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  • With New Israel Aid Deal, Obama Is Patron of the Occupation
    U.S. generosity, which costs American taxpayers $300 a year, is detrimental to Israel will only help Israel make more war.

    Gideon Levy Sep 17, 2016
    read more: http://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.742521 - Opinion - Haaretz - Israel News Haaretz.com

    Barack Obama is a bad president for Israel. If the military aid he approved for the coming decade is the largest ever, then as a president he is the worst ever for Israel. The last thing Israel needs is more arms, which will push it toward more acts of violence. But Obama is president in a country in which each home has a small tin container — like the blue and white Jewish National Fund boxes over here — into which every U.S. citizen must place a few coins as assistance and charity for poor, needy Israel, weak as a frail leaf.
    One hundred and fifty dollars per person or $300 for each U.S. taxpayer for the next 10 years. Not toward America’s considerable social needs, not to assist truly needy countries – imagine what $38 billion would do for Africa – but to provide weapons for an army that is one of the most powerfully armed in the world, one of whose main enemies are girls brandishing scissors; to finance an army that is not fighting any other serious army now; the army of a country that few others can match in sheer recalcitrance, one which methodically defies the United States and the international community. And worst of all, this country will receive another free gift, without having to give anything in return. The money will go only toward arming it, which will push it toward more acts of aggression. That’s the deal and there has been no serious debate over it, neither in Israel nor in the United States.
    In America only a few are asking why. What for? How long? What comes in exchange? And not even what American interest is served by the huge outlay of the American taxpayer. But let’s leave America to the Americans. The only discussion in Israel is whether the Americans can be squeezed for more. It’s good that it stopped at $38 billion. MK Shelly Yacimovich (Zionist Union) said the prime minister has already told senior security officials that they can “go wild.” More assistance would ensure even more wildness. Some of the money will go for defense systems but another part will go for maintaining the occupation and especially to fund violent showy actions, in Gaza and Lebanon, and megalomaniacal useless training exercises against imagined dangers.

  • Les étudiants français découvrent Israël
    6/2016
    http://institutfrancais-israel.com/blog/les-etudiants-francais-decouvrent-israel

    Des étudiants français de formations diverses et issus des grandes écoles d’enseignement et universités en France ont effectué un voyage en Israël avec la participation du service de coopération universitaire de l’Ambassade de France afin de mieux connaître les atouts du pays. Retour sur la visite de ces délégations et sur ces rencontres prometteuses.

    Mardi 1er juin, une délégation de 39 étudiants de Sciences Po, université classée quatrième au monde par QS pour les études internationales et la science politique, a été accueillie à l’Institut français d’Israël pour une conférence sur les enjeux politiques, économiques et scientifiques de la coopération franco-israélienne. En 2016, ce sont près de 280 étudiants issus de huit établissements français, principalement des grandes écoles de commerce mais aussi d’ingénieur, qui ont été reçus à l’Institut français d’Israël à l’occasion d’un voyage pour découvrir le pays. Les étudiants ont pu constater la richesse historique et culturelle d’Israël et prendre conscience de la réalité économique et politique du pays.
    (...)
    Aély Haccoun, directrice du bureau israélien de la Fondation France – Israël, donne aux voyages qu’elle organise un caractère professionnel. Elle tient à mettre l’accent sur l’échange et la variété des interlocuteurs : représentants de la diplomatie française en Israël et du ministère des affaires étrangères israélien, dirigeants de startups, militants pour la paix, professeurs d’université, journalistes et étudiants sont sollicités pour des rencontres prévoyant toujours un temps de discussion. Une journée séminaire permet aux étudiants d’approfondir le thème clé du voyage.

    Permettre aux étudiants français de mieux connaître et comprendre Israël, c’est également en faire de nouveaux porte-paroles pour développer la coopération entre les deux pays. Ces voyages enthousiasment les participants qui se laissent ensuite séduire par les opportunités d’échanges universitaires ou de stage qui leur sont offertes. La présidente de l’association « AgroIsraël », initiatrice du voyage de son école en 2015, est par exemple aujourd’hui en stage au bureau de Business France à Tel Aviv.

  • La question qui n’a toujours pas de réponse :

    https://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ160320545.html

    Ces dispositifs de défiscalisation avaient déjà été dénoncés par un chercheur du CNRS en 2013 :
    http://rue89.nouvelobs.com/2013/07/17/quand-impots-financent-indirectement-les-colons-disrael-244289
    Informations reprises par RFI en 2014 : http://www.rfi.fr/france/20140801-financer-armee-israelienne-tsahal-payer-moins-impots-france-fiscalite-d

    Israël a un PIB par habitant qui est du même ordre que celui de l’Espagne ou de l’Italie.
    Le solde budgétaire de l’état français est en déficit depuis 1981 et particulièrement depuis 2008.

    C’est une question brûlante pour nos fascistes de la mouvance pro-grand-Israël :
    http://www.ouest-france.fr/politique/la-senatrice-de-lorne-nathalie-goulet-menacee-de-mort-4120722

    #Israël #France #fiscalité #CRIF #intimidation #déficit-budgétaire #dette-publique #crise-de-la-démocratie #racisme #montée-du-facsime-en-occident #Ministère-de-l'économie-et-des-finances #Nathalie-Goulet #sénat

  • Quand nos impôts financent (indirectement) les colons d’Israël - Le nouvel Observateur
    Laurent Bonnefoy
    http://rue89.nouvelobs.com/2013/07/17/quand-impots-financent-indirectement-les-colons-disrael-244289

    En France, la loi permet de réduire son impôt sur le revenu grâce à des dons à « certains organismes ayant un caractère d’intérêt général ». Un don de 150 euros revient par exemple à seulement 37,5 euros au donateur, une fois l’abattement sur son impôt effectué.

