours, s’annonce assurément moins rude. Un siècle et demi de luttes et de critiques sociales a clarifié les enjeux et imposé au cœur des institutions des points d’appui solides. La convergence tant désirée entre classes moyennes cultivées, monde ouvrier établi et précaires des quartiers relégués ne s’opérera pas autour des partis sociaux-démocrates expirants, mais autour de formations qui se doteront d’un projet politique capable de faire briller à nouveau le « soleil de l’avenir ». La modération a perdu ses vertus stratégiques. Etre raisonnable, rationnel, c’est être radical.

    Quand sautera l’ultime verrou par François Cusset | Politis
    http://www.politis.fr/articles/2016/04/quand-sautera-lultime-verrou-34629

    Cette convergence, en revanche, même ponctuelle et bricolée, suppose trois conditions, nécessaires avant d’être suffisantes. Primo, la désignation d’un adversaire commun, autrement plus vaste qu’une seule loi El Khomri de destruction du code du travail, mais moins flou que l’hydre abstraite du Capital – car, des DRH aux élus zélés, ils ont des noms, des postes, des rôles précis. Secondo, le refus du mirage électoral, refus qu’on sent cette fois largement partagé, le roi (des urnes) étant bel et bien nu après des décennies de promesses bafouées et de serments foulés aux pieds. Tertio, et c’est là que le bât blesse : un accord a minima sur les moyens d’action, compte tenu de la réticence croissante aux logiques de la discussion, mais aussi du risque de scission interne porté par les virées nocturnes pour casser vitrines de banques ou agences de Pôle emploi. La marge d’action est étroite, mais le débat doit avoir lieu, après trente ans de tabou sur ces questions : sabotage ou résistance physique relèvent-ils de la « #violence » ?

    Et quels modes d’action effectifs opposer à la violence sourde du système, celle qui menace, épuise, assigne ou sacrifie des vies ? Ce dernier point est évidemment le plus difficile, l’ultime verrou qui n’a pas encore sauté. Quand il cédera, un mouvement uni déferlera en comparaison duquel Mai 68 et décembre 95 auront l’air d’innocentes parties de plaisir. C’est demain, après-demain – au pire la prochaine fois. Mais dès lors qu’ont été franchis tous les seuils du supportable, c’est pour bientôt. Sans aucun doute possible.

    « Nuit debout a attiré ceux qui pensent leurs intérêts particuliers comme universels, et a exclu les dominés », par Par Geoffroy de Lagasnerie http://lemonde.fr/idees/article/2016/04/26/nuit-debout-releve-d-une-conception-traditionnelle-de-la-politique_4909223_3

    D’où les scènes d’incompréhension qu’on a observées entre Nuit debout et les quartiers nord de Marseille, ou entre Nuit debout et les #syndicats. L’absence de ces groupes n’est ni un accident qu’on pourrait combler en allant tisser des liens (même si c’est souhaitable) ni un fait qui s’explique pour des raisons extérieures au mouvement. Elle est une conséquence logique de la construction symbolique du mouvement comme une sphère de citoyens qui refusent de revendiquer et se rassemblent pour débattre et écrire une nouvelle Constitution. Parce que Nuit debout s’est construit autour de la rhétorique du peuple et du commun, il a attiré à lui ceux qui pensent leurs intérêts particuliers comme universels et a exclu les dominés du mouvement. L’inclusion des uns est solidaire de l’exclusion des autres – et toutes sont une conséquence du dispositif social, institutionnel et conceptuel dont ce mouvement est le produit.

    Le secrétaire général de la CGT chez Nuitdebout, la révolution est dans les détails
    https://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=8707

    A part ça, Philippe Martinez était finalement, hier soir, à Nuit Debout, place de la République, à Paris. Je vous le dis, parce que les radios du matin ne l’ont pas dit, qui n’ont parlé qu’arrestations, voitures incendiées, gardes à vue, violence (la condamner ou pas ?), bref, qui ont réduit la journée de mobilisation et de manifs d’hier à un bilan policier. Pas seulement, d’ailleurs. Une radio a aussi découvert que « le mouvement se divise », en opposant une intervention de Lordon à la Bourse du travail ("nous n’apportons pas la paix"), déjà ancienne de plusieurs semaines, à l’interview d’un membre du « media center » de Nuit Debout. Il ne leur aura fallu qu’un mois pour réaliser qu’en effet, sur pratiquement tout, il y a quasiment autant d’opinions que de Nuitdeboutistes (comme d’ailleurs parmi les "Onvautmieuxqueça, qui viennent de scisionner sur la question des medias). Saluons l’exploit.

