• Dugnadsleder Sylvi Listhaug - Aftenposten

    http://www.aftenposten.no/meninger/leder/Dugnadsleder-Sylvi-Listhaug-8286880.html

    Une réflexion sur la nomination d’une ministre d’extrême-droite à la tête du tout nouveau ministère norvégien de l’immigration et de l’intégration (les deux ensembles...). Aftenposten rappelle que malgré le passé sulfureux de Sylvi Listhaug, et ses déclarations scandaleuses et racistes, l’action d’une/un ministre se jugera sur ses actes présents et futurs, pas sur ses actes passés :)

    Alors que toute la Norvège démocratique (c’est à dire 8 norvégiens sur 10 tout de même si le FrP est à 17/20 %) effrayée par cette nomination attend, avec anxiété, de voir quelles seront les premières actions de Sylvi Listhaug.

    Før første gang har Norge fått en statsråd som kun har ansvaret for innvandring og integrering. Det er bra. Et svært høyt antall asylsøkere kom til Norge i høst. Et svært høyt antall asylsøkere venter nå på å bli integrert i norske kommuner. De kommer i tillegg til de 8000 flyktningene, som Stortinget før sommeren vedtok å ta imot og bosette. Det gjør det nødvendig med en statsråd som kan vie seg fullt og helt til oppgaven og som kan se hele utlendingsfeltet under ett, fra ankomst til arbeid.

  • Le Mollah Krekar, réfugié en Norvège, n’est pas Charlie

    

    Ce soir à la télé publique norvégienne - à une heure de grande écoute - le peuple Norvégien a pu assister à une interview totalement hallucinante du Mollah Krekar, retransmise sans coupure. J’en ai fait une transcription en Français presque complète, vous la trouverez ci-dessous, ce qui vous donnera une idée de ce qu’on peut dire en public à la télé norvégienne (et ressortir libre du studio) pendant qu’en France on fout des mômes de 8 ans en garde à vue quand ils disent des trucs idiots qu’ils ne comprennent pas eux-mêmes.

    Le Mollah Krekar, Najmuddin Faraj Ahmad de son vrai nom, c’est ce sympathique personnage né en 1957, originaire du Nord de l’Irak, arrivé en Norvège en 1991 avec un contingent de réfugiés.

    Il est marié et a quatre enfants, lesquels - comme son épouse - sont de nationalité norvégienne. Il a fondé et dirigé le mouvement Ansar al-Islam entre 1991 et 2002.

    Alors qu’il avait le statut de réfugié, il a fait plusieurs voyage au Moyen-Orient.

    Au début des années 2000, il a exprimé son soutien à Oussama ben Laden, mais a nié être affilié avec Al-Qaïda. "Mollah" est un titre honorifique utilisé de plusieurs manière dans l’Islam. Ce sont souvent des juristes formés dans des universités islamique. Krekar, lui, a une maîtrise en droit islamique.

    Un avis d’expulsion de Norvège a été prononcé contre lui en Février 2003 pour des raisons de sécurité nationale, avis que la Haute Cour a confirmé en 2007. Mais en réalité, il est inexpulsable car la Norvège ne peut pas garantir qu’il ne soit pas zigouillé dès qu’il aura remis les pieds en Irak. Depuis 2006, il figure sur la liste des terroristes établie par les Nations unies.

    En décembre 2012, il a écopé d’une peine d’un peu moins de trois de prison pour des menaces de mort sur la personne d’Erna Solberg, actuelle première ministre et trois activistes kurdes réfugiés en Norvège. Il a été libéré en janvier 2015, et depuis, les autorités norvégiennes savent plus trop quoi en faire : l’isoler dans un petit village sur la côte ouest avec interdiction de voyager ou l’expulser vers l’Italie.

    En attendant, la NRK lui a déroulé le tapis rouge pour une interview ce mercredi soir 25 février, au cours de laquelle il a successivement affirmé être super content des meurtres de l’équipe de Charlie, être en faveur de tuer les norvégiens qui osereraient se moquer de l’Islam, et prêt à faire allégeance au calife des califes de l’Etat islamique, al-Baghdadi. Rien que ça.

    Mais ce soir, tout le monde se demande pourquoi il a tenu ce langage et fait ces réponses, puisque vivant en Norvège depuis plus de vingt ans, il savait parfaitement bien que son discours tombait sous le coup des lois contre l’apologie du terrorisme et des meurtres (la presse explique ce soir que la police est en train de décrypter soin interview pour lister tous les cas de violation à la loi, et éventuellement l’arrêter).

    Et nous nous demandons si, sachant sa "fin norvégienne" assez proche puisque les autorités recherchent tous les moyens de l’expulser et qu’ils y arriveront bien un jour (la Norvège expulse des familles entières en Irak en ce moment), il n’a pas voulu délibérément tenir des propos dont il savait pertinemment qu’ils allaient le ramener directement vers la case prison (et donc redevenir complètement inexpulsable). Il y a une autre possibilité : Il sait qu’il va tôt ou tard revenir en Irak de manière forcée, et il tient un discours qui "prépare" son arrivée et sa probable rencontre avec les responsables du califat.

