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  • Les archéologues ont peur d’ouvrir la tombe du premier empereur de Chine | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/251509/tombe-premier-empereur-chine-piege-qin-shi-huang-archeologues-peur

    Nous ne sommes ni dans une nouvelle aventure d’Indiana Jones, dans dans un épisode de La Momie ou de Benjamin Gates, et pourtant, la nouvelle relatée par Insider a quelque chose d’éminemment cinématographique. Elle concerne la tombe de Qin Shi Huang, premier empereur de l’histoire de la Chine, mort il y a environ 2.200 ans.

    Considéré comme celui qui a standardisé l’écriture, la langue, la monnaie et les mesures utilisées en Chine, également resté dans l’histoire comme le père de la Grande Muraille, Qin Shi Huang a toujours été décrit comme un homme cruel et autoritaire, et les archéologues le voient visiblement comme quelqu’un de supérieurement retors. À ce jour, si sa tombe n’a toujours pas été ouverte, c’est en effet parce que les spécialistes craignent que celle-ci soit piégée.

    Le mausolée de l’empereur, qui a dirigé la Chine entre 221 et 210 avant notre ère, se trouve à Xi’an, capitale de la province du Shaanxi. Il est mondialement connu pour ses milliers de soldats en terre cuite, qui fascinent autant le monde de l’archéologie que le grand public. C’est la fameuse armée de terre cuite, découverte en 1974 et qui fait partie du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1987.
    Arbalètes, flèches et mercure

    Ces gardiens inanimés étaient censés assurer la protection métaphorique du repos éternel de l’empereur ; mais les archéologues supposent que ce dernier ne s’est pas arrêté là, et qu’il a très probablement mis en place d’autres mesures plus concrètes. Cette théorie est née de l’analyse des écrits de l’historien Sima Qian, mort en l’an 86, qui affirmait lui-même croire en l’existence de pièges installés à l’intérieur de la tombe.

    « Des arbalètes et des flèches ont été commandées à des artisans ; elles étaient destinées à cibler toute personne tentant d’entrer dans la tombe, écrivait l’historien. Du mercure était utilisé pour simuler les cent rivières [...] et disposé de façon à couler mécaniquement. »

    Imaginez des archéologues de 2023 qui ouvriraient la tombe sans précautions et se retrouveraient criblés de flèches et empoisonnés par des flots de mercure. Cette vision peut sembler irréaliste, mais une partie des spécialistes la trouvent en partie crédible –tandis que d’autres n’y croient pas franchement, tempère Discover Magazine.

    Pourtant, des analyses ont montré que le taux de mercure était significativement plus élevé aux alentours de la tombe de Qin Shi Huang qu’ailleurs... « Du mercure hautement volatil est peut-être en train de s’échapper par des brèches s’étant développées dans la structure avec le temps », peut-on lire dans le rapport des scientiques ayant effectué ces mesures.

    Selon la BBC, le mercure est justement l’élément qui aurait tué l’empereur, dont on suppose qu’il a été empoisonné par l’intermédiaire d’un verre de vin, à l’âge de 49 ans. Il serait tristement ironique que, plus de deux millénaires après sa mort, ce métal liquide puisse altérer la santé de celles et ceux qui se risqueraient à pénétrer son tombeau.

  • Ancient child’s grave holds intricate necklace with more than 2,000 stones
    https://news.yahoo.com/ancient-childs-grave-holds-intricate-180000051.html

    https://s.yimg.com/ny/api/res/1.2/7LTEOKdhnJdbtNX4tIFdQg--/YXBwaWQ9aGlnaGxhbmRlcjt3PTcwNTtoPTc3MztjZj13ZWJw/https://media.zenfs.com/en/popular_science_109/9ba91de9907062e08f6ba2f0f5b0f488

    This necklace also shows a complex social dynamics between the Ba’ja community members at the time who would have had to come together to make this necklace, including artisans, traders, and the high-status authorities who would commission such pieces. Future studies could look into this aspect of Neolithic culture and recent advances in spectroscopy techniques could potentially reveal where the various beads and gemstones came from.

  • La Floride introduit dans ses manuels scolaires l’idée de « bienfaits » de l’#esclavage | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/250735/floride-etats-unis-introduit-dans-manuels-scolaires-idee-bienfaits-esclavage-n

    Sous la gouvernance de l’ultraconservateur Ron DeSantis, l’État de Floride poursuit son projet de réforme de l’enseignement public, suivant une ligne réactionnaire et révisionniste. Un an après le « Don’t say gay » (« Ne parlez pas des gays ») et le Stop Woke Act, qui interdisaient coup sur coup d’évoquer à l’école des sujets en lien avec les questions d’orientation sexuelle et d’identité de genre, et l’enseignement de la théorie critique de la race, le conseil de l’éducation de Floride vient d’approuver ce mercredi 19 juillet 2023 une nouvelle règlementation sur la façon dont l’histoire noire doit être enseignée.

    Au programme, une séquence sur les supposés bienfaits de l’esclavage, qui aurait permis aux Noirs de « développer des compétences qui, dans certains cas, pouvaient être appliquées pour leur bénéfice personnel », explique ainsi un document de 216 pages recensant les nouvelles directives éducatives.

  • Le lubrifiant devrait être un incontournable du #sexe | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/250507/lubrifiant-sexe-gene-douleur-rapports-penetration-vagin-masturbation-plaisir-c

    Le poids cumulé d’une méconnaissance de ce qu’est la #lubrification vaginale et des stéréotypes relatifs à l’usage des lubrifiants n’est pas sans conséquences. « Près de la moitié des personnes à #vulve disent supporter une gêne pendant les rapports sexuels et une sur six confie souffrir d’un inconfort régulier sinon chronique », rapporte Gilbert Bou Jaoudé, qui signale aussi qu’« une sur trois pense que c’est normal d’avoir mal pendant les rapports ».

    Ces chiffres disent la résignation, une résignation qui n’invite pas à chercher des solutions qui, hors pathologie spécifique, résident souvent dans le simple usage de lubrifiant. C’est d’autant plus vrai que comme le souligne le sexologue, « il existe encore un dogme selon lequel le sexe sans artifice serait mieux, meilleur, que si on ajoute quelque chose, il serait comme dénaturé ».

    Maintenant que l’on a bien acté que les lubrifiants peuvent être utilisés seul·e, à deux (ou plus), pour des rapports avec ou sans pénétration, qu’elle soit anale ou vaginale, voici quelques pistes pour choisir votre ou plutôt vos lubrifiants –« Je recommande d’en avoir de deux types afin de varier les utilisations et les effets », conseille Gilbert Bou Jaoudé.

  • Russie : la Sibérie se réchauffe et Moscou s’en frotte les mains
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-monde-est-a-nous/russie-la-siberie-se-rechauffe-et-moscou-s-en-frotte-les-mains_5855417.

    Et puis, enfin, la glace de la banquise fond, elle aussi. De juillet à octobre, il est désormais possible de relier l’Asie à l’Europe par le nord en longeant les côtes de la Sibérie : c’est le chemin le plus court, beaucoup plus rapide que de passer par le canal de Suez.

