La dette argentine, un instrument de domination extérieure

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  • La dette argentine, un instrument de domination extérieure
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    Condamné par la justice américaine à verser 1,3 milliard de dollars à des « fonds vautours », l’Argentine a choisi de reprendre le contrôle de sa dette au grand mécontentement de ces organismes rapaces. L’occasion de revenir sur la genèse de la dette argentine, quand les banquiers britanniques prêtaient à des taux délirants des sommes astronomiques à l’Argentine pour financer les projets inexistants... d’industriels britanniques qui, eux-mêmes, ne remboursaient jamais leurs emprunts ! Une histoire rocambolesque, digne d’un polar, et qui marque le début de la mise sous tutelle économique de l’Argentine.....

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    En Argentine, la dette est une institution. Un monument, au sens littéral du terme, qui se rappelle régulièrement au « bon » souvenir des Argentins. Le pays lui a même consacré un musée : le « Museo de la Deuda externa », inauguré en octobre 2003. Pas un grand musée où seraient entreposées par centaines les œuvres des grands créanciers et vautours qui rôdent au-dessus de leur proie, plutôt un centre de recherche historique sur la dette extérieure du pays.

    Car en Argentine, la dette n’est pas seulement un sujet politique majeur, c’est aussi un drame national depuis les années 1970 quand la dictature militaire de Videla a fait exploser la dette extérieure du pays. Et ses origines sont bien plus anciennes encore. En 1822, est créée à Buenos Aires une banque de commerce, une initiative privée bâtie essentiellement avec des capitaux britanniques, dont la mission est surtout d’octroyer des prêts aux investisseurs locaux issus du Royaume-Uni.

    Pour financer ses prêts, la banque manque d’argent frais. Le Conseil des représentants de Buenos Aires, un organisme gouvernemental, a alors une riche idée : voter une loi qui autorise le gouvernement à « négocier à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, un prêt de trois ou quatre millions de pesos ». C’est dans la tête de Bernardino Rivadavia, à l’époque chargé des relations extérieures des Provinces Unies du Rio de la Plata, que germe cette brillante idée. Cet homme politique argentin deviendra deux ans plus tard, en 1826, le premier président de la nation argentine. ....

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