    Voici les références des principaux papiers parus ce soir, mais demain, la presse sera pléthoriquement pleine d’analyses.

    Politiet gjennomgår nye Krekar-uttalelser
    http://www.abcnyheter.no/nyheter/2015/02/25/218751/krekar-nordmenn-som-tegner-muhammed-ma-do

    Terroraksjonen i Paris gjorde meg glad
    http://www.nrk.no/norge/_-terroraksjonen-i-paris-gjorde-meg-glad-1.12225035

    Sjå Krekar-intervjuet
    http://www.nrk.no/video/PS*199462

    Hvis noe skjer med meg er det Krekar sin skyld
    http://www.nrk.no/norge/_-hvis-noe-skjer-med-meg-er-det-krekar-sin-skyld-1.12229577

    No blir det endå vanskelegare å sende Krekar til Irak
    http://www.nrk.no/norge/_-no-blir-det-enda-vanskelegare-a-sende-krekar-til-irak-1.12229769

    Et maintenant, la transcription de l’interview. Accrochez-vous, le mec est totalement taré de chez taré (mais pas complètement fou quand même parce que quand le journaliste lui demande s’il fera allégeance à al-Baghdadi, il répond que euh... peut-être pas tout suite parce que "je le connais pas encore assez bien". Pour le reste c’est de la folie psychopatique et donc : #brrr...

    C’est brut de fonderie, il reste des fautes que je corrigerai petit à petit en reprenant le billet dans les semaines qui viennent.

    –— --- --- --- --- --- --- ---
    Transcription de l’interview du Mollah Krekar sur NRK le Mercredi 25 février 2015
    –— --- --- --- --- --- --- ---

    Journaliste : « Un homme a brûlé un Coran. Il habite en Norvège : mérite-il de perdre la vie ? »

    Mollah Krekar : « Celui qui brûle un Coran, c’est une insulte, il mérite la mort. Lui, [en brûlant le Coran] il a commis un crime qui mérite la mort. C’est la communauté musulmane qui a la responsabilité d’exécuter la punition, et cela, où qu’il se trouve, en Norvège où aux Etats-Unis. Moi, là, je menace personne. Je rappelle simplement ce qu’en théorie est la loi, ce qui est écrit dans le Coran. Je n’ai pointé personne en disant toi, on va te tuer ! ».

    Journaliste : « Cet homme qui a brûlé le Coran, dit avoir peur que quelqu’un se sente inspiré par vos propos et l’assassine. Qu’en pensez-vous ? »

    Mollah Krekar : « il doit craindre les Somaliens, les Indonésiens, les Africains, les Tchétchènes, qui que ce soit qui suit et respecte le Coran. Il n’a pas à avoir peur de moi, mais il doit craindre le crime qu’il a commis et la punition qui tôt ou tard sera exécutée. Et il ne s’agit pas seulement de ceux qui m’ont entendu : n’importe qui connaissant la loi peut le tuer. N’importe qui. On défend notre religion avec notre sang. Il y a des limites et nos limites se défendent avec notre sang, avec des bombes. Ceux qui insultent notre religion doivent savoir que l’un de nous va mourir. Ceux qui insultent notre religion et notre foi doivent savoir qu’ils s’engagent dans une guerre mortelle ».

    Journaliste : « Mais vous, vous sentiriez vous apaisé si cette homme venait à être assassiné ? »

    Mollah Krekar : « Oui, bien sur, j’enverrai même un cadeau à celui qui aura le courage de le tuer. Je me demande bien pourquoi je ne me réjouirai pas de sa mort ».

    Journaliste : « Est-ce que ça veut dire que vous -vous réjouissez de l’attaque contre Charlie-Hebdo à Paris et celle contre Lars Vilks à Copenhague ?

    Mollah Krekar : « Sur le Danemark je sais peu de chose, mais bien entendu, je suis très content de ce qui s’est passé en France ».

    Journaliste : « Ceux qui ont mené l’attaque contre Charlie-Hebdo, qu’avez-vous envie d’en dire ? »

    Mollah Krekar : « Ils ont défendu leur foi, ce qu’ils ont de plus sacré ».

    Journaliste : « C’était des héros ? »

    Mollah Krekar : « Non, c’était des djihadistes ».

    Journaliste : « Souhaitez-vous qu’il y ait en Norvège des « héros » de ce type ? »

    Mollah Krekar : « Non, pas vraiment. Je ne dis pas ça parce que j’habite en Norvège, mais vraiment, la France méritait cela. Mais si la Norvège fait la même chose que ce que la France a fait, alors là oui, la Norvège mériterait le même châtiment ».