    Le trafic de fret pourrait être multiplié par quatre d’ici cinq ans. Les enjeux commerciaux sont énormes, notamment pour la Russie, qui possède 20 000 kilomètres de littoral – et par précaution, y a installé 18 bases militaires . Moscou, qui cherche à se désenclaver, a fait de l’Arctique son nouvel eldorado. Le réchauffement rend aussi plus accessibles les gisements d’hydrocarbure ou d’uranium. Tant pis pour les ours polaires : « Business is business ».

    Y-a d’autres journalistes un petit peu moins pipi-caca ; c’était en 2020 :

    La route maritime du Nord, ouverte de plus en plus tôt, aiguise tous les appétits | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/192057/arctique-route-maritime-du-nord-ouverte-de-plus-en-plus-tot-navires-commerciau

    Face à de tels enjeux, la réouverture de la RMN semble une bien maigre consolation. Toujours selon le géographe, la fonte du permafrost pourrait coûter à la Russie jusqu’à 250 milliards de dollars. Les scientifiques de l’université Lomonossov, de leur côté, évaluent à près de 8,5% du PIB les conséquences provoquées par le dégel du permafrost.

    Et y-a des articles wikipédia qui te disent que 18 bases sur un territoire souverain finalement, c’est peu, par rapport à 800 bases dans des territoires tiers.

    Liste des bases militaires des États-Unis dans le monde — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_bases_militaires_des_%C3%89tats-Unis_dans_le_monde

    En 2017, près de 200 000 hommes, soit 10 % du personnel militaire américain, sont déployés à l’étranger dans 800 bases militaires déclarées et 177 pays

    Et... la route du nord... les occidentaux vont-ils s’interdire de l’utiliser ? Les occidentaux en ont-ils jamais rien eu à faire de ces ours blancs.

    Il paraît que les ours blancs vivent sur la banquise. Le pergélisol de Sibérie, ils s’en foutent. Là aussi, le journaliste - en service commandé pour produire du ruskof-bashing - a fait du hors sujet.

    Ours blanc — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ours_blanc

    L’ours blanc est une espèce vivant autour du pôle nord, au bord de l’océan Arctique, dont l’habitat se limite quasiment à la banquise .

  • Ces « mains de bébé » préhistoriques ne sont en fait pas humaines | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/246062/mains-bebe-prehistoriques-pas-humaines

    Lorsque les chercheurs ont découvert le site de Wadi Sura II, dans le désert occidental égyptien en 2002, ils ont été stupéfaits par le nombre de peintures sur les parois des grottes. Vieilles d’environ 8.000 ans, ces œuvres représentent des animaux, des humains mais aussi d’étranges créatures sans tête, qui ont mené les gens à surnommer le site la « grotte des bêtes ».

    Des centaines d’empreintes de mains humaines recouvrent également les parois de la grotte. Parmi elles, treize empreintes miniatures. Jusqu’à la découverte de Wadi Sura II, des pochoirs de pieds et de mains d’enfants avaient déjà été découverts dans d’autres parties du monde, mais jamais dans le Sahara. Mais comme l’explique National Geographic, ces traces n’appartiennent pas à un bébé humain.

    L’anthropologue Emmanuelle Honoré, de l’Université libre de Bruxelles, s’est avouée surprise par la taille miniature de ces empreintes quand elle les a vues lors de sa première visite au Wadi Sura II, en 2006. « Elles étaient bien plus petites que les mains d’un bébé humain et les doigts étaient trop longs », raconte-t-elle.

    En comparant la taille des peintures avec des mains de nouveaux-nés (entre 37 et 41 semaines d’âge gestationnel), elle s’est aperçue que les empreintes étaient trop petites. Elle a donc comparé avec des bébés prématurés (entre 26 et 36 semaines d’âge gestationnel) mais là encore, les résultats ont révélé qu’il y a très peu de chances pour que les traces de la grotte des bêtes soient réellement humaines.
    Quand les reptiles remplacent les enfants

    Paradoxalement, cette découverte s’est produite en même temps qu’une prise de conscience sur la place des enfants dans l’art rupestre. Souvent sous-estimés ou complètement écartés par les premiers chercheurs, ils avaient pourtant un rôle dans ces peintures. En 2022, une étude a révélé que 25% des empreintes trouvées dans des grottes paléolithiques en Espagne étaient celles d’enfants et même de bébés.

    Mais alors, si les empreintes du Wadi Sura II ne sont pas humaines, à qui appartiennent-elles ? Leur position varie d’un contour à l’autre, ce qui a conduit les chercheurs à conclure qu’elles étaient flexibles et articulées, ce qui exclut l’utilisation d’un pochoir en bois ou en argile.

    L’anthropologue a d’abord pensé à des singes, mais la taille étant toujours erronée, elle s’est penché du côté des reptiles. Il s’avère que les proportions les plus proches des « mains de bébé » proviennent des pattes du varan du désert, un lézard qui vit encore sur ces terres et qui est considéré comme une créature protectrice par les tribus nomades de la région. Emmanuelle Honoré a par la suite déclaré que ces empreintes avaient été réalisées par un seul et même lézard, accompagné d’au moins deux adultes.

    Elle affirme toutefois qu’il ne faut pas trop spéculer sur les significations des empreintes non humaines. « Nous avons une conception moderne selon laquelle la nature est séparée des êtres humains, déclare-t-elle. Mais grâce à cette multitude d’images, nous pouvons voir à quel point nous sommes juste une petite partie d’un vaste monde naturel. »

  • Pourquoi l’extrême droite aime-t-elle tant les animaux ? | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/244349/extreme-droite-aime-vraiment-animaux-pourquoi-chats-marine-le-pen

    Quel est le point commun entre Marine Le Pen, l’Italien Matteo Salvini, et le Néerlandais Geert Wilders ? Certes, tous partagent une politique d’extrême droite, xénophobe et identitaire. Mais là n’est pas la réponse.

    Non, tous les trois aiment en fait s’afficher aux côtés d’animaux. Sur leurs réseaux sociaux, on peut donc voir des petits chats mignons entre deux posts anti-migrants. Mais dans quel but ? L’extrême droite est-elle donc vraiment l’amie de la cause animale ?

    #Chatons_mignons #Extrême_droite

    • le portail des copains me va bien et ses sources aussi.
      A l’exception de Slate, auquel je trouve peu d’intérêt, voire diffusant des infos largement contestables comme celles du présent article recommandant de vacciner les enfants contre le covid.
      En novembre 2021 la société d’infectiologie et la société de pédiatrie publiaient un communiqué de presse recommandant le contraire, communiqué sur lequel ils ne sont pas revenus.
      https://www.infectiologie.com/UserFiles/File/spilf/communiques/cp-sfp-15nov2021.pdf Antoine Flahault, éminent médecin épidémiologiste, est directeur de l’institut de santé globale de Genève, qui ne cache pas, en page d’accueil, ses

      liens forts avec les acteurs mondiaux de la santé globale, que ce soit avec les organisations internationales et non gouvernementales, le monde académique ou celui des bailleurs de fonds – dont le Fonds mondial, GAVI ou la Bill & Melinda Gates Foundation. La présence de certains de ces acteurs sur le Campus Biotech, FIND par exemple, constitue aussi la promesse de synergies importantes.

      https://www.campusbiotech.ch/fr/node/267 Quand on a des liens forts avec la finance mondiale, qui gère aussi notamment Big Pharma, les prétendues infos que l’on diffuse ne sont malheureusement que des promotions déguisées.
      Donc cet article de Slate sur votre portail m’a noué les tripes.

