Faut-il libérer les orques en captivité ?

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  • « Blackfish » lève le voile sur les conditions de vie des orques en captivité
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/11/21/blackfish-leve-le-voile-sur-les-conditions-de-vie-des-orques-en-captivite_35

    Lorsque Dawn Brancheau est morte, le 24 février 2010, après avoir été attaquée par l’orque vedette de Seaworld [Tilikum], parc aquatique animalier de référence aux Etats-Unis, la tragédie a enflammé les chaînes d’information en continu. Près de quatre ans plus tard, la sortie de Blackfish, un documentaire qui enquête sur la mort de la soigneuse, déclenche à son tour un torrent de réactions, aussi bien dans les médias que du côté du public.

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    Tilikum a été pêché de cette manière en 1983, en Islande. Après sa capture, il passe les premières années de sa vie dans un parc au Canada, raconte Blackfish, images d’archives et témoignages à l’appui. Les nuits, il est enfermé dans une « boîte en fer flottante » de six mètres de long et neuf mètres de profondeur, avec deux autres femelles. Durant cette période, il est régulièrement attaqué et blessé jusqu’au sang par ses deux congénères. A ce moment-là, l’orque a probablement pu développer une forme de psychose, note un expert interrogé dans le film. C’est dans ce parc que Tilikum fera sa première victime. Il tuera en tout trois fois pendant ses années de captivité.

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    Or, en captivité, les communautés d’épaulards sont séparées et les individus mélangés. A l’état sauvage, les orques vivent en « familles » de vingt ou cinquante individus et parcourent des dizaines de kilomètres par jour. Chaque famille possède ses propres codes, son propre langage. Dans les bassins, les orques sont en proie aux agressions et ne peuvent nager nulle part. Les experts interrogés dans le documentaire sont unanimes : la captivité fabrique des animaux frustrés, qui s’ennuient et meurent jeunes. L’institution zoologique « la plus respectée au monde » n’est pas comparable à la liberté.

    Faut-il libérer les orques en captivité ?
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/04/21/une-proposition-de-loi-californienne-veut-liberer-les-orques-en-captivite_44

    Faisant écho au retentissant documentaire américain Blackfish, sorti en 2013, un élu californien a présenté, le 20 février, une proposition de loi dite « de bien être et de sécurité de l’orque » (The Orca Welfare and Safety Act), qui vise en particulier à libérer les épaulards en captivité.

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    Tim Zimmermann a coécrit Blackfish et est l’auteur de « The killer in the pool », un article publié par le magazine Outside, qui a servi de base au documentaire. Selon lui, Shamu (le nom générique donné à tous les orques du parc), est responsable de plus de 70 % du profit de Seaworld. « Si l’on ne connaît pas le chiffre exact, il est tout à fait juste de dire que Shamu est le cœur de métier de Seaworld », affirme Tim Zimmermann. Ce qui explique pourquoi le groupe se bat pour ne pas l’abandonner, selon Blackfish.

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    Autre argument de poids de la part de Seaworld : si une telle loi venait à entrer en vigueur, le parc a averti qu’il lui suffirait de déménager ses orques dans un autre Etat. Le groupe possède en effet deux autres parcs, en Floride et au Texas, où aucune initiative de ce genre n’a pour l’instant vu le jour.

    Une campagne contre la captivité des orques fait plonger Seaworld à la Bourse
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/08/13/une-campagne-contre-la-captivite-des-orques-fait-plonger-seaworld-a-la-bours

    Une campagne contre les parcs à thèmes aquatiques de Seaworld au sujet de ses orques a fait plonger le cours de l’action de plus de 30 % à la Bourse de New York, mercredi 13 août.

    #spécisme #maltraitance_animal