    Il faut donc lire la #presse, la bonne vieille presse écrite, pour apprendre que le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez s’est rendu place de la République. Bon, ce n’est pas encore la convergence totale. « La CGT se frotte à la Nuit Debout », titre Mediapart, tandis que Le Monde titre sur « la difficile convergence des luttes entre Nuit Debout et les syndicats ». Sur le contenu politique de l’épisode, les deux titres s’accordent à rapporter que Martinez a douché l’enthousiasme des Nuitdeboutistes pour le déclenchement d’une grève générale, en rappelant « qu’une grève ne se mène pas tout seul » (Le Monde), et qu’il « faut user de la salive pour aller convaincre les salariés » (Mediapart).

    S’il faut chercher des scissions, d’ailleurs, des écoles, des chapelles, on peut les chercher aussi dans les narrations journalistiques. Les deux compte-rendus du Monde et de Mediapart sont caractéristiques. Le reportage du Monde s’ouvre sur Martinez (qui, seul, a droit à sa photo). Le récit est centré sur lui, vedette de la soirée, son attente pendant deux heures, le fait que lui seul soit appelé par son nom entier. Les deux heures de prise de parole qui l’ont précédé n’arrivent qu’au troisième paragraphe du récit.

    A l’inverse, le reportage de Mediapart chamboule cette hiérarchie traditionnelle : Martinez (qui n’a droit qu’à la troisième des trois photos) doit patienter jusqu’au huitième paragraphe, derrière Manon et Elsa (coordination nationale étudiante), Fathi (Taxis debout), un représentant d’Infocom CGT (la fameuse affiche), la CGT Air France, la CGT gare d’Austerlitz, Gaël (Sud Postes), Eric Beynel (Solidaires), et deux émissaires de la CNT. Autrement dit, le récit du Monde épouse la hiérarchie traditionnelle, accordant la priorité aux institutions nationales reconnues (la CGT), tandis que celui de Mediapart épouse l’ahiérarchie édictée par l’institution émergente (l’AG de Nuitdebout). Question de point de vue, comme diraient les cinéastes. Où placer sa caméra ? La révolution, comme le diable, est dans les détails.

    cc @nicohaeringer @isskein

  • A new Russian first lady? Putin is not saying - yet | Reuters
    http://in.reuters.com/article/us-russia-putin-remarry-idINKCN0XB1Y1

    Russian President Vladimir Putin lowered his guard a fraction about his private life on Thursday, saying he may one day tell the Russian people if he is in a romantic relationship.

    Since he divorced his wife Ludmila in 2013, rumors have swirled around Putin. One Russian newspaper report said he was in a relationship with Alina Kabaeva, a former Olympic gymnast, though Putin rejected the assertion.

    During a televised phone-in, an annual event where Putin fields questions from ordinary Russians, one woman asked Putin if he was going to re-marry.

    A visibly uncomfortable Putin avoided giving a direct answer, saying he believed Russians were more interested in his performance as president than they were in his private life.

    But at the end of his answer, he softened, saying: “Maybe one day I will be able to satisfy your curiosity.

    #VVP #courrier_du_cœur

  • Des enseignant-es répondent à Elisabeth Badinter
    http://contre-attaques.org/l-oeil-de/article/des-enseignant

    Élisabeth Badinter soutient la ministre Laurence Rossignol. Dans un entretien au Monde daté du 2 avril, la philosophe a pris la défense de la ministre socialiste, auteure d’un parallèle entre le #Voile islamique porté par les #Femmes et l’esclavage. Elle a appelé par ailleurs au boycott des marques qui se lanceraient dans la « #Mode islamique ». Des enseignant-es de Seine-Saint-Denis lui répondent. Tribune initialement parue dans le Plus de l’Obs Élisabeth Badinter a la comparaison historique facile. (...)