  • Lutte contre le Covid : ce que les épidémies de choléra ont à nous apprendre | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/242372/lutte-contre-covid-epidemies-cholera-john-snow-assainissement-eau-air-transmis

    Alors que la démonstration expérimentale de John Snow fut flamboyante, il fallut attendre cinquante à soixante-dix ans avant que les pays développés ne réalisent l’importance d’assainir systématiquement l’eau de boisson dans les circuits d’adduction desservant les canalisations des bâtiments recevant du public. Les installations vouées à faire décanter l’eau de rivière, la filtrer et enfin la purifier ont permis de faire circuler par les robinets de chaque foyer, immeuble et maison, une eau aussi pure sur le plan de la microbiologie que celle d’une source débarrassée de toute contamination.

    En 2020, alors que la pandémie de Covid-19 allait faucher en trois ans la vie de 15 millions de personnes dans le monde, on allait découvrir que la transmission du SARS-CoV-2, qui en était responsable, survenait quasi exclusivement par voie aérosol. Et que cela était aussi le cas des autres virus respiratoires, celui de la grippe, du VRS, de la rougeole et de la varicelle, tout comme de nombreuses bactéries, dont la tuberculose et la coqueluche.

    À LIRE AUSSI

    L’impact de la pandémie sur la santé mentale a-t-il été surestimé ?

    Paradoxalement, si les travaux de John Snow ont signé un changement de paradigme –avec l’abandon de la théorie des miasmes morbides au profit de la transmission par voie hydrique des surfaces, de l’eau et de la nourriture contaminée–, ils ont retardé l’acceptation d’un retour à la transmission par voie aérosol. Pour un grand nombre de scientifiques et d’hygiénistes du XXIe siècle, la contamination manuportée est presque devenue un dogme.

    Mais les faits sont têtus, et les travaux portant sur la ventilation des espaces clos ont à leur tour été sans appel. Ce ne sont pas dans les lieux dotés d’une ventilation correcte, encore moins à l’extérieur, qu’est advenue la grande majorité des contaminations par le bacille de Koch (responsable de la tuberculose), le virus de la grippe ou le coronavirus du Covid-19.

  • L’inflation alimentaire va-t-elle entraîner une hausse de l’obésité ? | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/242351/inflation-alimentaire-prix-legumes-fruits-viande-poids-obesite-menages-pauvres

    « La hausse des prix dans l’alimentaire risque d’avoir des effets sur la nutrition en favorisant des petits changements et des micro décisions qui mettent en péril le subtil équilibre alimentaire », signale Pierre Combris, économiste de la santé et directeur de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement.

    Insistant sur le fait que les évolutions alimentaires et la possible prise de poids qui va avec sont lentes et progressives, il explique : « En cherchant à réduire les dépenses alimentaires, on est mécaniquement amené à déplacer ses choix et à se tourner vers des produits plus denses en énergie, à augmenter leur part et diminuer celle des fruits, des légumes, de la viande et du poisson. »

    C’est particulièrement le cas pour les ménages les plus modestes, qui n’ont pas vraiment de marge de manœuvre et qui, s’ils ne le sont pas déjà, vont être les plus touchés par la hausse des prix. S’il existe des amortisseurs comme les aides alimentaires, ce ne sont pas elles qui permettent de coller aux recommandations du PNNS.

    #nutrition #obésité #inflation #santé_publique

  • Pendant que vous pensez réforme des retraites, d’autres ont déjà l’esprit ailleurs : dans vos utérus mesdames !
    http://www.regards.fr/actu/article/emploi-retraites-le-rn-lr-et-le-medef-veulent-mettre-les-femmes-en-cloque
    https://www.youtube.com/watch?v=LLKWuNUoXAg


    Emploi : « Si on faisait plus d’enfants en France, on règlerait le problème assez facilement » (Geoffroy Roux de Bézieux)

    C’est une petite musique qui monte, doucement, tranquillement. Une mélodie qui fait le lien entre la réforme des retraites et le projet de loi Immigration – ce dernier devrait être examiné par les parlementaires au printemps – : Françaises, faites des mioches !

    D’un côté, Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, se dit, le 19 février, « passionné » par le sujet. Pour pallier, selon lui, un avenir où il y aurait de moins en moins de jeunes qui entrent chaque année sur le marché du travail et, en même temps, de plus en plus de vieux qui partent en retraite, il a une solution toute simple : « Si on faisait plus d’enfants en France, on réglerait le problème assez facilement. »

    De l’autre côté, on a l’extrême droite, qui ajoute sa petite touche nationaliste pour résoudre un éventuel problème de main d’oeuvre. Voyez Sébastien Chenu, le 13 février : « Moi je préfère qu’on fabrique des travailleurs français plutôt qu’on les importe. [...] Pour assurer la perpétuité de la civilisation et de la population française. Qu’on ait plus de petits français demain plutôt que d’ouvrir les vannes et de voir l’immigration comme un projet de peuplement. »

    Notez le vocabulaire pour le moins étonnant de la marchandise, alors que l’on parle d’êtres humains. Notez aussi le lien direct fait entre « civilisation » et « population française », synonymes dans la pensée du vice-président du RN.

    Sébastien Chenu veut que l’on prenne exemple sur l’Allemagne, l’Italie ou encore la Hongrie… alors même que la France est le pays de l’UE où le taux de fécondité est le plus élevé ! Mieux, dans les deux premiers cas, les natalités allemande et italienne font partie des plus déclinantes au monde, quant à la Hongrie, on pourrait en effet dire que sa volonté nataliste fonctionne, mais elle va de pair avec une politique nationaliste et réactionnaire sur l’avortement, et les droits des femmes en général, qui n’a pas son pareil en Europe. Or, si le taux de fécondité hongrois est passé de 1,2 à 1,55 enfant par femme en dix ans, il semble avoir atteint un plafond. Par ailleurs, les principaux problèmes démographiques de la Hongrie restent l’émigration et la mortalité. Comme on lit sur franceinfo : « Un million de Hongrois ont quitté le pays. Des Hongrois partis pour chercher un job mieux payé dans l’Europe de l’Ouest, ou pour échapper au régime autoritaire de Viktor Orban ». Le rêve du RN ?

    Un peu plus loin à l’extrême droite, on trouve également cette rhétorique dans les tweet de Damien Rieu, ici et là :

    « Qui va payer les saintes retraites par répartition si vous ne faites pas d’enfants ? »

    « Délibérément choisir de ne pas avoir d’enfants quand on en a la possibilité est plus qu’un caprice égoïste et bourgeois, c’est une faute morale qui conduit au suicide de la civilisation dont vous profitez, grâce au efforts et sacrifices de vos ancêtres. » [1]

    Le débat sur la natalité s’est même invité dans l’hémicycle, lors des débats sur la réforme des retraites, les LR proposant de « baisser le taux de CSG sur les revenus d’activités des mères de famille » en fonction du nombre d’enfants à charge. Amendement rejeté par le gouvernement, mais le ministre Gabriel Attal a tout de même assuré être « en ligne avec vous sur les objectifs ».