    Cette disposition représente un manque à gagner brut certain pour l’Etat mais est évidemment juste et utile. Elle permet en effet à nombre d’associations, fondations et aux partis politiques de vivre et d’agir sur le terrain, en particulier dans le domaine humanitaire. Elle est garante d’une société civile vivante et dynamique et est donc, en elle-même, d’utilité publique. Rien ne justifierait une quelconque remise en cause... même par temps de disette budgétaire.

    MAKING OF
    Laurent Bonnefoy est chercheur au CNRS en sciences politiques. De retour d’un séjour de deux années en Palestine, il est « inondé de messages d’associations communautaires de soutien à Israël » depuis qu’il s’est inscrit (comme simple électeur) sur les listes électorales lors de la campagne législative pour les députés de l’étranger en 2012. Il a découvert à cette occasion que certaines associations de colons israéliens étaient en partie financées grâce aux deniers publics français. M.D.

    Mais que vient faire l’association franco-israélienne Hasdei Avot dans la liste des bénéficiaires potentiels de cette disposition ? Depuis quand nos impôts (même de façon indirecte) doivent-ils servir à appuyer et financer la colonisation israélienne en Cisjordanie, que la diplomatie française ne cesse pourtant officiellement de condamner ?

    L’association Hasdei Avot, organisme de bienfaisance de la colonie de Kiryat Arba, en périphérie d’Hébron, sollicite en ce moment nos dons par courriel pour financer les vacances des enfants des colons.

    Collée à la vieille ville d’Hébron, dont la population palestinienne est soumise à un ordre militaire israélien vexatoire et particulièrement choquant, Kiryat Arba est généralement considérée comme la colonie israélienne la plus radicale de Cisjordanie. Au centre de Kiryat Arba, le décor est planté ; y trône la statue de Baruch Goldstein, qui en 1994 dans la mosquée d’Abraham à Hébron a massacré 29 Palestiniens et blessé 125 autres à l’arme automatique. Visiter Hébron et ses environs, c’est s’approcher au plus près du caractère inique et sinistre de la colonisation israélienne et de l’occupation militaire… peut-être même plus encore qu’à Gaza.

    Les critères de l’administration fiscale

    Capture d’écran de la page « Don de France » sur HasdeiAvot.org (HasdeiAvot.org)
    Malgré les dizaines de visites que j’ai effectuées là-bas au cours des deux années que j’ai passées en Palestine, je n’ai jamais pu me faire à cette violence et à la déshumanisation subie au quotidien par les Palestiniens (la semaine dernière c’était un enfant de 5 ans qui était arrêté par l’armée). Et je ne suis visiblement pas le seul… tant les récits des mécanismes de la violence abondent et tant la ville constitue pour tout militant de la cause palestinienne ou simple curieux un passage obligé.

    Pourquoi la France reconnaît-elle donc à l’association Hasdei Avot un quelconque « caractère d’intérêt général » ? Répond-elle aux critères formulés par l’administration fiscale ? Celle ci-précise sur son site internet :

    « L’organisme doit respecter les trois conditions suivantes : être à but non lucratif, avoir un objet social et une gestion désintéressée, ne pas fonctionner au profit d’un cercle restreint de personnes. »

    Une population de colons (dont les enfants apparaissent de toute évidence comme instrumentalisés par leurs aînés) n’est-elle pas justement un « cercle restreint de personnes » ? L’entreprise de colonisation, par la violence, la spoliation et la vexation quotidienne est-elle un « objet social » ? Est-elle même « désintéressée » ?

    « Maintenir la présence juive »

    Capture d’écran de HasdeiAvot.org (http://www.hasdeiavot.org/presentation)
    Quant au « centre aéré » que « nos » dons sont censés financer, qu’enseigne-t-il aux enfants ? La coexistence pacifique ? Le site de Hasdei Avot donne quelques indices : son objectif est de « maintenir la présence juive dans la ville des Patriarches [Hébron, ndlr] ». Des « pauvres » Palestiniens qui auraient légitimement droit à l’assistance d’une association humanitaire « désintéressée » et qui seraient sans doute heureux d’avoir eux aussi droit à des vacances, il n’est point question.

    Le centre aéré financé par Hasdei Avot, non mixte évidemment car réservé aux filles, répond-il même au critère de la « sainte » laïcité « à la française » ? Accepterait-on de voir les deniers publics financer, même de façon indirecte, les « colonies de vacances » de Troisième Voie, organisation d’extrême droite française dissoute il y a peu ? Celles de la secte Moon en Corée du Sud ? Celles « réservées aux Blancs » du Ku Klux Klan ou des nostalgiques de l’apartheid sud-africain ? Ou celles du gouvernement élu du Hamas dont on critique volontiers les raccourcis nationalistes et la valorisation de la résistance armée ?

    Sans doute est-il aujourd’hui temps de cesser cette incroyable exception dont jouissent nombre d’associations franco-israéliennes qui œuvrent en faveur de la colonisation israélienne et le font avec les deniers publics.

    Sans doute est-il enfin temps pour notre gouvernement d’accepter que le rejet de la colonisation et la mise en application des principes républicains qui nous sont chers passent non seulement par des paroles mais aussi par des décisions politiques courageuses… En l’espèce, notre conscience et notre déficit public ne s’en porteraient que mieux.