    #L'œil_de_Contre-Attaques

    / #carousel, #Amalgame, Femmes, Voile, Mode

    « http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2016/04/02/elisabeth-badinter-une-partie-de-la-gauche-a-baisse-la-garde-devant- »
    « http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1503068-islam-voile-elisabeth-badinter-seme-la-division-elle-compl »
    « https://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_de_Munich »
    « http://rue89.nouvelobs.com/2010/02/11/elisabeth-badinter-actionnaire-feministe-dun-publicis-sexiste-13789 »
    « http://www.arretsurimages.net/articles/2010-02-13/Elisabeth-Badinter-le-coeur-feministe-le-portefeuille-sexiste-id2754 »

  • Contre les « experts » médiatiques en terrorisme, la parade s’organise - Arrêt sur images

    http://www.arretsurimages.net/articles/2016-03-26/Contre-les-experts-mediatiques-en-terrorisme-la-parade-s-organise-id

    Finie l’impunité ? Depuis les attentats de Bruxelles mardi dernier, les télés et les radios s’arrachent, comme d’habitude, une poignée « d’experts » en terrorisme, aux légitimités parfois douteuses. Mais certains journalistes, légitimités, eux, par leurs enquêtes de terrain, ou leurs entretiens avec des djihadistes, n’hésitent pas à mener la contre-offensive
    Les experts plus ou moins bidon ne font plus rire. Après les attentats de Bruxelles, David Thomson, journaliste à RFI et spécialiste du djihadisme (régulièrement invité dans nos émissions) a déploré, sur le plateau de C à vous (France 5), que les chaînes de télévision donnent la parole à ces experts qui « trustent » les médias alors qu’ils « n’ont mené aucun travail empirique sur le sujet, n’ont jamais mené un entretien (...). Ce sont des gens qui peuvent dire tout et n’importe quoi d’un jour à l’autre ».

  • Juste la classe !
    Ruffin, fondateur du journal Fakir, avait été désinvité de l’émission de Taddéi sur Europe 1 puis finalement, devant la levée de boucliers sur les réseaux sociaux, invité chez Apathie.
    Le voici donc, pourtant un brin impressionné, comme le fait entendre sa voix légèrement chevrotante, qui se paye le luxe (mais pas façon LVMH) de refuser de jouer le jeu biaisé de la retape pour son documentaire « Merci patron » - paraît-il très bien ! - pour dézinguer Lagardère sur sa propre radio devant son larbin en chef Apathie, qui tente avec toute sa roublardise de le ramener au jeu médiocre de la promo ; mais en vain.
    La vidéo (6 minutes) sur le site d’Arrêts sur images :
    http://www.arretsurimages.net/breves/2016-02-24/Ruffin-sur-Europe-1-Aphatie-Lagardere-meriterait-d-etre-licencie-id1

    • Oups désolé les mots sont importants, j’aurai plutôt du dire que je comprends les raisons pour lesquelles on s’emballe. Je trouvais que « la classe » était un qualificatif légèrement exagéré pour qualifier cet acte de « bravoure et de courage » (comme beaucoup on en effet l’air de le penser). Autant je partage le dégoût que m’inspirent lagardère arnaud et leurs laquais divers et variés, autant, pour des raisons que j’ai du mal à m’expliquer, ce type de résistance à la potache me déprime et si c’est tout ce qu’on peut faire contre cette forme de pouvoir, on va pas aller loin. J’ai lu sa lettre ouverte : de ce point de vue je la trouve lamentable et immature. Ca n’ébranle rien du tout.

    • @aude_v +1 tu arrives à décrire un peu de ce que je ressens. depuis 10 ans que j’observe ce mouvement, je suis passé de la réjouissance Au doute, et même à la colère parfois en les voyant utiliser des méthodes digne des flics les plus pervers. C’est pas qu’ils me font peur mais maintenant je vois que cette approche est stérile et destructive. Le film qu’ils ont fait sur le diplo de ce point de vue est un véritable déshonneur (ce journal ne méritait pas une telle insulte). Ce qui est difficile, c’est que je ne suis pas sur de ce qu’il faudrait faire, mais en attendant peut-être continuer à dénoncer, à écrire de manière argumentée et réfléchie, continuer nos projets. En tout cas depuis 10 ans comme dit @philippe_de_jonckheere ces fameuses montagnes de richesses et de pouvoir n’ont pas bougées d’un mm.

    • @reka : pas vu le film sur le diplo ; il me manque peut-être un élément pour comprendre. Du coup je vous trouvais un peu dur. La classe, c’est vrai c’est un peu exagéré, mais comme je suis terrorisé par la prise de parole en public j’ai admiré ce type qui a manifestement la trouille mais qui tient bon. Disons que, plutôt que « classe », c’est « élégant » de refuser de jouer le jeu de la promo sur Europe 1 (l’os à ronger). Ne pas aller à la soupe, ce n’est tout de même pas si facile que ça.
      Après, j’en conviens, ça ne fera pas le grand soir. Disons que ça traduit le repli tactique dans l’éthique personnelle et la métapolitique que l’on pratique tous plus ou moins, bon gré mal gré, en attendant des conjonctions historiques plus propices. Je ne sais si elles viendront, mais quand je compare notre époque chaotique avec celles de ma prime jeunesse au milieu des années 90, je sens tout de même que le sentiment massif d’une victoire totale du système devant un monde béat d’admiration et consentant - la fin de l’histoire et tout le toutim - s’est dissipé. Comme disait déjà Debord à l’époque « son air d’innocence ne reviendra plus ».