    Tiens, vous n’avez rien remarqué d’étrange ? Que des hommes. Que des hommes pour discuter natalité… Étrange, étrange…

    À l’Assemblée, la députée écologiste Sandrine Rousseau s’en est sérieusement agacée : « Un conseil : lâchez nos utérus ! Si vous souhaitez aider les femmes, faites l’égalité salariale, le congé paternité équivalent au congé maternité. Laissez partir les femmes avant 64 ans avec les trimestres acquis. Retirez votre réforme ! Nos ventres ne sont pas la variable d’ajustement de votre réforme des retraites. »

    Même la députée macroniste Prisca Thévenot y est allée de bon cœur : « Voilà que vous sortez de votre grotte pour raviver non pas vos vieux démons mais vos démons actuels. [Selon vous,] il y a un problème, c’est les femmes. Merci pour vos leçons, mais on passera. » Mais il est important de préciser qu’elle s’adressait au RN, pas à Gabriel Attal…

    Sur Twitter, l’historienne Mathilde Larrère s’inquiète : « Ce n’est pas neuf, c’était dans le programme de Marine Le Pen dans les deux dernières élections présidentielles. Ce sont des idées qu’on trouvait défendue par l’extrême droite dans les années 30 et sous Vichy [...] quand ces idées s’imposent, on sait ce que ça entraîne : des mesures anti-IVG. Et ne nous pensons pas à l’abri en France. (Ce d’autant qu’on ne le rappellera jamais assez, les mesures anti IVG ne diminuent pas le nombre d’IVG, mais les rendent très dangereuses pour les femmes) ».

    Sur Regards, la semaine dernière, Éric Le Bourg, spécialiste en biologie du vieillissement, écrivait justement ceci : « La dénatalité n’existe pas en France, et il n’y a pas lieu de s’inquiéter du nombre futur de cotisants aux régimes de retraite. » Mais la politique n’est pas affaire d’experts…

    Vous pensiez que la réforme des retraites allait pénaliser un peu plus les femmes ? Vous n’êtes pas prêts pour la suite !

    Loïc Le Clerc
    Notes

    [1] Concernant cette citation, la starlette de la fachosphère parle du témoignage d’une jeune femme de 23 ans ayant pris la décision de se ligaturer les trompes.

    #sexisme #natalisme #medef #femmes #emploi #backlash #masculinisme

    • Quand l’Assemblée nationale se demande si faire des enfants peut sauver les retraites
      https://www.nouvelobs.com/politique/20230301.OBS70205/quand-l-assemblee-nationale-se-demande-si-faire-des-enfants-peut-sauver-l

      Une semaine après la fin de l’examen en première lecture du texte du gouvernement, les députés ont débattu mardi soir de « la baisse démographique en France ». Si aucun vote n’était prévu, les discussions ont montré les divisions sur ce sujet brûlant.

      La nuit était déjà tombée ce mardi 28 février quand le sujet est revenu dans les travées de l’Assemblée nationale. Ordre du jour : « Débat sur les conséquences de la baisse démographique en France et les politiques à mettre en œuvre pour y remédier ». Derrière cet intitulé aux allures de discussion sur des enjeux très lointains, c’est bien la réforme des retraites qui a fait son grand retour dans l’Hémicycle, un peu plus d’une semaine après la clôture des débats en première lecture du texte. C’est le MoDem qui a souhaité remettre la question sur la table. Il faut dire que son patron, François Bayrou, avait déjà publié en 2021 avec sa casquette de Haut Commissaire au plan un rapport intitulé « Démographie : la clé pour préserver notre modèle social » [PDF https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2021/05/hcp_demographie_note_douverture_mai_2021_3.pdf ].

      Sébastien Chenu, vice-président RN de l’Assemblée nationale, avait expliqué sur France Inter préférer « qu’on fabrique des travailleurs français plutôt qu’on les importe » pour défendre la politique nataliste revendiquée par sa formation.

      « Lâchez nos utérus ! » leur avait répondu la députée écolo Sandrine Rousseau. Et d’enchaîner, en visant LR et le gouvernement : « Nos ventres ne sont pas la variable d’ajustement de votre réforme des retraites. »

      Ce mardi soir, le débat a repris en ces termes. Parmi la dizaine de députés présents dans les rangs de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes, alliance de gauche), on fustige l’idée que la natalité viendrait au secours des retraites. « Nous n’accepterons plus que le rôle de la femme soit cantonné à la reproduction », revendique Cyrielle Chatelain (Europe Ecologie-Les Verts, EELV). Ni même que les femmes deviennent des « incubateurs à main-d’œuvre pour le patronat », dit Elise Leboucher, sa collègue de La France insoumise (LFI), les yeux rivés vers les députés du RN.

      Alain David, député socialiste de la Gironde, s’interroge sur le timing et l’opportunité de ce débat : « Est-il de bon ton de vouloir justifier cette régression sociale [la réforme des retraites] en invoquant l’alourdissement supposément insupportable du fardeau des retraites et le vieillissement supposément inquiétant de la population ? » Pour lui, évidemment, la réponse est non. Et l’élu préférait ouvrir d’autres perspectives, comme « la lutte contre la mortalité infantile qui monte, l’évolution de la productivité et la lutte contre le chômage ». En somme, « les clés pour financer notre système de protection sociale », selon lui.

      Si le mot « natalité » crispe, certains éléments sont cependant communs à tous les groupes politiques. « C’est une question de confiance en l’avenir », pour les familles, relèvent d’abord les socialistes, avant d’être rejoints par tous les parlementaires présents. D’autres points de convergence apparaissent, comme les leviers de santé publique à actionner pour faire repartir le nombre d’enfants – alors que le taux de fécondité est tombé à 1,83 enfant par femme, en dessous du seuil de renouvellement des générations. « Il faut absolument agir sur la mortalité infantile et les questions d’infertilité », plaide ainsi François Piquemal (LFI) (!) , interpellant Jean-Christophe Combe, le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées.

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      voir aussi

      L’extrême droite veut faire main basse sur nos utérus de femmes blanches

      Titiou Lecoq — 24 septembre 2021

      Refuser aux femmes la possibilité de se réaliser comme un individu qui fait seul ses choix, exercer des pressions sur elles, les ramener sans cesse et les limiter socialement à leurs fonctions reproductives, c’est au fondement de la pensée d’extrême droite.

      https://www.slate.fr/story/216453/extreme-droite-veut-faire-main-basse-uterus-femmes-blanches-natalite-orban-zem

    • Notes sur le rapport Bayrou sur la natalité - https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2021/05/hcp_demographie_note_douverture_mai_2021_3.pdf

      – Il faut attendre la page 14 pour voire le mot femme pour la première fois.