    Journaliste : « Et si en Norvège, pour la première fois, un dessinateur représenterait Mahomet, trouveriez-vous juste et normal qu’un islamiste ou un sympathisant l’assassine ? »

    Mollah Krekar : « Ce n’est pas moi qui « autoriserait » cela, mais ce que je peux dire, c’est que le dessinateur dans ce cas est un « guerrier » qu’on a le droit d’abattre. Dans ce cas, il ne faut pas utiliser des explosifs qui risquerait de blesser des innocents ».

    Journaliste : « donc s’il est seul, ça va ? »

    Mollah Krekar : « Certainement ! parce qu’il a piétiné notre dignité, nos principes et notre foi ! il doit mourir. Celui qui ne respecte pas 30 % de la population mondiale (musulmane, donc), n’a aucunn droit de vivre ».

    Journaliste : « Mais il y a des journaux en Norvège, des médias dont la NRK [télévision publique norvégienne où le Mollah Krekar est interviewé…] qui ont publié ces caricatures de Mahomet ? »

    Mollah Krekar : « Oui… En fait [Mollah Krekar un peu emmerdé hésite...], vous savez, c’est le premier coup qui compte. Par exemple, le Jyllandsposten au Danemark a publié le premier ces abominables caricatures en 2005 au Danemark. C’est sur eux que le châtiment doit s’appliquer ! après, elles ont été reproduites dans plus de 13 pays pour essayer de réduire la pression sur le Danemark. Ce n’est pas une chose à faire, bien sur, c’est mal, mais c’est le premier qui a publié qui mérite la sentence [de mort]. Ceux qui se moquent de notre religion doivent savoir que nous, on fait pas comme les juifs qui s’en accommodent. Nous, on vit et on meurt pour notre religion, rien n’est plus sacré que notre religion. Ceux qui offensent notre religion doivent savoir que nous leur lancerons des bombes.

    [note : ici, il y a une subtilité dans la langue norvégienne sur le verbe « å støte - avec un seul t - qui veut dire « offenser » et le verbe « å støtte » - avec deux tt - qui veut dire « soutenir » - faut donc, avec des mecs comme Krekar, faire attention au nombre de « t » que vous utilisez. On sait jamais, ces gens là se sont montrés assez susceptibles ces derniers temps].

    Nous n’avons absolument aucune tolérance pour cela. On ne vit pas pour notre vie, ni pour notre estomac, On ne vit que pour notre religion ».

    Journaliste : « Trouvez-vous bien que les jeunes norvégiens musulmans partent faire la guerre au Moyen-Orient pour soutenir le Djihad ? »

    Mollah Krekar : « Les jeunes gens, filles et garçons, qui partent faire le Djihad devraient réfléchir, et sérieusement étudier la région et les types de combats auxquels ils vont être confrontés. Et surtout, ce qu’ils veulent vraiment faire en allant là-bas. Ils peuvent alors partir sans prendre le risque de revenir après six mois s’ils sont déçus. Même s’ils ne sont là-bas que pour balayer les rues. Celui qui part faire le Djihad ne doit pas revenir. Il doit rester. S’il revient, ça fout vraiment le bazar dans les communautés musulmanes, les services de renseignement s’en mêle et ça met une forte pression sur les musulmans ».

    Journaliste : « Pour vous, la guerre en Irak et en Syrie est-elle importante ? »

    Mollah Krekar : « Bien sur que c’est important ! Ce qui se passe en Syrie actuellement est très important. Le peuple voulait se débarrasser de l’ancien régime criminel. La seule voie à suivre pour la Syrie, c’est celle du Djihad, quoi qu’en disent les Occidentaux ».

    Journaliste : « Est-il important pour vous que l’établissement du califat se fasse avec un calife issu de la même famille que Mahomet ? »

    Mollah Krekar : « C’est un point crucial que les occidentaux ne comprennent pas. L’Islam, c’est pas comme la chrétienté (sic). Notre Islam, c’est un mouvement politique. la bible, c’est pas comme le Coran. Le Coran a plus de 500 versets sur la politique et la gouvernance, sur le droit et la justice. Dans la bible, rien du tout. Ça fait tout de même une grande différence, et dans l’Islam, il est impossible de distinguer la politique de la religion. C’est la même chose. L’établissement du Califat se fait sur des racines très profondément ancrées dans notre religion. Ce qui s’est passé en Syrie, c’est que le Dr. Abu Bakr al-Baghdadi a déclaré la création d’un califat que l’occident craint beaucoup. Deux points importants à propos d’al-Baghdadi :

    D’abord, tous les occidentaux craignent ce califat qui devrait aller du Maroc à l’Indonésie en passant par l’Afrique du Sud et la Tchétchénie, parce que nous, musulmans, nous soutenons ce calife parce que nous pensons qu’il est légitime.

    Ensuite, il faut comprendre que les vielles frontières sont caduques, elles sont effacées. La ligne Sykes-Picot n’existe plus ».

    Journaliste : « Est-ce que vous allez faire allégeance à ce Calife ? »

    Mollah Krekar : « Non, je ne suis pas prêt, parce que je ne le connais pas encore assez bien, et je ne sais pas très bien quelles règles il suit… Dans nos livres religieux, il y a sept conditions pour l’établissement d’un califat. Mais si je considère que c’est le calife, alors je lui ferai allégeance ».

