• On a fact-checké les fact-checkeurs !
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    C’est la nouvelle lubie journalistique : le fact-checking. Une pseudo science, un gadget qui prétend réinventer le journalisme. Sous le leurre de l’objectivité, rien d’autre qu’un travail de vérification de l’information des plus classiques. Pas plus neutre qu’un autre.

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    Apparu en France vers la fin des années 2000, le fact-checking, dernière lubie du monde journalistique, a surtout décollé à l’orée de la campagne présidentielle de 2012. « A-t-il dit vrai ? A-t-elle dit faux ? » Objectif affiché : vérifier les dires de telle ou telle personnalité ou institution. Les faits, rien que les faits et une réponse : vrai et/ou faux. Certains journalistes découvraient, effarés, que certaines informations étaient bonnes à vérifier. « Venons-en aux faits » proclament Les Décodeurs du Monde.fr. Peut-être n’avaient-ils pas l’habitude… Le fact-checking s’imposait, en tout cas, comme un nouvel outil. Nouveau dogme d’une religion sacro-sainte : l’objectivité, instituée comme le graal -perdu- du journalisme. En bons hérétiques, nous avons donc voulu vérifier s’ils s’y tenaient. Décortiqués, tout le mois de juillet, les articles des quatre apôtres les plus actifs en la matière – Le « Vrai-Faux de l’info » d’Europe 1, Le « Vrai du Faux » de France Info, FactaMedia et « Les Décodeurs » du Monde.fr – révèlent – ô surprise ! - une tout autre vérité…

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    Sous de trompeurs aspects scientifiques, leur traitement recèle de tendances beaucoup plus orientées qu’il n’y paraît. A commencer par le choix de leurs victimes. Cible privilégiée ? La droite classique, comprenez l’UMP. Près d’un billet sur deux (47%) lui est généreusement consacré et c’est, dans 71% des cas, pour démontrer qu’elle a tort.

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