      Mais d’autres leviers existent aussi. En examinant la situation comparée de l’Italie et de la France, on a observé que l’âge moyen auquel les femmes avaient leur premier enfant était respectivement de 31 et 28 ans et demi (chiffres de 2016) et que cela n’était pas sans lien avec l’âge moyen auquel ces jeunes femmes quittaient le domicile de leurs parents, cet âge étant alors respectivement de 29 et 23 ans. Comme on le sait, plus l’âge de procréation est précoce, plus le taux de fécondité est élevé. Comme on l’a évoqué l’augmentation de cet âge moyen traduit des choix individuels et des progrès comme l’accès aux études supérieures. Mais elle est parfois aussi la conséquence de contraintes imposées. On mesure ainsi à quel point les politiques de logement qui permettent d’accéder à une forme d’indépendance (en particulier dans les zones très tendues comme la région parisienne) et les conditions d’accès à l’emploi des jeunes sont de ce point de vue importantes.

      – tous les « levier » semblent envisageables, y compris pousser les femmes a avoir des enfants plus jeunes.

      La CCL

      La nécessité d’un Pacte national pour la démographie

      Toutes les questions doivent être mises à plat. Faut-il revenir à un modèle classique de politique familiale, né lors de la reconstruction qui a suivi la Seconde Guerre mondiale et dont les premiers éléments dataient même de l’avant-guerre ? Ces outils sont-ils encore adaptés alors que le profil des familles est aujourd’hui beaucoup plus divers ? Quel levier doit-on privilégier ?
      En tout état de cause, il est certain qu’en la matière, l’un des éléments les plus déterminants est le climat psychologique dans lequel se trouve une nation, selon que nous sommes collectivement assurés de notre avenir ou, au contraire,
      pessimistes sur notre destin collectif.
      Selon les propos de M. Laurent Chalard, géographe de la population à l’université Paris-Sorbonne : « Il n’existe pas de modèle explicatif des variations de fécondité. Elles résultent de décisions personnelles et sont liées aux évolutions des
      mentalités. »69 De ce point de vue, les crises économiques ou sanitaires que nous traversons ont un impact mais qu’il n’est pas si simple de mesurer.

      On estime qu’en France les politiques sociales amortissent plus qu’ailleurs les chocs économiques et retardent ou étalent leur impact négatif sur la fécondité. C’est le constat qui a été fait en 2008. Nous n’avons pas assez de recul pour mesurer les conséquences de l’épidémie de COVID. Va-t-elle simplement conduire à décaler les naissances ? Quel va être son impact sur la mortalité ? Sur l’immigration ? Nous l’ignorons puisque nous ne savons pas tout simplement quelle va être la durée de
      cette crise. Mais on peut raisonnablement craindre que l’impact de cette épidémie soit plus profond et durable que toutes les crises précédentes. Même si l’épidémie
      est jugulée dans les mois qui viennent, demeurera la crainte qu’un tel événement ressurgisse dans les années à venir. L’impensable étant survenu il ne devient plus impensable. Dès lors, un climat pessimiste pourrait peser sur le désir d’enfant de nos concitoyens.
      C’est pourquoi, plus encore, il importe de reconstruire un consensus sur notre politique démographique afin d’installer à nouveau un climat de confiance.
      Ceci implique une politique ayant quatre caractéristiques :
      1. la globalité : il faut envisager la politique de soutien à la natalité dans tous ses aspects car il est démontré qu’un seul levier n’est pas, pris isolément, assez efficace.
      2. la cohérence : forte d’une orientation claire, cette politique doit avoir un objectif : celui de soutenir la natalité. Les autres objectifs sociaux comme la lutte contre les inégalités – tout aussi légitimes naturellement – doivent faire l’objet
      d’autres instruments.
      3. la continuité : la politique de soutien à la natalité ne doit pas constituer une variable d’ajustement, notamment pour rééquilibrer les comptes publics. La question démographique est si structurante qu’elle doit échapper à des logiques
      conjoncturelles.
      4. la lisibilité : nos concitoyens doivent pouvoir prendre conscience très simplement du soutien que le pays leur apporte dans le projet d’avoir un enfant. Chaque
      méandre administratif est un obstacle à l’objectif que nous nous assignons.
      La France a sans doute plus besoin encore que ses voisins d’une démographie dynamique car son modèle social repose, pour beaucoup, sur la solidarité entre les générations. Il est nécessaire pour le préserver de disposer d’une pyramide de la
      population plus équilibrée.
      D’autres pays, bien plus exposés que le nôtre, sont en train de prendre conscience de cette nécessité. Ainsi avec l’épidémie de COVID qui a augmenté la mortalité à des niveaux sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale, l’Italie a vu sa population baisser de 380 000 personnes soit l’équivalent de la ville de Florence. Cette situation a eu l’effet d’un électrochoc. Le Sénat italien vient de voter des mesures d’aide
      financière considérables en instituant une allocation mensuelle pour tous les enfants d’un montant de 250 euros par enfant, versée du 7e mois de grossesse jusqu’à ses vingt-et-un ans. Cette aide viendra se substituer pour partie à des aides existantes et diminuera en fonction des revenus des parents. Cet effort est engagé par un pays bien décidé à sortir de son « hiver démographique ». Sont également prévus des
      investissements dans les services à l’enfance, la réorganisation des aides à domicile ou l’aide aux mères qui travaillent. Plus largement le Gouvernement italien vient de lancer des états généraux de la natalité pour mobiliser la société autour de ce qui fait désormais figure de cause nationale.
      Même si la situation française n’est heureusement pas comparable à celle de l’Italie, cet exemple d’une prise de conscience collective doit nous inciter à nous réunir pour
      trouver les voies propres à la France. Plus que tout autre, nous avons des atouts pour réussir. La dynamique des dernières décennies fait que nous ne partons pas de rien. Il
      faut se ressaisir.

      – je sais pas ce que la psychologie des citoyens viens faire dans cette histoire. C’est au citoyennes de décidé si elles veulent porter des enfants, pas aux citoyens de décidé pour elles.
      – Bayrou propose en fait un salaire pour l’enfantement en s’inspirant d’une loi voté par le gouvernement italien notoirement fasciste et vieille marotte du RN.
      – Le point n2 - La cohérence, me laisse songeuse. La seule cohérence des macronards c’est de privilégié les privilégies. « Les autres objectifs sociaux comme la lutte contre les inégalités – tout aussi légitimes naturellement – doivent faire l’objet d’autres instruments. » Cette phrase indique pour moi que les moyens utilisés pour le natalisme ne vont pas tenir compte des luttes contre les inégalités. CAD qu’aussi légitimement naturels que soient la lutte contre ces inégalités, les macronards n’utiliserons pas ces instruments là pour engrosser les françaises.

      https://www.youtube.com/watch?v=-hIKj5dSeWM

    • Réforme des retraites : en arrière-plan, le projet nataliste du Rassemblement national
      https://www.radiofrance.fr/franceinter/reforme-des-retraites-en-arriere-plan-le-projet-nataliste-du-rassembleme

      Depuis le début de l’examen de la réforme des retraites à l’assemblée, le RN se montre plutôt discret, avec seulement 238 amendements déposés. Mais il profite malgré tout de cette tribune pour défendre l’un de ses fondements politiques : la relance de la natalité à visée identitaire.

