La #guerre n’est pas finie
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Mais elle n’est plus au centre de la frénésie médiatique.
Je suis triste que ce siècle ne s’intéresse qu’aux chiffres, aux explosions et aux images de destruction.
Quand on possède des outils aussi fabuleux que ceux que nous procure la technologie actuelle, qu’on les utilise à alimenter les passions les plus primaires de nos êtres, je trouve ça désolant.
Maintenant que les nouvelles sont passées à autre chose que le décompte des morts, maintenant que les bombardements ne sont plus rappelés à notre imagination, on pourrait avoir le coeur à éduquer pour que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets à terme, avec la désolation pour résultat. Mais non, les nouvelles ne sont pas faites pour ça.
Après que dans la fureur des passions, légitimes, soulevées par l’urgence, les sentiments d’horreur et de (...)