    Journaliste : « Pensez-vous que ce califat ou un autre va s’étendre [prendre encore plus d’importance] dans le monde dans le futur ? ? »

    Mollah Krekar : « Le monde entier, je ne crois pas, dans dans les 20 ans qui viennent, le califat va s’affirmer et se solidifier, et qu’il jouera un rôle important dans la communauté internationale. Avec la volonté de Dieu, nous aurons notre Califat ».

    #norvège #mollah_krekar #djihadisme #charlie #syrie #irak #is #isis

  • A Damas avant la guerre... En octobre 2010, le centre culturel français avait organisé une exposition du peintre norvégien Håkon Gullvåg (Terra Sancta), mais après deux jours d’ouverture, l’ambassade de France s’est décidée à retirer deux tableaux sur lesquels était figuré un drapeau israélien, provoquant la colère de l’ambassadeur de Norvège en Syrie.

    Pourtant, la même exposition avait été présenté plus tôt au palais de l’Unesco à Beyrouth sans que cela suscite d’émotions particulières.

    Harald Stangthelle, journaliste politique à Aftenposten rappelle qu’en 1965, une oeuvre de l’artiste Kjartan Slettemarks a été « détruite » à coups de hache et de pierres (l’occasion de faire connaissance avec un artiste scandinave hors du commun).

    http://www.mynewsdesk.com/no/nasjonalmuseet/images/kjartan-slettemark-av-rapport-fra-vietnam-barn-overskylles-av-brennende-

    http://rolfbraadland.wordpress.com/2009/07/11/kjartan-slettemark-en-politisk-modernist

    http://glemmenbibblogg.blogspot.no/2013/11/ukens-kunstverk-nixonvisions.html

    http://www.aftenposten.no/meninger/kommentatorer/sandberg/Kunsten-taler_-kunsten-virker-6603384.html

    http://www.kjartan.se

    #art #norvège #scandinavie #peinture_politique #art_politique #destruction _d_oeuvre d_art #censure

    Gullvåg-utstilling blir hengende - Aftenposten

    http://www.aftenposten.no/kultur/article3873000.ece

    Det var dagen etter åpningen av Håkon Gullvågs maleriutstilling Terra Sancta i Det Franske Kultursenterets galleri i Damaskus i Syria forrige torsdag at to malerier med det israelske flagget sentralt i motivet ble fjernet fra galleriveggen og fra utstillingsvinduet mot gaten.

  • Facebook, le réseau asocial.

    Une intéressante analyse d’ Eirik Nymark Esperås, un spécialiste média, sur l’utilisation des réseaux sociaux par Erna Solberg et
    Siv Jensen, les deux femmes politiques au pourvoir les plus puissantes en Norvège en ce moment.

    Les deux politiciennes ont tout fait pour inciter les gens à venir « débattre » et « exprimer » sur leur page facebook où elles prétendent ue ça va « renforcer le dialogue avec les électeurs ». Ça donne en effet l’illusion d’un débat ouvert et d’un rapprochement entre elles et les citoyens. mais l’analyste explique (très bien) dans ce papier que ce n’est qu’une stratégie marketing un peu minable qui contribue en fait à oblitérer le débat et neutraliser la contestation...

    Eirik Nymark Esperås

    Det usosiale mediet - Aftenposten

    http://www.aftenposten.no/meninger/debatt/Det-usosiale-mediet--7475388.html

    Det usosiale mediet

    Dersom sosiale medier fører folket nærmere makten, skjer det andre steder enn på Facebook.

    Oppdatert : 24.feb. 2014 09:06

    I forbindelse med årets Social Media Awards uttalte Erna Solberg at « sosiale medier er en viktig arena for å være i dialog med mennesker ». Og folket strømmer til. Facebook-sidene til Erna, Jens og Siv kan alle skilte med lesertall på nivå med de største papiravisene.

    Likevel må ikke den politiske elitens tilstedeværelse på Facebook betraktes som et steg i retning av en mer demokratisert samtalekultur.

    Facebook-kommunikasjonen til våre politikere bidrar ikke til noen styrket dialog mellom folkevalgt og velger, men fungerer snarere som strategiske verktøy for personlig markedsføring.

    Det er blant konklusjonene i min masteravhandling i medievitenskap, hvor jeg analyserte aktiviteten på Facebook-sidene til syv no

    #facebook #réseaux_sociaux

  • Psychiatrie légale : suite du débat sur le maintien de la confidentialité des informations sur les accusés lors des procès.