      Des allocations familiales pour les parents « des petits Français de souche », quel que soit leur niveau de revenu, c’est ce que proposait en 2007 Jean-Marie Le Pen. À éplucher les amendements du RN sur la réforme des retraites, le discours et les idées n’ont pas changé. Après l’article 16, le parti de Marine Le Pen a ainsi déposé plusieurs amendements pour déplafonner les aides, et les réserver aux familles dont l’un des deux parents au moins est français.

      Mais le parti va au-delà, présentant la politique nataliste comme seule alternative à une « immigration de peuplement » pour sauver le système de retraites. Comme l’a résumé la semaine dernière la députée du Var Laure Lavalette dans l’hémicycle. « Encourager la démographie, c’est un levier fondamental. N’en déplaise à nos collègues d’en face (la Nupes) qui veulent combler le déficit d’enfants avec l’immigration », déclare-t-elle.

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      Le modèle hongrois

      Car pour le RN, à l’instar de Georgia Meloni en Italie, ou de Viktor Orban en Hongrie, la politique nataliste est bien identitaire. Comme l’indiquait en septembre dernier cette proposition de résolution signée par les élus lepénistes, visant à faire de l’année 2024 une année dédiée à la relance de la natalité française : « Nous ne pouvons pas faire le pari fou, pour maintenir notre population, voire l’accroître, de déraciner des millions de personnes, à l’échelle européenne des dizaines de millions de personnes, en leur promettant un rêve en France, en Europe, alors même que notre civilisation est en proie à une crise majeure. »

      Comme l’assure également le livret sur la famille de Marine Le Pen : « Choisir l’immigration serait considérer que les êtres humains sont interchangeables. Faire le choix de la natalité, c’est s’engager à assurer la continuité de la nation et la perpétuation de notre civilisation. »

      D’où la reprise de plusieurs propositions calquées sur le modèle hongrois, dont un prêt à taux zéro jusqu’à 100.000 euros pour aider les jeunes couples, dont l’un des deux membres est français, à s’installer, avec une annulation du reste dû au troisième enfant.

      Propositions jugées irrecevables dans le cadre de ce projet de loi, mais pour le RN, l’essentiel est ailleurs. Profiter des retraites pour rappeler, comme le dit Marine Le Pen, « son choix de société », dont la lutte contre l’immigration et la priorité nationale sont des piliers.

  • Le port du casque n’est pas l’alpha et l’oméga de la sécurité à #vélo | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/239748/casques-velo-culte-protection-securite-accidents-voiture-pas-suffisant-changem

    Les casques offrent une meilleure protection dans les accidents n’impliquant qu’un vélo, et « une protection limitée contre les blessures graves à la tête lors d’impacts à haute énergie ou lorsqu’un cycliste est renversé par un véhicule motorisé ». Mais des travaux indiquent que les porteurs de casque sont peut-être moins susceptibles de subir un traumatisme crânien simplement parce qu’ils pourraient être plus prudents que d’autres cyclistes... Pointer du doigt le non-port du casque revient à rejeter injustement la responsabilité sur les personnes les plus vulnérables sur la route, au lieu de cibler les risques à leur source (les autos, SUV, la vitesse, les mauvaises infrastructures...).

    -- (...)

    #sécurité

  • La difficulté de quitter un conjoint violent à la campagne, « où tout le monde se connaît »
    https://www.slate.fr/story/237815/violences-conjugales-milieu-rural-campagne-yonne-temoignages-femmes

    Eloïse Bussy — 19 décembre 2022 à 9h00
    Manque de moyens, mal informées, souvent confrontées à l’isolement : les femmes ayant subi des violences intrafamiliales dans de petites communes racontent les obstacles rencontrés.

  • Pénis et léopards : découverte de la plus ancienne sculpture narrative du monde | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/237581/penis-leopards-decouverte-ancienne-sculpture-narrative-monde-histoire-turquie-

    Ce serait la première histoire sculptée. En tout cas, la plus ancienne que l’on ait à ce jour trouvé. Voici la superbe découverte que viennent tout juste de faire des archéologues travaillant sur les fouilles de Sayburç, dans le sud-est de la Turquie.

    Le site en question était habité au néolithique, il y a environ 11.000 ans, aux prémices de la sédentarisation de l’homme, rapporte le média scientifique Phys.org. Les fouilles sont encore loin d’être terminées, mais elles ont déjà révélé plusieurs sculptures remarquables, racontant une histoire vieille de plusieurs millénaires.

    Dans ce qui aurait été une grande salle communale jonchée de bancs, les archéologues ont mis à jour deux grands panneaux représentant des personnages divers, interagissant avec des animaux dangereux. On y voit notamment un homme, phallus en main, face à des léopards qui tenteraient, semble-t-il, de l’entourer. Sur le second panneau, un autre homme muni cette fois-ci d’un hochet, affronte un serpent et un taureau.
    Première scène narrative

    Des œuvres d’art similaires, et parfois bien plus anciennes, on en a déjà trouvées tout un tas me direz-vous. Sauf que cette fois-ci, c’est légèrement différent. Ici, les figures communiquent entre elles et forment une scène narrative, un véritable récit ancien.

    Les deux panneaux sont en effet juxtaposés horizontalement, de sorte qu’ils puissent être vus de manière progressive, à l’image d’une histoire que l’on raconte. « Ces figures gravées ensemble pour dépeindre un récit sont les premiers exemples connus d’une telle scène holistique », explique dans la revue Antiquity l’archéologue Dr. Eylem Özdoğan, de l’Université d’Istanbul.

    Avec ses bancs et ses espaces, la pièce commune actuellement fouillée sur le site pourrait avoir été comme une sorte de salle de cinéma, un théâtre où l’on peut voir et découvrir les personnages mythiques de cette communauté néolithique alors en pleine mutation.

    11,000-year-old carving may be earliest narrative scene
    https://phys.org/news/2022-12-year-old-earliest-narrative-scene.html

    The discovery, reported by Dr. Özdoğan in the journal Antiquity, was made during excavations at Sayburç which began in 2021. The site is located beneath a modern village in the Şanlıurfa Province of Turkey.

    The excavations revealed the site was inhabited during the Neolithic, in the 9th millennium BC. This period saw an important transition, with people shifting from a mobile hunter-gatherer lifestyle to farming and living in long-term settlements like Sayburç.

    Archaeologists uncovered several residential buildings as well as a large communal structure. This may have served as a place for special gatherings, with benches lining the walls. The narrative images were found carved into the back rests of some of these benches.

  • L’orgasme de la gorge est bien plus répandu qu’on ne le croit | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/236171/sexe-orgasme-gorge-bouche-langue-nerf-vague-point-g-luette

    Et il concerne aussi bien les hommes que les femmes.

    Au fond, le film Gorge profonde n’était pas si éloigné de la réalité. Le bien nommé Insider vient en effet de publier une enquête selon laquelle les orgasmes de la gorge sont monnaie courante. L’article s’ouvre que le témoignage d’une quinquagénaire texane qui décrit la première fois qu’elle en a vécu un. Alors qu’elle pratiquait une fellation, elle a réalisé que sa salive devenait plus épaisse, puis tout son corps s’est mis à trembler.

