• La #Roumanie est en passe de redevenir le grenier de l’Europe
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/08/25/la-roumanie-est-en-passe-de-redevenir-le-grenier-de-l-europe_4476309_3234.ht

    Seule son élocution rapide trahit son origine italienne, car Sebastiano Stoppa parle couramment le roumain. Il a quitté la région de Venise, en 2011, pour s’installer en Roumanie où il dirige, à 32 ans, une ferme de 11000 hectares.

    La vie en Roumanie te laisse du temps pour faire autre chose que de l’argent. C’est ici que j’ai décidé de fonder ma famille et c’est ici que je suis chez moi. »

    La ferme italienne Emiliana West Rom produit tous les ans des dizaines de milliers de tonnes de céréales vendues en Roumanie et dans toute l’Europe. Les champs sont impeccables et cultivés au moyen de tracteurs dernier cri dirigés par GPS. Un hélicoptère arrose les cultures d’insecticides, et d’énormes installations destinées à irriguer les terres peuvent être mises en service à tout moment. Un ensemble de silos financé en partie avec des fonds européens abrite la récolte.

    #industrie_agricole #terres #paywall #grr

    • http://www.courrierinternational.com/article/2003/10/02/sauvons-ortolans-et-pies-grieches

      Sascha Rosner, photographe animalier allemand, essaie de m’expliquer d’une manière imagée pourquoi les oiseaux et la PAC dans sa forme actuelle sont comme de l’eau et du feu.
      « Tu sais comment je sais que j’arrive en Pologne ? me dit-il.
      – La qualité de nos routes ?...
      – Certes, mais surtout, quand je voyage en Allemagne, mon pare-brise reste propre. Tandis qu’en Pologne il est couvert de centaines de mouches, moustiques et coléoptères.
      – Et alors ?
      – Ça veut dire que nos champs sont stériles. »

    • @nicolasm ou tout simplement les problèmes de qualité pour les blés ukrainiens ? .

      Ainsi, de nombreux cas de blé fusariés ont été mis en avant d’autant que cette année, les agriculteurs sont dans l’incapacité de traiter davantage leurs cultures, faute de trésorerie insuffisante ....

      et pourtant .....pourtant ... Kiev prêt à débloquer plus de 3mds USD pour son armée (Porochenko) > http://fr.ria.ru/world/20140824/202238050.html

      o> blé ukrainien :

      leur qualité pourrait être dégradées par rapport à l’année dernière, entrainant une baisse des disponibilités de blés meuniers exportables

      > http://www.revenuagricole.fr/focus-marches/cerealier/decryptage/decryptage-marche/16057-decryptage-pourquoi-les-semis-de-mais-pourraient-s-afficher-en-

    • 11000 hectares, mazette !
      Et la spéculation sera pire en 2014
      http://www.voxeurop.eu/fr/content/article/1886771-des-terres-fertiles-en-opportunites

      Les Roumains vendent actuellement leurs terres agricoles pour 2 000 euros l’hectare en moyenne, un prix imbattable dans l’UE. Les subventions européennes, elles, s’élèvent à 180 euros par hectare, la moitié du montant que l’on peut obtenir en Europe de l’Ouest. Mais à partir de 2014 la nouvelle politique agricole commune (PAC) devrait mettre au même niveau l’ouest et l’est de l’Europe. Pour acheter en Roumanie, un agriculteur occidental est obligé de créer une société dans le pays, mais, à partir de 2014, toute personne résidant dans l’UE pourra acquérir directement des terres.

      avec pour source un article très critique en roumain
      http://www.romanialibera.ro/special/documentare/solurile-romaniei-%E2%80%9Dse-topesc%E2%80%9D-sub-ochii-nostri--granar

      În acest ritm, ţara noastră riscă să-şi piardă şansa potenţială de a fi o putere regională în agricultură dacă autorităţile şi fermierii rămân surzi la glasul pământului. Directorul Institutului de Pedologie, avansează nişte cifre dezarmante, consecinţa exploatării până la epuizare a solului: „Din cele 14,7 milioane hectare terenuri agricole sau 9,3 milioane terenuri arabile, circa 7,5 milioane hectare au deficit de humus. România are un nivel redus şi foarte redus de fosfor pe 6,3 milioane hectare, un nivel redus de azot pe 5,1 milioane hectare şi un nivel foarte redus de potasiu pe 788.000 de hectare”.

      Mai grav e că starea solurilor se înrăutăţeşte în regim accelerat, din cauza lipsei de responsabilitate cu care românii îşi lucrează pământul: „Când le spun fermierilor că trebuie să compenseze cu îngrăşăminte ceea ce plantele de cultură extrag din sol, câte unul îmi zice : «Domne, dar ai văzut dumneata vreun sol care să nu mai producă?». Nu, dar am văzut soluri care şi-au pierdut o clasă de fertilitate în 10 ani, aşa cum s-a întâmplat în România, unde suprafaţa cu conţinut mic şi foarte mic de fosfor a crescut de la 4 milioane şi ceva la 6 milioane. Acum solurile României riscă să mai piardă încă o clasă de calitate, însă de acum încolo agricultorii pot să doarmă ca mormolocii, că declasarea solului nu o să se mai producă cu o viteză la fel de mare, de 10-15 ani, ci îi trebuie 30 de ani, pentru că nivelul de nutrienţi din sol nu mai are din ce să scadă prea mult. Eu vorbesc de o pierdere de calitate pe toată suprafaţa României, pe toate clasele de fertilitate”.

