Centre d’actualités de l’ONU - CNUCED : l’économie palestinienne, déjà en perte de vitesse, a encore ralenti

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    L’occupation ininterrompue de la zone C, où Israël est toujours en charge de la sécurité, de la planification et de la construction, et qui représente plus de 60% de la Cisjordanie, prive les Palestiniens de la souveraineté sur les ressources économiques et naturelles et donc de la possibilité d’œuvrer et de parvenir à un développement économique durable.

    Le gouvernement israélien a destiné 39% de la superficie de la zone C, soit plus du double de la superficie de la zone A sous contrôle palestinien, aux colonies et à leur expansion future, 20% à des zones militaires israéliennes fermées et 13% à des réserves naturelles.

    « Israël interdit de fait toute construction palestinienne dans 70% de la zone C et n’en réserve que 1% à l’aménagement spatial palestinien, tout en limitant la construction dans les 29% restants. En violation de l’obligation internationale incombant à Israël en tant que puissance occupante, les mesures appliquées dans la zone C et l’implantation et l’expansion ininterrompus de colonies illégales ont modifié le paysage de la Cisjordanie pour en faire un archipel d’îles sans liaisons entre elles », explique le rapport. « De plus, les violences des colons envers les civils palestiniens et leurs biens ont de lourdes conséquences socioéconomiques pour le peuple palestinien. A titre d’exemple, au cours de la seule année 2013 ce sont 10.142 arbres productifs qui ont été brûlés, arrachés ou saccagés ».

    Le coût total, direct et indirect, de l’occupation de la zone C est estimé à au moins 35% du PIB palestinien, soit 3,5 milliards de dollars. Sur le plan des finances publiques, le supplément de recettes fiscales qui serait dégagé en rendant les ressources de la zone C accessibles aux Palestiniens permettrait de réduire de moitié le déficit budgétaire de l’Autorité palestinienne.