    • http://www.revue-ballast.fr/francois-ruffin

      Le drapeau français et La Marseillaise sont liés à notre Histoire ; ce sont deux symboles liés à des moments pour lesquels on doit éprouver une certaine fierté. Je n’ai pas envie, et je l’ai toujours dit, qu’ils passent sous la mainmise du Front national.

      Sans oublier :

      Quand j’étais jeune, j’étais persuadé que j’allais m’ennuyer dans la vie, que je deviendrais prof et que ce serait terrible.

    • Avant de changer le monde avec des-vraies-critiques-et-des-vraies-actions-concrètes-bien-pensées-qui-vont-vraiment-changer-les-choses, il y a d’abord un constat en amont : la perte totale (ou très grande en tout cas) de confiance, de cohésion, etc, dans les classes populaires. Et il me semble que Ruffin le dit lui-même, toute cette entreprise sert avant tout à redonner confiance, à recréer du lien et des groupes. Et pas en priorité aux journalistes ou intellectuel⋅le⋅s, même s’ils peuvent rejoindre aussi : d’abord de recréer de la confiance et des initiatives dans le milieu populaire, chez ces ouvrièr⋅e⋅s ou ex-ouvrièr⋅e⋅s.

      Donc à mon avis faut pas se méprendre en pensant que lui-même (ou eux-mêmes) pensent changer le monde en faisant ça.

      Après on peut trouver ça potache, ou critiquer la manière hein. Mais comparer des petites vengeances et des ridiculisations contre des gens qui ont vraiment du pouvoir, comparer ça a un comportement de flic… Je suis désolé mais pour moi c’est comme dire que le racisme anti-blanc c’est comme le racisme anti-racisés, sur le même plan. C’est comparer un comportement vraiment de dominants (celui des flics), à un comportement contre des dominants, quand bien même ce comportement serait violent, insultant, pas à notre goût, etc.

    • Merci @intempestive pour ta citation, cela colle bien avec ce que je disais juste avant. :)

      Et aussi (je souligne) :

      Il faut aussi avoir une certaine résistance à ne pas rendre compte, en permanence, des problèmes des profs et des éducateurs, sinon on fait un journal qui parle des profs et des éducateurs, écrit par quelqu’un qui est proche des profs et des éducateurs, pour les profs et les éducateurs (je suis entouré de gens de ces profils !). La vraie satisfaction de mon film, c’est qu’il va du populo aux intellos. Des pans du mouvement ouvrier et de la CGT viennent voir les projections et s’y reconnaissent ! Tout ceci constituera un point d’appui pour raconter d’autres histoires.

  • Ruffin sur Europe 1 (Aphatie) : « Lagardère mériterait d’être licencié » - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/breves/2016-02-24/Ruffin-sur-Europe-1-Aphatie-Lagardere-meriterait-d-etre-licencie-id1

    « Sauf à vous méprendre sur votre propre pouvoir, vous n’êtes pas prêt de renverser l’oligarchie », lui répond Apathie, avant d’ajouter : « Vous savez pourquoi vous êtes là ? Parce qu’on vous a invité. Si on ne vous avait pas invité Monsieur Ruffin, vous ne seriez pas là ». « C’est toujours vous qui tendez l’os ? Vous croyez ? » conclut Ruffin avant de se lever et de quitter le studio avant la fin de l’émission, un os en plastique à la main.

    • Dommage. Mon problème est que ça me force à être schizo cette affaire. En même temps je partage totalement l’opinion de ruffin et ses copains sur lagardère et arnaud et les laquais comme apathie, en même temps l’attitude et la mentalité autoritaire de ruffin me fait très profondément chier comme d’ailleurs en son temps celles des imposteurs de plpl et du plan b. Si il n ’y a que ces médiocres potacheries pour lutter contre les oligarchies, on est mal parti et les oligarques ont toujours de beaux jours devant eux. Avec ces guignols, ils peuvent dormir tranquille.