    Réouverture du débat sur la levée de la confidentialité sur les infos psycho des accusés, qui aujourd’hui en Norvège, sont eux-memes qui acceptent ou refusent la transmission de ces infos

    http://www.aftenposten.no/nyheter/iriks/Rettspsykolog-vil-skrinlegge-helsepersonellets-taushetsplikt-7403795.htm

    Les psychologues et psychiatres intervenants dans les tribunaux souhaitent la levé de la confidentialité sur les informations concernant les prévenus

    Endringen vurderes av Justisdepartementets utvalg om utilregnelighet. Forsvarergruppen mener forslaget er svært problematisk.

    La confidentialité est-elle sacrée ? - Aftenposten

    http://www.aftenposten.no/meninger/kronikker/Er-taushetsplikten-hellig-7403820.html

    La confidentialité est-elle sacrée ?

    Det er underlig at personer med grov sykdoms- og voldshistorikk gis fulle rettigheter om taushet, samtidig som dette kan sette andre mennesker i fare.

    #psychiatrie_légale #breivik #norvège #réforme

  • La course pour la souveraineté du Pôle Nord - Aftenposten

    http://www.aftenposten.no/meninger/kommentarer/Kampen-om-Nordpolen-7404774.html

    La tension monte entre la Russie et l Canada qui multiplient les annonces et les gesticulations pour la revendication de la souveraineté sur le pôle.

    Det er sannelig ikke lett å tolke hva som egentlig skjer i Arktis. Det samarbeides som aldri før. Landene rundt Polhavet har utarbeidet strategier for sin arktiske politikk. Arktisk Råd er blitt en viktigere møteplass, der land langt unna nordområdene tripper for å være med. De fastlagte prosessene som Havrettstraktaten forutsetter, går sin jevne gang.

    #arctique #russie #canada

  • God journalistikk har en pris - Aftenposten

    http://www.aftenposten.no/meninger/kommentarer/God-journalistikk-har-en-pris-7382596.html

    Cet article explique que le journalisme de qualité ne peut pas être gratuit. Mais il ne précise pas à quel point le journalisme payant peut-être aussi à chier.

    Kvalitetsjournalistikk har aldri vært gratis. Men noen lesere overlater til andre lesere å betale for journalistikken. Det skal ikke lenger gjelde Aftenposten.

    https://dl.dropbox.com/s/jldbbnclc9df6bg/aftenposten.png

    • +1 pour le commentaire de @reka.
      Finalement, le #journalisme souffre exactement du même mal que le reste de la société : la très mauvaise répartition des ressources. J’en suis convaincue depuis que j’ai appris, à peu près en même temps, que Zemmour émargeait pour 9800€/mois au Figaro en ayant sorti un seul article en 18 mois pendant que le même journal était près à m’embaucher dans un contrat hyper-précaire pour tenir leur site le WE.
      Ils ont fait marche arrière quand je leur ai signalé qui j’étais, et je suppose qu’il ont pris un stagiaire pour faire tourner la boutique, un de plus.

    • Oui, et il n’y a pas que ça. L’analyse selon laquelle l’information coûte cher etc... commence à prendre l’eau.

      L’argument du papier, c’est que pour envoyer des « professionnels » sur le terrain pour enquêter, pour garantir l’indépendance (sic), pour approfondir les analyses, pour ne pas tomber dans l’écueil du « vite fait mal vérifié », pour ne pas « singer ce qui se fait dans l’immédiateté sur Internet » (sic) il faut du fric, donc il faut faire raquer... quelqu’un.

      Le Diplo a offert à ses lecteurs un texte troublant pour expliquer (en plus subtil, il faut l’admettre) la même chose que ce que Hilde Haugsgjerd, la rédactrice en chef du quotidien conservateur Aftenposten décrit ici.

      Nous ne sommes pas des robots
      http://www.monde-diplomatique.fr/2013/10/HALIMI/49703

      Troublant, parce que si l’analyse se tient (il faut payer tous les acteurs de cette « production de savoir »), il y a un « léger » paradoxe à tirer en même temps à boulets rouges sur Internet et les immenses possibilités que la toile offre pour développer de toutes nouvelles formes de journalisme. Et Seenthis en est un exemple remarquable, même si pour l’instant, l’essentiel des billets se nourrissent d’articles de presse - donc de journaux payants.

      Mais nous voyons tous bien par les quelques expérimentations, débats, discussions, analyses perso, récits de voyage, que Seenthis peut aussi être un lieu de production de savoir, et je pressens qu’il le sera de plus en plus.

      L’article du diplo explique donc les (sans doute) bonnes raisons pour lesquelles « L’information gratuite n’existe pas » mais se livre a une étonnante attaque contre un Internet qui contribuerait grandement à « détruire le journalisme qui enquête et vérifie » (lire la partie « Tout conspire à détruire le journalisme »).

      Conspire ? Mais rabaisser Internet à la seule fonction de reclasser et rediffuser automatiquement les infos déjà digérée ailleurs est une analyse étroite et de courte vue. Comme si Internet n’était qu’une vaste machine à copier coller, à médiocrement singer la presse traditionnelle avec « en plus » cet avantage de « l’immédiateté ». ET enfin, le journalisme n’a pas besoin d’Internet pour s’auto-détruire lui même.

