Aux origines de la pomme ou le jardin d’Éden retrouvé

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  • VIDEO. Peut-on encore #manger des #pommes ?
    http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/video-peut-on-encore-manger-des-pommes_841549.html

    Nos journalistes ont enquêté sur la star de nos marchés, et découvert que ce fruit est l’un des plus gourmands en pesticides : 30 pulvérisations de produits chimiques par récolte, en moyenne. Parmi ces substances, un conservateur, appliqué après la récolte, permet de garder les pommes intactes pendant douze mois. Dans le Limousin, berceau de la golden, des agriculteurs mais aussi des riverains s’inquiètent pour leur santé.

    http://www.youtube.com/watch?app=desktop&persist_app=1&v=PStbaVSOksA

  • Inventer des plantes - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article6200
    #publication

    De la même façon que l’homme n’a cessé de réinventer et de remodeler des paysages, il n’a cessé de réinventer des #plantes. Pour celles-ci, il dispose des techniques du #bouturage, du #marcottage, plus récemment du clonage ; pour ceux-là, les pépiniéristes sont aux avant-postes qui fournissent les végétaux nouveaux que les paysagistes réclament. Il y a là deux univers entre lesquels le dernier numéro de la revue Les carnets du paysage s’est employé à jeter des ponts.

    Le rapprochement est fécond. Il s’apparente à un butinage, à une pérégrination pleine de surprises qui nous fait emprunter des chemins de traverse peu ou mal connus, des routes au balisage incertain : dans un article, le paysagiste Gilles Clément, qui s’est glissé dans la « peau » d’une plante, s’inquiète des manipulations que l’homme fait subir au végétal.

    Plus loin, le plasticien Richard Conte nous fait rougir avec ses « pommes libertines » ; après un détour par la Chine ancienne – qui maîtrisait comme aucun autre pays les techniques de la greffe inventées en Mésopotamie – et les pépinières royales de Louis XIV et Louis XV, nous voici en compagnie d’André-Georges Haudricourt, un touche-à-tout inclassable, passionné de botanique autant que de phonétique et d’ethnologie, avant d’aller musarder chez des pépiniéristes passionnés et des artistes du #land_art.

    Chacun de ces vagabondages vaut le détour. Mais le plus extraordinaire est celui que nous propose Catherine Peix. Scientifique de formation, réalisatrice de documentaire par goût, elle raconte dans la revue la naissance de la pomme, fruit mythique s’il en fût, dans les montagnes du lointain Kazakhstan, non loin de la Chine. Elle le fait avec la passion communicative des nouveaux convertis.

    • Une cinéaste aux origines de la pomme
      le #documentaire réalisé par Catherine Peix
      http://krapooarboricole.wordpress.com/2011/11/05/aux-origines-de-la-pomme-ou-le-jardin-d%E2%80%99eden-ret

      Comment un antique pommier sauvage kazakh pourrait nous sauver des pesticides. Mais d’où vient la pomme du jardin d’Éden ? Réalisé par Catherine Peix, « Aux origines de la pomme » nous emmène dans les montagnes du Tian Shan, au Kazakhstan où les premiers pommiers seraient nés, il y a 165 millions d’années. On trouve dans ces forêts épaisses d’arbres qui peuvent atteindre plus de trente mètres de haut et vivre plus de trois cents ans, des pommiers sauvages : les Malus sieversii. Leurs pommes sont non seulement comestibles et savoureuses, aux couleurs et aux goûts variés, mais elles ont su développer des résistances exceptionnelles aux maladies et, en particulier, au fléau numéro un du pommier : la tavelure. Quel est donc le secret de la résistance de Malus sieversii ?

      Son documentaire retrace aussi bien le contexte géographique, les enjeux politiques et scientifiques en se fondant sur la vie de ceux qui se sont battus pour préserver l’histoire même des origines de la pomme du Tian Shan. Se retrouve ainsi remémoré le négationnisme scientifique stalinien, qui a envoyé au goulag nombre de scientifiques et particulièrement de généticiens tels que Nicolaï Vavilov, le premier à être convaincu d’avoir trouvé dans les pommiers du Kazakhstan l’origine même de la pomme. « Après avoir eu vent de l’existence de ces forêts vieilles de plusieurs milliers d’années, il m’a fallu retrouver Aymak Djangaliev. Ce chercheur kazakh, disciple de Vavilov, a voué sa vie aux origines de la pomme, à Malus Sieversii, cette forêt de plus de cinq millions de variétés de pommes différentes. C’est un homme brillant totalement incorruptible qui s’est mis en marge parce qu’il a voulu sauvegarder quelque chose qui était interdit. » Pour ce faire, elle s’est rapprochée de François Laurens, ingénieur de recherche à l’Inra d’Angers qui l’a d’ailleurs fortement conseillée pour le film. En remontant l’histoire, elle constate que deux chercheurs américains ont déjà eu vent des travaux d’Aymak Djangaliev et rapporté des scions aux États-Unis de ses forêts exceptionnelles nichées à plus de 2 000 m d’altitude. L’un généticien, l’autre agronome ont ainsi conforté le chercheur kazakh dans ses travaux en apportant la preuve que ces pommes des montagnes alentour d’Almaty présentaient pour certaines des résistances à plusieurs maladies dont le feu bactérien et la tavelure pour ne citer qu’elles. Et pourtant comme elle aime le rappeler : « Il n’y a jamais eu de feu bactérien au Kazakhstan. Et ces pommiers ont des gênes de résistance au feu bactérien. C’est incroyable. »

      http://videolog.tv/1046238
      #pommier #botanique