    C’était il y a des années ; depuis, cette femme est même parvenue à se donner des orgasmes seule en stimulant sa gorge, sa langue et sa bouche. La pratique du sexe oral n’est pas indispensable à l’obtention d’un obstacle de la gorge : un résultat similaire peut être obtenu en utilisant ses doigts ou un sextoy. Mais attention, prévient la témoin interrogée, ce résultat spectaculaire est loin d’être atteint à tous les coups.

    Chez certaines personnes, cet orgasme est principalement ressenti au niveau de la bouche ou de la gorge ; chez d’autres, il descend jusqu’aux parties génitales, quand il ne traverse pas l’intégralité du corps. Quelques témoignants et témoignantes ont même témoigné avoir vécu des orgasmes de la gorge par la simple force de la pensée, après avoir pensé à une fellation ou après avoir déplacé leurs pensées érotiques vers cette zone de leur corps en pratiquant des exercices de respiration.

    Bien que méconnus, ces orgasmes n’étonnent pas la communauté scientifique, consciente de la richesse de la gorge en cellules sensorielles ainsi que du grand nombre de terminaisons nerveuses dans la langue et la bouche. « L’orgasme est centré sur le cerveau », rappelle de toute façon la sexologue Carol Queen, si bien que « certaines personnes peuvent expérimenter des types d’orgasmes que d’autres jugeraient pour la plupart impossibles ».

    Le phénomène toucherait aussi bien les hommes que les femmes, même si, comme l’expliquait le docteur Herbert Arthur Otto dans son livre Liberated Orgasm : The Orgasmic Revolution dès 1999, les hommes sont plus réticents à l’idée d’évoquer leurs expériences –sans doute par une forme d’homophobie intériorisée. D’après les témoignages recueillis par le scientifique sur plusieurs centaines de personnes, environ 20% des individus auraient déjà vécu une telle expérience au moins une fois, un pourcentage voisin chez les femmes et chez les hommes.

    Les autres scientifiques s’étant penchés sur le sujet ne fournissent pas de chiffres, mais leurs travaux confirment en tout cas la réalité de l’orgasme de la gorge. Celui-ci serait en partie dû à une stimulation du nerf vague, dixième nerf crânien, le plus long et le plus ramifié du système parasympathique, qui contrôle les activités involontaires des organes.

    Selon le docteur Amir Marashi, cofondateur de la marque de sextoys Cerē, quatre des ramifications de ce très long nerf dirigent respectivement vers l’arrière de la gorge, la base de la langue, la gorge et les cordes vocales. Le nerf vague est également connecté, de façon indirecte, aux parties génitales, à l’aide du nerf pudendal, l’un des principaux nerfs qui innervent le périnée. D’où le fait qu’une stimulation de la gorge puisse entraîner des sensations entre les jambes.

    Point G comme gorge

    Selon certaines expertes, la gorge renfermerait un simili point G, situé derrière la luette, au niveau du muscle cricopharyngien, qui fait partie du haut de l’œsophage. Le stimuler nécessiterait en revanche d’aller stimuler une zone située tout à fait au fond de la gorge, donc d’utiliser un pénis ou un objet phallique. Dans les témoignages, on peut lire que certaines sessions de « gorge profonde » font changer la texture des tissus de la gorge, à la manière de ce qui peut se produire au niveau de la vulve.

    Mais alors, pourquoi les personnes concernées n’ont-elles pas d’orgasmes quand elles se nourrissent ou lorsqu’elles se raclent la gorge ? La réponse est simple, et elle nécessite d’être répétée : parce que l’orgasme part du cerveau, et que les bonnes conditions sont nécessaires pour atteindre ce genre de climax. S’acharner mécaniquement sur cette zone n’a donc pas grand intérêt : même chez les individus entraînés, l’orgasme de la gorge n’a de toute façon rien de systématique.

    Ceci est l’occasion de rappeler qu’en matière de rapports sexuels, le consentement est la base absolue, et que ce genre de pratique se discute au préalable. Vu la technicité de la chose, personne ne pourra donner d’orgasme de la gorge à un·e partenaire qui n’en a pas envie. Et ce n’est même pas la peine d’imaginer essayer.

  • Au Portugal, les cimetières débordent de mystérieux cadavres momifiés | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/235910/portugal-cimetiere-deborde-mysterieux-cadavres-momifies-momie-mort-porto

    Le Portugal a un vrai problème avec ses cimetières. Dans les zones urbaines, le manque de place pour de nouvelles tombes a poussé les autorités à imaginer dès 1960 un concept de sépultures temporaires. Les corps doivent être systématiquement exhumés une fois décomposés, pour que les restes osseux soient placés dans de plus petits conteneurs. Une sacrée économie d’espace, qui est aujourd’hui compromise par un étrange phénomène : la momification naturelle des cadavres.

    Habituellement, un corps mettrait environ cinq ans à se décomposer. Mais dans les cimetières portugais, les corps ne se décomposent mystérieusement plus, rapporte Science Alert. Un étrange phénomène encore inexpliqué momifie les cadavres de manière spontanée.

    En temps normal, cela pourrait ne pas poser de problèmes majeurs. Au Portugal, c’en est un. Les exhumations obligatoires sont devenues un vrai casse-tête ! En déterrant les restes, les fossoyeurs (qui espèrent découvrir un squelette) tombent bien souvent sur des corps encore bien conservés, même des dizaines d’années après. Le cadavre est alors remis à sa place, avant un nouvel essai deux ans plus tard. Un véritable traumatisme pour les familles, qui voient parfois leurs proches se faire déterrer à plusieurs reprises, jusqu’à sa totale décomposition.

    Mystère non résolu

    Le phénomène est de taille, et fait complètement déborder certains cimetières portugais. Rien qu’à Porto, jusqu’à 64 % des corps entre 2006 et 2015 n’étaient pas complètement décomposés après leur première exhumation, ajoute le média scientifique. Et personne ne sait pourquoi.

    Des études ont bien été effectuées, sans succès. La propriété des sols a été étudiée, l’humidité, la température : rien de rien n’explique cette drôle de momification naturelle. Les scientifiques comptent désormais se tourner vers les substances (notamment les médicaments) qu’ont pu prendre au cours de leur vie les morts dont le corps ne se décompose pas.

    Face au manque de place, les familles sont désormais bien souvent contraintes de fuir les cimetières pour se tourner, à leur grand regret, vers la crémation.

  • Pour obtenir un rendez-vous médical, mieux vaut ne pas être bénéficiaire d’une aide à la santé
    https://www.slate.fr/story/235168/refus-soins-medecins-patients-precaires-discrimination-aides-sante-maladie-ame

    Certains praticiens refusent de prendre en consultation les personnes bénéficiant de l’aide médicale d’État (AME) ou de la complémentaire santé solidaire (C2S). Face à cette discrimination, les recours sont rares car longs et surtout méconnus des patients.