      Tenir cette position, c’est totalement ignorer le potentiel extraordinaire qu’offre Internet, justement, pour un nouveau journalisme, un nouveau mode de création des savoirs façon partage tout aussi valide que ceux de la presse traditionnelle dite « sérieuse ».

      Le texte du diplo explique que si « les journalistes s’informent et écrivent en restant derrière leur ordinateur, leur emploi sera bientôt délocalisé ». Mais qui a dit que ceux qui publient sur Internet ne sont pas sur le terrain ? Et comment sait-on qu’ils seront « délocalisés » ? qu’est-ce que ça veut dire d’ailleurs, à l’heure où beaucoup d’entre nous travaillons « au large », chez nous ou ailleurs, comme moi en Norvège, ou au Gabon ou au Canada ?

      Par ailleurs, « ceux qui commentent, comparent, enquêtent, analysent, vérifient. » ne sont pas exclusivement des collaborateurs des journaux/médias dit sérieux et payant : on les trouvent aussi sur Internet.

      On trouve aussi sur Internet des contributeurs sérieux et talentueux qui font le pari qu’une diffusion gratuite et large des contenus est, à terme, tout à fait rentable, permet d’être présent et visible pour diffuser des valeurs importantes.

      Le Diplo poursuit :

      une surabondance découle à la fois de la multiplication des contenus et de celle des supports, les nouveaux écrans s’ajoutant aux médias traditionnels. Face à ces milliards de textes, de sons, de vidéos postés chaque jour et qui dégorgent de partout, ce journal limite tous les mois son propos à vingt-huit pages, et il privilégie la pertinence au bavardage.

      Une cacophonie des producteurs d’information : des centaines de millions d’internautes envoient et partagent en permanence leurs centres d’intérêt sur les réseaux sociaux. Le Monde diplomatique compte plutôt sur quelques centaines de collaborateurs — journalistes, universitaires, militants associatifs — dotés de facultés rarement associées, qui maîtrisent leur sujet et s’emploient à transmettre leurs connaissances sans céder aux raccourcis.

      Cacophonie ? bavardage plutôt que pertinence ? Internet ne serait « que ça » ? C’est une vision très sévère et plutôt paradoxale quand on veut être un journal ouvert, progressiste et vecteur de valeurs de partage et de générosité, que de se priver d’un outil qui montre des potentialités extraordinaires.

      Cela voudrait dire que la seule relation possible serait « 1. je produis un savoir, un texte » —> « 2. quelqu’un doit payer pour ça directement ». Hop, du producteur au consommateur. Alors qu’Internet permet de diversifier à l’infini cette relation entre le contributeur et l’utilisateur : ils se fondent, ils se confondent, ils s’enrichissent. Internet montre (non sans difficultés et sans échecs malheureusement pour l’instant) que de nombreuses formes de journalisme, de création de savoir, d’expérimentation artistiques ou intellectuelles sont possibles, intéressantes, inédites et même souvent indirectement rentables.

  • .. Et voici que l’extrême-droite norvégienne, qui s’en défendait, reprend son discours islamophobe... Une semaine après avoir « gagné » les élections.

    http://www.aftenposten.no/meninger/Tybring-Gjedde-snakker-ikke-sant-7316054.html

    Ça n’aura pas duré longtemps... Le FrP qui fait partie de la coalition gagnante des dernières élections s’était plaint d’être stigmatisé en un parti d’extrême-droite islamophobe et xénophobe. Ils avaient bien pris soins pendant la campagne électorale, de faire taire leurs éléments les plus radicaux.

    Dès le résultat des élections connus, alors que s’écrivait dans la presse internationale que « le parti de Breivik avait gagné les élections », le FrP, outré, a déployé des efforts considérable pour « rétablir » son image de parti de droite « libérale » qui n’a rien à voir avec l’extrême-droite.

    Pour cela, ils ont sommé le ministère des affaires étrangères d’aider les ambassadeurs norvégiens dans le monde à dénoncer les articles de presse les plus virulents contre le FrP (The Independant, Corriere de la Serra) et organiser une conférence de presse minable où ils ont invité un prof de sciences politiques de l’université de Bergen, Frank Aarebrot, membre du parti travailliste,

    très bien au demeurant (j’ai animé un débat à Oslo dans une table ronde où il intervenait sur les migrations en Norvège, il était formidable), qui avait pour tâche d’expliquer que le FrP, c’était des libéraux et pas des fâchos. Et cette fois-ci, c’était tragique. j’avais mal pour lui : qu’est-il allé faire dans cette galère ?

    Et aujourd’hui, poum ! une semaine à peine après les élections, dopé par « la victoire » voilà que Christian Tybring-Gjedde, chef du FrP à Oslo et représentant de son parti au parlement cri au loup, à « l’islamisation de la Norvège », au gros mensonge des services statistiques norvégiens qui sous-estiment largement la population musulmane... etc. Il parle même « d’islamisation rampante » du pays, expression qui horrifie ses alliés de la coalition « bourgeoise », les libéraux du parti Venstre et les chrétiens démocrates du Kristelifolkparti.

