/pourelle

la capacité des écolos alternatifs/ves à bien s’examiner le nombril.

t’as l’air d’en avoir croisé un paquet, des alters/écolos nombrilistes...

Ah oui en effet c’est du lourd ces attitudes, perso j’ai jamais connu ça (je croise plus souvent des gens qui pour rien au monde ne renonceraient à leur bifteck quotidien et qui trouvent que la viande paysanne c’est trop cher et que les lentilles c’est pour les bobos).

Pourquoi on n’est pas plus nombreux/ses à mener cette critique d’un point de vue un peu bienveillant

Peut-être parce-que le libéralisme, le narcissisme, la dépolitisation et la perte de réciprocité sont déjà allés très loin ?
J’ai l’impression qu’il y a là un mélange de non-lucidité sur ces choses en même temps que des attitudes à la fois simplistes et défensives qui prêtent effectivement le flanc à la critique hostile.

Si le principe de plaisir et d’humour en politique, il n’était pas une manière de déguiser ou de justifier une attitude super consumériste et jouisseuse de rapport à l’autre.

Je pense que ça peut l’être ou pas, selon la valeur qu’on donne à l’entraide et au respect de la parole donnée (►http://www.onpeutlefaire.com/forum/topic/4122-de-casseur-de-pub-a-la-decroissance/#entry46375 ). Je pense que c’est surtout à ce niveau que la question se pose, plus que dans la forme (détendue ou formelle) des groupes. Ça rejoint le #logique_du_don dont parle le #MAUSS. Et l’éthos rural.
Et en ce sens je trouve que Michéa pose certaines bonnes questions (et je trouve dommage qu’il soit quasiment le seul à les poser vu comment il peut être balourd sur d’autres sujets).

Quant à en parler avec un-e spécialiste, c’est pareil : « Laissez tomber ce milieu, vivez un peu pour vous, offrez-vous une après-midi shopping ». Ben non, ça non plus.

Ah ben là faut changer de praticien :-)
Le mien il me dirait plutôt « vis un peu pour toi, offre-toi plus de temps dans ton jardin et de promenades en montagne »

et lien avec ►http://seenthis.net/messages/190256#message190493