ReSPUBLICA » Quel féminisme dans les luttes sociales d’aujourd’hui ?

Ce ne sont pas les mouvements féministes qui sont inaudibles. Ce sont ces élites qui sont inaudibles.
Les esprits « cultivés » actuellement travaillent pour entretenir leurs chapelles : les chapelles « socialiste », les chapelles « libérale », les chapelles « féministes », les chapelles « capitalistes », les chapelles « libertaires », la chapelle conservatrice, les chapelles « intellectuelles », les chapelles culturelles...
Nous sommes dans une période du retour de la tribu. Alors, le réseautage et autres « coups de main » ne servent à nous entraider. Ce nous a un poids social, économique et culturel.
Où est notre chapelle ? Notre tribu ?
Ah, non ! Nous sommes des reliquats de l’ancienne époque : universaliste, sans chapelle, ni tribu.

Oui : ni dieu, ni maître !
On s’est bien trouvées avec Carole pour notre plénière. Quand on a préparé notre intervention, on s’est rendue compte qu’on avait la même allergie aux petites cases, aux partis, aux chapelles. On bosse avec les uns et les autres, en fonction des projets et on œuvre vers ce vers quoi nous pensons devoir tendre.

Être anar, c’est un peu être sans chapelle, non ?

universalisme et anarchisme seraient des synonymes ? :-D

Ou être de la chapelle anar :)

Par définition, il ne peut y avoir de chapelle anar !
Quant aux universalistes, je crois qu’ils peuvent parfaitement s’accommoder d’une hiérarchisation des gens.