    « Ma mère avait rendez-vous chez le dentiste. Une fois installée sur le fauteuil dentaire, il lui a demandé comment elle avait l’intention de payer. Ma mère lui a répondu qu’ayant la CMU complémentaire [la CMU-C, aujourd’hui complémentaire santé solidaire, ndlr], elle n’avait rien à payer. Le dentiste lui a alors dit qu’il ne prenait pas la CMU-C et, relevant brutalement le fauteuil, il lui a intimé l’ordre de partir. »

    « Je viens de déménager. Quand j’ai voulu prendre rendez-vous avec un pédiatre pour les enfants, la première chose qu’il m’a demandé c’est si j’étais à la CMU-C. Je lui ai dit que oui. Il m’a dit qu’il ne me prenait pas, du coup. »

    Ces témoignages ont été livrés à Santé info droits, une ligne d’écoute téléphonique de France Assos Santé, un collectif d’association de patients, qui en reçoit tous les jours plusieurs de ce type. Trop souvent, des patients bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire (C2S), ex-couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et aide à la complémentaire santé (ACS), ou de l’aide médicale d’État (AME) se voient refuser des soins du fait de leur protection sociale. Même des personnes atteintes de maladies chroniques n’y échappent pas : « J’ai une myopathie et les médecins ne veulent pas me soigner parce que j’ai l’aide médicale d’État »_, raconte ainsi une autre patiente.

    La C2S, sous conditions de ressources, est octroyée pour couvrir les dépenses de santé, et l’AME est destinée aux personnes étrangères en situation irrégulière. Mais ces aides, mises en place au début des années 2000 afin de permettre l’accès aux soins à celles et ceux qui n’en ont pas les moyens, deviennent parfois un frein dans leur parcours de prise en charge.

    rien de mieux pour savoir ce que c’est que la droite que les #médecins ...

    #médecine #santé #accès_aux_soins #CSS (il ont trouve un acronyme moins malsonnant avec leur #C2S, c’est top moderne

    • Certes, mais on nous explique plus loin qu’il existe des recours aux #refus_de_soin, pratique illégale et contraire à l’éthique.

      Deux options s’offrent au patient qui se voit refuser une prise en charge médicale : « une victime de refus de soins peut se présenter devant la commission mixte paritaire [constituée de représentants de la caisse primaire d’assurance-maladie et du conseil de l’Ordre du professionnel de santé mis en cause, ndlr] et devant le juge », indique Flore Ganon-Lecomte, référente technique et plaidoyer pour l’accès aux droits santé chez Médecins du monde.

      Par contre,

      Mais il s’agit de théorie, car le plus souvent, les personnes qui en sont victimes ne savent pas ce qu’est un refus de soins et ne connaissent pas les recours qui existent. Selon Flore Ganon-Lecomte, le manque d’information des personnes concernées est d’ailleurs le premier obstacle rencontré. Par ailleurs, les victimes de refus de soins « sont dans une difficulté sociale très importante et ont autre chose à faire que d’engager des procédures longues et coûteuses », pointe Florence Navattoni.

      Maintenant, quelle est la pertinence de maintenir cette « commission mixte et paritaire », vu que le Conseil de l’Ordre aura beau jeu de défendre les « intérêts économiques » des praticiens indélicats ? Quant au juge (quelle juridiction ?), ne fera-t-il qu’avaliser les conclusions retenue par la commission ? Il y a là (amha) un vice de procédure patent en matière de justice.

    • Faut-il brûler le Conseil de l’Ordre des Médecins ? François Dupuis (1972)
      https://www.nouvelobs.com/societe/20221030.OBS65301/il-y-a-50-ans-dans-l-obs-faut-il-bruler-le-conseil-de-l-ordre-des-medecin

      (...) à quoi sert ce Conseil de l’Ordre, créé par Louis-Philippe, supprimé en 1848, puis rétabli par Vichy ? C’est ce qu’exposait, en 1972, l’article que nous republions ci-dessous

      #paywall... #ordre_des_médecins

    • Carpentier revient, tes collègues sont des chiens !

      la dentiste compétente qui me suivait depuis des années m’a fait dire par son secrétariat qu’elle ne me prendrait plus en rendez-vous ayant « changé de manière de travailler », sans doute lassée de dispenser des séances de soins simples (sans prothèses etc. et pour cause...) au tarif CMU CSS.
      à la recherche d’un.e autre praticien.ne et contraint au nomadisme médical, j’ai eu la surprise lors d’un détartrage de m’entendre dire en cours de séance par une jeune dentiste, « je peux finir par un polissage, mais ce sera 30 euros »... j’ai hésité, commencé par dire oui, puis décidé de partir.

      tout le monde le sait, l’immense majorité des dentistes choisissent cette spécialité car les études sont moins longues et le gain assuré

      ces temps-ci je ne tombe que sur des sans masques, tel ce Kiné qui me dit « je peux le mettre si vous avez peur », je me casse, j’avais peur, oui, de lui mettre un grosse tarte, un infirmier qui tient à me faire payer le tiers payant de moins de 5 euros pour une vaccination ("comme ça les patients savent ce que ça coute"), et c’est parti pour des courriers et un traitement admin par la CPAM (combien ça coûte ?) etc.

      sagouins, maltraitants, âpres au gain, moralisateurs, paternalistes (femmes compris), plus ça va plus j’aime les médecins et les soignants

      #droite

    • Cela fait des années que certains dentistes refusent les personnes à la CMU, quand j’ai voulu prendre rendez-vous, la secrétaire m’avait indiqué clairement « on ne prend pas les CMU ». Il parait qu’ils doivent avancer les frais avant d’être remboursés, sur qu’il y a un truc qui cloche mais que tout le monde s’en fout dans les hautes sphères administrative du droit aux soins, les pauvres peuvent crever et la honte envahir nos cœurs. En discutant avec certains médecins, la haine des indigents et des pauvres est latente « ils n’arrivent jamais à l’heure » m’a sorti un dentiste. Reste alors l’hôpital où sont formés les étudiants, entre boucherie et mépris et il faut supporter le médecin formateur qui humilie continuellement sa petite troupe docile. j’y ai perdu pas mal de dents à servir de terrain d’exercice aux uns et aux autres.

      Quand au recours, ahahah, j’ai tenté une fois et signalé un refus de soin à cause de la CMU, mais sans témoin, (je ne sais plus quel organisme peut-être le défenseur des droits) ont seulement demandé à la personne qui avait refusé de me soigner ce qu’il s’était passé, et si c’était vrai. j’ai reçu une lettre pour me dire que je devais avoir mal compris :))) Faut avoir envie de militer, j’espére qu’elle a au moins un peu chié dans son pantalon et payé la laverie.

  • « C’est la même punition, sauf qu’on est seuls à se confiner » : il n’y pas de monde d’après pour les immunodéprimés | Pierre Kron
    https://www.slate.fr/story/227575/immunodepression-confinement-covid-restrictions-vaccin-traitement-ronapreve

    Coupés de leurs proches, mal protégés par les vaccins... Pour les quelque 230.000 immunodéprimés en France, la levée des restrictions sanitaires transforment leur quotidien en parcours du combattant. Source : Slate.fr