• Air France diffère les #délocalisations face à la grève des pilotes
    http://www.wsws.org//fr/articles/2014/sep2014/airf-s24.shtml

    Les pilotes craignent que la création de la filiale Transavia-Europe, domiciliée au Portugal, ne provoque d’importantes délocalisations d’#emplois en France. Les pilotes embauchés au Portugal auraient des #salaires plus bas et ne cotiseraient plus à la caisse de #retraite des pilotes d’Air France. Ceci casserait les retraites des pilotes en France, tout en permettant à Air France-KLM d’augmenter ses profits en transférant massivement des emplois vers la main d’oeuvre moins bien payée de Transavia-Europe.

    #avion #transports #low-cost

  • Les pilotes d’Air France en grève contre les bas salaires
    http://www.wsws.org/fr/articles/2014/sep2014/airf-s19.shtml

    Le développement d’une filiale #low-cost est l’arme avec laquelle Air France entend tirer vers le bas les conditions de #travail de tous ses salariés. Les pilotes et hôtesses de Transavia sont payés environ 20 pour cent de moins que ceux de la maison mère. La direction a calculé que globalement, les salariés Transavia lui coûtaient de 20 à 25 pour cent moins cher. Mais ils passent 30 à 40 pour cent d’heures de plus en vol.

    En 2013, les low cost possédaient 45 pour cent de parts de marché du transport aérien en Europe. En France, leur part est moins élevée, autour de 25 pour cent, mais leur concurrence s’accroît. Les « low cost sont devenues le nouveau standard de production », pointe Gilles Gompertz, directeur général de la société d’affrètement Avico.

    #avion #transport

  • Le gouvernement Valls obtient de justesse la confiance de l’Assemblée Nationale
    http://www.wsws.org//fr/articles/2014/sep2014/vall-s18.shtml

    Le gouvernement actuel, amputé de ministres qui avaient critiqué l’adoption par Valls de mesures d’austérité négociées avec Berlin malgré l’opposition massive de la population, n’a gagné le vote que de justesse, par 269 voix contre 244, 53 députés s’étant abstenus. Il était donc à 20 voix au-dessous du seuil symbolique des 289 voix, qui constitue la majorité absolue des 577 sièges à l’Assemblée.

    Le vote marque la banqueroute complète de la démocratie bourgeoise en France et de ce qui passe faussement pour la “gauche” française. Le Parti socialiste (PS) est en chute libre – la cote de popularité du président François Hollande est à 13 pour cent, un record historique, tandis que celle de Valls est passée de 34 pour cent au moment de la chute de son premier gouvernement à 22 pour cent maintenant – mais il poursuit néanmoins sa politique avec un mépris affiché envers la population.

    Elu en 2012 avec le soutien de partis de la pseudo-gauche tels le Nouveau parti anticapitaliste et le Front de gauche, le gouvernement PS se prépare à imposer les attaques sociales sans précédent dictées par le patronat. Celles-ci comportent non seulement les €50 milliards de mesures d’austérité du Pacte de responsabilité avancé par Hollande, mais de nouvelles attaques massives contre les droits sociaux des travailleurs.

    Dimanche, le Medef a laissé filtrer pour le quotidien financier Les Echos un rapport selon lequel l’organisation patronale veut réduire le SMIC (actuellement à €9,53 de l’heure), éliminer les restrictions sur la durée hebdomadaire du travail, et éliminer deux des 11 jours fériés en France.

    Dans un discours de politique générale aux relents militaristes et xénophobes tenu à l’Assemblée nationale mardi soir, Valls s’est adapté à l’influence grandissante du Front national (FN) néo-fasciste tout en promettant d’augmenter la compétitivité des entreprises françaises.

  • Le #référendum écossais et les questions de #classe
    http://www.wsws.org//fr/articles/2014/sep2014/refe-s15.shtml

    « La question n’est pas de savoir si l’Écosse est suffisamment riche pour être indépendante. La question est d’établir si c’est le gouvernement de l’Écosse ou de Westminster qui doit décider comment nous devons utiliser notre richesse. »

    Ne vous laissez pas berner quand ils parlent de « chaque personne en Écosse ». Il s’agit d’un butin pour la classe dirigeante et une couche supérieure de la classe moyenne. Cela est montré dans le passage suivant intitulé : « Attirer et garder les entreprises ».

