Trois jours avec l’homme le plus recherché au monde : Wired publie un passionnant portrait d’Edward Snowden

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  • The Most Wanted Man In The World
    By James #Bamford
    http://www.wired.com/2014/08/edward-snowden

    “I told the government I’d volunteer for prison, as long as it served the right purpose,” he says. “I care more about the country than what happens to me. But we can’t allow the law to become a political weapon or agree to scare people away from standing up for their rights, no matter how good the deal. I’m not going to be part of that.”

    #Snowden

    • Trois jours avec l’homme le plus recherché au monde
      http://m.slate.fr/story/90975/portrait-snowden-wired-nsa

      « J’étais l’expert en technologie référent d’un bureau de partage d’informations à Hawaï, explique ainsi Snowden à Wired. J’avais accès à tout. »

      Et ce qu’il voit tout au long de sa carrière lui déplaît. Le #lanceur_d'alerte évoque plusieurs anecdotes qui l’ont marqué –pour certaines complètement inédites.

      Ainsi, quand l’unité de #hackers de la NSA, le #TAO, a éteint par erreur l’ensemble de l’#Internet syrien en 2012 –une panne qui n’était pas passée inaperçue à l’époque, sans être toutefois liée aux services américains. Le TAO était alors chargé d’installer un programme au sein d’un équipement central de l’Internet syrien, afin de pouvoir accéder aux « emails et au trafic Internet de la plupart du pays ». Mais l’opération a mal tourné.

      De même, Snowden s’inquiète de la #surveillance menée en #Chine :
      « Tout le monde sait que nous hackons la Chine de façon très agressive. Mais nous avons dépassé les bornes. Nous hackons des universités et des hôpitaux et toute l’infrastructure civile au lieu de viser de véritables cibles gouvernementales et militaires. Et c’est un vrai souci. »

      Autre motif d’inquiétude : le programme #Monstermind, sur lequel Wired revient également longuement. Un dispositif censé non seulement contrer des attaques informatiques de manière automatisée, sans intervention humaine, mais aussi lancer des représailles contre les auteurs supposés de l’attaque. Ce qui pose deux problèmes majeurs : d’un côté, l’origine de l’attaque peut être masquée et la contre-attaque de cibler des innocents ; de l’autre, ce dispositif impose, pour repérer les menaces, d’analyser tout le trafic Internet. « Pour tout le monde, tout le temps », précise Snowden.

    • Wired’s Edward Snowden Profile Is Public Relations, Not Journalism
      http://www.newrepublic.com/article/119074/wireds-edward-snowden-profile-public-relations-not-journalism

      Early in his profile, Bamford explains that he has come to Moscow to identify Snowden’s motivations, to uncover “what drove Snowden to leak hundreds of thousands of top-secret documents.” But Bamford spends very little time actually engaging this question. He doesn’t probe Snowden’s politics, general ideological outlook, or psychological profile. Instead he unhesitatingly accepts Snowden’s claim that his transformation from aspiring marine to anti-government mole was purely a product of encountering surveillance programs that he found disturbing. Of course, he hardly needed to travel to Moscow for that; he could have simply read anything by Glenn Greenwald. The reader is thus left wondering: Is Bamford really trying to understand “what drove Snowden,” or did he make up his mind before he ever sat down?

  • Y a-t-il un deuxième Edward #Snowden ?
    http://www.telerama.fr/medias/y-a-t-il-un-deuxieme-edward-snowden,114562.php

    La #NSA considère-t-elle les militants de la #vie_privée comme des #terroristes en puissance ? C’est ce qu’avancent Lena Kampf, Jacob Appelbaum et John Goetz, trois activistes du projet #Tor, un réseau décentralisé qui permet de naviguer anonymement sur #Internet. Il y a quelques mois, le Guardian avait déjà révélé les tentatives des services de renseignement américains pour moucharder ce dernier. Mais la portée de la #surveillance aurait été minimisée.

    Dans un long article publié sur le site allemand Tagesschau.de (version en anglais disponible ici http://daserste.ndr.de/panorama/aktuell/nsa230_page-2.html), le trio décortique le code du programme #XKeyscore : il permettrait d’identifier tous les internautes se connectant à un serveur Tor. Pire, une simple visite sur le site du projet pourrait suffire à vous envoyer sur la liste des « #extrémistes » au côté des lecteurs de #BoingBoing ou des membres du forum #Linux.

    Détail intéressant : selon plusieurs experts, ces nouvelles informations pourraient avoir été fournies par une autre source qu’Edward Snowden. Sur son blog, le cryptologue Bruce Schneier – qui a déjà épaulé le journaliste Glenn Greenwald dans l’analyse des documents de la NSA - estime « qu’il y a un deuxième #whistleblower », un avis partagé par le journaliste Cory Doctorow, qui cite une source non identifiée mais présentée comme primaire : « Un autre expert estime que cette fuite pourrait provenir d’une seconde source, dans la mesure où il n’a pas vu ces documents parmi ceux de Snowden [...] [il] pourrait avoir inspiré certains de ses collègues. »

    #lanceur_d'alerte