    Chassez le naturel, essayez de vous tailler un costard de respectabilité... L’extrême-droite, même bien habillée, reste l’extrême-droite. A combattre, mais comment ? Comme ces gens s’apprêtent à entrer au gouvernement, sont-ils en train de nous dire qu’ils préparent quelque chose ?

    Tybring-Gjedde snakker ikke sant

    Uansett hvordan en teller antall muslimer, så utgjør de ikke mer 2-4 prosent av befolkningen i Norge. Det lite trolig at denne andelen skal islamisere Norge.

    #norvège #frp #extrême-droite

  • Coup d’état en Norvège

    Le quotidien norvégien Aftenposten rend compte des mille et une façons de détourner le #monopole de l’Etat sur la vente d’alcool.

    Les ventes d’#alcool dans les magasins hors taxes ont littéralement explosé en #Norvège : elles représentent désormais 30 % des alcools forts et 10 % du vin consommés dans le pays. Or la loi norvégienne est très claire : elle prescrit que la vente de boissons alcoolisées se fasse dans des magasins d’Etat, sur la base d’une licence municipale. Une seule exception, tellement insignifiante qu’elle était à peine mentionnée, concernait la vente d’alcool dans les aéroports pour les voyageurs qui se rendaient à l’étranger. Mais, en 2005, le Parlement a voté une extension à cette loi pour permettre également de vendre de l’alcool dans les terminaux d’arrivée. Une lecture hâtive de ces nouvelles dispositions pouvait laisser penser que le monopole d’Etat prendrait en charge ces magasins. En réalité, c’est à une société privée, en partie détenue par des investisseurs étrangers, qu’Avinor, la société publique qui possède et exploite les aéroports, a vendu le droit d’exploiter les commerces hors taxes. Avinor prélève, outre un loyer, un pourcentage sur le chiffre d’affaires. De fait, le monopole d’Etat est brisé, puisque la vente d’alcool a été ouverte à la concurrence trois cent soixante-cinq jours par an et presque vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Une « sorte de coup d’Etat », conclut le directeur des boutiques publiques Vinmonopolet.

    Ola Storeng, « Når flyene svømmer i sprit », Aftenposten, 17 juillet 2013.
    http://www.aftenposten.no/meninger/kommentarer/Nar-flyene-svommer-i-sprit-7257457.html

    #Coupures_de_presse (#2013/08)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/08/A/49523

  • Norvège : chute des ventes d’alcool dans les magasins d’Etat, mais explosion ds ventes d’alcool dans les duty free norvégiens (aux arrivées surtout)...

    Donc, logiquement, le"vinmonopolet" s’est dit que c’est eux qui devraient vendre de l’alcool dans les aéroports, puisque c’est là que se reportent les achats (vu que les norvégiens voyagent de plus en plus). Mais du coup, les Norvégiens ont la trouille que l’alcool soit au même pris dans les duty free qu’au « vinmonopolet »...

    Le truc est d’une schizophrénie complète, les duty free norvégiens ont été ouverts avec la bénédiction de l’Etat norvégien qui par ailleurs impose sur son territoire (non duty free) un politique stricte de vente et de consommation d’alcool. Mais l’Etat norvégien profite bien (financièrement) de l’explosion des ventes d’alcools dans les duty free.

    Et bien entendu, les responsables de la mise en place de cette politique au ministère des transports ne décrochent pas leur téléphone depuis une semaine et ne répondent à aucun message.

    J’archive pour le moment, et je complèterai dans le cadre du projet « duty free shop »

    Fallende vinsalg hos Vinmonopolet - NRK – Trøndelag

    http://www.nrk.no/trondelag/fallende-vinsalg-hos-vinmonopolet-1.11135067

    Fallende vinsalg hos Vinmonopolet

    Vinsalget hos Vinmonopolet har falt 0,1 prosent det siste året, sammenlignet med forrige tolvmånedersperiode, viser nye tall.

    Polet vil overta alkoholsalget - NRK – Østlandssendingen

    http://www.nrk.no/ostlandssendingen/polet-vil-overta-alkoholsalget-1.11136532

    Polet vil overta alkoholsalget på flyplassen

    Vinmonopolet ønsker å overta alkoholsalget på flyplassene, grunnen er at vinsalget stuper på polet mens det øker i taxfreebutikkene.

    Frykter dyrere alkohol - NRK – Østlandssendingen

    http://www.nrk.no/ostlandssendingen/frykter-dyrere-alkohol-1.11137013

    Frykter dyrere alkohol på flyplassene

    Folk er redd det vil bli dyrere å handle alkohol på flyplassen hvis Vinmonopolet tar over taxfree-salget. – Det vil ikke bli dyrere, men bedre utvalg og kunnskap, mener administrerende direktør i Vinmonopolet.

