Pendant ce temps, chez Madame Figaro, les mêmes vieux poncifs orientalistes : Joumana Haddad au Liban : non au tabou du sexe
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…assister à la lecture d’une des femmes les plus transgressives du Proche-Orient : la poétesse libanaise Joumana Haddad. Assise sur une chaise haute, incandescente avec ses boucles noir de jais, ses prunelles aux éclats dorés et son bustier rouge vermillon, cette sculpturale quadra déclame ses vers d’une voix grave qui s’élève au-dessus des volutes de fumée des narguilés, libérant une charge érotique qu’amplifient les sonorités charnues de la langue arabe. Oubliant son garde du corps et les menaces de mort qui pèsent sur elle, Joumana ose l’impensable : dire non au tabou du sexe dans une région du monde confrontée à la montée de l’extrémisme religieux.
Joumana Haddad, marronnier transgressif de l’été de la presse féminine française ?