    • Si il n ’y a que ces médiocre potacheries pour lutter contre les oligarchies, on est mal parti et les oligarques ont toujours de beaux jours devant eux. Avec ces guignols ils peuvent dormir tranquille.

      @reka Tu as entièrement raison, sans compter que je ne sais pas par quel effet pervers, de telles bouffoneries finissent toujours par être assimilées par les montagnes qu’elles prétendent attaquer. De temps en temps il y a une petite avalanche, mais la montagne est toujours là.

    • @Philippe_De_Jonckhere. Alors, qu’est-ce que tu souhaite faire , maintenant ? On écrit trop, c’est vraie. L’Internet comme outil est largement sur-estimé. C’est vraie. Mais qu’est-ce que vous attendez ? Qui est-ce que vous attendez ? Quelqu’un qui s’attaque à la montagne. Je devine. Surtout « Quelqu’un », quoi.
      Non non. C’est assez bien cette exemple de Ruffin, assez joyeuse et exemplaire.

    • Il n’y a pas très longtemps, j’ai entendu une très bonne émission sur France Culture dans laquelle un des invités, dont malheureusment j’ai oublié du tout au tout le nom, et je ne me souviens plus non plus de l’émission en question (mais je me demande si @aude_v n’a pas noté la chose), expliquer avec force exemples, notamment autour de la Jungle de Calais, que ce n’était pas ce qui faisait le plus de bruit qui était le plus efficace et que telle pétition relayée et signée par tous les grands noms du cinéma par exemple n’avait aucune efficacité, pendant que des requêtes en justice par des petites associations locales débouchaient au contraire sur des condamnations, je me demande si justement il n’est pas là l’exemple à suivre.

      Le rôle autrefois dévolu au bouffon n’a pas d’efficacité propre en grande partie parce qu’il est assimilé.

  • La liste de sujets retoqués par le « comité d’#investigation de Canal+ »
    https://www.arretsurimages.net/emissions/2016-02-12/Bollore-et-Hollande-ont-un-interet-conjoint-a-etouffer-l-investigati

    De son petit tas de documents, Rivoire, journaliste de #Canal+ et représentant syndicat SNJ-CGT extrait une liste : la liste de sujets retoqués par le « comité d’investigation de Canal+ » - réunion qui se tient tous les deux mois, au cours de laquelle sont validés les projets d’enquête. Alors que sous l’ancienne direction, « 80 à 90% » des sujets étaient retenus en moyenne, depuis la reprise en main de Bolloré, les choses sont nettement moins simples : « Au dernier comité d’investigation, nous avons proposé à la direction onze projets d’enquête. On a eu sept refus. » Il égrène la liste des sujets dont on n’entendra pas parler sur la chaîne cryptée : « Volkswagen, entreprise de tous les scandales », « Le monde selon YouTube », « François Homeland » (une enquête sur le président et les guerres), « Attentats : les dysfonctionnements des services de renseignement », « Les placards dorés de la République » (sur les emplois fictifs dans la haute fonction publique), « La répression made in France » (sur comment la France exporte des matraques électriques, et autres outils de répression, à des régimes pas toujours recommandables), et enfin, « Nutella, les tartines de la discorde », également refusé. Nutella ? Peut-être un lien avec le fait que le groupe Ferrero, qui détient la marque de pâte à tartiner, figure parmi les 50 plus gros annonceurs de France (avec, de surcroît, 76% de son budget pub destiné à la TV) ? Dans ce top 50 figurent également... Volkswagen et Google, qui possède YouTube.

    #journalisme #médias #critique_médias #Bolloré #audiovisuel #censure

  • Zuckerberg à Barcelone, les visionneurs, les voyeurs et le visionnaire - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=8500

    Le Big brother de Barcelone ne regarde même pas les aveuglés. Il passe la revue de ses disciples, dans le réel qu’il occupe seul, sans même avoir besoin de vérifier du regard qu’ils ne le voient pas. Normal : s’ils forment la foule des visionneurs, le seul visionnaire sacré par la photo, c’est lui. Cette qualité, dont il est mondialement crédité, et que le rachat d’#Oculus_rift n’a pas encore ratifiée, la photo la lui restitue. Bien joué ? Pas forcément. A nos yeux, l’appareil magique, qui devait leur permettre de voir mieux et davantage, les a surtout aveuglés. De notre surplomb de voyeurs, nous les plaignons, nous rions d’eux.

    (Bizarre de parler de 1984 quand la photo évoque surtout Matrix.)

    #facebook #post-humanité #élevage_humain