    Når flyene svømmer i sprit - Aftenposten
    http://www.aftenposten.no/meninger/kommentarer/Nar-flyene-svommer-i-sprit-7257457.html

    Når flyene svømmer i sprit

    Taxfreebutikken i ankomsthallen er en kjempesuksess – et kupp i strid med norsk alkoholpolitikk. Milliardene flyter på Gardermoen – til glede for flyplasser i distriktene.

    Vinmonopolet vil selge taxfree på flyplassene - Aftenposten
    http://www.aftenposten.no/okonomi/Vinmonopolet-vil-selge-taxfree-pa-flyplassene-7257087.html

    Vinmonopolet vil selge taxfree på flyplassene

    At stadig mindre av vinen vi drikker handles på polet mens mer og mer handles i utlandet eller på taxfree, bekymrer sjefen for Vinmonopolet.

    #dfs #aéroports #transport_aérien #paradis_fiscal #zone_franche

  • Dans cet article en norvégien (mais vous pourrez en avoir un bon aperçu malgré la très mauvaise traduction automatique de google trad) Thomas Hylland Eriksen explique qu’il a été violemment accusé, pendant des années de « haïr et détruire la société norvégienne » parce qu’il soutenait les valeurs multiculturelles, les mélanges et dénonçait vigoureusement les islamophobes. Cela fait penser aux israéliens radicaux qui accusent les juifs critiquant la colonisation et l’occupation de détester Israël et surtout de se détester eux même...

    Ses ennemis de la droite ultra conservatrice l’accuse d’avoir joué un rôle clé dans la « transformation de la société norvégienne homogène en un enfer multiculturel... » Ceux qui vivent en Norvège, norvégiens ou pas, pourraient bien rire de ce fantasme obscène si les circonstances n’étaient pas aussi tragiques.

    Une de ses réflexions sur le multiculturalisme est intéressante : Si le multiculturalisme est une sorte de doctrine selon laquelle les groupes culturels doivent être autorisés à vivre selon leurs propres valeurs, pourquoi pas, à condition que cette idéologie ne force pas l’individu à choisir obligatoirement une culture contre une autre, et que sa liberté de choisir l’intégration sociale "hors" groupe communautaire reste entière. La Norvège reste très en pointe sur la question de l’intégration des migrants bien que la situation se soit dégradée depuis 2009.

    Il fait une grande différence entre la diversité et le multiculturalisme, la règle de fond étant que soit préservée le droit des individus à choisir leur destin, dans les limites fixées par les normes communes. Ces normes sont toujours en négociation dans les sociétés complexes comme l’est la Norvège : il faut rappeler les violents combats idéologiques entre chrétiens conservateurs et laïque dans les années 1900, les conflits liés aux zones urbaines et rurales, ou encore à la "guerre linguistique" entre le bokmål (norvégien littéraire) et le nynorsk (néo-norvégien), autant d’événements qui ont construit la Norvège moderne.

    Pour finir, cette autre réflexion : « Nous ne vivons pas dans un siècle où un projet national visant à restaurer la pureté ethnique est particulièrement réaliste » dit-il dans une belle litote. « Nous n’avons pas d’autres choix que de vivre tous ensemble, frontières ouvertes, dans la diversité et en acceptant les différences. C’est ce qui enrichit une nation.

    Il est bien entendu possible de vivre dans cette diversité, sans pour autant abandonner les valeurs fondamentales, les idéaux humanistes sur lesquels la société norvégienne est basée. »

    Y a-t-il une autre alternative ?

    http://www.aftenposten.no/meninger/kronikker/article4188856.ece

    Individets frihet

    THOMAS HYLLAND ERIKSEN - Universitetet i Oslo

    Ukrenkelig. Vi har ikke noe annet valg enn å leve med forskjellighet, uten dermed å gi avkall på grunnleggende verdier.

    Skrekkeksempel. I flere år har jeg vært en sentral Prügelknabe for en håndfull norske nettsteder som er kritiske til innvandring, flerkulturalitet og – kanskje i særdeleshet – muslimer. Ofte blir jeg nevnt som et skrekkeksempel på en akademiker som gjør alt han kan for å underminere norske verdier og norsk kultur, omtrent like ofte som en forvirret multikulturalist som elsker alt fremmed og forakter alt hjemlig. Av og til har jeg sendt inn kommentarer til kritikerne, hvor jeg ber om at de belegger påstandene med sitater. Da blir det gjerne stille.

    Lenge betraktet jeg hetsen som harmløs sjikane, også når den havnet i innboksen min som anonym hatmail. Nå er jeg blitt usikker på om denne vurderingen har vært riktig, etter å ha blitt gjort oppmerksom på at Anders Behring Breivik viser seg å være en av dem som flere ganger har oppgitt mitt navn som symbol på alt som er gått galt med Norge. Gitt situasjonen i Norge får ordet personangrep en spesiell valør om dagen, og jeg skal derfor være personlig i denne kronikken.

    #norvège #oslo #breivik #multiculturalisme