      Pedologul Mihai Toti, responsabil de hărţile pedologice şi de bonitarea solurilor în cadrul ICPA, a studiat viteza de degradare a celei mai preţioase componente din sol, humusul: „La începutul secolului XX conţinutul de humus din solurile Bărăganului era de 5-6%. La sfârşitul aceluiaşi secol a ajuns în jur de 3%. Practic a scăzut cu 40%-50%”.

      #Commission_européenne #PAC

    • Ah voila :
      http://en.wikipedia.org/wiki/Loess

      Loess tends to develop into very rich soils. Under appropriate climatic conditions, it is some of the most agriculturally productive terrain in the world.[25]
      Hungary has several areas that are covered by loess. At locations such as Dunaújváros and Balatonakarattya, loess walls are exposed as loess reefs. Similar formations exist in Romania (Wallachian Plain), in Serbia (in province of Vojvodina, e.g. Titelski Breg) and in Bulgaria on the south bank of the Danube.

    • http://fr.wikipedia.org/wiki/Tchernoziom

      Le tchernoziom (en russe : чернозём, contraction de tchernaïa zemlia, « terre noire » ou riche en humus) est un type de sol. On rencontre également dans certains textes les termes tchernozem (de l’ukrainien Чорнозем) ou chernozem, qui est une transcription anglaise du mot russe.

      Cette terre noire contient un fort pourcentage d’humus — 3 à 15 %, riche en potasse, phosphore et micro éléments. Elle est très épaisse, souvent plus de 1 m, et jusqu’à 6 m en Ukraine. Elle est très fertile et l’impasse d’engrais, de fond et azoté, est possible. Le fort taux d’humus et d’argile lui confère une réserve d’eau utile importante. Pour ces raisons, elle est souvent considérée comme le meilleur sol au monde pour l’agriculture. D’ailleurs, ce type de sol se prête très bien au semis direct ou au Technique culturale simplifiée (TCS).

    • Roumanie : le grenier de l’Europe attire les entreprises étrangères
      http://www.expansionquebec.com/fr/roumanie-grenier-leurope-attire-les-entreprises-etrangeres-2

      Depuis peu, on assiste à un regain d’intérêt pour l’activité agricole roumaine, de la part des investisseurs étrangers. La terre roumaine est riche en humus, grasse, peu chère (l’hectare coûtait en 2012 3500 dollars, contre 7800 en France, ou encore 60 000 dollars en Hollande en moyenne), et très fertile. Pas étonnant donc de voir accourir les entreprises désireuses d’acquérir un lopin de terre et d’exporter la marchandise dans toute l’Europe via cette plateforme judicieusement localisée. De plus, les entreprises européennes disposent depuis janvier 2014 d’un atout majeur. Elles ne sont plus obligées de créer une société roumaine pour pouvoir acheter des surfaces agricoles.

    • Tout d’abord, Il s’agit du second plus grand marché parmi les PECO (Pays d’Europe Centrale et Orientale), après la Pologne. Il constitue toujours un marché en croissance, et n’a pas encore atteint la maturité. Le taux d’imposition sur les sociétés est l’un des plus faibles d’Europe – 16 % sur le résultat comptable, et celui-ci est minoré pour les entreprises canadiennes, qui n’ont pas à subir de double imposition, grâce à un accord bilatéral. Le climat d’affaires se porte mieux depuis 2010, même si les délais de paiement restent importants et sont à prendre en compte au moment de faire affaire du coté des Carpates.

      La Roumanie est au cœur de trois futures voies de transport en Europe, qui permettront de traverser le pays d’Est en Ouest, à l’intersection des routes commerciales Est-Ouest en Europe, mais aussi Europe-Afrique du Nord-Moyen Orient, et ce à moins de 300 kilomètres du Bosphore, interface maritime entre l’Europe et l’Asie. De plus, la main d’œuvre locale est réputée pour ses aptitudes à maîtriser plusieurs langues, et est beaucoup moins coûteuse que celle de notre province, ou celle d’Europe de l’Ouest puisque le salaire moyen national s’élevait en 2010 à 530 dollars par mois.

      Plus spécifiquement pour le secteur agricole, dans le cadre de la Politique Agricole Commune de l’UE sur la période 2014-2020, l’agriculture et l’industrie agro-alimentaire roumaines bénéficieront d’une enveloppe de près de 3 G $ CAD pour les investissements dans les actifs de production, ce qui assure un bon afflux de moyens pour alimenter le secteur.

      Dans les années à venir, le Québec aurait donc tout intérêt à tenter l’expérience de ce PECO de choix.