    « L’Écosse est réputée pour attirer les entreprises, qui apprécient nos ressources et notre main-d’oeuvre talentueuse », proclame le SNP. « Mais nous pourrons faire plus avec l’indépendance. Nous pourrons utiliser nos politiques de taxation et notre plus grande stature internationale pour attirer et garder les sièges sociaux des entreprises : il sera ainsi plus facile de faire carrière en Écosse. »

    Voilà, en bref, de quoi il est question : attirer les multinationales grâce au faible taux de l’impôt en Écosse ; garder les revenus de ce côté-ci de la frontière, pour que la bourgeoisie écossaise puisse s’enrichir – et ainsi offrir aux idéologues de la petite-bourgeoisie qui font son éloge une longueur d’avance dans les postes de gestion, tant dans le secteur privé que public, où ils pourront regarder de haut une main-d’oeuvre abondamment exploitée.

    #exploitation

  • L’effondrement capitaliste et la poussée vers la #guerre
    http://www.wsws.org//fr/articles/2014/sep2014/pers-s08.shtml

    En fait, la guerre a toujours été un reboot efficace d’un système économique en bout de course. On élimine les pouilleux autour de la table, on casse tout et on peut repartir sur une table rase qui ne peut que croitre.

    L’aspect le plus frappant de la réunion, cette semaine, du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) ne sont pas les décisions, aussi importantes soient elles, qu’il a prises pour réduire encore davantage les taux d’intérêt officiels et initier l’achat de titres adossés à des actifs (ABS).

    En réalité, c’est le profond sentiment de malaise qui a plané sur la réunion alors que les pouvoirs en place étaient confrontés au fait que six ans après l’effondrement du système financier mondial en 2008, non seulement ils ne sont pas plus près de trouver un train de mesures pour assurer une « relance » économique, mais la situation ne fait qu’empirer.

    #capitalisme

    • « profond sentiment de malaise » = c’est le problème de l’idéalisme et l’idéologie. Ici, la mentalité de ces « décideurs » est bloquée par leur propre éducation basée uniquement sur les notions « d’économie de marché », « rationalisation des dépenses et des investissements, » " intéressement"...
      En terme politique, je suis désolé, mais en géostratégie et géopolitique, les politiques européens n’ont pas pris en compte l’ampleur de la décolonisation et de la « désoccidentalisation » du monde. Dans la tête des gens des pays dites du Sud, l’Europe est un Disneyland- Côte d’Azur.
      En ce moment, j’ai des amis qui viennent passer des vacances en Europe parce que c’est « mignon » et « romantique ».
      Les États-Unis se déphasent de l’Amérique Latine qui lui échappe depuis plus de 16 ans (avec l’arrivée de Chavez au pouvoir au Venezuela).
      La décolonisation du monde suit son cours et les guerres d’ailleurs seront pareilles ici. L’exception « occidentale » arrive petit à petit à sa fin. Les classes dominantes « occidentales » vont vivre comme les classes dominantes d’ailleurs : dans des « havres » de paix ultra-sécurisés et totalement séparés du reste du pays. Au Brésil, en Colombie ou au Costa Rica, les vrais riches -et non pas, les classes moyennes enrichies que nous pouvons voir- utilisent des hélicoptères et des voitures blindées.

  • Les États-Unis et l’Europe multiplient les provocations envers la Russie
    http://www.wsws.org/fr/articles/2014/sep2014/otan-s03.shtml

    Le président de l’Ukraine Petro Poroshenko, oligarque et dirigeant du régime de droite installé par les puissances occidentales à Kiev, a donné le ton au sommet. Il a exhorté l’UE à adopter une ligne encore plus dure contre la Russie, qui était responsable selon lui d’« agression militaire et de terreur ».

    « Nous sommes bien près du point de non-retour. Ce point de non-retour est la #guerre totale, qui est déjà en cours dans les territoires sous la domination des séparatistes », a déclaré Poroshenko lors d’une conférence de presse.

    Aux côtés du président de la Commission européenne Juan Manuel Barroso, Poroshenko a prétendu que Kiev espérait toujours une résolution politique au conflit, mais il a ensuite décrit une situation dans laquelle la guerre semblait inévitable.

    « Nous sommes trop près de ce point de non-retour à partir duquel un plan de paix sera impossible », a-t-il dit, affirmant que depuis mercredi, « des centaines de chars et des milliers de soldats étrangers sont maintenant sur le territoire de l’Ukraine. Ce n’est pas seulement la paix et la stabilité de l’Ukraine qui sont grandement menacées, mais la paix et la stabilité de toute l’Europe. »

    • C’est exactement cela : l’humiliation de la Russie dans les années 90’s a créé Poutine.
      Le président ukrainien fait son VRP de la guerre pour récupérer le reste de l’Ukraine. L’Europe ne devrait pas tomber dans la guerre à nouveau ; pourtant, elle va le faire.
      Qualité de vie et vies, ciao !